Ce soir-là, à Virgin River, petite ville perdue dans les montagnes au
nord de la Californie, la tempête fait rage. Alors que Vic s'apprête à fermer
le bar où il travaille, une jeune femme débarque, un petit garçon endormi dans
les bras. Elle a un bleu à la pommette, la lèvre fendue, et ce regard traqué
des êtres que la peur talonne en permanence. L'ancien marine reconverti en
cuisinier devine une histoire sombre et propose de les héberger pour la nuit.
Colosse taciturne, mal à
l'aise avec les femmes, il décide, contre toute attente, de prendre la mère et
l'enfant sous son aile. Avec tous les risques que cela comporte...
Mon avis
Y’a des jours où la chance nous sourit. Comme le jour où j’ai trouvé
les tomes 2 à 7 de Virgin River à Emmaüs. Je me souviens encore, la neige
n’allait pas tarder, ça devait être fin novembre, et le vendeur m’a vu arriver
avec ma pile de romances et m’a lancé « vous, vous devez avoir hâte au
mauvais temps, histoire de bouquiner toute la journée. » Alors ça oui, et
pas qu’un peu !
Mais c’est par un joli jour de printemps que j’ai décidé de commencer
le tome 2 de cette série doudou. J’en avais besoin. Le genre de journée où
il vous faut du réconfort.
L’avantage de cette série, c’est que même si elle suit un certain fil
rouge, les aventures ont un début et une fin dans chaque tome. Et les histoires
d’amour concernent toujours d’autres personnages. Ici on va rencontrer Paige,
qui fuit un mari violent. Elle se réfugie dans le bar de Vic qui était sur le
point de fermer. Incapable de laisser une femme et son fils à la porte, il les
héberge pour la nuit. Et ça ne sera pas que pour une nuit, on connaît la
chanson.
Vic est un personnage qu’on rencontre dans le premier tome, et qu’on
découvre beaucoup plus ici. Son histoire familiale m’a beaucoup touchée. C’est
un gros ours au cœur tendre, qui ne s’est jamais demandé s’il aimerait changer
des choses dans sa vie, et accueillir de nouvelles personnes qui pourraient la
partager avec lui. Paige incarne le personnage blessé qui cherche un refuge.
Elle est malheureusement tombée dans l’engrenage du mari pervers narcissique
dont elle peine à se dépatouiller. Elle préfère fuir que l’affronter et le
quitter. Elle sait que dans le premier cas, il y a des risques, mais elle
pourra être loin de lui. Dans le deuxième, elle devra faire preuve de courage
et de patience. Et quand on essuie une énième blessure, on n’en a peut-être
plus la force.
Bien que chacun soit souvent un cliché des personnages habituels de
romances, les rebondissements et les choix de l’autrice les concernant sont intéressants.
Elle n’hésite pas à appuyer sur la corde sensible avec des familles qui doivent
faire face à des instants de la vie difficiles, des choix de Dame Nature, pas
toujours équitables. Mais c’est une belle fresque de ce qu’est la vie.
J’aime Virgin River pour ces petites histoires sympathiques, bien
qu’ici, que ce soit la principale ou les secondaires, les thèmes abordés ne
sont pas évidents et plutôt douloureux. Mais j’aime Virgin River surtout pour
son décor. Virgin River représente le genre de petite ville dont je rêve. C’est
Starshollow (Gilmore Girls) ou encore
Tree Hill (Les frères Scott), mais
dans les montagnes. Un petit endroit calme, où les gens se connaissent et
s’entraident.
Si vous cherchez une lecture doudou, douce et
réconfortante, c’est une valeur sûre.
Autrice : Robyn Carr
Éditeur : J’ai Lu
Collection : Pour Elle, Promesses
Parution : 28 août 2010
Pages : 411
je ne sais pas où est passé mon roman mais je me souviens d'un livre apaisant, doux, sans grande surprise mais agréable. mon tome de Virgin River préféré reste celui de Noël :-) bon dimanche !
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