Une part de ciel

Auteur : Claudie Gallay

Editeur : Actes Sud

Parution : 21 août 2013

Pages : 442

EAN-13 : 9782330022648

Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n'est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse...

Dans le gîte qu'elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l'artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n'a rien d'évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d'enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s'écoule, le froid s'installe, la neige arrive... Curtil sera-t-il là pour Noël ?

Mon avis

Grosse sortie de cette rentrée littéraire 2013, j’ai eu envie de me lancer à la découverte du style de Claudie Gallay - Les déferlantes et Seule Venise. Une part de ciel possède, esthétiquement parlant, tout ce qu’il faut pour me faire craquer ; une belle couverture, de la neige et un titre intriguant. Lu en une petite semaine, voilà ce que j’en ai pensé.

Dans sa globalité c’est un livre que j’ai apprécié et qui m’a fait passer un bon moment. Surtout grâce à l’ambiance du Val ou Carol, notre protagoniste, se rend. En effet, elle vient de recevoir une boule à neige, et ceci indique que son père ne tardera pas à revenir au Val et il veut revoir ses enfants. Carol est la seule de la fratrie à avoir quitté le Val pour partir vivre autre chose et voir le monde. Elle remet les pieds ici uniquement quand elle y est obligée. Persuadée qu’elle ne fera pas plus d’une semaine la bas, elle ne s’attend pas à se redécouvrir dans cet endroit qui l’a vu grandir.

Le personnage de Carol m’a plu. Mais contrairement à ce que j’aurais voulu d’un personnage de cette envergure là, elle ne m’a pas touché. Pourtant son histoire aurait permit que l’on soit touché, ça n’a pas prit avec moi. Elle a ce côté vilain petit canard, la sœur du milieu, qui selon elle n’est jamais assez bien, celle qui a fuit le cocon familial. En revenant ici, un peu par obligation, elle ne s’attend pas à trouver quoi que ce soit, voir même elle pense perdre son temps. Mais finalement, et c’est ce qui m’a le plus plu, elle va réussir à se recentrer sur elle-même, redécouvrir sa voie. Elle va également pouvoir en apprendre plus sur Philippe et Gaby, son frère et sa sœur, et se rendre compte de la place qu’elle a toujours occupée dans la famille.

Gaby et Philippe n’ont pas vraiment marqués. L’histoire n’est pas centrée sur eux, mais ils font tout de même partie de la famille de Carol et comme elle ils attendent le retour de leur père. Les deux, bien que présents, passent souvent au second plan. Un peu dommage.

Je n’ai pas non plus vraiment accroché aux autres personnages. Ils me donnaient l’impression de faire partie du décor, ce qui était peut être le but de l’auteur. Je les voyais comme emprisonnés de leur propre routine et de leur maison, trop habituer pour changer.

Mon cœur a vraiment balancé pour l’ambiance que dégageait ce Val. Claudie Gallay exploite l’image du petit village de montagne ou tout le monde se connait et ou personne n’est jamais vraiment partie, à son maximum. Cette image de renfermé sur soi même du village m’a beaucoup plu, car je l’ai très souvent vu par ici également. A se demander si certains villages savent qu’il y a un monde autour d’eux, que le monde bouge, change et évolue. Mis à part ça, tout cet univers enneigé m’a séduite.

Le style de l’auteur, dans ce livre ci ne m’aura pas vraiment impressionné. J’ai rencontré l’ennui plus d’une fois malheureusement, car il  avait trop de bla-bla qui ne servait à rien selon moi, et qui aurait pu être oublié pour faire place à la véritable histoire. Du détail d’accord, il en faut c’est obligé, mais des fois il y en avait trop. C’est certainement la seule raison pour laquelle j’ai refermé le livre un peu mitigée.

Je suis toute fois curieuse de découvrir d’autres livres de l’auteur, dont Seule Venise dont on m’a vanté les mérites.

La semaine de Margaud #6

 

 

Lecture passée

Petite lecture avec Bordemage d'Emmanuelle Nuncq qui malheureusement n'a récolté qu'un avis très mitigé, malgrè l'originalité de l'histoire.

Lecture actuelle

Un peu de rentrée littéraire 2013 en cette fin de mois d'août avec Une part de ciel de Claudie Gallay qui est mon premier de l'auteur. Honte à moi. 100 pages lu pour l'instant, et très sympathique. 

Et pour la suite ?

Soeurs sorcières de Jessica Spotswood que je me réjouis de découvrir. La période de la rentrée est selon moi le moment idéal pour cette lecture.

TAG : questions en pagaille

Alors voilà, je me balade tranquillement sur le blog de ma coupine Chibi quand je découvre son TAG bien sympa. Je lis bien toutes ses réponses, je rigole et je fais des "Oh mais moi aussi tiens!" et à la fin de l'article je vois mon nom. Et paf! je me retrouve taguée, et avec plaisir.

1. Racontes moi ton futur projet. Celui qui te tiens à coeur et que tu souhaite réaliser dans un avenir proche. 

Moi je rêve de princesses et de licorne à paillettes magiques. Mais ça va être un peu compliqué à mon avis. Celui que je rêverais le plus de réaliser d'ici peu c'est avoir un nouveau chez nous à la moitié et moi. Genre l'appartement ou la petite maison que tu sais que tu vas y rester longtemps. C'est un projet faisable d'ici une année et on compte bien le réaliser. 

2. Il ne reste que 5 villes au monde pour vivre : New-York, Londres, Paris, Barcelone et Biarritz. Laquelle choisis-tu, et pourquoi ?

Je me dirige vers Londres, sans hésiter! C'était l'un de mes voyages avec ma meilleure amie et je me souviens que cette ville m'a tout simplement happé. Je me sentais tellement bien. J'avais vraiment l'impression que les gens étaient libres d'être ce qu'ils avaient envie d'être, sans que les autres se retournent sur eux.

3. Qu'est-ce qui t'a décidé à ouvrir ton blog ? Quel a été le déclic ?

C'était en 2009 et sur le page d’accueil de Skyrock il y avait les "Blogs Star" et je vois un blog qui parlait de livres. Le concept me plaisait énormément, et comme c'est en plus mon métier ça m'a encore plus plu. Du coup j'ai eu envie d'ouvrir le miens. Celui-ci. Qui a beaucoup évolué depuis 2009. Ensuite des autres blogs j'en ai eu mille, différents. Mais cela va faire 4 ans et demie que je suis attachée à celui-ci, et ça dure.

4. Ta meilleure astuce pour faire des économies ?

J'essaye toujours de faire attention à l'argent. C'est un sujet toujours assez sensible, mais je ne veux pas me priver pour autant. J'aime les belles choses, les livres et bien manger. Mais si parce que j'ai envie de quelque chose de spéciale, qui coûte une certaine somme, on hésite pas à dépenser pour un mois de nouilles chinoises qui ne coûte absolument rien. Ca permet de faire des économies. 

5. Ce soir tu dines quoi?

On a été au restaurant ce soir, juste à côté de chez nous, et terrible ! Un filet mignon avec une sauce aux morilles du tonnerre, et le clou du spéctacle, le moelleux au chocolat, qui était une tuerie. Bref, un délice.

6. Le produit de beauté miraculeux, qui t'a surprise, que tu ne quitteras pas de si tôt?

Mon stick vert, correcteur de rougeur de chez Avène. C'est mon petit produit miracle. Ca me permet d'éviter le fond de teint dont j'abusais avant pour effacer le plus possible mes zones rouges. Mais grâce à lui j'ai une super peau, on a presque l'impression que mes rougeurs ont totalement disparues. 

7. Je ne supporte pas...

Beaucoup de choses. Certainement trop de choses. En fait j'ai surtout un seuil de tolérance, une fois ce seuil dépassé, je ne supporte plus rien. Mais avant ça, j'encaisse beaucoup de choses. Mais je ne supporte pas le téléphone, la chaleur, le café, le bruit des griffes du chat contre le fond de la caisse, les films d'horreur, etc... je peux continuer sur des pages et des pages.

8. Gros plan sur un oeil, clic clac petite photo de présentation.

Il est 00h42, alors non tu ne verras pas mon oeil. Parce que sur le gros plan tu vas voir mon maquillage (hyper chouette à part ça) mais qui a souffert de la journée, de la fatigue, mais aussi de la joie.

9. Dans quelle série tu voudras te réveiller ?

Alors lundi matin dans Glee, histoire de pousser la chansonnette pour bien commencer la semaine. Mardi dans Game of Thrones, parce que Winter is coming. Mercredi dans 2 Broke Girls, pour me faire servir par Max et me faire insulter par la même occaz' mais passer un bon moment. Jeudi dans Vampire Diaries juste pour coller un gros smack à Damon et Stefan. Vendredi dans Sons of Anarchy pour me coller tout contre Jax sur sa moto. Samedi dans The Big Bang Theory, just for fun! pour rigoler avec des encore plus geek que ce que j'ai à la maison. Et dimanche, je reste dans Once Upon a Time, parce que c'est vivre dans un conte de fée, et ça c'est la classe. 

10. Avec quelle blogueuses voudrais-tu aller boire un verre sur une terrasse ?

Toutes celles et ceux aussi, qui sont dans mes favoris. Car si j'aime suivre leur blog, c'est que j'aime aussi les personnes, et donc il nous faudra une grande terrasse.

Bordemarge

Auteur : Emmanuelle Nuncq

Editeur : Castelmore

Collection : -

Parution : 13 avril 2012

Pages : 317

EAN-13 : 9782362310454

Un mousquetaire rebelle quitte le château de Bordemarge au galop. C'est Roxane, l'héritière légitime de la couronne, fuyant le duc Silas qui vient de s'emparer du trône. Qui pourrait bien l'aider dans son combat pour la justice ? Une troupe extraordinaire de compagnons plus délirants les uns que les autres ! Car à Bordemarge tout est possible...

Mais c'est un monde imaginaire et ce genre d'aventures n'arrive que dans les romans de cape et d'épée. Violette le sait bien, elle qui n'aime pas du tout sa vie de bibliothécaire déprimée...

Elle est loin de se douter que l'aventure va lui tomber dessus... littéralement ! Car pour échapper à ses ennemis, Roxane traverse un tableau magique et envoie Violette dans son royaume à sa place. Saura-t-elle déjouer les plans de l'infâme Silas et rendre son trône à Roxane ?

Tout est possible, il suffit de le vouloir...

Mon avis

Durant mon passage à vide de lecture depuis une semaine, j’avais besoin d’une lecture facile et entrainante. Bordemarge aura finalement su me faire retrouver le goût à la lecture que j’avais un peu perdu. 

Malheureusement je suis assez mitigée avec ce titre d’Emmanuelle Nuncq ; Bordemarge. Le titre est pourtant intriguant et originale, qui sait ce qui se trame dans les marges d’un livre, une fois que l’on referme l’ouvrage les personnages prennent-ils vie dans le bord de la marge ? L’idée me plaisait beaucoup, et déjà mon imagination partait dans tous les sens rien qu’à l’évocation du titre. 

L’histoire en elle-même a tout pour être un coup de cœur. Car l’originalité réside surtout dans tous les clichés des contes de fées dont est truffé le livre. Au lieu d’être exaspérée par la présence de ces clichés, ils m’ont beaucoup amusé. Sans eux je pense que l’histoire n’aurait pas été pareille. Les personnes aux cheveux foncés sont les méchants et les blonds sont les gentils, personne n’a jamais besoin de manger, d’aller aux toilettes et encore moins de dormir. On n’a jamais mal nulle part, et s’il nous arrive quelque chose, on guérit grâce à une crème magique en moins de deux. Bienvenue à Bordemarge. 

Et à côté de ça il y a Allancourt, petite ville sans importance dans laquelle Violette, bibliothécaire dépressive s’ennuie. Sur un malentendu elle va traverser un tableau magique et se retrouver à Bordemarge en compagnie de pirates. Elle s’ennuyait certes, mais peut être pas à ce point. 

Je me suis immédiatement sentie proche de Violette. Presque Gothic et au bord du suicide (là vous êtes en train de vous dire en quoi je pouvais me sentir proche d’un personnage aussi dépressif, ça va venir…). Dès son arrivée à Bordemarge, dans un univers de fou qui n’a aucun sens pour elle, elle va commencer à changer de comportement. Elle qui était sans espoir, après sa peine de cœur dévastatrice, elle va apporter au capitaine Angus de quoi réfléchir à sa situation, et faire renaître l’espoir dans le cœur de ce pirate russe borné. Car dans ce pays de conte de fée, vous faites uniquement ce pourquoi on vous a créé. « Méchant pirate pas beau = méchant pirate pas beau » avec aucune chance de changer de voie. C’est à ce moment là que Violette comprend que Bordemarge n’est rien d’autre qu’un roman, et elle les romans ça la connait. Alors forcément, rien de plus facile que de s’en sortir dans un romans ou les gentils sont censés gagner. Enfin, normalement. C’est à ce moment là qu’elle reprend enfin confiance en elle, et ose des choses !

Si Violette passe à Bordemarge par un tableau, c’est que quelqu’un est à sa place dans la vie réelle. Roxane, jeune princesse intrépide à la Rebelle de Disney Pixar entre en scène. Travesti en homme pour qu’on la respecte, elle doit absolument détrôner son pire ennemie qui a prit sa place au royaume. Facile. Sauf que depuis Allancourt, ça va être compliqué tout de même. Heureusement, le collègue de Violette, Christian, la trouve au milieu de la bibliothèque et l’emmène loin de ce tumulte que la princesse ne comprend pas. Prête à tailler un costard à tous les lampadaires qu’elle croise il faut qu’elle se fasse discrète. Un personnage haut en couleur qui possède tous les aspects de l’héroïne rebelle qui ne laissera pas son peuple aux mains d’un traître. J’ai aimé ce côté aventurière qu’elle possède, c’est tout à fait le genre d’héroïne que j’admire dans les livres. Mais parfois elle est totalement inconsciente et ne se rends pas compte du danger qu’elle court. 

Il y a également une intrigue, qui se place durant le prologue. Mais très vite on découvre la vérité par soi-même et c’est un peu dommage. Il aurait fallu qu’on soit bluffé à la fin, que ce qui paraissait évident ne le soit pas. Autre point négatif qui a son importance, j’ai trouvé le style très brouillon. Je n’aime pas quand le texte a l’air limpide pour celui qui l’a écrit, comprenant tout à fait dans quelle direction il va. Il ne faut pas oublier que le lecteur n’est pas dans la tête de l’auteur, et n’a pas la possibilité de réfléchir en même temps que lui. Il découvre le texte, et les révélations et autres moments importants doivent être bien amenés, et rester logique. Ce qui n’a malheureusement pas été le cas ici. J’ai trouvé que dès le départ on avait de la peine à suivre, et que finalement le texte était assez brumeux. Durant certaines révélations j’étais totalement perdue et je devais relire les phrases plusieurs fois pour essayer de comprendre ce qui se passait. C’est dommage car l’histoire aurait mérité un style plus précis et clair. 

Voilà pourquoi je suis très mitigée sur ce livre. Bien que j’ai trouvé l’histoire extra .

D'autres avis sur la fiche BBM:

La semaine de Margaud #5

Je suis un peu en décalage du coup. Sorry

Lecture passée

J'ai laissé tomber Les orpheline d'Abbey Road d'Audren. Car je n'arrive pas à avancer. Pas en mode ça, pour l'instant. 

Lectures actuelles

Après le week end intense de lecture je suis un peu en overdose. Mais je ne baisse pas les bras, je lis en lecture de chevet Kel, tome 1 : Noir et blanc d'Andréa Schwartz qui est très dense et complexe. Et je me remotive grâce à Bordemarge d'Emmanuelle Nuncq. 

Et pour la suite ?

Toujours aucune idée.

La semaine de Margaud #4

J'arrive très en retard avec un article sur la semaine 4. Je voulais publier les articles des livres lus, avant la vidéo, pour que chronologiquement ce soit logique. 

Lectures passées

Pas mal de lecture grâce au challenge du Week end à 1'000, j'ai du coup dévoré Chroniques du monde émergé, tome 2 : La mission de Sennar de Licia Troisi, Kaleb de Myra Eljundir, Azimut de Lupano et Elinor Jones, tome 1 : Le bal d'hiver d'Aglésiras. Beaucoup de page! 

Lecture actuelle 

J'ai commencé gentiment Les orpheline d'Abbey Road d'Audren.

Et pour la suite ?

Je me laisse du temps...  je ne sais pas trop quoi lire d'autres pour l'instant. La suite ça sera la semaine prochaine.

Elinor Jones, tome 1 : Le bal d'hiver

Auteur : Aglésiras et Aurore

Editeur : Soleil

Collection : Blackberry

Parution : 27 janvier 2010

Pages : 48

EAN-13 : 9782302009745

Elinor Jones est embauchée par la maison de couture Tiffany, qui crée des robes pour les ladies les plus fortunées d'Angleterre. Elle doit travailler sous les ordres de Bianca, la célèbre adolescente surdouée. Mais il faut s'adapter rapidement pour répondre aux exigences de ces baronnes et autres duchesses... 

Un huis clos victorien.

Mon avis

Depuis trois ans dans ma wishlist, voilà enfin le premier tome d’Elinor Jones dans ma PAL et lu durant le challenge « Week end à 1000 » elle aussi. L’histoire a été pour moi une agréable surprise, je ne m’attendais pas à ça. 

Elinor Jones est une jeune couturière qui entre au service de Mademoiselle Bianca de la maison Tiffany. Chaque année cette famille donne des bals importants, les couturières ont donc du pain sur la planche pour être à la hauteur de leur clientèle.

Elinor est le genre de personnage qui me plait et m’insupporte à la fois. Très gentils, même trop gentille elle se laisse un peu marcher dessus par sa nouvelle patronne, la jeune Bianca. Au début de la bande dessinée on prend la jeune aristocrate en pitié, mais très vite son estime dégringole. Face à elle, Elinor est comme on dit « trop bonne, trop conne ». 

Ce premier volume pose les bases de l’histoire, la couture et les belles robes sont au premier plan, mais n’entrave pas l’histoire principal et laisse de la place aux divers personnages, qui sont tous bien particuliers.

J’en attends beaucoup de la suite car j’aimerais qu’Elinor se rebelle plus face à sa jeune patronne.

Les dessins sont eux très manga. Doux et ronds, on a vraiment l’impression d’avancer dans un manga à l’endroit. J’aime beaucoup car c’est très lisse, et Aurore donne un magnifique aspect aux différentes robes qui vont être crées au fil des pages. Un rendu tout simplement magique. 

Une belle découverte. 

D'autres avis sur la fiche BBM :
 

Kaleb, tome 1

Auteur : Myra Eljundir

Editeur : Robert Laffont

Collection : R

Parution : 14 juin 2012

Pages : 441

EAN-13 : 9782221126820

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.

Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Mon avis

Il me fallait un livre avec beaucoup de pages, mais écrit gros avec des pages épaisses qui se lisent facilement, pour le challenge « Week end à 1000 » de Lili. Mon choix s’est tourné vers Kaleb que j’avais depuis quelques temps dans ma PAL. Au départ pas vraiment emballée, j’en ressors addict !

L’histoire pourrait paraître simple et « dans le vent » de la mode Young Adult. Kaleb, 19 ans, se découvre petit à petit un don particulier, les émotions qu’il ressent ne sont pas les siennes, et pire encore il peut les contrôler. 

Kaleb est un anti-héros par excellence, il est le personnage principal du roman, mais il n’est pas forcément bon. Il aurait typiquement été le genre de bad boy pour lequel j’aurais craqué plus jeune. Son principal souci, c’est lui, et tant pis s’il y a des dommages chez les autres. Malgré le fait qu’il est très contradictoire je l’ai trouvé très attachant. 

A travers le personnage de Kaleb et son histoire on va rencontrer un univers bien secret et inconnu. Petit à petit, avec les bons mots et la bonne dose, l’auteur arrive à nous conduire dans des dédales de questionnement. En partant de rien, on se retrouve mêlé à une histoire mouvementée. Kaleb est un EDV (enfant du volcan) ce qui lui procure ce don particulier avec les émotions des gens. Il n’est pas le seul, mais provient d’une des plus anciennes lignées, ce qui a fait évoluer son pouvoir et bien plus vite que n’import quel autre EDV. 

A côté de l’histoire de Kaleb, le colonel Bergsonn fait son entrée en fanfare. Il fait partie de la Sentinel, une société qui pourchasse les EDV. A son service, une jeune fille qui aimerait avoir à son actif la capture de Kaleb pour. Unique fille de la section elle doit faire ses preuves, mais elle aussi cache de nombreux secrets.

La Sentinel est une partie bien sombre du roman, qui cache des part d’ombres importantes. De chapitres en chapitres des réponses apparaissent, et Myra Eljundir sait doser ses révélations. On en a pour notre argent, et il nous reste des interrogations pour la suite. Elle sait maintenir le suspens comme il se doit. 

J’ai aimé le fait que le héros ne soit pas pour le bien, ne cherche pas à contrôler son don pour faire le bien autour de lui. Après plusieurs tentatives il découvre sa véritable nature, et que peut-on faire contre ses propres envies ? Le colonel Bergson mérite dans le tome deux d’avoir une belle part du roman, car avec les révélations de la fin, difficile de tenir. On en veut plus ! Pour être finalement partie de pas grand-chose, on arrive à la fin avec une histoire riche et intéressante. On passe au dessus de ce qu’on peut trouver en Young Adult habituellement. Le cran est monté grâce à Myra Eljundir qui place la barre très haute avec ce premier tome. 

Les avis des copinautes : Jess, Azariel et bien d'autres sur la fiche BBM !

Chroniques du monde émergé, tome 2 : La mission de Sennar

Auteur : Licia Troisi

Editeur : Pocket Jeunesse 

Collection : Pocket Jeunesse

Parution : 5 janvier 2012

Pages : 522

EAN-13 : 978226614940

Convaincu que le Monde Émergé ne peut résister seul aux armées du Tyran, Sennar le magicien supplie le Conseil des Mages de le laisser partir à la recherche du Monde Submergé pour obtenir de l'aide.

De son côté, Nihal, la jeune guerrière aux cheveux bleus, poursuit son apprentissage de chevalier du Dragon. Mais le souvenir de Sennar, qu'elle a blessé au visage lors de leur dernière entrevue, la hante douloureusement...

Mon avis

Le premier tome de la trilogie avait été pour moi une belle surprise. Je découvrais un style entrainant dans la plume de Licia Troisi. Inévitablement, le tome 2 a suivi. 

Sennar part seul à la recherche du monde submergé, pourtant sa véritable quête va se révéler bien différente. Car en plus de chercher ce peuple oublié, il se découvre également lui-même. Jeune magicien au conseil, il n’est pas encore à sa place et passe facilement pour un novice. Livré à lui-même pour s’en sortir, on le voit soudainement sous un autre jour. Un jeune homme plein de courage et d’intelligence. Alors que je le trouvais trop « compagnon » de Nihal dans le premier volume, je le retrouve ici comme personnage à part, qui mérite qu’on s’intéresse à lui. Personnellement je reste toujours plus attachée au personnage de la jeune demi-elfe, mais avoir Sennar comme autre personnage principal change et permet d’avoir un autre point de vue de l’histoire. 

En parallèle de Sennar, on retrouve Nihal qui est toujours aussi acharnée dans son apprentissage de chevalier du dragon. C’était un plaisir de repasser du temps avec elle, c’est un personnage qui mérite qu’on s’intéresse à elle, et qui sort un peu des sentiers battus. Selon moi il y a plusieurs schémas de personnage féminin dans la littérature pour adolescent, je ne vais pas m’attarder là dessus, mais Nihal ne fait clairement pas partie de ces personnages fragile et amoureuse. Elle n’hésite pas à venir en aide aux plus faibles, n’a pas peur de se mettre en danger, et pour elle son sexe n’est pas une frontière qui détermine ce qu’elle peut être ou non. Et souvent les autres personnages de la trilogie l’apprennent bien vite et finissent par la respecter. 

Des personnages toujours aussi hauts en couleur, et des révélations. J’ai souvent lu des seconds tomes de séries ou de trilogies qui malheureusement n’était pas à la hauteur de la saga. Le tome deux peut être utilisé pour simplement faire le lien entre le premier et le troisième, et ne pas apporter plus à la série. Licia Troisi nous offre ici de quoi attendre le tome 3 avec impatience. On découvre le passé d’Ido, le maître de Nihal, et c’est une grande surprise. C’est, selon moi, l’un des moments clés de la série. 

On est toujours aussi transporté à travers les terres du monde Emergé. Le Tyran est de plus en plus présent, et maintenant nos héros peuvent se battre aux côtés des leurs. Licia Troisi utilise un autre schéma de la saga fantastique. La plupart des livres de ce genre propose une quête ou un ou plusieurs individus doivent partir vers l’inconnu pour transmettre, détruire ou retrouver un objet, une personne. Ici on découvre un autre genre de quête. Avant de partir à la rechercher du monde Submergé, Sennar part également à la recherche de son propre chemin, la voie qu’il souhaite utiliser par la suite. Nihal part elle de son côté aussi à la recherche de ce qu’elle est vraiment, ce pourquoi elle veut se battre. Et c’est pour moi un aspect qui change et qui est intéressant à suivre. On s’intéresse plus à la psychologie de nos personnages. 

Un tome plus que passionnant, qui se lit à une vitesse folle. Vivement la suite ! 

D'autres avis sur la fiche BBM :

Azimut, tome 1 : Les aventuriers du temps perdu

Auteur : Lupano et Jean-Baptiste Andreae

Editeur : Vents d'Ouest

Collection : -

Parution : 9 mai 2012

Pages : 48

EAN-13 : 9782749306476

Le professeur Aristide Breloquinte sillonne l'univers à bord de son navire laboratoire le Laps, à la recherche d'un univers où la vieillesse et la mort n'existeraient pas.

Mon avis

Comment vous parler de la bande dessinée la plus barge que j'ai jamais lu. Et pourtant j'en lis peu, mais avec celle-ci je ne m'attendais vraiment pas à ça.

Bienvenue dans un monde étrange, ou tout est hors norme, ou des oiseaux mécaniques pondent des oeufs qui donnent naissance à des petits être étrange (entre poupée de chiffon vivante et petit porcelet parlant), ou le nord a été volé, et ou le temps est plus précieux que l'argent. Dans ces endroits bizarre une chose est à fuir absolument : la vieillesse, et donc son issue tragique, la mort. 

Tout le monde cherche à le contourner par tous les moyens, et pourtant il est bien présent, le temps est le sujet principal de cette BD et dieu sait que le terrain est vaste...

Avant tout c'est le côté non-sens qui m'a beaucoup attiré, on entre dans un capharnaüm inimaginables, ou tout est possible. Un univers  l'envers, sans dessus et encore moins de dessous. Et c'est cet esprit totalement allumé qui m'a plu dans cette bande dessinée. Quelque chose qui me change de ce que je lis habituellement dans ce genre là. 

Niveau graphisme c'était loin d'être gagné. Les traits sont brouillons, et en général je tire un trait sur ce genre là. Mais le côté décalé a tellement relevé le tout, que finalement la beauté du crayon est passé à la trappe, pour faire place à l'émerveillement. Car comment illustré une histoire qui n'a pas de sens ? Qui ne tient pas debout ? Demandez à n'import qui, mais c'est quasiment impossible, enfin presque vu que Andreae a relevé le défi et en ressort haut la main. L'imagination est débordante, et les univers sont riches. Non seulement on a une histoire de dingue qui tient la route, mais en plus les dessins collent parfaitement à l'environnement que l'auteur a crée. Bravo! 

Pourrais-je en dire plus ? Oui mais ce serait illogique, autant vous laisser voir par vous même. Allez voir votre libraire de BD et juste par curiosité demandez lui le premier volume d'Azimut. Jetez y un oeil, peut être même les deux, mais ne vous attendez pas à les récupérer avant la fin de l'histoire.

D'autres avis sur la fiche BBM :

La semaine de Margaud #3

Résumé de deux semaine, dont une ou j'étais totalement absente! Je vous parle de mes vacances, de mon nouveau petit chat et de mes lectures bien sur!

Lectures passées 

The Iron Witch de Karen Mahoney qui est une de mes rares lectures en anglais. Rapidement lu, mais très, très bon Le bestiaire de l'Epouvanteur de Joseph Delaney. Une relecture avec le deuxième tome du cycle des Dames du Lac : Les brumes d'Avalon de Marion Zimmer Bradley. Et pour finir deux bandes dessinées, Sortilèges, tome 1 et tome 2 de Dufaux, une très belle découverte!

Lecture actuelle

Chroniques du monde émergé, tome 2 : La mission de Sennar de Licia Troisi, car j'ai vraiment hâte de connaître la suite. Une amie est sur le point de terminé le premier tome, et j'ai très envie de lui prêter la suite, donc je me dépêche de le lire.

Et pour la suite ?

Ce week end c'est le challenge du week end à 1000 de Lili Bouquine, alors je me prévois quelques lectures. Celandine de Steve Augarde qui est la suite, ou plutôt les préludes du Peuple des Minuscules du même auteur. Et je pense compléter avec Ma soeur et une sorcière de Wynne.

Sortilèges, tome 1

Auteur : Jean Dufaux et José Luis Munuera

Editeur : Dargaud

Collection : -

Parution : 5 octobre 2012

Pages : 64

EAN-13 : 9782505015017

Elle s'appelle Blanche. Elle est la nouvelle reine d'Entremonde, ce royaume où tour n'est que guerres, intrigues et trahisons.

Il lui faudra bientôt choisir entre l'amour et le pouvoir. Entre la lumière du monde d'En-Haut et les ténèbres du monde d'En-Bas...

Un conte fantastique cruel et fascinant, au graphisme flamboyant ! Entre Tim Burton et Walt Disney, Sortilèges vous envoûtera...


Mon avis

Voici tout à fait le genre de bande dessinée qui me plait de A à Z. Soit comme toutes les autres c'est trop court, on en veut toujours plus quand on arrive à la fin.

Dufaux est un grand nom de la bande dessinée, je l'ai déjà découvert à travers la série Barracuda que j'adore! Mais il a également était de la partie pour des grandes séries telle que Murena ou Djinn. Avec Sortilèges il nous emmène encore une fois dans un univers complexe avec des personnages qui perdent tous leurs repaire. 

Blanche m'a plu dès les premières planches. Elle se retrouve soudainement à la tête du royaume après le décès de son père. Prête à tout pour faire au mieux, elle sacrifie son amour envers Gaspard, elle ne se doute pas à ce moment là que c'est là que tout va ce jouer. Blanche doit faire face à son destin qu'elle n'a pas choisit, seule. Car entre sa mère qui veut faire monter son frère bossu à sa place sur le trône, et la sorcière araignée Miranda qui n'est que vilénie et complot, elle ne peut compter sur personne. Comment tenir un royaume quand on ne peut faire confiance à personne ? Elle m'a tout de suite parue forte et fragile à la fois, 17 ans à peine et déjà reine. 
De l'autre côté, dans le monde d'en bas on rencontre Maldoror, prince des enfers qui peut prendre des vies en un claquement de doigts. Attiré par le visage de Blanche qu'il est censé détruire, il va allez rejoindre le monde d'en haut et inévitablement tomber amoureux de la jeune reine. En partant il ne se  doute pas que sa petite soeur voit d'un très bon oeil son départ et prend le pouvoir dans le monde d'en bas. Il m'a également beaucoup touché, et puis bon il faut avouer qu'il est carrément beau gosse comme prince des enfers.

Oui on plonge dans un univers entre Tim Burton et Disney. Alors ça me plait! Les dessins sont délicats et loufoques à la fois. On retrouve des caricatures digne de personnages de cartoon, mais le traits est fin. Je découvre Munuera et j'en redemande. Les couleurs collent à la perfection à l'univers médiéval fantastique.

Un vrai plaisir pour les yeux. Une merveilleuse histoire.

Les avis des copinautes : Morgane et pour d'autres avis, la fiche BBM :

Les Dames du Lac, tome 2 : Les Brumes d'Avalon

Auteur : Marion Zimmer Bradley

Editeur : Le livre de poche

Collection : Le livre de poche

Parution : 2008

Pages : 351

EAN-13 : 9782253048855

Grâce au roi Arthur et aux chevaliers de la Table Ronde, la paix règne enfin sur le royaume de Grande-Bretagne, paix cependant précaire. Une lutte sans merci continue d'opposer les fidèles de l'antique culte druidique de la Dame du Lac aux adeptes de la nouvelle religion chrétienne, prônée par les Romains. Seule la venue d'un héritier de la couronne pourrait consolider le trône et assurer l'avenir. Mais Morgane, prêtresse d'Avalon, Gwydion, son fils, né d'amours coupables avec le roi Arthur, Lancelot du Lac, fidèle chevalier de coeur de la reine Guenièvre, ont-ils encore une chance d'accéder aux lumières secrètes de la sagesse et de l'amour ?

Mon avis

Je l'ai assez souvent répété, la saga des Dames du Lac c'est un peu ma série de coeur, la première pour "adulte" que j'ai lu étant plus jeune. C'est donc avec beaucoup de joie que j'ai vu que de nouvelles éditions avaient vu le jour, avec de belles couvertures. Sans même me poser la question, j'ai immédiatement acheté les quatre tomes d'un coup il y a quelques années, pour les relire petit à petit. 

Dans ce deuxième tome, c'est un peu la descente aux enfers d'Avalon, Arthur est en train de se faire avoir par Guenièvre et suit la voie du Christ. En rejetant son serment il trahit Avalon, ce qui ne plait pas du tout à sa demie soeur Morgane. Cette dernière est le personnage principale de ce tome, on la découvre livrée à elle-même.

Difficile de faire un avis sur ce deuxième tome sans en dire trop. Il faut simplement savoir que cette saga reste, pour moi, une des meilleurs à parler de la légende de la table ronde et des chevaliers du roi Arthur. On possède ce point de vue féminin qui apporte un aspect différent du conte. Je me sentais très proche des gens d'Avalon, en contre partie je commençais à avoir de plus en plus de peine avec les habitants de Camelot. Guenièvre nous court rapidement sur le haricot, et Arthur est une simple marionnette entre ses mains. A la fin de ce volume il reprend légèrement le dessus, mais pas encore assez selon moi. Le personnage dont on attend beaucoup dans la suite c'est Gwydion/Mordred qui aura une grande importance. 

Morgane se doit d'agir, et elle reprend enfin ses esprits dans ce volume. Dans le premier tome elle renie un peu Avalon pour se rendre à la cour de Camelot et finalement, en essayant d'y faire le bien elle se fera rejeter. Avalon lui ouvre à nouveau les bras, et maintenant son destin pour la Déesse est tout tracé. 

Une suite digne du premier.

Challenge : Week end à 1000 #3

C'est reparti! Le challenge de Lili attire maintenant du monde, il est fun, permet mine de rien de nous faire baisser nos PAL et surtout de nous faire passer un agréable moment avec tous les participants via la page Facebook du challenge. 

On rappel en vitesse le principe de ce week end intensif; lire 1000 pages! Mais attention, plaisir avant tout, on choisit des livres qui vont nous motiver et qui au total nous permettrons de lire peut être nos mille pages de prévus. A savoir qu'il y a un temps pour faire tout cela (plus manger de la glace, se mettre de la crème solaire et siroter son jus de fruit)! On commence à carburer à partir du vendredi 9 août à 19h et on s'arrête le dimanche 11 août à minuit, et n'oubliez pas de dormir un peu aussi. 

Si le fait de lire à grande puissance, et partager votre parcours avec nous vous intéresse, voici le lien d'inscriptions sur le blog de Lili. Personnellement je vais refaire ce que j'avais fait la dernière fois, consacrer un article pour le week end entier et le modifier au fil des heures, photo à l'appui. 

Je vous laisse vous décider et j'ai hâte de vous retrouver pour ce week end!

Chroniques du monde émergé, tome 2 de Licia Troisi - (516 pages, lu 170 avant challenge), reste 346 pages
Elinor Jones, tome 1 : Le bal d'hiver d'Algésiras et Aurore - 46 pages
Kaleb de Myra Eljundir - 441 pages
La marque du Diable de Moka - 202 pages (lu 100 pages, puis abandon)

Ajout de livre en cours de Challenge : Les orphelines d'Abbey Road d'Audren - 281 pages

Soit un total de 1'035 pages ( + 281 pages de l'ajout de dernière minute)

BILAN

Vendredi 09 août, 20h
Comment ça le challenge commençait à 19h? Ok un bon repas pour la Moitié et moi, on blablate autour de la table et finalement une heure s'écoule. Pas cool (je fais des rimes pourries si ça me chante). A 20h tapante je me cale dans le canapé, le set à Challenge est prêt, la télé est sur TF1 pour avoir en fond The Best, je suis prête à faire feu, quand.... Ah non! Le diable en personne se matérialise sous la forme d'un clignotement sur la tablette; j'ai des nouvelles vies dans Candy Crush. Damned. "Ben alors, tu devais pas commencer un certains challenge de 1000 pages il y a une heure?" la Moitié a le don de te faire culpabiliser. Les bonbons attendront. Chroniques du monde émergé, tome 2 entre les mains, je reprends ma lecture à la page 170.

Samedi 10 août, 01h
Extinctions des feux, j'ai lu un peu plus de 200 pages, je suis contente. Car mine de rien, lire 200 pages tout en regardant les numéros de The Best, jouer avec le chat, le regarder dormir et rire devant les imbécilités des candidats lors du prime de Secret Story, excusez-moi, mais c'est pas mal! De plus que ce chat c'est le diable (encore un oui, il prend pleins de formes chez moi) il est trop mignon. Il a pas le droit.

Samedi 10 août, 9h30
Réveil des troupes! Un bon petit déj' et je reprends ma lecture, intense cette fois-ci. Je m'arrête quelques fois pour éviter les coups de pompes. A 330 pages du challenge je me dis que je dois faire une lessive (ne cherchez pas ma logique imparable, je suis Bree Van de Kamp, j'ai des spasmes de ménage qui me prennent soudainement) mais sans produit c'est plus compliqué. Une mission courses s'impose, et je rentre avec pleins d'autres choses, mais de la lessive aussi rassurez-vous.

Samedi 10 août, 15h30
A 345 pages, je termine Chroniques du monde émergé, tome 2. Fiou. Entre temps la Moitié est rentré du travail, on discute un moment et il décide de se mettre un film. Même pas peur, je lis devant la télé. Mais une bande dessinée cette fois pour avancer un peu, Elinor Jones, le premier tome, et hop 45 pages de plus. La classe!

Samedi 10 août, 20h
Un petit miam, et au lieu de continuer avec Celandine de Steve Augarde je me lance dans Kaleb de Myra Eljundir, c'est écrit gros, ça devrait se lire vite. C'est partie! Je m'arrête à 110 pages, histoire d'être pile à la moitié du challenge. "Tu en lis encore 100 avant d'aller dormir" ou comment la Moitié te met des challenges dans un challenge, logique. Mais je relève le défi.

Samedi 10 août, 23h50
Ma main en guise de marque page je m'endors lamentablement sur le canapé, en ayant lu que 70 pages de plus, je suis à 570 pages du challenge. Et c'est une heure plus tard que je me dis que mon lit serait vachement plus confortable. Une fois couchée je me motive pour lire encore 30 pages. Gagné! Je m'endors à 1h avec ma petite victoire personnelle, j'ai lu 600 pages au total, demain il ne m'en restera que 400.

Dimanche 11 août, 10h15
Quelques lignes au lit, et puis les chats grattent à la porte. Entant esclave des félins je me lève et continue le challenge à table avec un petit déjeuner et des chats heureux d'avoir des câlins et des croquettes. Entrecoupé de petites pauses, je termine facilement Kaleb, qui aura d'ailleurs une très bonne chronique! Cela me fait un total de 830 pages.

Dimanche 11 août, 14h
Après un changement de déco auquel la Moitié tenait depuis hier, on change les tableaux du salon. Et puis je me dis qu'une petite pause série serait la bienvenue, un bol de pop-corn et 3 épisodes de 2 Broke Girls, ça fait du bien. Je dois maintenant me décider pour le livre qui me fera terminé le challenge. Entre trop court, trop long, écrit trop petit pas évident de me décider pour les 170 dernières pages. Je me penche sur La marque du Diable de Moka, mais après une centaine de pages, l'histoire ne me branche pas, je me dirige finalement vers Les orpheline d'Abbey Road d'Audren pour les 70 pages manquantes.

Dimanche 11 août, 20h30
Challenge atteint, terminé, fini ! Ravie de terminé, je m'arrête à 1003 pages. Je suis fière d'y être arrivé, dans les temps, car finalement entre deux lessives, deux chats, un homme et un ventre qui crie famine assez régulièrement j'ai réussit ! Mais pour ce soir plus de lecture, je me colle à l'ordi pour écrire le bilan et lance Guild Wars 2 juste après pour me mettre en mode Geekette.

Conclusion
Encore une fois c'était un excellent moment! Les participants présents sur la page Facebook étaient encore une fois tous en paillettes dorées magiques (l'évolution depuis la dernière session ça) à encourager les autres, et tout le monde sera d'accord pour dire que c'est important. Merci à Lili pour toute l'organisation et vivement la prochaine session :-)

Le bestiaire de l'Epouvanteur

Auteur : Joseph Delaney

Editeur : Bayard

Collection : -

Parution : 20 juin 2013

Pages : 300

EAN-13 : 9782747037136

Au fil de ses aventures, John Gregory a consigné, consciencieusement, dans un carnet toutes les créatures de l'Obscur qu'il a combattues. Ce précieux bestiaire fourmille de détails sur les gobelins, les sorcières, les mages, les démons et les créatures aquatiques.

On en apprend davantage sur leurs méthodes de combats, leurs rituels, leurs pouvoirs et leurs faiblesses.

Et on découvre ainsi comment tenir à distance les forces du Mal pour survivre...

Le Bestiaire de l'Épouvanteur à transmettre de génération en génération à tous les septièmes fils de septième fils !

Mon avis

Le bonus tant attendu de la série! Ca faisait un moment que je l'attendais celui-ci, après deux ans depuis le livre Les sorcières de l'Epouvanteur, et c'est un bonheur.

Joseph Delaney nous offre une saga complète, et on le remercie. En plus de ses merveilleux romans il nous propose des livres qui servent à en savoir plus sur l'univers de l'Epouvanteur et c'est un vrai plaisir. On a l'impression de faire parti intégrante des aventures, comme si l'on possédait nous mêmes les fantastiques livres de la bibliothèque de John Grégory, et qu'à notre tour nous voilà son apprenti. J'espère en avoir encore des comme ceci, histoire de pouvoir recréer la bibliothèque chez nous. 

Ce n'est pas seulement un bestiaire, mais de véritables récits inédits qui accompagnent les descriptions des bêtes étranges et cruelles qui peuplent le monde et que les Epouvanteurs doivent combattre. On en apprends donc beaucoup plus que ce que l'on croyait. J'ai adoré voir le travail qui avait été fait sur l'objet livre lui-même. Les pages font penser à du vieux parchemin, les descriptions sont parfois annotées par les différents apprentis de John Grégory ou par le maître Epouvanteur lui-même, et les illustrations de Julek Heller accompagnants les textes sont splendides, elles permettent de se faire une véritable idée sur les créatures que l'on croise à travers les différents tomes.

Pour les curieux, et surtout pour les fans de la série, c'est un titre à avoir pour sa collection et en savoir plus. Car mine de rien ça apporte beaucoup d'informations et permet également de se souvenirs des premiers tomes et des événements passés dans la saga. 

Un grand plaisir pour ma part.