lundi 23 janvier 2012

13 petites enveloppes bleues

Auteur : Maureen Johnson
Editeur : Gallimard
Collection: Pôle fiction
Parution : 17 mai 2010
Pages : 324

Ginny découvre, à la mort de sa tante adorée, 13 petites enveloppes bleues, comme autant de signes dans un jeu de piste. Voici la jeune Américaine partie pour un grand voyage à travers l'Europe. À Paris, Londres ou Rome l'attendent la vie et l'amour.


Mon avis

A la base j'ai confondu le titre de ce livre avec un autre que je voulais lire. Et c'est en lisant le quatrième de couverture au salon du livre il y a un mois, que j'ai trouvé que ça pouvait être une chouette lecture.

Rien d'original dans le style de l'auteur. L'histoire de notre héroïne est un peu atypique, et va nous mener un peu partout. C'est l'histoire qui est intéressante. Car il va toujours se dérouler quelque chose, à chaque nouveau départ je me mettais à la place de Ginny, en train de me demander «qu'est-ce que je ferais à sa place ?» C'est vrai que j'imaginais mal une jeune fille de 17 ans parcourir l'Europe, seule, avec un gros sac sur le dos. Mais avec une tante comme la sienne, si elle y tenait beaucoup, c'était dans le domaine du possible. Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est les lettres qui entrecoupent les chapitres. Les enveloppes bleues que Ginny doit ouvrir dans un certain ordre qui doit être respecté.

On attend avec impatience qu'elle arrive au bout de son périple pour connaître le contenu de la dernière enveloppe. Evidemment toutes les rencontres que Ginny va faire sont plus que surprenante. Je n'aurais pas oser faire la moitié de ce qu'elle a entreprit.
Cette idée de lettre m'a beaucoup plu. Je trouvais vraiment l'idée originale, ça m'a un peu fait pensé, je dis bien un peu, au film P.S. I love you, tiré du livre du même titre de Cecelia Ahern. Une personne proche de notre protagoniste va mourir, mais va lui laisser des lettres, à suivre scrupuleusement.
Les personnages sont très caricaturés, selon le pays d'où ils viennent. J'ai trouvé dommage que l'Italien soit un gros macho, et celui du Danemark un metaleux à long cheveux. Je trouvais ça trop simple de donner ce genre de personnalité qu'on associe de toute manière en parlant de gens qui viennent de ces pays. Mais ça ne m'a pas empêché de les aimer. Surtout la première rencontre de Ginny, qui pour moi reste l'un des personnages les plus charmants.
J'ai aimé les ambiances et les décors des différentes villes ou va se retrouver Ginny. Ca nous donne vraiment l'impression d'être en vacances. C'est ce que j'ai préféré, c'est ce qui m'a toujours donné envie de continuer à tourner les pages.

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