vendredi 24 juin 2016

La déclaration, tome 2 : La résistance



Auteur : Gemma Malley
Editeur : Naïve
Collection : Naïvland
Parution : 5 novembre 2008
Pages : 414
EAN-13 : 9782350211664


Angleterre, 2150.
La mort n'existe plus. Les hommes vivent à l'ère de la Longévité : pas de morts ... mais, pour éviter le surpeuplement, pas de naissances non plus. Peter et Anna ont un point commun : ils n'auraient jamais dû naître. Parce qu'une vie éternelle leur semble contre nature, parce que le système de la Longévité a gâché leur enfance, parce qu'il menace leurs rêves, ils ont décidé d'entrer en lutte. Pour sa suppression.
Au sein du Réseau souterrain, la résistance s'organise : Peter a pour mission d'infiltrer le plus grand des laboratoires, le centre névralgique du système, Pincent Pharma... dirigé par son grand-père, Richard Pincent. Un homme puissant et influent, bien décidé à faire plier les rebelles ; une présence troublante pour Peter : quand les liens du sang s'en mêlent, tout se complique...



Mon avis

Deux ans et demi après ma lecture du premier tome, il était temps que je me lance dans la suite de « La Déclaration ». J’avais peur, car certains éléments du premier tome m’échappaient complètement, et je ne savais pas si j’allais vraiment pouvoir suivre, avec uniquement des bribes de souvenirs. Finalement tout m’est revenu durant ma lecture. Je remettais des visages sur les noms et des actions en place. J’ai pu poursuivre cette lecture en toute sérénité, et même la terminer rapidement.

Au moment de me lancer j’avais pu entendre dire que ce tome deux n’était pas le meilleur, que comme beaucoup de suite il était un peu lent, et n’apportait pas beaucoup à l’intrigue.
J’ai heureusement pu constater que je n’étais pas de cet avis. Cette suite est pleine de révélations, certes plus dans les techniques et moins dans les actions, mais c’est ce qui rend ce genre de roman dystopique intéressant. Pourtant la dystopie en ce moment... j'en ai marre, je dois bien l'avouer. Mais celle-ci, publiée bien avant les grosses saga à succès du genre, sort un peu du schéma habituelle. Dans une dystopie je cherche toujours à savoir pourquoi on en est là et comment tout cela a commencé. Et grâce à Peter et son histoire j’en ai beaucoup apprit. Et il reste juste assez de zones d’ombres pour que le troisième et dernier tome soit surement une réussite.
Dans le premier tome on s’intéresse beaucoup à Anna. Elle restera légèrement en retrait ici, pour qu’on puisse se concentrer sur Peter cette fois. Et ça ne m’a pas dérangé. Chacun son livre finalement et ça nous permet d’avancer.
Peter décide d’entrer au service de la Longévité chez Pincent Pharma, dont le directeur n’est autre que son grand-père. On sait dès le départ que Peter n’est pas là-bas pour s’allier à son grand-père, mais bien pour espionner les laboratoires de Pincent Pharma. Et on en apprend des belles ! On peut rapidement se douter de certaines choses, et donc l’effet de surprise est moindre, mais ça n’empêche pas à l’auteur de nous balancer des petites surprises imprévues et qui du coup font toutes la différence.

J’ai par contre eu plus de mal à visualiser correctement les endroits, contrairement au premier tome, où tout le livre pratiquement se déroule à Grange Hall. Ici on se balade nettement plus, et dans un monde futuriste, pas évident de tout remettre en place et en ordre. Je n’ai eu pratiquement aucun point de repaire, je visualisais plus ou moins un monde aseptisé, très blanc et propre.
On s’intéresse légèrement à ce qui se passe hors des frontières anglaises, mais très peu finalement, et c’est dommage. C’est ce que je reproche souvent au roman de dystopie : que se passe-t-il ailleurs ? Le monde ne sait pas arrêté autour de l’Angleterre ou des Etats-Unis que je sache ? La seule saga que j’ai lu dans ce genre, qui dépasse les frontières pour nous raconter un peu comment ça se passe dans le reste du monde, c’est « Les chroniques lunaires », où là les personnages voyagent pas mal et du coup on voit du pays. Sinon, ces romans sont très statique à leur zone, et tout ce qui se passe en dehors de cette zone nous est totalement inconnu. Même pas une petite information. Je cherche la petite bête peut être, mais je fais le même reproche aux films catastrophes.

A part ce petit bémol géographique, j’ai trouvé ce tome pleins de révélations. Ca nous fait beaucoup avancer dans l’intrigue, et on pourrait limite avoir une vraie fin ici. Mais je pense que l’auteure a encore pas mal de choses à nous dire dans le dernier volume.

1 commentaire:

  1. En ce qui me concerne, j'ai énormément apprécié cette série :) Et effectivement, il y a dans le troisième tome encore beaucoup de révélations ^^

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