Auteur : Madeleine et Christine Féret-Fleury
Editions : Le livre de poche jeunesse
Collection : Fictions
Parution : 20 juillet 2011
Pages : 329
EAN-13 : 9782013229944
À la porte de l'Atlantide, Adel est accueillie par un homme qui ressemble à
son père défunt. Bouleversée, la jeune fille apprend aussi que l'univers des
Atlantes se nourrit d'une réalité parallèle : chacun de ses habitants est le
double d'un être humain. La jeune fille n'est pas au bout de ses surprises. Elle
est elle-même le sosie de Léda, la fille du roi. Or, cette dernière a été
enlevée par la reine noire, et seule Adel peut la sauver...
Mon avis
Lors de ma lecture du premier tome, je me souviens m'être fait totalement embarquée dans cet univers enchanteur et magique. Atlantis faisait partie de ces livres qui vous fait oublier tout le reste, tout ce qui vous entoure n'a plus aucune importance. (Attention, ça peut vous faire sortir à la mauvaise station de train). J'en attendais donc de même de ce second tome... mauvaise pioche.
Je suis toujours dans l'incompréhension totale concernant les tomes deux qui m'ennuient, alors que les premiers tomes m'ont totalement séduites. En règle général on se dit que le deuxième volume sera plus simple à écrire car c'est "simplement" une suite logique aux aventures commencées dans le tome un. Il faut croire que non. Malheureusement on débarque directement dans un quotidien très rébarbatif et ennuyant. L'écriture est, si c'est possible, encore plus simple que dans le premier, on avance lentement. Même si j'ai habituellement beaucoup de facilité à me mettre dans la peau de jeunes lecteurs qui ont besoin de livre écrit pour eux, cette fois ci je pense que même un enfant ce serait tourné vers autre chose au bout de 100 pages.
Dès les premières pages on voit ou veulent en venir les deux auteurs, ce qui ne nous laisse aucune surprise. J'ai donc sortie ma botte secrète "le-livre-m'ennuie-mais-je-veux-tout-de-même-le-lire", j'ai lu en diagonale, c'est à dire uniquement, ou presque, que les dialogues. On ne peut pas dire que l'histoire ou l'intrigue soit mauvaise, c'est juste qu'on ne retrouve aucuns rebondissements, que si les auteurs avaient pu mettre un peu plus de suspens, on se serait moins embêté.
Les personnages sont de plus en plus barbants. Moi qui était en mode fan d'Adel, je l'ai trouvé ultra glaciale. Elle possède le syndrome Potter (maladie trouvé et nommé par moi-même), c'est le héros qui se sacrifie et montre fièrement qu'il aime se sacrifier, alors qu'il a une horde d'amis qui sont prêt à tout pour lui venir en aide, mais non, le détenteur de ce syndrome ne veut que se sacrifier lui-même. En gros on a envie de lui dire qu'il arrête de faire sa pauvre petite chose et qu'il accepte l'aide qu'on lui donne.
Et pour les autres, ils se raplatissent tous de plus en plus, jusqu'à être totalement dégonflés.
La phrase qui sauve tout, c'est bien sur la dernière! Celle qui vous oblige presque à débourser pour le tome trois que vous n'auriez pas acheté s'il n'y avait pas cette phrase là. Donc juste pour savoir, on ne se jette pas sur la fin, mais on a bien envie de la connaître quand même.