lundi 31 juillet 2017

Vivre le minimalisme, à deux

Vouloir aller vers un mode de vie minimaliste et/ou zéro déchet est une prise de conscience. On s’est posé des questions sur notre mode de vie, et visiblement il ne nous convient plus à 100 %, donc on décide de faire quelques changements. Si vous vivez seul, cet article ne vous concerne pas forcément, mais je remarque que vivre avec quelqu’un qui n’est pas dans la même optique que soi, ça peut des fois être un obstacle. Notre entente sur le sujet a été établie : de mon côté, j’achète comme je veux, et lui de son côté aussi.



Au départ, quand j’ai pris cette décision de vie, j’avais envie d’emmener tout le foyer avec moi. Mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas facile, et surtout pas sympa de ma part. Il ne m’empêche pas de faire du tri, donner, vendre ou acheter avec le moins d’emballages possible, mais il n’a pas envie d’entrer dans ce mode de vie pour l’instant. Et j’ai décidé de le respecter. Je pense que ma première méthode aurait été complètement utopique, on ne fait pas changer le mode de vie de quelqu’un comme ça. Peut-être qu’il ne voudra jamais être minimaliste ni zéro déchet. J’ai d’abord cru que sa manière de vivre ne me permettrait pas de changer la mienne. Si lui accumule des choses, comment moi pourrais-je vivre de façon minimaliste, ou en tout cas désencombrer davantage ? En faisant des concessions. En prouvant que certains objets n’ont aucune utilité. Mais surtout, en laissant le choix à l’autre de garder ce qu’il souhaite garder.

De mon côté, je désencombre ce qui m’appartient, et dont j’étais la seule à porter de l’intérêt : certains éléments de déco, des cosmétiques, des vêtements, chaussures, fournitures de bureau. Pour le reste de la maison, je lui demande toujours son avis. « Est-ce que cet objet t’est utile ? Penses-tu l’utiliser dans les prochaines semaines ? » Si la réponse est non, je décide de le donner, si la réponse est oui, je le laisse à sa place, et repose ma question quelques mois plus tard. Au bout d’un moment, la réponse passera de oui à non, et cet objet quittera notre foyer. Moins vite que ce que j’avais prévu au départ. Mais des fois, certains objets vont finalement trouver leur utilité pour toute la famille, on les avait juste un peu oubliés.

Forcer quelqu’un à faire comme nous est le meilleur moyen de le braquer. Je sais que parfois c’est difficile, car on aurait envie que toute la maison fonctionne sur le même mode, avec les mêmes idées, mais ça n’est pas toujours possible. Autant prendre un peu sur soi, et comprendre l’autre.
Il ne me force pas à revenir à mon ancien mode de vie. Je ne le force pas à vivre de la même manière que moi. Ça me semble aujourd’hui évident.

jeudi 27 juillet 2017

Ces rêves qu'on piétines

Allemagne, avril 1945. Les parcours croisés de Magda Goebbels, femme la plus puissante du IIIe Reich, et d'Ava, trois ans, enfant du KZ-Bordell d'Auschwitz. Tandis que les alliés progressent, la première s'enfonce dans l'abîme de la folie nazie et la seconde, miraculée de l'horreur, tente d'échapper à son destin. Premier roman.


Mon avis

Talents Cultura 2017 encore, j’ai découvert le roman historique de Sébastien Spitzer totalement par hasard, car il n’était pas prévu dans mes lectures, à la base. Le roman que je devais lire n’arrivant pas, Cultura m’a proposé celui-ci, qu’ils avaient en numérique. En avant la découverte ! Et je suis très heureuse de l’avoir lu.

L’auteur va nous faire découvrir les derniers jours de Magda Goebbels, modèle de mère aryenne du IIIe Reich. En parallèle, nous allons rencontrer Ava, une petite fille de 3 ans qui a survécu aux camps de concentration et qui va rencontrer la photographe de guerre Lee Miller. Les deux personnages féminins sont à l’opposé l’une de l’autre, et c’est ce qui rend ce roman si percutant. Si certains passages sont romancés, d’autres sont fidèlement retranscrits.
Sébastien Spitzer nous fait à la fois entrevoir l’horreur et l’espoir.

Magda est un personnage terriblement fascinant. Assoiffée de pouvoir, femme du Gauleiter Joseph Goebbels avec qui elle aura 6 enfants, et proche du Führer, elle cache pourtant de nombreux secrets. Comme l’identité de son père adoptif, ou encore celle de son premier amour, qui la rattacherait à trop de noms juifs. Son fanatisme pour le nazisme va la pousser à commettre le pire : tuer ses 6 enfants, dans le bunker. La scène est saisissante tellement elle fait froid dans le dos. Comment une mère, soi-disant modèle, peut-elle faire une chose pareille ? Préfère-t-on tuer ses enfants, plutôt que de les voir vivre dans un monde qu’on pense atroce ? Selon sa dernière lettre, laissée pour son fils aîné issu d’un premier mariage, c’est visiblement ce qu’elle pense. Le monde qui viendra après la Seconde Guerre mondiale ne vaut pas la peine d’être vécu. Depuis la fermeture de ce roman, Madga me hante. Au point où beaucoup de mes recherches Internet portent son nom. On ne peut pas entrer dans la tête de quelqu’un, et pourtant j’adorerais connaître le fond de sa pensée. Les émotions qui l’ont traversée lors de ces moments fatidiques.

Le roman est entrecoupé de lettres, celle d’un père à sa fille. Elles font référence à Richard Friedländer, son père adoptif. Si le contenu des lettres est romancé, le fond est lui historique. L’horreur des camps et l’acharnement des SS sur les corps décharnés. L’importance et le symbole que l’auteur va donner à ces lettres nous remue les tripes. Quand les derniers mots en italique arrivent, les larmes sont au bord des yeux.

Mais heureusement, dans cette noirceur, nous suivons également Ava, petite fille née dans un camp de concentration et protégée coûte que coûte par sa mère. Elle qui s’est cachée toute sa vie, après la libération, elle va devoir continuer à fuir pour essayer de survivre, pour peut-être enfin vivre un jour. Le courage d’une enfant qui n’a connu que la faim et la peur est bluffant. Le parallèle entre les deux portraits de mère que dresse l’auteur est fascinant. L’une tue ses enfants bien vivants, tandis que l’autre fait passer sa fille pour morte pour la faire vivre.

Ce roman aura été un régal ! Dévoré en une journée, il m’a fait trembler et pleurer. Un très bon cru pour cette rentrée littéraire 2017. Rien que d’y penser, je ressens à nouveau le froid glacial des camps ou l’odeur de renfermé du bunker. Si vous cherchez un roman historique immersif, celui-ci a tout pour plaire.


Auteur : Sébastien Spitzer
Éditeur : L’Observatoire
Collection : -
Parution : 23 août 2017
Pages : 308
EAN-139791032900710

jeudi 20 juillet 2017

Vers le zéro déchet : dans la salle de bain

Nous y voilà enfin ! Je me tâtais sur le sujet que j'aborderais pour la suite de mon cheminement vers le zéro déchet. Et finalement, il me suffisait de rester dans la salle de bain. Car c’est dans cette pièce que j’ai pris le plus rapidement la décision de réduire mes déchets, il y a plus d’une année maintenant. Je le soulignerai dans chaque article, mais comme pour chaque pièce, ou étape dans ce mode de vie minimaliste et/ou zéro déchet, il est important de prendre son temps. D’y aller par petites étapes et d’apprivoiser les changements. Chacun son rythme et chacun son cheminement. Voilà par quoi j’ai commencé :

Shampoing, après-shampoing, gel douche et nettoyant visage industriel

Depuis que je suis passée à la coloration végétale il y a deux ans pour mes cheveux, je n’avais pas trop le choix. Le shampoing chimique et industriel risquait juste d’abîmer les bienfaits du végétale. Et croyez-moi, des tests de shampoings et de moyens de lavages, j’en ai faits ! J’ai testé des produits de toutes sortes (liquide, solide, no-poo, etc.). Mon choix final est le shampoing solide, définitivement. Pratique pour les voyages, pratique dans la salle de bain, et selon lequel on prend, juste parfait pour les cheveux. Je me suis enfin arrêtée sur LE shampoing, celui de Bionessens.
En même temps, j’ai décidé d’arrêter de me laver avec des gels douche, et suis passée au pain de savon. Avantage, avec le shampoing Bionessens, je fais tout avec. Cheveux, corps et visage. Un produit solide tout-en-un, qui me fait enlever de ma salle de bain : le gel nettoyant visage, le gel douche, le shampoing et l’après-shampoing. Quatre bouteilles/tubes en moins.

Coton jetable

Juste après, je suis passée au carré en tissu, coton, réutilisable. Mon choix s’est porté sur ceux de la marque Lestendances d’Emma, trouvée au printemps 2016 chez Nature et Découverte. Depuis, ils tiennent le coup. Je les utilise tous les jours pour appliquer mon eau florale et avant ça mon démaquillant ou eau micellaire. Ils sont vendus dans une petite pochette, et il y a également un filet de lavage. On met les sales dans le filet, le filet à la machine avec le reste et hop, ils ressortent toujours très bien.



Crème hydratante, démaquillant et lait pour le corps

J’étais une fan de crèmes. Pour le visage, le corps, les mains, bref, j’adorais en tester des nouvelles. Et malheureusement, j’étais assez faible, et craquais souvent pour les tendances. Il suffit qu’une crème pour les mains ait un packaging de Noël et j’ai du mal à me retenir. Mais je voulais toujours plus bio, plus clean, moins toxique, chimique, etc. Et finalement, je me suis décidée à utiliser des huiles végétales, que j’achète soit en grande bouteille d’un litre, et selon l’utilisation elles peuvent durer un moment, soit que je prends en vrac directement dans mes contenants. On peut en employer de toutes sortes, selon notre type de peau, je vous conseille de fouiller un peu, vous renseigner sur différents sites, dans différents ouvrages pour savoir lesquelles sont adaptées pour vous.
Le démaquillant et la crème pour les mains ont été remplacés par de l’huile végétale eux aussi. Et l’eau micellaire par de l’eau florale, que je peux remplir en vrac également.

Le parfum

Là, c’était un petit casse-tête. J’aime beaucoup mon parfum, depuis de nombreuses années. Mais il coûte cher. En grande partie à cause de sa marque, je pense. Et même si on n’utilise pas son parfum à la même vitesse qu’un tube de crème, si je pouvais trouver un moyen de faire mieux, autant le faire. Et c’est en farfouillant dans ma ville que je suis tombée sur une petite boutique de produits divers, Kokym. Et là, bonheur, elle fait des parfums en vrac. Il suffit de choisir, on remplit une petite bouteille avec un vaporisateur de parfum, et on peut venir le remplir une fois terminé.

Déodorant

Là encore, casse-tête. Je ne suis pas forcément très DIY, et si une recette possède trop d’ingrédients, je baisse les bras. J’ai bien testé le déo solide de Lamazuna, mais je ne suis pas vraiment à l’aise avec. Mais dernièrement, j’ai fait une belle découverte : l’huile essentielle de Palmarosa. Un déo parfait, qui en plus sent divinement bon et frais. Il n’empêche pas de transpirer, mais honnêtement, ça n’a jamais été terrible pour l’organisme de stopper la transpiration. Par contre, il délivre une super odeur quand on commence à avoir chaud sous les aisselles. Au revoir l’odeur de transpi, et bonjour la belle odeur fruitée.

Baume à lèvres et gommage

Ceux-là par contre, je les fais maison. La recette n’est pas compliquée en même temps. Pour le baume à lèvres, j’ai suivi celle-ci. J’ai gardé mes anciens tubes vides, et hop je remplis, ça se solidifie et mes lèvres restent toutes douces. Et pour le gommage, rien de plus simple, on trouve pleins de recettes faciles sur le net, avec des ingrédients de nos cuisines. Faire attention selon son type de peau toutefois.

Et ensuite ?

J’ai envie d’essayer/adopter le dentifrice solide pour me débarrasser de mes tubes. De fabriquer certains produits de maquillage maison, pour éviter de jeter un énième tube de mascara ou de rouge à lèvres. Je ne suis pas très make-up, mais j’ai mes petits chouchous. Un rasoir en inox pour arrêter de jeter les têtes jetables du mien.

Je me suis par contre totalement débarrassée de certaines choses, sans les remplacer par d’autres, en les donnant : mes vernis à ongles, mon sèche-cheveux, mon fer à lisser et la laque pour les cheveux.

Voilà un premier coup d’œil dans ma salle de bain, qui progresse gentiment vers le zéro déchet. C’est dans cette pièce que j’ai eu le plus de facilités. Et dans laquelle, déjà maintenant, je me sens bien mieux avec les produits et la façon dont je les utilise. Comme vous pouvez le lire, certaines choses restent à faire. Mais comme j'aime le répéter, allons-y tranquillement. 


lundi 17 juillet 2017

Gloria

"Une lueur rase les sommets au loin. Quelques phares croisés les éblouissent.
- Ca m'étonnerait beaucoup que t'es ma mère, déclare Jamie.
- Pourquoi ?
- Une mère a pas le temps de se balader. Elle travaille.
- Qu'est-ce que t'en sais ? T'en connais beaucoup, des mères ?
- Tu vois, ça, une mère le dirait pas.
- Moi aussi je travaille. Là, je suis en vacances.
- Et tu fais quoi comme travail ?
- Actrice."
 

Mon avis

Merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi et à Martine Pouchain pour son petit mot en dédicace, qui m'a beaucoup touché. Coup de cœur pour Dylan Dubois l'an dernier, nous avons décidé avec Virginie de retenter la lecture commune sur ce nouveau titre de l'autrice.

Gloria est une jeune fille pleine de rêves, une jeune femme brisée, une femme décidée. Nous la rencontrons à 17 ans, dans une famille qui ne l'aime pas. Sa mère reste endeuillée par la mort de son fils Nicolas. Son père est absent, même quand il est à la maison. Sans trop se poser de questions, Gloria s'en va, chez son prof de théâtre au début, qui va lui faire découvrir tant de choses, mais qui va également lui faire beaucoup de tort. Elle se retrouvera ensuite à Los Angeles, Hollywood, à essayer de percer dans le milieu du cinéma. Jusqu'à ce que son passé lui revienne en pleine face ! Lui commande de tout quitter, pour commettre l'impensable.

Elle est butée, bornée, entêtée et plus encore ! Mais je l'ai tellement aimée. Pourtant, elle n'a pas qu'un défaut et elle ne fait pas toujours les bons choix. Comme nous. Je me suis sentie proche de Gloria, car elle représente toute la complexité que renferme l'être humain. Son égoïsme lui apportera du bon, sur le long terme. Mais son esprit revêche va lui faire prendre des sentiers dangereux. J'ai eu peur, parfois. Je ne voulais pas qu'elle finisse dans le mur. Elle m'a à la fois agacée et contentée. Car sa prise de conscience n'est pas classique, qu’elle aura des répercussions et que ça pourrait faire très mal.
Heureusement, dans son inconsciente aventure, elle aura souvent de la chance. Les choses auraient pu nettement moins bien se passer. Mais, on est content de voir que la vie n'est pas toujours une peau de vache.

Ce roadtrip m'aura bien fait vibrer. Gloria n'entreprend pas le même voyage que Dylan Dubois, mais finalement les deux se répondent. Chacun se cherche et décide de mettre les voiles pour se trouver. Il y a une belle prise de conscience de la part de Gloria. Elle va souvent morfler et racler le bitume avant de se relever, confiante et prête à se battre à nouveau.
Ce fut un plaisir de suivre son voyage, de découvrir des endroits qui font rêver et qu'on a envie de visiter nous aussi. J'adorerais aller passer quelques jours à l'hôtel de la Sardine, manger la tarte à l'oignon de Kathryn et prendre le temps. Se couper de tout et profiter de chaque instant. L'ambiance aura été parfaitement retranscrite, pour me donner cette sensation d'y être.

L'épilogue fait du bien, et rassure. 


Autrice : Martine Pouchain
Éditeur : Sarbacane
Collection : Exprim'
Parution : 3 mai 2017
Pages : 224
EAN-13 : 9782848659398

vendredi 14 juillet 2017

Le Sans Dieu

Arzhur de Kerloguen, un modeste hobereau breton, assiste aux décès de ses sept enfants lors d'une famine à l'hiver 1709. Alors que sa femme perd la raison, il fuit en mer, maudissant sa foi. En 1715, devenu le capitaine Ombre, il vogue à bord du Sans Dieu et fait régner la terreur. Un jour, il fait prisonnier un prêtre jésuite avec qui il discute longuement sur l'existence du divin.
 

Mon avis

Dans le cadre des talents Cultura 2017, je me suis plongée (c'est le cas de le dire) dans la vie d'Ombre, un pirate sanguinaire, au passé de père de famille déchiré.

Honnêtement, je ne m'attendais pas à cette plume. Virginie Caillé-Bastide emploie ici un vocabulaire soutenu, et parfois difficile à suivre. J'ai apprécié que le style colle à l'époque (1715), mais c’est difficile de lire quelques pages par-ci par-là pour se détendre. Une fois qu'on comprend le style de l'autrice, on avance un peu plus confortablement dans le récit. Je me réservais en général de grandes plages horaires de lecture, pour prendre le temps de m’immerger totalement dans l'univers. Ma lecture aura toutefois été assez difficile.

Ombre est un personnage torturé et buté. La Mort a élu domicile dans son ancien domaine, lui enlevant un à un tous ses fils. Sa femme est devenue complètement folle suite à ces tragédies, plus rien ne le retient donc ici. Il décide de devenir pirate à bord du Sans Dieu, car visiblement, ce dernier a oublié de protéger les siens, malgré ses prières (et ses impôts). Durant l'attaque d'un navire, il va faire prisonnier un prêtre, Anselme, avec qui il échangera sur de nombreux sujets lors de parties d'échecs.

Ai-je vraiment tout compris lors de cette lecture ? Je pense que je me suis tellement concentrée sur le style, auquel j'étais peu habituée, que je suis passée à côté de l'histoire. Un peu déçue du coup. De moi, et du roman, car je m'attendais à une histoire de pirates, rocambolesque et sans pitié. Et finalement, je m'acharnais à comprendre le sens de chaque phrase, à remettre des visages sur chaque personnage. De plus, je ne m'attachais à aucun d'entre eux. Je n'arrivais pas à les connaître suffisamment pour me sentir proche de leurs aventures.

Les dernières scènes m'auront plu. La bataille finale fait rage, les éternelles querelles de pirates sont sur le point de faire exploser chaque personnage. Les coups de grâce sont portés. Et les vies reprennent, plus sereinement pour certains. Une belle fin, pour beaucoup. Celle que j'attendais. 


Autrice : Virginie Caillé-Bastide
Éditeur : Héloïse d'Ormesson
Collection : -
Parution : 24 aout 2017
Pages : 336
EAN-13 : 9782350874210

mardi 11 juillet 2017

Retour à Cedar Cove, tome 2 : Un printemps à la Villa Rose

Après la disparition de son mari en Afghanistan, Jo Marie s'est installée à Cedar Cove où elle a ouvert une maison d'hôtes, la Villa Rose. Aujourd'hui elle y reçoit l'énergique Annie qui organise les Noces d'Or de ses grands-parents. Mais ces derniers passent leur temps à se disputer. La fête s'annonce mouvementée !
Il y a aussi Mary, qui a découvert que le pouvoir et l'argent ne servaient à rien contre la maladie. Sa vie en suspens, elle est venue retrouver celui qu'elle a refusé d'épouser vingt ans plus tôt. Pourra-t-il lui pardonner quand elle lui révélera le lourd secret qu'elle cache depuis tout ce temps ?
Et, au coeur de ce printemps riche en émotions, Jo Marie va recevoir une lettre d'outre-tombe, une lettre de son défunt mari...
Qui sait, peut-être la clé d'une nouvelle vie ?


Mon avis

Quel plaisir de revenir à Cedar Cove ! Ma lecture du premier tome avait été un coup de cœur. Je retardais le moment où j’allais sortir le tome suivant de ma PAL, car je le gardais pour un moment spécial. Quand vos journées sont parfois un peu ternes et moroses. À ce moment-là, je l’ai pris, je l’ai ouvert, et comme le premier, je l’ai dévoré lors d’un dimanche ensoleillé.

J’ai été très heureuse de retrouver les personnages, la maison d’hôtes et Cedar Cove. À nouveau, il y a eu ce ressenti de bien-être et de gentillesse qui m’a accompagné durant toute ma lecture. On ne peut que se sentir bien. Entre-temps, j’ai regardé la première saison de la série télé Retour à Cedar Cove, et j’avais été peu emballée. L’univers autour de Cedar Cove de Debbie Macomber est large, la série télé se concentre sur des personnages secondaires à cette série de livres-là, mais qu’on retrouve en tant que personnages principaux dans d’autres aventures. Tout n’est malheureusement pas sorti en français, la collection Jade de Harlequin en avait publié certains, qui aujourd’hui ne sont plus forcément disponibles. Mais j’ai écrit un petit mail aux gentilles personnes des éditions Charleston, qui éditent la série Retour à Cedar Cove. Trois tomes sont déjà parus, et un quatrième devrait arriver d’ici début 2018 à ce qu’on m’a dit. Je suis heureuse de savoir que les ouvrages de cette autrice continuent à être traduits. Ils auront en tout cas une fidèle lectrice au rendez-vous !

Jo-Marie continue à prendre soin de sa maison d’hôtes, et de son cœur en deuil. Mais Mark, son homme à tout faire, prend son temps pour construire la roseraie qu’elle souhaite avoir dans le jardin. Bougon et borné, Mark trouve toujours plus important à faire, jusqu’à ce que Jo-Marie l’envoie paître, à bout !
Elle doit également toujours faire face au deuil, essayer de se reconstruire alors qu’elle garde espoir que l’être aimé ne soit pas vraiment mort. Qu’il y ait une chance infime pour qu’il ait survécu. Qui ne ferait pas comme elle ? Quelle famille se contenterait d’une lettre et aucun corps ?
Entre-temps, de nouveaux clients arrivent, comme Mary, une femme qui cherche à renouer avec son passé. Ou encore Annie, qui organise les noces d’or de ses grands-parents… qui n’arrêtent pas de se chamailler. Comme toujours, la Villa Rose saura raccommoder les cœurs et les esprits. Nous apprenant, à nous lecteurs, que l’argent n’achète pas tout, que l’amour n’a pas d’âge, ni de frontière, et que le passé n’est jamais totalement au passé, si on souhaite y revenir il est parfois toujours temps de changer les choses.  

Cedar Cove se trouve dans une région des États-Unis que je rêve de visiter, proche de Seattle, dans l’État de Washington. Alors forcément, je me sens bien dans cette lecture. J’ai envie que le roman dure encore et encore, pour que j’y reste le plus longtemps possible.
Sans surprise, les histoires se terminent bien. Mais si on lit ce genre de romans, c’est souvent ce qu’on recherche. Quel plaisir de tomber sur des romans feel-good quand c’est précisément ce qu’on recherche !


Autrice : Debbie Macomber
Éditeur : J'ai Lu pour elle
Collection : Promesses
Parution : 18 mars 2015
Pages : 413
EAN-13 : 9782290074787