Film review : Sur la route de Madison

On connait Clint Eastwood en gros dur, déchiré par la vie, dans « Million Dollar Baby » ou dans « Gran Torino », et qui casse cette image dans les dernières minutes. Des films qui font vibrer.

Et puis on le découvre dans « Sur la route de Madison ». Un film qui fait vibrer lui aussi, mais qui nous montre un Clint plus doux, voyageur et sans attache. Mais ça, c’était avant de tomber sur Francesca, ou Meryl Streep. Durant quatre jours, quatre petits jours, ils vont nous donner envie de partir. De nous aussi nous laisser aller à quelque chose de simple comme un coup de foudre. De tout lâcher, tout ce qui avait été construit jusque là, simplement prendre ses clic et ses clacs et foutre le camp ! Partir à bord d’une vieille camionnette et ne plus regarder en arrière.

Une Meryl Streep incroyable ! On la connait dans toutes sortes de rôles, tous différents les uns des autres, en grande méchante dans « Le diable s’habille en Prada », chanteuse avec « Mamma Mia » et bientôt en fer dans la peau de Margareth Thatcher dans « La Dame de Fer ». Ici elle enfile le costume d’une femme au foyer, déçue par ses rêves qui ne se sont pas réalisés, à la perfection. Elle va nous emmener dans une tourmente de choix.

Splendide ! Un vrai coup de cœur.

Ma petite note personnelle : J’en ai eu les larmes aux yeux durant le générique, sans m’y attendre. Bien que je sois une grande sensible, sentimentale et romantique, il faut que j’aie de quoi pleurer. Ce fut le cas. Merci.