Éditeur : Gallimard jeunesse / Rageot
Collection : -
Parution : 13 octobre 2011
Pages : 203
EAN-13 : 9782070642076
Prénom Jasper
Age 15 ans
Description grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon
Profession Agent stagiaire à l'Association et lycéen (à ses heures perdues)
Signes particuliers pratique la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval
Aime les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l'Agent stagiaire Ombe
Mission traquer un dangereux chamane et voler au secours d'une demoiselle en détresse
Mon avis
Peut contenir des spoils sur les tomes précédents de la saga. Pour voir mes précédents avis, rendez-vous au sommaire.
WHAT ?! OK, pardon, hum. Je reprends… Aujourd’hui, nous allons parler
du 6e tome de la saga A comme Association. Saga toute
particulière, commencée à quatre mains, achevée à deux. Le duo Bottero/L’Homme
a malheureusement dû se séparer sur cette histoire, après la mort de Pierre
Bottero. Du coup, avec mes histoires de « je dois faire le deuil d’un de
mes auteurs favoris, bla bla bla » dont je vous rabâche les oreilles dès
qu’il s’agit de Pierre Bottero, j’avais gentiment repris la saga avec le tome 5
l’an dernier (la fin du 4 étant tellement symbolique que j’ai eu besoin de
temps pour m’en remettre).
Dans le tome 5, Jasper, un peu énervé qu’on ait tué sa partenaire
Ombe, décide de tout casser autour de lui. Il s’en remet, et va ici partir en
mission, sans vraiment y être convié. Mais un sorcier qui recherche son patron
et des rêves étranges ne vont pas vraiment lui laisser le choix.
Alors, je ne suis pas non plus née de la dernière pluie, donc l’histoire
des rêves, je vois assez vers quoi ça va nous conduire dans la suite et fin.
Mais c’est bien foutu, on a envie d’en savoir plus, et surtout on se demande
comment cela est possible !
Le point fort de ce tome, et de toute la saga d’ailleurs, c’est
l’humour de Jasper. Parce que ce tome 6 patauge un peu niveau intrigue et
avancée dans l’histoire. Mais Jasper est comme à son habitude un personnage
tellement attachant et drôle ! Son humour, c’est moi en mec. Voilà. Je
pense que si j’avais été un garçon, j’aurais été un modèle comme Jasper. Et
mine de rien, il cache bien son jeu derrière quelques blagues, mais c’est un
agent puissant, qui nous réserve certainement un final en apothéose.
L’intrigue, comme je le disais, n’est pas des plus palpitantes. Il y a
bien quelques interrogations sympa qui font qu’on avance rapidement, mais
l’action en elle-même est assez basique. Je dirais que tout ça sert surtout à
mettre en place le final, ET les rêves étranges de Jasper. Ce sont finalement
ces derniers qui nous intéressent le plus durant toute notre lecture. Limite,
la filature de base nous passe un peu au-dessus.