Saga familiale bouleversante et plaidoyer vibrant contre
l'exclusion, L'Île des oubliés a conquis le monde entier avec
ses personnages inoubliables. Traduit dans vingt-cinq pays, vendu à plus de
deux millions d'exemplaires, ce roman d'évasion plein d'émotion et de suspense
nous emporte au large de la Crète, sur une île au passé troublant.
Alexis, une jeune Anglaise,
ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter
le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte :
juste en face se dresse Spinalonga, la colonie où l'on envoyait les lépreux...
et où son arrière-grand-mère aurait péri.
Quels mystères effrayants
recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment
rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la
déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...
Mon avis
Merci à Adèle pour cette
lecture commune. Ce titre qui a fait connaître Victoria Hislop était dans ma « liste »
de livres à lire cette année. La quatrième me faisait très envie, et j’avais
envie de me laisser emporter par ce roman, comme tant de lecteurs avant moi.
L’histoire est construite en
deux temps. D’abord, nous suivons Alexis, jeune femme partie en vacances en
Crète qui profite de ce voyage pour découvrir la terre de ses ancêtres. Elle va
y rencontrer Fotini, l’amie de sa grand-mère maternelle, qui va lui raconter
l’histoire de sa famille. On plonge alors dans les années 1940, dans la
vie d’Anna et Maria, deux sœurs, dont la mère est atteinte de la lèpre. Cette
dernière va être envoyée sur une île non loin du village, où les lépreux sont
isolés. C’est un coup dur pour tout le monde.
Cette construction m’a un peu
dérangée. Nous ne revoyons plus Alexis avant la fin du récit et j’ai trouvé ça
dommage. Elle ne fait que déclencher l’histoire, mais n’y apporte rien. La
quatrième de couverture nous promet un secret de famille, et à force, vous
savez à quel point j’en raffole. Mais si le secret est dévoilé dès le début, ou
en partie, il n’y en a plus vraiment. L’intrigue était pour moi très simple,
alors que je m’attendais à plus.
À côté de ça, c’est un roman
qui se lit bien, je le trouve idéal pour des vacances par exemple.
Les personnages sont attachants,
mais j’ai préféré suivre ceux qui se trouvent plutôt en second plan, que les
principaux. Anna et Maria, malgré leurs différences, ne m’ont rien provoqué. Vu
leurs tempéraments différents, je pensais m’attacher plus à l’une qu’à l’autre,
mais non. J’ai préféré rencontrer leur père, Giorgis, qui est beaucoup plus
brute, et d’une tendresse à couper le souffle. C’est un homme aux multiples
facettes, qui n’hésite pas à jouer plusieurs rôles pour se préserver lui et sa
famille. Il perd son temps au bistro du coin pour qu’on le prenne pour un homme
qui aime boire des verres avec les hommes du village. Alors qu’il n’en est
rien. En une journée, il devient papa-solo et presque veuf. Je pense qu’il en
aurait eu des choses à raconter.
Anna est détestable. C’est le
personnage que l’autrice crée pour qu’on ne l’aime pas. Elle n’a rien
d’intéressant. Elle a été écrite, pour moi, uniquement dans le but de mettre
des bâtons dans les roues de sa sœur. Pour que Maria nous devienne attachante.
Le duo fonctionne, bien sûr, mais n’est pas assez travaillé. Maria est la fille
parfaite. Vraiment parfaite. Trop, comparée à sa sœur. C’est ce qui fait que je
n’ai pas réussi à m’intéresser à elle. Elle est le pendant positif d’Anna, et
même son destin n’aura pas su m’impressionner.
J’ai effectué cette lecture
début mars, nous venions d’avoir une couche de neige mémorable, et je me
retrouvais à suffoquer sur les plages de Crète. Soit un mélange totalement
absurde pour moi. Si vous avez besoin de chaleur, lancez-vous ! Rien que
pour ça. De mon côté, ça aura été un frein. J’aurais pu m’en douter toute seule
avant de commencer. Je préfère les histoires qui viennent du froid. Mais je ne
me ferme aucune porte, des fois quelques rayons de soleil font également du
bien. Juste pas cette fois.
Je ne ressors pas totalement
convaincue, ni complètement déçue de cette lecture. C’est un mi-figue
mi-raisin. Je reconnais le succès de ce titre, car il est plaisant à lire. De
mon côté, j’aurais voulu en avoir plus.
Autrice : Victoria Hislop
Éditeur : Les Escales
Collection : -
Parution : 10 mai 2012
Pages : 431
Coucou Margaud,
RépondreSupprimerDe mon côté, j'ai également été un peu déçue et même si l'histoire aurait pu être passionnante (et l'est en un sens), j'ai bien du mal à accrocher à cette lecture. J'espère vraiment le terminer un jour...
peut-être juste pour une lecture d'été alors...
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