Auteure : Agnès Martin-Lugand
Éditeur : Michel Lafon
Collection : -
Parution : 23 avril 2015
Pages : 317
EAN-13 : 9782749923864
Depuis son retour d'Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire
tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris.
Avec l'aide de son ami Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la
reprise en main de son café littéraire. C'est là, aux Gens heureux lisent et boivent du café,
son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil,
attentionné et surtout il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car
Diane sait qu'elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant,
un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de
Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont
s'effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d'accepter un autre chemin ?
Mon avis
Peut contenir des spoils sur « Les gens heureux lisentet boivent du café », de la même auteure.
L’année passée, j’avais beaucoup aimé « Les gens heureux lisentet boivent du café » de cette auteure. Elle m’avait émue avec son
personnage et les choix qu’elle lui faisait faire. J’avais été en harmonie avec
elle. Et en terminant cette suite, je me rends compte que je n’aurais pas dû la
lire. Non. J’aurais dû m’arrêter aux « Gens… » et fermer ce roman,
comme on ferme une porte. Tourner la clé, et la jeter. Laisser Diane
tranquille.
Dans le premier roman, Diane perdait son mari et sa fille. À la fin,
elle arrive à faire le deuil de son mari et décide qu’il est temps qu’elle
passe à autre chose. Pour sa fille, c’est autre chose… Clara ne grandira
jamais, elle ne pourra plus la serrer dans ses bras, ce petit être qu’elle
avait construit avec son mari. C’est terminé.
Ici, Diane va donc devoir traverser une nouvelle étape. Si dans le
précédent, c’était la présence des hommes qui lui faisait mal, car elle ne
pouvait s’imaginer vivre avec quelqu’un d’autre que Colin, son défunt mari, dans
cette suite, voir un bébé ou un enfant lui donne envie de vomir. Elle ne peut
pas se contenir, ne peut pas passer à autre chose. Sa Clara n’est plus, et
personne ne la lui rendra.
Pourquoi avoir écrit cette suite ? Deux personnes disparues, donc
deux romans pour que le personnage restant fasse son deuil ? Ce que
j’avais adoré dans « Les gens… », c’était que la fin n’était pas
prévisible. Finalement. L’auteure nous donnait tous les éléments pour croire
que Diane allait terminer avec Edward, et finalement non, elle rentrait sur
Paris, et recommençait sa vie. Et j’avais trouvé cela génial !
Sincèrement, j’aurais dû en rester là. J’aurais dû, car tout ce que j’avais
aimé dans le premier, s’écroule dans cette suite.
Tout est prévisible. Au bout des 70 premières pages, je pouvais déjà
dire comment tout allait se terminer. Et j’avais raison. Il n’y a rien de pire
que d’avoir raison concernant tous les clichés d’un roman ! Aucune
surprise. Et même si j’étais heureuse pour Diane dans le fond, parce qu’elle va
enfin vraiment pouvoir avancer maintenant, j’ai été déçue de ne pas être plus
surprise que ça.
J'ai moins aimé ce second volet... Trop facile, trop téléphoné. Et en lisant ta chronique, je me suis rendue compte que, dans ma tête, j'ai décidé d'arrêter la vie de Diane au premier tome :)
RépondreSupprimerEt pourtant, l'annonce cachée de l'heureux événement qu'attend Diane (en tout cas, c'est ainsi que j'ai interprété la dernière réplique de Diane : « Je dois arrêter de fumer, Edward… ») à la fin de ce dernier livre m'a ravie !
J'ai lu ce roman.L'histoire est passionnante , le style est riche et simple .Ça été un plaisir pour moi je n'ai pas été déçu.
RépondreSupprimerJ'ai été très déçue par cette suite et comme toi, je regrette de l'avoir lue! Tout était prévisible, Diane m'a exaspérée, bref une catastrophe... Effectivement, l'auteure aurait dû fermer le chapitre Diane à la fin du premier roman qui était très réussi.
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