dimanche 23 août 2015

Je ne suis pas une machine



Ce dont j’aimerais parler ici c’est avant tout du fait que nous ne sommes pas des machines à lire. J’ai eu une panne de lecture en juin. Et je me sentais mal de ne pas lire, je me demandais constamment « Comment je vais faire, je vais leur parler de quoi si je ne lis pas ? ». Que ce soit les lecteurs du blog, des vidéos, ou de la librairie. Et finalement c’est en discutant avec Saleanndre, une blogueuse que j’aime beaucoup, que je me suis rendue compte que les pauses peuvent être prise partout et peuvent être bénéfiques. Est-ce qu'un série addict, regarde tous les soirs les nouveaux épisodes de ses séries préférées pour être à jour ? Est-ce qu'un cinéphile,  regarde un voir deux films par soir ? Chaque passion est belle, mais chaque passion peut être destructrice. Comme une drogue, attention aux overdose. Peut être que certains ne le ressentiront jamais, et je suis heureuse pour eux. Personnellement je me suis sentie bien après cette panne de lecture. J’étais sereine de recommencer des livres qui me faisaient envie. Cette petite baisse m’aura fait prendre conscience que mon boulot est de lire des livres, que ce soit pour la chaine, le blog, ou la librairie, mais c’est avant tout de prendre plaisir à les lire. Si durant une semaine entière je n’ai pas envie de poser le nez dans un bouquin, je ne vais pas me stresser. Si j’ai besoin de deux semaines pour finir un livre de 400 pages, je ne vais pas me stresser. Certaines lectures demandent du temps, comme une sorte de digestion, durant la lecture ou après. Et juste se laisser vivre, sans forcément penser livre, livre, livre, constamment ça fait du bien. Il n’y a pas de honte à avoir. 

Peut être que ce "stress" est venu avec le travail. Inconsciemment je me mets une pression pour être toujours à la hauteur, prête et au courant de tout. Et finalement cela m'aura valu un burn out littéraire. Il faut apprendre de ses erreurs, comme toujours. Et prendre conscience que les livres sont avant tout une passion, qu'importe le livre, son genre et son auteur. Du moment que la lecture est forcée, le plaisir est envolé.


vendredi 21 août 2015

Avenue des géants

Auteur : Marc Dugain
Editeur : Gallimard
Collection : Blanche
Parution : 13 avril 2012
Pages : 361
EAN-13 :  9782070132355

Al Kenner serait un adolescent ordinaire s'il ne mesurait pas près de 2,20 mètres et si son QI n'était pas supérieur à celui d'Einstein. Sa vie bascule par hasard le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Plus jamais il ne sera le même. Désormais, il entre en lutte contre ses mauvaises pensées. Observateur intransigeant d'une époque qui lui échappe, il mène seul un combat désespéré contre le mal qui l'habite. Inspiré d'un personnage réel, Avenue des Géants, récit du cheminement intérieur d'un tueur hors du commun, est aussi un hymne à la route, aux grands espaces, aux mouvements hippies, dans cette société américaine des années 60 en plein bouleversement, où le pacifisme s'illusionne dans les décombres de la guerre du Vietnam. 


Mon avis

Mylène m'avait offert ce livre pour l'un de mes anniversaires. Et il a prit la poussière. Alors je l'ai mit dans ma Book Jar reliques de la PAL. Il en est sorti pour ce mois d'août, et j'ai été ravie.

J'avais adoré l'auteur dans "L'insomnie des étoiles" paru en 2010. Par la suite ses autres romans ne m'attirait pas forcément, c'est toujours le cas, sauf pour celui ci. Rien que le titre a réveillé quelque chose en moi. Cette voiture sur le bord de la route, et ses grandes étendues. A quoi m'attendais-je ? Aucune idée. Je voulais lire ce livre, comme une nécessité. Et ce style m'a transporté dès les premières lignes. L'auteur mène une seule histoire en parlant du présent et du passé. Sans jamais vraiment nous dire où l'on se trouve, nous n'en avons pas besoin, on le reconnait rapidement à chaque début de chapitre. C'est agréable et fluide... j'ai avalé ce roman sans m'en rendre compte.

Al est un personnage tellement étrange. Je m'y suis attachée dès les premières pages, même s'il est horrible sur bien des aspects. Je n'ai pas pu le détester, malgré tout. Il m'a intrigué autant ado qu'adulte. Son cerveau est une machine qui ne se repose jamais. Toujours en quête de quelque chose, une taille qui l'empêche de faire beaucoup de choses, qui impressionne également. Ca le rend à la fois sympathique et effrayant.

Cette ambiance! J'aurais pu restée entre les pages de Dugain toute ma vie je pense. Décidément c'est une époque que je n'ai pas connu mais qui me manque. C'est étrange à dire, mais j'ai ce sentiment face aux années '70. Al est totalement opposé au mouvement hippie, et pourtant j'ai aimé les aperçues que nous en donne l'auteur. "Ces femmes hippies, il suffirait d'appuyer sur un bouton sur leur tête pour qu'elles ouvrent les cuisses". Il est révolté de voir que la jeunesse, sa jeunesse part en fumé, et perd son temps à trouver une nouvelle manière de vivre, il n'arrive pas à comprendre. On ne s'arrête pas là bien sur. Des routes et des campagnes à perte de vue. C'était comme si j'y étais. Des moments de solitudes sur une veille bécane, des idées confuses qui ne s'arrêtent jamais dans l'esprit d'Al. 

Parfois on s'épanche sur des coups de coeur, on veut en parler encore et encore. Avenue des Géants me donne l'impression inverse. Comme si j'avais envie de le garder avec moi, en moi pour toujours, sans jamais vraiment en parler. C'est un livre particulier, qui a su trouvé sa place dans mon coeur. Jusque dans les dernières lignes... 

lundi 10 août 2015

Aetherna, l'émissaire de l'Au-Delà

Auteur : Guilhem Méric
Editeur : J'ai Lu
Collection : -
Parution : 28 janvier 2015
Pages : 347
EAN-13 :  9782290103128

A 24 ans, Chayton Parx s'est exilé de sa province natale pour devenir aide-soignant. En accompagnant les malades en fin de vie, le jeune homme a trouvé le moyen d'occulter l'épisode troublant dont il fut victime des années auparavant. Un soir, chez l'un de ses patients, il est témoin d'un étrange phénomène : des centaines d'abeilles se massent contre la vitre du salon, et une voix semble lui parler à travers le bourdonnement de l'essaim. Une voix curieusement familière, et pourtant venue d'ailleurs... Lorsque l'histoire se répète, le doute n'est plus permis : quelque chose ou quelqu'un souhaite adresser un message à Chayton. Aidé de Juliet, une jeune femme au tempérament de feu, et de son grand-père féru de sciences occultes, il devra affronter ses démons pour tenter de pousser les portes d'un autre monde, celui de l'Au-delà... 


Mon avis

Reçu de la part du Livre sur le Quais, je vais avoir le chance d'animer une table ronde d'auteur en septembre pour l'événement, dont le très gentil Guilhem Méric. Je me suis donc dépêchée de lire son livre à la couverture et au thème intriguant...

Avec une plume assurée, l'auteur nous emmène dans le monde mystérieux de la mort, et surtout de la vie après la mort. Plusieurs couches dans cet au-delà nous sont décrit, et l'auteur crée un véritable monde post mortem. Son univers est décrit avec prudence, histoire de ne pas perdre le lecteur, on entre progressivement dans ces différentes étapes. On sent également quelques petites références, et jargon de la langue française, qui ne peuvent pas être traduit, ce qui est agréable, car il n'y pas que les traductions dans la vie.

Le personnage de Chayton est assez simple à la base, il aide les personnes en fin de vie, et sa vie lui convient très bien comme ça. Pas forcément proche de sa famille à cause d'un événement qu'on sent dramatique, il évite de se rendre dans sa campagne natale. Jusqu'au jour où un essaim d'abeille lui fait passer un message, un murmure, la vie de Chayton bascule, pour toujours. Ce personnage est intéressant et important, il est le centre même de l'histoire, l'élu, celui avec qui tout est possible. Même si on le suit du début à la fin, je l'ai trouvé assez neutre, comme emporté par sa nouvelle condition, sans vraiment pouvoir y faire grand chose. Il semble passif de ce qui lui arrive. Ses voyages vers l'au-delà vont pourtant le brusquer un peu, et j'ai apprécié son côté frileux face à cette nouveauté. Il aimait sa vie, aussi simple soit elle, et soudainement tout change, sans qu'il en ai vraiment envie. J'ai trouvé cela réaliste, et ne donne pas cette impression de caricature du héros qui se découvre du jour au lendemain élu du quelque chose qui accepte sa mission sans mot dire, comme si c'était normal de pouvoir passer dans le monde des morts. C'est un personnage qui m'a touché avec son histoire et son passé, auquel je m'attendais toute fois.
Juliet est sa binôme dans cette histoire. Duo de fortune, second qu'il n'a pas choisit, mais qui s'est un peu imposé à lui. J'ai eu de la peine avec elle malheureusement. Elle apparaît comme le genre de personnage outsider, quelque peu rebelle sur les bords, mais pas assez pour être crédible. Souvent à la limite de beaucoup de chose, elle se donne une image qu'intérieurement je sentais qu'elle n'acceptait pas elle même. Ce qui ne me l'a pas rendu sympathique. Elle a pourtant un rôle très important, et certains de ses actes nous surprennent... en bien.

Toute l'histoire repose sur cet étrange murmure, ce quelqu'un qui essaye de lui faire passer un message venant d'un autre monde. Même si on se doute assez vite ce qui s'est passe, la façon dont est amenée l'intrigue est intéressante, et j'ai été heureuse de voir que j'avais visé juste. Certes un peu déçue d'avoir trouvé le pourquoi du comment avant qu'on ne me le montre, il y a eu des nuances dans cette grande révélation que je n'avais pas deviné, et j'ai aimé que l'auteur apporte plusieurs couleurs à son apothéose. On s'imprègne facilement de l'atmosphère. Comme l'appartement, à la déco Indiens des Amériques, du grand-père, ou encore la grande maison limite gothique et grinçante du premier mort du roman.

Bien que pour moi il manquait un peu de profondeur, l'histoire est originale. Un duo de personnage en demi teinte car j'ai apprécié Chayton, mais beaucoup moins Juliet.

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vendredi 7 août 2015

Phobos, tome 1

Auteur : Victor Dixen
Editeur : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 11 juin 2015
Pages : 448
EAN-13 : 9782221146637

Six prétendantes d'un côté. Six prétendants de l'autre. Six minutes pour se rencontrer. L'éternité pour s'aimer.   Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments  séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.   Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.


Mon avis

Comme je rencontre l'auteur durant l'événement du Livre sur les Quais le 6 septembre prochain, je me suis dis qu'il fallait que je lise Phobos assez rapidement. Et je dois dire que ce n'était pas une torture de m'y mettre. En général j'aime bien faire durer un peu les dernières nouveautés, et ne pas les lire immédiatement. Phobos récoltait que des bons avis partout, alors forcément j'avais un peu peur de lui mettre la barre trop haute. Je m'y suis mise rapidement durant mon week end à mille... et je l'ai dévoré!

J'ai reconnu la façon de Victor Dixen de donner des réponses à ses lecteurs rapidement. On n'a pas le temps de se poser mille questions, car on est vite mit au parfum. Si ça peut être un défaut pour certains, j'aime énormément cette manière de donner des petits indices, sans trop en dire mais tout de même nous donner des pistes. L'auteur exploite ici plusieurs manières de raconter son histoire. Nous avons le point de vue de Léonore à la première personne, un point de vue externe sur terre derrière les caméras, et encore une version télévision quand les prétendants se rencontrent lors de leurs speed dating.

Les personnages sont nombreux, donc difficiles de s'y attacher correctement. On découvre avant tout Léonore, qui est une orpheline française, comme les autres jeunes gens qui embarquent pour mars, elle n'a aucune attache sur terre. Quand le roman commence, je trouvais Léonore très catégorique, avec une façon de faire très carrée. Pas mauvaise mais qui ne laisse pas beaucoup de place aux sentiments. Puis plus le roman avance, et plus je comprenais cette fille, ses craintes, ses doutes et sa manière d'agir. J'ai aimé découvrir ce personnage, qui encore une fois aura su me charmé. J'ai aimé les autres filles, sans plus, tout comme les garçons finalement qui ne sont pas vraiment présent pour nous lecteurs, vu qu'on ne voit toujours que le côté des filles. Bien que j'ai manqué d'attachement envers les personnages j'ai trouvé que l'intrigue et l'histoire même rattrapait tout.

On avance en tâtonnant dans cette fusée, dans ces studios d'enregistrement et de la NASA (enfin anciennement le NASA). L'intrigue pourrait être celle qu'on nous vend, une téléréalité qui se base sur la conquête de Mars, et des couples qui vont se former en quelques semaines en ne se parlant que 6 minutes à chaque fois. On aurait pu s'arrêter là. Mais Victor Dixen va plus loin, et j'ai complétement adhérer à ce plus loin. Sans m'en rendre compte j'étais accro à Phobos, accro aux séances de seepd dating dont j'attendais le final avec impatience. Je voyais les choses en grand et l'auteur a poussé jusqu'à ce grand, tout en laissant un beau cliffhanger pour le tome 2 (nomvembre dépêches toi d'arriver d'ailleurs).

Phobos possède ses imperfections, comme des personnages qui font simplement office de figurants, alors qu'on aimerait plus les connaître. Mais Phobos propose quelque chose de nouveau. Sans être totalement dans la dystopie, on se retrouve dans un futur proche, où les Etats-Unis sont endettés, et tous les moyens sont bon pour rembourser. Même le pire. On joue avec nos nerfs jusqu'au bout, et même la fin ne nous apporte aucune sensation de sérénité, on reste en suspense... comme la fin de saison d'une bonne série.

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jeudi 6 août 2015

Confession d'une blogeuse

Avant d'être Booktubeuse, je suis une Blogueuse. 

A travers les vidéos on prend son courage à deux mains et on se montre. Ce n'est pas évident, on se livre en quelque sorte aux autres, nos gouts sont attribués à notre physique, notre âge, notre sexe. On lit du roman de gare, "mais ou est passé Bergounioux ?" On parle trop de notre vie privée, "mais parlez nous du bouquin voyons, on s'en fiche de votre ressentie." On est trop nous même en fait. Et certaines personnes n'aiment pas ça. Étaler sa passion, n'importe laquelle, et il y aura de toute manière des gens à qui cela ne plaira pas. J'avoue que ce qui me déplait le plus, c'est qu'en vidéo on ose plus nous critiquer, je ne crois pas avoir reçu autant de haine sur le blog. Sur Youtube on n'a "rien comprit à la littérature et en plus t'es conne.". Quand on commence on s'y prépare, nous voilà à visage découvert, la parole en free style, la spontanéité comme principe et surtout ne pas vouloir se mentir à soi même en réalisant quelque chose qui ne nous ressemble pas. La première vidéo est lancée, et les commentaires peuvent être bons, comme mauvais. On doit le savoir.
Ce n'est pas parce qu'on le sait, que c'est plus simple à accepter. Dans mes vidéos ma vie s'y mélange à un moment donné, parce que c'est l'esprit que je veux donner à la chaine. Je ne veux pas d'une personne sans personnalité, qui me parle d'un livre qui pourrait me plaire, qui me décortique la plume de l'auteur, et qui me fait une analyse détaillée des personnages. J'aime savoir ce que la lecture de ce livre a provoqué à l'autre, pourquoi ELLE a aimé. Puis je découvre ses genres de prédilection, et des anecdotes sur certaines lectures, qui sont en lien direct avec sa vie, car je ne sais pas vous, mais personnellement quand j'ai un coup de coeur, c'est que le livre a fait bouger quelque chose en moi. Ce n'est pas simplement parce que le style était magnifique. Mais tous les gouts sont dans la nature après tout. Je fonctionne comme ça, mais mon voisin peut être pas. Et tant mieux. Quand je n'aime pas quelque chose, je ne vois pas pourquoi j'irais dire à cette personne que ce qu'elle fait ne me convient pas "tu devrais faire autrement", car visiblement cette personne n'est pas dans la même mentalité que moi, et tant mieux, chacun y trouve son bonheur dans ce cas. Je parle de critique et non de conseil. Il y a une certaine différence entre les deux. Et il ne faut pas se mentir, si on essaye de plaire à X, on va déplaire à Y car elle n'est pas dans le même genre que X, et ainsi de suite.


J'avais lu une petite histoire qui me revient très souvent en mémoire ces derniers temps. C'était un vulgérisation de la fable de la Fontaine "Le meunier, son fils et l'âne". En version courte, c'est un meunier, son fils et leur âne qui se rendent au village. La première fois le père monte sur l'âne et le fils marche à ses côtés, les gens du village trouve cela horrible que le père fasse marcher son fils. Le lendemain le fils est sur l'âne est le père marche. Les villageois trouve cela honteux que le fils ne fasse pas monter son vieux père sur l'âne. Et enfin les deux marchent à côté de l'âne, et là c'est toute la famille qui est stupide de ne pas utiliser l'âne. La morale est que, qu'importe ce que l'on va faire, il y aura toujours des personnes à qui cela ne plaira pas. On aura beau changer à chaque fois pour leur plaire, il y aura toujours quelque chose.

Dernièrement il y a eu débat sur les deux registres : les blogs et booktube. Et ceux qui tiennent assidument les deux ? Mes avis vidéos ne sont pas assez complets? Venez volontiers sur le blog, vous y trouverez plus de détails. Je ne lis que de la littérature de mauvais gout et "c'est vraiment nul pour une libraire"? Et bien ne venez pas. Mes clients sont apparemment contents de ce que je leur propose et c'est ce qui m'importe. Pourquoi commencerais-je à lire des genres que je n'aime pas, pour faire "plaisir" à d'autres ? Je suis blogeuse et booktubeuse, et je ne vois pas pourquoi les deux seraient incompatibles. J'aime cet esprit de collaboration entre les deux. Je développe mes avis sur le blog, ainsi chaque livre possède un avis précis. Tandis que la chaine me permet de faire des tags rigolos, à plus laisser place à l'imprévu et à la spontanéité.

Des fois, ne faire que le blog me manque. Parce qu'étrangement je m'y sentais plus respectée. La chaine peut facilement devenir un lieu de lynchage gratuit. Je vous le donne en mille : personne n'a raison sur un livre. Chacun ses gouts, et si les gouts des autres ne sont pas les vôtres, je ne sais pas pourquoi vous vous faites du mal à les regarder. J'aime mon blog et j'aime ma chaine. Les deux m'ont apporté énormément. Grâce au blog j'ai apprit à développer mes avis (qui faisaient trois lignes il y a 6 ans), grâce aux vidéos je suis sortie de ma coquille, j'ai apprit à m'exprimer sans rougir, sans me sentir mal à l'aise, sans regarder le sol.

Les deux sont des expériences et des aventures merveilleuses. Certains n'aiment que les blogs et je le respecte. D'autres préfèrent les vidéos, et je le respecte aussi. Et d'autres encore aiment les deux, et je le respecte toujours. Mais c'est étrange de voir qu'à travers une même passion, comme la lecture, nous arrivons à nous tirer dans les pattes, gratuitement. Je préfère prendre du temps à lire ce que j'aime et à regarder ce que j'aime, plutôt que ce que je n'aime pas... le temps est précieux et chacun occupe le sien comme il le souhaite, ça ne se discute pas. De plus il peut y avoir de très bons retours des gens qui n'approuvent pas nos avis et nos gouts, c'est ce que j'appelle les échanges. On discute d'une même chose, avec des avis différents, sans être méchants, sans être mal polie. Juste en posant notre ressentie sur la table. Peut être que des fois ça permet de nous améliorer, ou ça nous ouvre les yeux sur quelque chose qu'on n'avait jamais remarqué. Tout en pesant ses mots avant de les lancer à l'autre.

Si l'on pouvait avoir un tout petit peu plus de respect envers le travail de chacun, sans venir toujours le descendre parce que nous n'aimons pas ce qu'il fait, la vie ne serait-elle pas plus belle? 

J'ai fait sortir ça il y a quelques semaines déjà. Et ça fait du bien.

Bilan lecture du mois de juillet 2015

Et nous voici déjà début août. Alors qu'en juin je passais par une petite panne, pas rigolote, je me suis bien réveillée en juillet! Il y a eu le Read-A-Thon qui a beaucoup aidé. Du coup les lectures ont défilées, et je suis vraiment contente. Petit à petit la PAL va baisser, et j'y crois! J'ai fait de belles découvertes en juillet. 9 livres et 3 BD, des coups de coeur, des déceptions. Il y a eu de tout durant ce mois. 

MES LECTURES




 
Livres chroniqués :
 Que le mois d'août soit riche en belles lectures!
Les miennes ont déjà commencé



mercredi 5 août 2015

Le noir est ma couleur, tome 2 : La menace

Auteur : Olivier Gay
Editeur : Rageot
Collection : -
Parution : 8 octobre 2014
Pages : 293
EAN-13 : 9782700242874

Mage Noire effrayée par le pouvoir qui grandit en elle, Manon hésite à rendre la mémoire à Alexandre, témoin du combat qui a fait rage entre Mages et Ombres. Mais le bad boy séducteur garde des réminiscences de scènes qui le déroutent et se montre curieux. Il repousse avec succès les nouvelles attaques d'Ombres, échappe à une explosion et s'interroge, avec la jeune fille, sur l'entité qui anime les créatures. De qui s'agit-il ? De Jordan le lycéen américain à l'étrange comportement ? D'un nouveau Mage ?


Mon avis

Merci aux éditions Rageot, et à Olivier Gay bien sur, qui me fait toujours parvenir ses dernières parution, avec en général un gentil petit mot dedans.

J'aime toujours ce style, moderne et crédible, qui englobe complétement le lecteur dans l'univers, qui lui donne les bonnes pistes au bon moment. Chaque livre de l'auteur me fait rire, malgré certains passages un peu dramatiques. Olivier intègre toujours énormément de références actuelles à ses romans, alors il n'est pas étonnant de fredonner le dernier morceau de Katy Perry en lisant ses livres.

Ce volume fait office de transition, comme beaucoup de tome deux. Nos héros devaient éviter quelque chose dans le premier, et malheureusement n'ont pas réussit. On découvre comment ils vivent avec cette défaite, et cette nouvelle vie finalement, avec laquelle ils doivent évoluer. Manon est en pleine crise dans cette suite. Elle possède quelque chose qu'elle ne contrôle pas, et ne sait pas comment gérer cela. La peur s'empare petit à petit d'elle, et pas seulement à cause de la magie. Nous découvrons un nouveau personnage, Jordan, qui va venir bousculer les train train de la jeune fille. Il est mignon et vient des US, forcément le petite accent vend un peu du rêve. Jordan est un personnage qui a du potentiel, j'ai beaucoup aimer la tournure qu'il prend à la fin, et j'ai hâte de voir son histoire dans la suite. Il nous réserve pas mal de belles (ou de moins belles) surprises je pense. 
Quant à Alexandre, il est au sommet de sa forme! C'est un personnage encore très étrange pour moi. Il est mêlé à tout ça sans vraiment le vouloir, quand il croit avancé, il recule. Mais il a un don, sans être magicien je pense. Il possède ce côté gros dur, qui casse la vie plutôt que de la suivre en courbant l'échine, ça a du bon et du mauvais, comme avec Jordan. 

Bon forcément avec l'arrivé de Jordan, on découvre quelque chose que je n'aime pas trop trop dans les histoires... le fameux triangle amoureux. Mais bon, ici j'avoue que s'il continu sur cette voie, on devrait pouvoir s'entendre. Sincèrement, j'attends de la suite plus de rebondissements. Ici on est dans cette transition, et elle possède les défauts d'un tome deux. Manque d'action, de pep's! Ce qui redonne de l'éclat à l'histoire c'est le dernier chapitre, et les premiers. Le centre est un peu plan plan. 
Mais je crois fortement en la suite, qui ne peut qu'être meilleur. Le premier avait été explosif! Alors qu'on pourrait s'attendre à un tome un qui pose les bases et basta, on ne savait plus où donner de la tête. Là... on a les retombées de ce premier tome. Du coup on aimerait que ça avance plus. 

Je me réjouis de lire la suite, forcément. Certains personnages méritent d'être explorés, et j'ai hâte d'en apprendre plus sur eux. 

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Book Haul de juillet 2015

En juillet c'était mon anniversaire, et j'ai été gâtée. Que ce soit par les copines, ou par mes partenariats, que je remercie bien sur chaudement. Je n'ai finalement fait qu'un minuscule achat, qui ne compte même pas vraiment, vu que c'est le bon cadeau que le FNAC offre à tous ses adhérents pour leur anniversaire. 10.- pour le livre de mon choix (vous allez me dire qu'il n'y a pas que des livres à la FNAC et que j'aurais pu prendre autre chose... oui mais non). 

Ma PAL prends de moins en moins de poids, heureusement. Et le mois d'août va être un bon mois de lecture encore une fois, je le sens.

MES ACQUISITIONS




LA VIDEO


Anniversaire et petits chats

"Je suis... en retard! J'ai un rendez-vous quelque part!" Si vous connaissez Alice et surtout le lapin blanc qui est malheureusement toujours en retard, vous comprendrez que cela pourrait tout à fait être le thème musicale de cet article. Pourtant j'aime bien partager mes photos Instagram avec vous, ici. Et puis il y a tout le reste finalement... alors je prends du retard. Mais bon. 

Pour mon anniversaire mes parents voulaient m'emmener au restaurant, comme chaque année. 25 ans, le quart de siècle, etc. Et pourtant cette année j'avais envie de quelque chose de petit, intimiste, chez eux, avec la terrasse, les grillades, ces endroits que je connais par coeur... ma maison. Qui n'est plus vraiment la mienne, mais qui la restera à jamais. C'est toujours une étrange sensation de revenir voir ses parents, de trouver la maison avec quelque changement, oh une haie en plus, et là cette toile, elle n'y était pas avant. Des petites choses qui changent, sans vraiment dérangées, mais ce n'est plus comme avant. Ca restera toujours mon chez moi, cet endroit rassurant, dans lequel je me sens bien. Alors pour passer ce fameux quart de siècle, j'avais envie d'être chez moi. Avec les personnes que j'aime le plus au monde. Et c'était merveilleux. 

1. Il n'y avait pas de tirelire avec écrit "mes achats bouquins" alors j'ai prit celle ci, et ça veut presque dire la même chose finalement / 2. Le début des vacances de mai, je venais de me couper les cheveux / 3. Mon petit coin de bureau que j'aime beaucoup / 4. Dernière ligne droite du read-a-thon en bonne compagnie. 

1. Deuxième rachat de crème solaire, avec cet été caniculaire / 2. Non pas de troisième chat, juste un petit intrus sur la terrasse chez mes parents / 3. Les cadeaux d'anniversaire des copines / 4. Mes journaux intimes depuis mes 12 ans, que de souvenirs