mardi 22 novembre 2016

Les voies du bonheur sont imprévisibles

Auteur : Alexander McCall Smith
Éditeur : Éditions des 2 terres
Collection : -
Parution : 7 octobre 2015
Pages : 280
EAN-13 : 9782848932286

Dans une ville aux abords d'Édimbourg, un garçon fait le récit détaillé d'une vie qui n'est pas la sienne. Il décrit parfaitement une île sur la côte écossaise, qu'il ne peut absolument pas connaître, et la maison qui s'y trouve, dans laquelle il prétend avoir vécu. Quand la mère du garçon demande son aide à Isabel Dalhousie, cette dernière sent qu'il est de son devoir de tirer cette affaire au clair. Mais la découverte de la maison ne fait qu'engendrer de nouvelles interrogations. Par ailleurs, Isabel s'inquiète pour sa nièce, Cat, engagée dans une relation avec un homme qui ressemble étonnamment à son propre mari, Jamie. Pour Isabel et ses proches, les voies du bonheur sont imprévisibles.


Mon avis

J’ai lu ce livre en lecture commune avec le Terrier de Guimause. Ambiance Écosse et réincarnation, ça me parlait plutôt beaucoup. Mais il m'a été très difficile de terminer cette lecture. Je l’ai terminée parce que je lisais avec Guimause, sinon je pense que j’aurais abandonné bien avant la fin.

Alors précision qui a son importance quand on lit ce livre : c’est une suite de série. L’éditeur, au moment de son envoi, m’avait spécifié que la lecture des précédents tomes n’était pas nécessaire pour la compréhension de l’histoire. Je suis donc entrée dans cette aventure en voulant bien faire un effort, et comprendre que les personnages avaient sûrement un passé expliqué avant.
Mais même avec ça, ça été difficile. Ce que je reproche à ce roman, c’est de nous vendre une intrigue en quatrième de couverture, et ne l’aborder que par moments, comme si c’était une toile de fond sans grande importance. On découvre pleins d’autres choses sur les personnages et leurs avancées, pourquoi pas, mais l’intrigue principale passe beaucoup trop souvent au second plan.
Je comparais souvent ce roman à la série policière « Kenzie et Gennaro » de Dennis Lehane, car pour les lire dans le désordre je n’ai aucun souci de compréhension. Les petites histoires annexes à l’intrigue sont même très sympas, et le cœur du tome est clairement l’enquête décrite dans le résumé. C’est donc possible !

Isabel (si je me souviens bien) ne m’aura fait aucun effet. Elle est très philosophe, et pourquoi pas, certaines de ses réflexions sont pertinentes, mais elle n’a aucune profondeur. Elle essaie d’être sur tous les fronts sans être précisément présente là où l'on a besoin d’elle.
Au cours du roman, elle va de temps en temps aider une mère de famille à y voir plus clair dans l’étrange comportement de son fils. Le jeune Henry semble avoir vécu une autre vie avant celle-ci. Il fait référence à des souvenirs du passé, des endroits où il n’est jamais allé. Tout ça inquiète beaucoup sa mère, et ça se comprend.

Tout est très impersonnel dans ce roman. On avance à travers l’histoire sans vraiment avoir la sensation d’en faire partie. Et quand arrive le fin mot de l’histoire… nouvelle déception. Tout ça pour ça ? Rien de plus ? J’ai vraiment eu cette sensation de m’être fait avoir. Je n’ai retrouvé aucune ambiance, aucune attirance. Ça a été le néant entre moi et ce livre. Malheureusement.
 

4 commentaires:

  1. Ton blog est a couper le souffle comme ta chaîne Youtube .

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  2. Ou peut-on retrouver l'avis de Guimause ? :)

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  3. J'étais intriguée par le résumé mais vu ta chronique, je pense que je ne vais pas me laisser tenter ... Merci !

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