mercredi 18 janvier 2012

Le procès

Auteur : Franz Kafka
Editeur : Gallimard
Collection: Folio
Parution : 1987
Pages : 384

On raconte que c'est grâce aux éditions clandestines du samizdat - et donc, sans nom d'auteur - que fut introduite en Union soviétique la traduction du Procès. Les lecteurs pensèrent, dit-on, qu'il s'agissait de l'œuvre de quelque dissident, car ils découvraient, dès le premier chapitre, une scène familière : l'arrestation au petit matin, sans que l'inculpé se sût coupable d'aucun crime, les policiers sanglés dans leur uniforme, l'acceptation immédiate d'un destin apparemment absurde, etc. Kafka ne pouvait espérer une plus belle consécration posthume. Et pourtant, les lecteurs russes se trompaient. Le projet de Kafka n'était pas de dénoncer un pouvoir tyrannique ni de condamner une justice mal faite. Le procès intenté à Joseph K., qui ne connaîtra pas ses juges, ne relève d'aucun code et ne pouvait s'achever ni sur un acquittement ni sur une damnation, puisque Joseph K. n'était coupable que d'exister.


Mon avis

Etant une lecture de cours, donc obligaoire, ce n'est pas avec une énorme joie que je me suis lancée dans ce deuxième ouvrage de Kafka. J'avais lu auparavant "La métamorphose" hors cadre scolaire, et j'avais beaucoup aimé. "Le Procès" est lui beaucoup plus long, et avec des longeurs des fois sans intérets. Malheureusement Kafka étant mort sans réellement l'achevé, il reste des chapitres incomplet à la fin du livre, qui pourtant ne posent aucun problème quant à la compréhension du texte.
Il met tout de même mal à l'aise ce petit Folio de 300 pages. Pourquoi Joseph K est-il accusé et jugé? Le pire, autant vous le dire, on ne le saura jamais. Même dans les dernières lignes. J'attends avec une grande impatience que notre prof de littérature nous éclaires de ses lumières sur ce texte.

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