dimanche 17 juin 2012

Rivage mortel

Auteur : Carrie Ryan
Editions : Gallimard
Collection : Pôle fiction
Parution : 8 mars 2012
Pages : 630

La vie de Gabry est calme et sereine dans son petit village au bord de la mer. Mais de l'autre côté de la Barrière, le danger est là. Les Mudos reviennent de la mort, en quête de chair humaine. Pourtant un soir, la tentation est trop forte, Gabry et ses amis franchissent la Barrière...

Catcher, qu'elle aime, a-t-il été infecté ? Gabry peut-elle croire en l'avenir ? Un amour interdit dans un monde peuplé de zombies.


Mon avis


La suite de « Laforêt des Damnés » fait-elle vraiment honneur à son premier volume, épic, bousculant et haletant ? Carrie Ryan nous avait plongés avec son personnage Mary, dans de sals draps durant tout son roman. Comment refaire pareil avec d’autres personnages, et d’autres situations ?
Admettons-le tout de suite, niveau personnages, Mary, Harry Travis et les autres nous manquent carrément. En comparaisons on hérite d’une Gabrielle un peu mièvre et pas des plus réveillée, qui tombe sous le charme de Catcher, dès les premières pages du bouquin, manque de bol, Catcher va se faire contaminé immédiatement. Et oui ! Les rêves d’amour parfait et idyllique de Gabrielle s’éclate un peu, mais elle ne se réveille pas pour autant. A la place elle va tomber sur Elias, qui recherche sa sœur, perdue depuis pas mal de temps déjà. Bon, une fois ce petit schéma mit en place, on attend qu’une seule chose, nous lecteurs avides et nostalgiques du premier tome : de l’action ! Des Damnés, des courses poursuites dans la forêt, sur la plage, dans les ruines, bref partout ! Mais Gabrielle est tellement molle, qu’elle rendrait presque ce genre de scénario, guimauve.  Heureusement que les autres personnages et les révélations finales nous surprennent, en bien comme en mal. On croit avoir compris certaines choses, et puis non. Pas mal de surprises sont au rendez-vous, et ça fait du bien.
Malgré ça, comparé à un premier volume avec énormément de rebondissement, celui-ci est nettement plus lent, et certaines choses se produisent, un peu, pour arrangés Gabrielle. Les enchaînements ne se font pas sans un éternel dialogue interne de notre protagoniste, qui se permet de geindre sur quatre pages à chaque contradictions ou obstacles. Se posant également mille questions sur ce que veut son cœur, on comprend rapidement que cet organe vacille entre deux beaux jeunes hommes, et que le choix lui semble cornélien.
Une chose est sur, le point noir de ce deuxième volume, est le caractère moue de Gabrielle, qui aurait mérité d’être un peu plus une Mary dans l’âme de temps à autre. On ne demande pas du copié/collé de personnalité, mais un peu de hargne ne lui aurait pas fait de mal, et aurait apporté à son personnage et au reste du roman, ce petit quelque chose qui était très présent dans la premier.
Ceci dit, la fin nous tien tout de même en haleine, et le troisième tome se fait attendre du coup. On reste à l’affut d’une traduction prochaine, ou on se met à la VO. 

5 commentaires:

  1. Ah crotte...Bon, ça me tente quand même rudement envie de lire tout ça.
    ah tiens, je ne savais pas qu'un troisième tome était prévu :).

    RépondreSupprimer
  2. ça me donne tout de même bien envie de lire le premier tome tout ça là, je pense que je vais aller faire un tour à decitre demain moi *sifflote*

    RépondreSupprimer
  3. Je n'ai jamais lu de dystopie (mais pour ça je compte bien lire Hunger Games ^^), ni de livre avec des zombies ^^ !
    Ta chronique et tes vidéo, où tu parles de « Laforêt des Damnés », ça m'a donné envie ! Et la couverture est belle, je trouve.
    Donc si je trouve le tome 1, je le lirrai, et si j'aime, y'a de fortes chances pour que j'enchaine avec le 2, malgré ton vis mitigé ^^

    RépondreSupprimer
  4. J'ai beaucoup aimé Rivage mortel, même si je l'ai trouvé légerement moins bien que la forêt des Damnés.

    RépondreSupprimer
  5. Je vois que ton avis est assez mitigé, personnellement j'ai littéralement adoré ce deuxième tome encore plus que le premier. Et je pense que la traduction ne sera jamais faite. Vive la VO !

    RépondreSupprimer