lundi 4 septembre 2017

La renarde

A quarante-sept ans, Nicole, qui vient de perdre brutalement son mari et dont les enfants sont partis, décide de se retirer loin du bruit de la ville dans sa maison familiale en Bourgogne. La solitude et la vie rude l'effraient un peu. Mais, très vite, elle redécouvre la nature et ne tarde pas à renaître. 
Une magnifique histoire d'amour et un hymne à la vie, par l'auteur de la saga Les Gens de La Paulée.


Mon avis

Océane m’avait offert ce livre, qu’elle avait eu bien du mal à trouver en plus, lors de notre swap d’été en 2016. Si vous n’aviez toujours pas deviné mon amour pour les renards, ce titre vous met sur la piste. L’histoire de cette femme en deuil après la mort de son mari, avec qui elle avait une relation fusionnelle depuis toujours, qui peine à reprendre pied et part s’isoler à la campagne me tentait beaucoup. Lors d’une promenade en forêt, elle va tomber sur une renarde avec qui elle va créer un lien spécial.

Je suis très mitigée sur cette lecture. Autant tous les messages et moments de reconstruction grâce à la nature, les balades, les nouvelles rencontres et les animaux de la campagne m’ont beaucoup touché, autant le personnage de Nicole est parfois très mal décrit par l’auteur, ce qui la fait rapidement tomber dans certains clichés que j’aurais préféré ne pas trouver dans ma lecture.
La plume n’est pas plus entraînante que ça. On avance doucement dans ces 190 pages et la renarde est finalement un personnage très secondaire.

Nicole vient vivre dans cette maison, seule, pour se remettre de la mort de son mari. Grâce à la rencontre avec une renarde, elle va gentiment refaire surface. Petit à petit, elle va également se lier d’amitié avec les habitants du village et découvrir un mode de vie qu’elle ne soupçonnait même pas, elle qui vient de Paris. Malheureusement, souvent, l’auteur accable Nicole d’une personnalité très cliché. Elle se rabaisse en s’insultant elle-même de connasse ou salope, qui sont des mots très forts je trouve. Autant je me traite parfois d’idiote quand je fais une erreur, autant je ne me suis jamais traitée de salope ou de connasse. Je trouve ça de trop. Nicole a souvent d’étranges réactions, que je n’ai pas trouvées en adéquation avec son personnage. J’ai rapidement jugé, je l’avoue, car je me demandais si cette description était là parce que l’auteur était un homme, et non pas une femme, et qu’il avait simplement mal décrit son personnage, ne le comprenant peut-être pas. Et pourtant, cette fois, cette réflexion est cliché de ma part. Un homme peut parfaitement décrire une femme et inversement. D’autres auteurs ou autrices le font. Mais visiblement, Hugues Douriaux n’y arrive pas forcément très bien.

Les balades en forêt étaient plaisantes et reposantes. Pleines de charme et de tranquillité. J’ai beaucoup aimé cette ambiance. Malheureusement, trop peu présente pour sauver totalement le bouquin.


Auteur : Hugues Douriaux
Éditeur : Le grand livre du mois
Collection : -
Parution : Novembre 2007
Pages : 188 pages
EAN-13 : -



2 commentaires:

  1. Critique constructive, et c'est bien dommage d'ailleurs ! À première vue, j'aurais pu me laisser tenter... Merci pour tes avis francs et honnêtes ! -Clara-

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  2. Ce roman pourrait peut-être me plaire, étant donné que j'aime tout ce qui a trait à la nature, aux animaux... mais ta chronique me laisse un peu perplexe, j'hésite :/

    Je note malgré tout le titre, je suis curieuse de lire ces 190 pages. À bientôt Margaud, bises.

    Sue-Ricette

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