samedi 6 août 2016

La vie est facile ne t'inquiète pas

Auteure : Agnès Martin-Lugand
Éditeur : Michel Lafon 
Collection : -
Parution : 23 avril 2015
Pages : 317
EAN-13 : 9782749923864

Depuis son retour d'Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de son ami Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C'est là, aux Gens heureux lisent et boivent du café, son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s'effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d'accepter un autre chemin ?


Mon avis



Peut contenir des spoils sur « Les gens heureux lisentet boivent du café », de la même auteure.

L’année passée, j’avais beaucoup aimé « Les gens heureux lisentet boivent du café » de cette auteure. Elle m’avait émue avec son personnage et les choix qu’elle lui faisait faire. J’avais été en harmonie avec elle. Et en terminant cette suite, je me rends compte que je n’aurais pas dû la lire. Non. J’aurais dû m’arrêter aux « Gens… » et fermer ce roman, comme on ferme une porte. Tourner la clé, et la jeter. Laisser Diane tranquille.

Dans le premier roman, Diane perdait son mari et sa fille. À la fin, elle arrive à faire le deuil de son mari et décide qu’il est temps qu’elle passe à autre chose. Pour sa fille, c’est autre chose… Clara ne grandira jamais, elle ne pourra plus la serrer dans ses bras, ce petit être qu’elle avait construit avec son mari. C’est terminé.
Ici, Diane va donc devoir traverser une nouvelle étape. Si dans le précédent, c’était la présence des hommes qui lui faisait mal, car elle ne pouvait s’imaginer vivre avec quelqu’un d’autre que Colin, son défunt mari, dans cette suite, voir un bébé ou un enfant lui donne envie de vomir. Elle ne peut pas se contenir, ne peut pas passer à autre chose. Sa Clara n’est plus, et personne ne la lui rendra.

Pourquoi avoir écrit cette suite ? Deux personnes disparues, donc deux romans pour que le personnage restant fasse son deuil ? Ce que j’avais adoré dans « Les gens… », c’était que la fin n’était pas prévisible. Finalement. L’auteure nous donnait tous les éléments pour croire que Diane allait terminer avec Edward, et finalement non, elle rentrait sur Paris, et recommençait sa vie. Et j’avais trouvé cela génial ! Sincèrement, j’aurais dû en rester là. J’aurais dû, car tout ce que j’avais aimé dans le premier, s’écroule dans cette suite.
Tout est prévisible. Au bout des 70 premières pages, je pouvais déjà dire comment tout allait se terminer. Et j’avais raison. Il n’y a rien de pire que d’avoir raison concernant tous les clichés d’un roman ! Aucune surprise. Et même si j’étais heureuse pour Diane dans le fond, parce qu’elle va enfin vraiment pouvoir avancer maintenant, j’ai été déçue de ne pas être plus surprise que ça.

Des fois, vouloir trop en faire avec ses personnages n’est pas une bonne idée. Certains devraient en rester au mot FIN et ne plus les faire revivre.

3 commentaires:

  1. J'ai moins aimé ce second volet... Trop facile, trop téléphoné. Et en lisant ta chronique, je me suis rendue compte que, dans ma tête, j'ai décidé d'arrêter la vie de Diane au premier tome :)
    Et pourtant, l'annonce cachée de l'heureux événement qu'attend Diane (en tout cas, c'est ainsi que j'ai interprété la dernière réplique de Diane : « Je dois arrêter de fumer, Edward… ») à la fin de ce dernier livre m'a ravie !

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  2. J'ai lu ce roman.L'histoire est passionnante , le style est riche et simple .Ça été un plaisir pour moi je n'ai pas été déçu.

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  3. J'ai été très déçue par cette suite et comme toi, je regrette de l'avoir lue! Tout était prévisible, Diane m'a exaspérée, bref une catastrophe... Effectivement, l'auteure aurait dû fermer le chapitre Diane à la fin du premier roman qui était très réussi.

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