Journal de déménagement

Après ma vidéo sur le déménagement et le rythme des vidéos, j’avais envie de faire un article également dessus. Le blog n’est pas toujours là uniquement pour les chroniques livres, mais aussi pour vous parler, et j’ai même l’impression des fois, que le blog est plus intime que les vidéos. Moins suivi, et du coup moins exposé également.

Nous avons enfin signé les papiers pour notre nouvel appartement avec Vincent, et la date d’entrée s’est finalement précipité au premier septembre, alors que normalement nous cherchions quelque chose pour le premier octobre. Bon. Du coup nous devons organiser un déménagement en 10 jours, ce qui est un peu stressant, mais je travail assez bien dans l’urgence finalement. Du coup je suis encore plus excitée que si cela avait été dans un mois.

Heureusement nous avons réussit à faire beaucoup de choses en une journée, du coup nous avons déjà commandé les nouveaux meubles, car oui plus grand appartement veut dire nouveaux meubles, les papiers sont déjà déposés, Internet déjà commander, bref il ne reste plus qu’à tout emballer finalement. Je dis finalement, mais ça va certainement être la tâche la plus ardue. Car bon ce n’est pas comme si j’avais une certaine quantité de livres dans mes bibliothèques, Vincent quelques jeux et quelques consoles, et tout le reste. 

Mais ce que j’aime finalement dans les déménagements, à part le fait qu’il faut vraiment tout vider, pour re-remplir ailleurs, c’est faire de l’ordre. Je suis une ravagée du tri, et de l’organisation. Vincent moins. Et ça se voyait un peu beaucoup dans notre petit 2 pièces. Du coup reprendre à zéro, trier, jeter, donner va nous faire le plus grand bien. Appliquer également de nouvelles bases dans le nouvel appartement, pour ne pas se faire submerger comme dans l’ancien. Note à moi-même : relire « L’art de la simplicité » de Dominique Loreau durant ce déménagement. Ce livre permet clairement de mieux faire le deuil de certaines choses matérielles que parfois nous, nous disons qu’il faut les garder, alors que finalement on ne les a pas ouverte ou sortie depuis le dernier déménagement. Se demander quelles sont les affaires dont nous avons réellement l’utilité et la nécessité. J’aime beaucoup mes affaires, j’aime collectionner et exposer, mais il faut des fois se rendre compte que toutes ces choses nous prennent du temps, de la place que l’on pourrait aménager différemment et se sentir du coup beaucoup mieux.

Ce déménagement c’est également des nouveaux projets qui s’installent. Et nous en avons pleins avec Vincent que nous pouvons enfin visualiser dans notre appartement. C’est aussi plus de motivation pour moi, pour le blog, pour les vidéos. C’est un nouvel endroit où entreposer ses bibliothèques, un nouveau décor pour filmer, une nouvelle pièce pour écrire. C’est nouveau, donc ça me motive. J’ai envie d’y faire de la déco. Car dans le précédent, sachant que ce n’était qu’un appart de transition (transition qui aura durée trois ans tout de même), je n’avais pas envie d’y apporter un décor spécifique. J’entassais plutôt des choses par ci par là, sans vraiment donner une quelque-conque harmonie. Je sais que je ne suis pas douée avec  mes mains, je suis incapable de bricoler, ou de créer des choses comme ça. Pourtant c’est quelque chose que j’aimerais prendre le temps d’apprendre, de faire. J’ai encore plus envie d’y être pour montrer quelques petites choses en photo, des détails, des endroits que j’aime.

Avoir un nouvel appartement c’est comme prendre des bonnes résolutions en début d’année. On a envie de se tenir à notre nouveau mode de vie. On veut mieux faire, reprendre de zéro pour certaines choses.

J’ai hâte de vous retrouver dans ce nouvel endroit !

Les lieux sombres

Auteur : Gillian Flynn

Editeur : Le livre de poche

Collection : Thriller

Parution : 2 mars 2011

Pages : 509

EAN-13 : 9782253157137

Début des années 1980. Libby Day a sept ans lorsque sa mère et ses deux soeurs sont assassinées dans la ferme familiale. La petite fille, qui a échappé au massacre, désigne le meurtrier à la police : son frère, âgé de quinze ans. Vingt-cinq ans plus tard, alors que Ben est toujours derrière les barreaux, Libby souffre de dépression chronique. Encouragée par une association passionnée par l'affaire, elle accepte de retourner pour la première fois sur les lieux du drame. Et c'est là, dans un Middle West dévasté par la crise économique, qu'une vérité inimaginable commence à émerger...

Mon avis

Après mon gros coup de cœur avec Sur ma peau, j’en voulais plus de cette plume fantastique. Les Lieux sombres ainsi que Les Apparences sont arrivés les deux dans ma PAL. A noté que ces deux derniers titres vont bientôt connaître des adaptations, celle de Les lieux sombres (Darks Places) est un peu en stand by pour l’instant, mais Les Apparences (Gone Girl) lui par contre est prévu en octobre chez nos amis Américains et en novembre chez nous. D’ici là j’aurais eu le temps de le lire.

Gillian Flynn n’a peut être pas écrit beaucoup, mais elle a le mérite d’écrire bien, et merci à la traduction française également, qui est vraiment de qualité. Déjà avec son précédent titre je ne m’étais rendue compte de rien, et quand je croyais tenir le fin mot de l’histoire ce n’était même pas encore ça. Est-ce que Les lieux sombres relève lui aussi le défis ? Absolument !

Elle jongle habilement entre passé et présent, et ne donne que le stricte nécessaire à ses lecteurs pour qu’ils avancent sans en découvrir trop, trop rapidement.

La famille de Libby Day a été sauvagement assassiné le 3 janvier 1985 à 2h du matin. Seule rescapée de cette tuerie, elle vivote aujourd’hui, 25 ans plus tard, comme elle peut sur ses économies. Jusqu’au jour ou des personnes d’un club passionnées de mystères et de meurtres en tout genre lui font douter sur son témoignage de l’époque. Alors qu’elle n’avait que 7 ans la jeune Libby accuse son frère Ben d’avoir tuer de sang froid sa mère et ses deux sœurs. Mais était-ce vraiment lui ?

La Libby du présent est une personne à laquelle on ne peut pas s’attacher, et ça ne rend pas le livre moins bon au contraire. Elle vit depuis toujours sur les assurances qu’elle a touché et ne cherche pas vraiment un moyen de gagner de l’argent pour plus tard. C’est une jeune femme détruite par des souvenirs qui la torturent encore maintenant. Au départ je voulais être attendrit, mais plus on avance et moins on l’apprécie. Elle se décide à finalement aller parler à son frère, et faire sa propre enquête sur ce qui s’est réellement passé cette nuit. Mon sentiment par rapport à Libby est donc très étrange, car j’ai aimé ce personnage par certains de ses agissements, la manière dont elle veut bien reconsidérer certaines choses, mais sa mentalité est celle d’une personne mauvaise et égoïste.

Quand l’auteur nous propulse en 1985 on découvre Ben, le frère, Michelle et Debby, les sœurs, et Patty, la maman. Chaque chapitre qui nous ramène en arrière nous fait passer la journée du 2 janvier au ralentit, presque heure par heure jusqu’au moment fatidique. Alors forcément on cherche, on veut savoir, comprendre qui est responsable de cette tragédie. Et comme dit plus haut, l’auteur maitrise ces bons dans le temps, et crée facilement cette sensation d'addiction.

L’intrigue est royalement tenue. On nous donne tellement peu d’élément pour avancer qu’on se doit de lire chaque chapitre avec beaucoup d’avidité, juste pour comprendre. J’ai aimé également cette enquête sans aucune intervention des forces de l’ordre. Il n’y a que Libby et ses déductions qui se font petit à petit. De plus, les personnages de son enfance qu’elle interroge ne lui facilitent pas vraiment la tâche. Beaucoup sont fermés, voir même muet.

Encore une fois je me suis laissé prendre dans la toile tordue de Gillian Flynn, et j’ai adoré ça. J’ai hâte de me plonger dans Les Apparences maintenant. 

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Plum, un amour de chat

Auteur : Natsumi Hoshino

Editeur : Soleil

Collection : Soleil Manga

Parution : 5 mars 2014

Pages : 224

EAN-13 : 9782302037403

Plum est une petite chatte qui vit heureuse dans sa famille. Un jour, elle voit tomber du ciel un chaton seul et affamé qu'elle prend en affection et ramène à la maison. Ses maîtres décident de l'adopter et de l'appeler Flocon en raison de ses deux petites taches blanches sur la tête.

Mon avis

Ramené de notre virée à Japan Expo en juillet, le manga Plum fait partie de ces petits livres un peu doudou qu’on lit juste pour le plaisir d’avoir une belle histoire.

Pour commencer pas besoin d’un grand résumé pour vous parler de ce manga. Plum est une adorable petite chatte qui vit paisiblement chez ses maîtres. Quand un jour elle trouve un chaton égaré, elle décide de le ramener à la maison, pensant bien faire. Le petit orphelin deviendra vite le plus grand cauchemar de Plum qui n’a pas l’habitude d’être mordillée ou chahutée.

L’auteur se base sur ses propres chats pour réaliser ses histoires, et je trouve cela plutôt touchant. Plum et Flocons ressemblent à des peluches et on a tout le temps envie de les câliner. Maintenant que je suis devenue une fille à chat, à mon plus grand étonnement, je comprends d’autant mieux le comportement de nos deux amis à quatre pattes. A la différence que Plum est très intelligente et donne l’impression de comprendre tout ce qu’on lui, qui n’est pas du tout le cas des miens, je vous assure. Flocons quant à elle est plus… sauvage ! On découvre vraiment des comportements différents, et c’est ce qui leur apporte une personnalité, de chat ok, mais une personnalité quand même.

Les histoires sont mignonnes et marrantes. Ce qui je croyais d’abord allait être un handicap, s’est finalement révéler un très bon point : les chats ne parlent pas ! Et bien non. On aurait pus croire que comme dans d’autres histoires, vu que les chats sont les personnages principaux, nous pourrions avoir la chance d’être dans leur tête et voir ce qu’ils pensent. Mais finalement ça ne rend l’histoire que plus réalistes. Depuis quand des chats parlent-ils ? Ok les miens me miaulent dessus dès que je leur adresse la parole, mais aucun ne me dit « Bonjour Margaud, bien dormi ? » le matin quand je me lève. Et heureusement, je pense que je ferrais un arrêt cardiaque (ou alors mon don de parler aux animaux ce serrait enfin développer durant la nuit).

Le petit bémol je dirais est que le tout tourne assez vite en rond. La vie de chat n’est pas des plus palpitantes quand on y pense, et au bout de deux volumes, je crois qu’on fait le tour. Alors quand je vois qu’un tome 3 est prévu, je me demande bien ce qui pourrait se passer. Un troisième chat ? Je ne sais pas encore si je lirais la suite, car en deux tomes je pense qu’on a fait le tour.

En quelques mots je dirais que j’ai beaucoup aimé ces petites histoires. On rit, et ça fait du bien. Le genre de petite lecture qui fait du bien, pour entre couper des plus grandes. 

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Dublin Street

Auteur : Samantha Young

Editeur : J'ai Lu

Collection : Semi Poche

Parution : 10 juillet 2013

Pages : 412

EAN-13 : 9782290072806

Quand Jocelyn Butler pénètre dans le magnifique appartement de Dublin Street, elle croit vivre un rêve. Un cadre somptueux, un quartier agréable d'Édimbourg, et une future colocataire des plus adorables. Ellie Carmichael est certes un peu trop enjouée et curieuse pour le caractère secret de Jocelyn, pour qui se lier d'amitié avec autrui a toujours été une épreuve, mais elle lui est aussitôt sympathique. Son frère, en revanche... Beau comme un dieu, mais aussi arrogant que déstabilisant, Braden Carmichael fait voler en éclats son fragile équilibre. Car en plaquant tout pour venir s'installer en Écosse, la jeune femme espérait laisser derrière elle son passé tragique. Or la passion qui la lie bientôt au ténébreux Braden fait resurgir ses peurs les plus profondes, et les exorcise...

Mon avis

Vu chez Liliy Drawinthecity ce livre me faisait très envie. Et depuis il a rejoint ma PAL, pour être lu en quelques jours à peine. La plume de Samantha Young devient vite addictive. On s’attache à ces personnages, ces lieux qui me font rêver, et cette histoire ma fois plutôt sympathique.

L’histoire de Joss est très touchante, j’ai d’abord beaucoup aimé ce personnage. Elle a vécu une adolescence peu commune, et que personne ne devrait vivre. Aujourd’hui, 8 ans plus tard, elle porte toujours ses fantômes du passés. Elle croit s’en être débarrassée, alors qu’ils pèsent encore énormément sur elle. J’ai vraiment eu de la peine pour elle, et de voir qu’elle tombe sur un personnage comme Ellie, sa nouvelle coloc, m’a plutôt réjouit, car Ellie est tout le contraire de Joss. D’humeur plutôt joyeuse, c’est une vraie pipelette, qui ne peut s’empêcher de toujours tout lui raconter. Les deux se complètent, et le tableau me plaisait bien.

Quand arrive Braden, que l’on rencontre très vite, je n’ai pas pu m’empêcher de faire une comparaison avec Christian Grey. Braden est riche, a un passé trouble, et aime décider de tout. Pourtant la relation qu’il va gentiment avoir avec Joss ne se passe pas vraiment comme on l’attendait. Joss déteste Braden, mais physiquement elle serrait prête à tout tellement il réveil des choses en elle. Un gros combat intérieur débute donc pour la jeune femme, jusqu’au moment fatidique. C’est par la suite qu’elle a commencé à m’agacer. Je voulais voir un personnage qui décide de s’en sortir, qui prend les devants pour aller mieux, pour régler ses histoires de son passé tragique. Mais Joss ne fait que se plaindre, de se morfondre et fuir. Au bout de je ne sais combien de pages, elle me gavait. Moi qui la comprenais au début, elle me larguait complètement avec ses réactions d’ado, alors qu’elle avait passé l’âge. Elle ne voit que ses problèmes et en devient presque égoïste par moment.

Braden m’a fait l’effet inverse. Lui qui est au départ très déroutant (j’avoue n’avoir rien comprit à ses humeurs au départ) il devient de plus en plus limpide et touchant. On le sent investi dans ce qu’il entreprend que ce soit professionnel ou sentimental. Il m’a même fait rire ! Il arrive à inventer de ses excuses pour passer du temps avec Joss, parfois ça paraît tellement gros, mais ça passe.

Ellie est certainement le personnage, certes secondaire, mais qui m’a le plus plu. J’ai rencontré d’abord une jeune femme qui possède beaucoup, qui est exubérante, pas timide et relativement positive. Et plus l’histoire avance, plus on découvre un personnage qui a ses secrets et ses craintes. Toutes  ses attentions partent d’un bon sentiment, bref c’est un peu ma bisounours de l’histoire !

Les endroits sont bien sur à couper le souffle. C’est certainement ce qui m’a fait le plus aimé ce livre. On se retrouve dans un appartement gigantesque, que même dans nos rêves on n’ose pas imaginer. L’argent coule à flot dans la famille d’Ellie et Braden, et Joss n’en manque pas non plus. Autant ça m’impressionnait beaucoup, autant ça me mettait presque mal à l’aise parfois avec quelle facilité c’était de vivre pour eux. J’avais l’impression de ne pas faire partie du même monde, et c’est clairement le cas, je ne pourrais pas m’offrir le quart de ce qu’ils possèdent dans ce roman.

Un court moment qui m’a le plus marqué, c’est quand Joss va au château d’Édimbourg pour admiré la vue, et là j’avais l’impression d’y être. Un merveilleux moment.

Un très chouette roman, ou l’érotisme arrive aux bons moments, n’est pas de trop et n’est pas l’excuse du roman. Les personnages ont de vraies histoires, intéressantes et touchantes. Le sexe est abordé d’une manière beaucoup plus soft que dans Cinquante nuances de Grey, donc si vous avez pu être choqué par ce dernier, peut être lui préférerez vous celui-ci.

 

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