Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Parution : 7 mars 2013
Pages : 413
EAN-13 : 9782266218177
Humains et androïdes cohabitent tant bien que mal
dans la ville de New Beijing.
Une terrible épidémie ravage la population.
Depuis l'Espace, un peuple sans pitié attend son
heure...
Personne n'imagine que le salut de la planète Terre
repose sur Cinder, brimée par son horrible belle-mère.
Car la jeune-fille, simple mécanicienne mi-humaine,
mi-cyborg, détient sans le savoir un secret
incroyable, un secret pour lequel certains seraient
prêts à tuer...
Mon avis
Déjà dans sa version anglaise ce livre m'attirait énormément. J'aime cette couverture minimaliste, qui révèle tout de même beaucoup sur le contenu. A sa sortie française je m'étais dit qu'il était temps que je m'y mette. Et puis je vous avouerais que le fait que cela se passe avec des cyborgs et autres androïdes m'a légèrement refroidie. Pas trop mon style. Mais finalement tout le monde m'en parlait avec tellement de conviction qu'un jour j'ai craqué.
Si vous parcourez régulièrement le blog, Facebook ou même mes vidéos, vous le savez certainement maintenant, mais j'aime plutôt bien les réécriture de conte. Découvrir ce qu'un auteur actuel fait de nos contes éternels, ça m'intrigue. Cinder n'échappe pas à cette règle, et Marissa Meyer en fait quelque chose de très intéressant. Son univers est bien pensé, et les liens qu'elle tisse entre Cinder et Cendrillon sont pertinents. Ce que je peux reprocher à l'auteur c'est de nous faire deviner la révélation finale beaucoup trop vite. Au bout de 150 pages je m'en doutais, et les dernières lignes auront confirmées mon idée. Mais je vous dirais qu'importe. On se laisse embarqué dans cette histoire, originale, et cela rattrape beaucoup de choses.
Cinder est une mécanicienne cyborg, qui travail pour subvenir aux besoins de sa famille d'adoption. Ce que j'ai aimé d’emblée, c'est qu'on retrouve tous les points qui rappellent Cendrillon. La belle-mère qui l'utilise, les belles-sœurs, le prince, le bal et même la citrouille. J'avais au départ très peur que le terme réécriture de conte soit une excuse pour faire quelque chose de vaguement ressemblant à l'histoire d'origine, mais je n'ai pas été déçue à ce niveau là, il y a des détails marquants qui ne peuvent que nous rappeler la première version. Mais le décalage est tout de même là. L'auteur place son conte dans le future et sa Cendrillon ne manque pas de mordant. Oui Cinder fait partie du palmarès de ces personnages féminins qui ont du caractère, celle qui ne se laisse pas faire et qui n'a pas sa langue dans sa poche. J'ai aimé suivre son histoire et son évolution. Marissa Meyer met quelque chose dans son roman qui nous donne envie d'en savoir toujours plus, et même quand on découvre certaines choses avant leurs révélations, on veut savoir comment elle va amener tout ça. Cinder m'a énormément émue, dans le sens ou sa vie ne lui appartient pas vraiment, elle ne se sent pas à sa place, et rien ne lui permet de réellement sortir de ça.
Quand le prince Kai entre en scène, j'étais un peu blasée. Dans les premières pages il n'a pas beaucoup de personnalité et m'a plutôt désintéressé. Pourtant petit à petit, son histoire prend le dessus et intrigue. Sa posture est plutôt délicate, la reine lunaire Levana descend sur terre pour lui proposer des négociation, et on sent son malaise. Face à la complexité du personnage de la reine, qui n'a de pitié pour personne, Cinder lui paraît beaucoup plus simple et accessible. Pourtant il ignore tout des secrets de la jeune cyborg, même qu'elle n'est plus tout à fait humaine. Alors qu'on rencontre une Cinder forte et plus intéressée par ses machines que les amourettes du prince, on va la découvrir par moment complétement perdue face à ses sentiments, comme si elle croyait tout ce que les autres disent : qu'une demie cyborg ne peut pas éprouver de sentiments.
J'ai aimé la dureté de ce nouveau monde. La létumose, maladie qui tue en très peu de temps, fait rage et peut être attrapé par n’importe qui. La menace du peuple lunaire plane sans cesse sur la terre, et c'est certainement l'aspect qui m'a le plus attiré et plu dans cette histoire. Les lunaires sont très intrigants, une certaine magie émane d'eux, une magie mauvaise et possessive. Levana est certainement digne des plus grands méchants, bien que dans ce premier tome on ne découvre pas encore toute l'étendue de son pouvoir et de sa soif de puissance. J'en attend beaucoup d'elle dans la suite, car elle m'inspire clairement tout ce qu'il y a de plus mauvais.
L'intrigue en tant que tel, comme je disais, n'est pas assez bien cachée. J'ai comprit très vite ou voulait en venir l'auteur, et l'idée est certes excellente, mais beaucoup trop prévisible. C'est le gros bémol de ce livre. Pourtant son univers et son histoire rattrape selon moi le tout car j'ai vraiment accroché à tout. Cinder est un personnage attachant et original, mais j'attends également beaucoup d'elle dans la suite, ce début est bon, mais son évolution m'intrigue du coup beaucoup. Je me pose énormément de question à la fin de ce premier tome, la suite Scarlet me tarde!
A lire pour ce coté futuriste original, une Cendrillon à moitié cyborg et des méchants qui ne font qu'entrer en scène.
Quand le prince Kai entre en scène, j'étais un peu blasée. Dans les premières pages il n'a pas beaucoup de personnalité et m'a plutôt désintéressé. Pourtant petit à petit, son histoire prend le dessus et intrigue. Sa posture est plutôt délicate, la reine lunaire Levana descend sur terre pour lui proposer des négociation, et on sent son malaise. Face à la complexité du personnage de la reine, qui n'a de pitié pour personne, Cinder lui paraît beaucoup plus simple et accessible. Pourtant il ignore tout des secrets de la jeune cyborg, même qu'elle n'est plus tout à fait humaine. Alors qu'on rencontre une Cinder forte et plus intéressée par ses machines que les amourettes du prince, on va la découvrir par moment complétement perdue face à ses sentiments, comme si elle croyait tout ce que les autres disent : qu'une demie cyborg ne peut pas éprouver de sentiments.
J'ai aimé la dureté de ce nouveau monde. La létumose, maladie qui tue en très peu de temps, fait rage et peut être attrapé par n’importe qui. La menace du peuple lunaire plane sans cesse sur la terre, et c'est certainement l'aspect qui m'a le plus attiré et plu dans cette histoire. Les lunaires sont très intrigants, une certaine magie émane d'eux, une magie mauvaise et possessive. Levana est certainement digne des plus grands méchants, bien que dans ce premier tome on ne découvre pas encore toute l'étendue de son pouvoir et de sa soif de puissance. J'en attend beaucoup d'elle dans la suite, car elle m'inspire clairement tout ce qu'il y a de plus mauvais.
L'intrigue en tant que tel, comme je disais, n'est pas assez bien cachée. J'ai comprit très vite ou voulait en venir l'auteur, et l'idée est certes excellente, mais beaucoup trop prévisible. C'est le gros bémol de ce livre. Pourtant son univers et son histoire rattrape selon moi le tout car j'ai vraiment accroché à tout. Cinder est un personnage attachant et original, mais j'attends également beaucoup d'elle dans la suite, ce début est bon, mais son évolution m'intrigue du coup beaucoup. Je me pose énormément de question à la fin de ce premier tome, la suite Scarlet me tarde!
A lire pour ce coté futuriste original, une Cendrillon à moitié cyborg et des méchants qui ne font qu'entrer en scène.
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