vendredi 26 août 2016

Nos âmes rebelles

Auteure : Samantha Bailly
Éditeur : Rageot
Collection : -
Parution : 17 février 2016
Pages : 277
EAN-13 : 9782700249262


Sonia est la plume, Lou le crayon.
Ensemble, elles tiennent un blog BD où elles réinventent leur vie avec humour et impertinence : le bac, les parents, les rencontres, les garçons...
Mais savent-elles vraiment si elles sont rebelles ?
Et faut-il renoncer à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ?


Mon avis



Autant j’avais beaucoup aimé Nos âmes jumelles, je me retrouvais dans les personnages, l’adolescente au fond de moi avait trouvé une certaine résonance en Sonia et Lou. Autant dans Nos âmes rebelles, je me suis sentie totalement étrangère, loin de les comprendre. Je l’ai lu rapidement, tout simplement parce que je ne retrouvais plus les liens que j’avais créés avec ces personnages. Samantha ne m’a jamais déçue, et je ne tiendrai pas compte de cette petite déception. Je crois que je suis plus sensible à ses romans avec des personnages plus adultes peut-être.

On retrouve Sonia et Lou à un moment charnière de leur vie, elles vont devoir choisir quoi faire après le lycée, une sacrée étape. Mais si seulement il n’y avait que ça, les problèmes de cœur vont gagner les deux adolescentes, de différentes manières. Passionnément pour l’une, discrètement pour l’autre. Pour avoir vécu les deux schémas d’amour plus ou moins au même âge, voire plus âgée, j’ai autant compris l’une que l’autre sur ce plan. L’amour peut prendre plusieurs visages, et Samantha Bailly nous en donne deux exemples différents, mais qui peuvent toucher de plein fouet n’importe qui.

Malgré cette plume que j’aime, ces personnages dont j’étais proche dans le premier tome, quelque chose n’a pas prise. Je me sentais très éloignée de Lou et Sonia. Leurs filières ne voulaient rien dire pour moi (différence France/Suisse) et du coup, je n’arrivais pas à me sentir concernée par ces questions. Pourtant je vous rassure, en Suisse aussi, le « après école obligatoire » est stressant. Malgré tout ça, quelque chose m’a chiffonné. Je crois que je ne saurais même pas l’expliquer clairement. Merci pour ta chronique brouillonne Margaud ! Oui, je sais, c’est assez nul pour quelqu’un qui chronique des bouquins depuis des années. Mais des fois, c’est inexplicable. Ça ne prend pas. Et ça ne prendra pas mieux. À la base, je ne voulais même pas le chroniquer par écrit, me disant que je ne pouvais rien en sortir de correct. Et peut-être que j’aurais dû m’écouter. Mais j’ai trop de respect pour Samantha Bailly pour juste dire rapidement dans une vidéo que son livre ne m’a pas autant captivé que les autres. Il fallait que je le mette quelque part par écrit. Tout de même.

À mon avis, la fin du premier tome m’avait suffi. Il y avait une intrigue qui m’avait fait cogiter durant tout le roman. Dans cette suite, je n’ai simplement pas retrouvé cette ambiance, ce même intérêt. Et tant pis, ce n’est pas grave. Ça ne peut pas prendre à chaque fois. Je fais confiance à Samantha, et je suis sûre que son prochain roman saura me convaincre.

1 commentaire:

  1. Moi, personnellement, j'ai adoré ce deuxième tome autant que le premier. Je me suis sentie proche des personnages (peut-être justement parce que je suis française) et j'ai enchaîner les deux tomes donc peut-être que ça joue sur ça.

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