Challenge : Week end à 1'000 #10

Déjà la dixième session de ce week end, devenu culte dans les blogs littéraire! Ces derniers temps les week end à 1000 tombent toujours pile au bon moment, samedi de congé, ou comme cette fois : les vacances! Je vais pouvoir démarrer sur les chapeaux de roues vendredi soir, et poursuivre tooouuut mon samedi. Pendaison de crémaillère dimanche, mais aucune obligation de faire tard. Donc dans la théorie ça devrait être réalisable. Surtout que la dernière fois j'y été presque. Le challenge tombe doublement à pic que je me suis lancée dans l'utopie de faire 0 achats livres en 2 mois, et surtout essayer de faire baisser ma PAL le plus possible. Comme à chaque fois, les week end à 1000 me permettent de vraiment faire baisser cette fameuse pile. 

La dernière fois j'avais eu très envie de vous faire un vlog, seulement le résultat avait été déplorable. Du coup je retente le coup cette fois ci! Pour voir l'avancer de la choses suffit de venir re-cliquer sur l'article de temps en temps pour voir ou j'en suis, et sinon attendre la fin du week end pour voir le tout en vidéo. 

On ne change pas les habitudes c'est bien sur ma copine Lili qui est à l'organisation, et les inscriptions se font sur son article. Blog ou pas c'est égal, tout le monde peut participer, et surtout nous sommes de plus en plus nombreux et actifs sur les réseaux sociaux. N'hésitez pas à venir partager sur Facebook ou avec le hashtag #weekendà1000 sur Twitter. 

Petite envie pour cette fois, prendre des livres de moins de 200 pages. Je vous en fait donc la liste complète dans mes souhaits de lecture, bien que nous sommes d'accord, je doute pouvoir tout lire ! Juste pour se laisser du choix. Donc on sort les pompons parce que là... je suis chaud patate!

Mes prévisions livresque (selon mon stade de lecture vendredi soir) :

• La lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson - 125 pages
• Les légendes de la garde de David Petersen - 159 pages
• Les filles au chocolat T 5.5 de Cathy Cassidy - 144 pages
• Terra Divina de Marie Fontaine - 129 pages
• Victoria Rêve de Tiomthée de Fombelle - 112 pages
• La fois où j'ai écouté ma mère de Thierry Guilabert - 168 pages
• Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin-Lugand - 186 pages

Total : 1023 pages

BILAN

Vendredi, 29 mai - 19h

Ce plus une surprise pour personne : je ne commence jamais ce challenge à l'heure. C'est comme ça, et je ne pense pas que ça va changer. Donc bon. A 19h nous étions tranquillement en train de siroter un verre sur une terrasse, histoire de profiter de nos vacances qui s'achèvent déjà. 
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Vendredi, 29 mai - 21h30

Là je m'y mets! Motivée comme jamais je me lance dans mon premier petit livre "La lettre à Helga" assez bouleversant, pleine de tension, de regret, mais également de bonheur et de joie, cette histoire m'aura énormément touchée. Je tombe comme une masse à minuit, et me voilà avec 125 pages au compteur. 
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Samedi, 30 mai - 10h30

La grasse mat' c'est quand même classe, et vu le peu que je peux en faire les samedi, quand j'en ai un, j'en profite un max! Après un petit déj' ramené tout frais de la boulangerie par le chéri, je m'installe dans mon canapé, avec comme but dans la journée : ne pas en bouger! J'entame "Victoria rêve" que j'avale littéralement. J'enchaine sur "Les filles au chocolat" qui me propose deux petites nouvelles, de quoi bien avancer.
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Samedi, 30 mai - 14h

Petit arrêt miam, et je poursuit avec "Terra Divina" petite lecture sur le thème de la mafia, avec des explosions et des fantômes qui parlent. Un peu plus de mal avec cette histoire, j'avance du coup trèèès doucement. 
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Samedi, 30 mai - 17h50

PAUSE! Je ne loupe pas 50mn Inside sur TF1, oui voilà, c'est mon petit pêché mon mignon, people etc. De plus on ne va pas tarder à manger. Vincent me quitte pour la soirée, et je commence "Légende de la garde" petite BD qui passe bien dans ce challenge. Avant de partir rejoindre Vincent à sa soirée vers 22h (oui alors moi-même je m'étonne d'avoir quitté un super bon bouquin pour une soirée, mais bon que voulez-vous... l'amour). Entre temps j'ai juste eu le temps de commencer "La fois où j'ai écouté ma mère". 
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Dimanche, 31 mai - 10h

Je poursuis ma lecture de la veille que je n'ai pas envie de lire trop vite finalement, car c'est tellement bon que j'ai envie de la savourer. Mais bon, il est bientôt 14h, et le départ pour la pendaison de crémaillère d'une amie à sonné.  
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Dimanche, 31 mai - 17h

De retour à la maison, et hop, ni une ni deux je saute dans mon canap pour continuer ma lecture au top! Encore 300 pages pour terminé le challenge, et plus de 6h de liberté devant moi.  

Conclusion
22h46 et j'ai lu mon but. Mes petits livres de ma PAL ont baissé, 1023 pages au total... je suis très contente de cette édition. De magnifiques lectures m'ont accompagnées durant ce week end. Des plus enfantines, des plus sérieuses, et certaines m'auront même fait pleurer... et ça faisait un moment que je n'avais pas pleuré pour un bouquin.  

Legend, tome 1

Auteur : Marie Lu

Editeur : Speak

Collection : -

Parution : 16 avril 2013

Pages : 305

EAN-13 : 9780142422076

June est un prodige. A quinze ans, elle fait partie de l'élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l'armée. Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l'arrêter. Issus de deux mondes que tout oppose, ils n'ont aucune raison de se rencontrer... jusqu'au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci. Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?

Mon avis

Merci à Ermeline de m'avoir proposé une lecture commune sur ce livre. La dystopie ne me fais plus trop envie ces derniers temps, mais j'avais tout de même craqué en fin d'année pour ce livre. Et finalement, je ne me voyais plus le lire... plus mon genre. Et bien je retire ce que j'ai dit. Je ne suis peut être plus trop dystopie, mais celle de Marie Lu déboîte, et envoi du lourd!

Bien que ce premier tome est assez vague sur l'arrivé de l'univers dystopique (un volcan, des ouragans, etc.) on n'est finalement pas vraiment là pour ça, mais pour l'histoire de nos deux personnages principaux que tout oppose : Day, criminel recherché, et June, jeune fille prodige de sa nation. L'auteur va, un chapitre sur deux, se mettre dans la peau de ces deux héros, et développer son histoire autour d'eux. Le principe de narration est une valeur sur, elle parle à la première personne, et donne à son récit un certains dynamisme. Autre surprise, Legend ne fait que 300 pages. Ce qui est plutôt court, comparé à d'autres premier tome du même genre. Bon point selon moi, car on avance du coup très vite dans l'histoire, l'auteur ne fait aucune répétition de scène et ne fais pas attendre ses personnages trop longtemps. Vous l'aurez comprit, dans Legend ça bouge, et ça bastonne également!

Day a été mon petit coup de coeur! J'ai fondu pour ce mec comme rarement. Les crushs littéraires se font de plus en plus rare, et BAM celui ci m'a sauté contre, et je ne m'y attendais pas. Day se fait porter pour mort auprès de tout le monde, pour devenir une sorte de Robin des bois du futur. Sa famille est pauvre, et la peste rode de nouveau. Personne n'est à l'abri dans les ruelles de banlieues. C'est un personnage charmant, pas uniquement parce que je lui ai imaginé un physique de rêve, il est prévenant, solidaire avec son peuple, discret, et veut toujours faire au mieux.

June est un prodige. Elle réussit le test de l'armée avec le plus haut score possible. Elle vit seule avec son frère Metias, et tout va dans le meilleur des mondes pour cette jeune fille à qui tout souri. Elle fait partie de la population riche, qui se fait vacciner régulièrement contre la peste et possède déjà un brillant avenir au sein de l'armée. Seulement tout s'écroule pour elle au début de l'histoire. Elle se met donc en quête du criminel le plus recherché de tous : Day! Se faisant passé pour une pauvre, elle va se rapprocher du jeune homme, jusqu'à ce que ces doutes envahissent son esprit. June est très forte et loyale. Elle est sur entrainée et peut facilement mettre une raclée à n’importe qui. Elle m'a vraiment impressionnée, le genre de fille qui n'a pas peur de se balader seule le soir, parce qu'elle peut te casser le bras avec deux doigts. Mais sous son tempérament inébranlable on sent des failles, mais elle garde l'esprit ouvert, et j'ai vraiment aimé sa mentalité.

L'univers est vraiment très bon. Et j'ai hâte d'en savoir plus. J'aime quand les statuts s'inversent, quand les choses que l'on pensaient immuables ne le sont finalement pas. Nos deux héros vont devoir se battre, et ce n'est pas un euphémisme. Marie Lu embarque son lecteur dans un univers complétement barré et pleins de traitres et de cruauté. Je ne pensais pas tenir un coup de coeur avec ce premier tome, mais je suis tombée dans l'intrigue de l'auteur, elle m'aura charmé avec ses personnages et son monde qui mérite d'être approfondie. Le fait qu'on n'en sache assez peu dans ce premier tome n'est pas dérangeant. On n'est pas vraiment là pour ça, et si les explications viennent après, ce n'est pas grave. 

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Les Outrepasseurs, tome 3 : Le libérateur

Auteur : Cindy Van Wilder

Editeur : Gulf Stream

Collection : -

Parution : 9 avril 2015

Pages : 350

EAN-13 : 9782354882549

Alors qu'un hiver des plus rudes s'abat sur la Grande-Bretagne, Peter se retrouve isolé après avoir été sauvé par Arnaut. Lorsque ce dernier tombe dans le coma, la situation semble désespérée. Mais Peter découvre que le sous-sol de Lion House recèle de nombreuses ressources.  

Mon avis

THE END! Enfin le dernier volume de cette trilogie déjà coup de coeur. Mais le doute réside toujours à l'approche du dernier tome. Est-ce que la fin sera à la hauteur de mes attentes. Ne serais-je pas déçue des choix de l'auteur. Un tas de questions résonnent, et on a qu'une hâte; commencer pour enfin être sur. OUI il va y avoir du Spoil sur les deux premiers volumes, tout simplement parce que c'est un tome 3, et que je ne peux pas vraiment faire autrement si j'ai envie d'en parler comme je le souhaite. Si un avis sans spoil vous intéresse, je vous invite à aller voir la vidéo sur la trilogie complète en bas d'article, promis aucune révélation n'est faite. 

Cindy, oh Cindy, comment peux tu nous faire une chose pareille! J'ai eu un réel coup de coeur pour chaque volume. Et ce dernier tome n'y échappe pas. Je ne l'ai pas lu, je l'ai dévoré. Il se mange avec délice, gourmandise, mais également avec un appétit vorace. Comme si on ne m'avait pas nourrit depuis plusieurs semaines. La Reine des Neiges sème la misère en Écosse et en Angleterre, elle et ses cavaliers de l'apocalypse font régner l'Hiver en maitre. De son côté Peter ne sait plus quoi faire, car entre Arnaut dans un sommeil profond, et Noble qui cherche vainement à faire revenir la magie, c'est un peu la merde.

Après coup je me rend compte que je me suis plus attachée à l'histoire, à la fin de l'intrigue, qu'aux personnages dans ce tome. Ce qui n'est pas un mauvais point, car finalement Peter, Shirley et les autres sont dans leur continuité. Ils évoluent avec les événements, et font face comme ils peuvent. 

Ce qui m'aura vraiment bluffer dans cette fin c'est... la fin justement. Jusqu'aux derniers chapitres on ne sait pas vers quoi l'auteur va se diriger. Elle peut autant faire gagner un clan que l'autre. Comme j'aime le redire, dans les Outrepasseurs il n'y a pas de réel gentil, ou de méchant. Chacun va vouloir faire gagner son équipe, quitte à faire mourir l'équipe adverse. En gros tout est possible. Et le possible est encore au delà de nos espérances. Tout s'effondre dans ce dernier tome.

J'ai adoré le fait que l'auteur mette en place une histoire parallèle à chaque début de chapitre. On découvre l'histoire d'une fée, ses origines et sa vie. La réécriture de conte est également de mise, et quand tout s'emboite, on comprend enfin la totalité de l'histoire des fés et des Outrepasseurs. 

Cette histoire est grandiose par la complexité de son univers, son originalité et ses personnages atypiques qui sont capables de tout. Je ne peux que recommander les Outrepasseurs, qui possède un premier tome plutôt déstabilisant, mais riche, et qui fait une intro parfaite. Un second volume qui prépare la guerre, et la fin qui détermine de tout. L'épilogue est selon moi un des meilleurs que j'ai pu lire pour une fin, car il met vraiment un point final à cette histoire, tout en laissant quelque chose d'ouvert... dans notre tête les Outrepasseurs ne sont pas totalement terminé. Car quelque chose gratte encore en nous, et nous fait revenir à ces personnages inoubliables. 

A lire. De toute urgence!

D'autres avis sur

Mon avis sur la trilogie, sans spoil.

Québec, I ♥ you

Un soir j'étais seule à la maison, on était samedi, et je zappais. Soudain un reportage sur le Canada. Je reste figée devant ces paysages, ces forêts, ces lacs. A la fin de ce reportage j'étais presque en train de faire ma valise. Depuis le temps a passé, mais je rêvais toujours de ce voyage. Et le voilà fait! Pour les forêts et les lacs on reviendra, car pour ce premier séjour nous, nous sommes concentré sur Montréal et Québec, ce qui était déjà un gros morceau.

Ce qui m'a immédiatement impressionné, avant même d'avoir atterrie, c'est à quel point les rues ressemblent à ce que je regarde tous les jours dans les films ou séries TV américaine. D'énormes rues droites et infinies. Des quartiers de maisons à la Desperate Housewives. J'avançais sur un plateau de tournage. Les appartements où logent nos amis de Montréal ressemblent à une grande ligne de même immeubles, mais chacun possède sa petite particularité.

J'avoue que si je n'ai pas vu les forêts cette fois ci, ce n'est que partie remise. J'ai par contre vu quelque chose de tout aussi génial et magnifique : les gens. Que ce soit dans les boutiques, les restaurants, ou simplement dans la rue, les Québecois sont d'une gentillesse que j'ai rarement pu observer en Europe. Toujours serviable, sans êtres envahissants. Polie et souriant. Ils possèdent cette petite touche qui rend un service si spécial.

En tant que vraie touriste j'ai été ravie de découvrir la cabane à sucre et d'y passer une soirée en très bonne compagnie. Le menu d'une cabane à sucre se rapporte assez facilement à ce qu'on mange lors des récoltes de septembre chez nous, barbarement appelé "la Bénichon"! Sauf qu'ici on y rajoute pas de la crème double de Gruyère mais du sirop d'érable. Et Margaud + Sirop d'érable, croyez moi, c'est un mélange parfait. L’expérience de la tire à la fin du repas était également très sympa. D'ailleurs merci à Mélina et Tristan, nos amis, pour la canne de sirop qui est déjà bien entamée.

Montréal est une très grande ville, et forcément qui dit grande ville, dit métro. Étant allergique à celui de Paris, que ce soit pour sa complexité ou ses odeurs j'ai été agréablement surprise par celui de Montréal qui est très simple, propre (aussi propre qu'un métro peut l'être). Une de mes grandes découvertes de cette ville restera la rue St-Denis qui m'a émerveillée avec ses petites boutiques. Et le marché Jean Talon, qui propose tous les jours des produits locaux, frais et une ambiance que je rêverais de trouver chez moi.

Québec est plus calme, plus petite également. Nous avons passé trois petits jours dans le vieux Québec, dans un hôtel près du Château Frontenac. Cette partie de la ville me rappel la mienne, avec sa nouvelle et vieille ville, ses petites ruelles. Je m'y sentais bien, comme à la maison en fait.

Ces vacances m'auront fait un bien fou! J'ai enfin pu voir un pays que je rêvais de visiter, et je sais déjà que ce n'est pas la dernière fois que je le vois. Québec tiens toi près, je reviendrais!

Book Haul du mois d'avril 2015

Avec deux semaines à l'étranger, où je n'ai pas craqué pour des livres, mes achats livresques ne sont pas à zéro, mais vraiment plus bas qu'en début d'année. Ce qui me réjouis beaucoup bien sur. Car ma PAL est toujours au seuil critique de 156 livres au moment ou j'écris cet article. Et bon ok... les 6 bouquins trouvé pour rien du tout à Emmaüs n'ont peut être pas vraiment aider à la faire baisser. Mais promit! la en mai je suis bien partie pour ne pas craquer. A part pour des suites de séries. Éventuellement.

MES ACQUISITIONS

LA VIDEO

Bilan de mes lectures d'avril 2015

Vu mon voyage, et mon challenge 0 livres papier dans la valise, je n'ai pas beaucoup lu durant ce mois. Mais ce n'est pas très grave, car je sens que ce mois de mai sera un bon mois! Je sais pas vous, mais moi je les sens ce genre de mois. Il y a un je ne sais quoi qui me met en mode ; bouffage de livre! C'est un peu barbare comme terme, mais c'est vraiment ça. Et ce n'est pas pour autant que je n'apprécie pas mes lectures.

En avril j'ai donc lu du numérique. Et comment vous dire... c'est définitif, entre l'e-book et moi ce n'est pas une histoire d'amour. On n'y arrive pas. C'est pas grave, on aura essayé, et chacun va continuer sa route. Les trois livres numériques que j'ai lu durant mes vacances, étaient de très bonnes lectures. Toute fois, je sens que le fait qu'ils soient virtuels ne m'a pas permit d'aimer autant ma lecture que si ça avait été des livres papier. C'est dommage. Il y a comme un blocage qui se fait au moment ou j'allume l'appareil. Et du coup, je suis moins réceptive à ma lecture je pense.

MES LECTURES

Livres chroniqués :

• Les Outrepasseurs T2 de Cindy Van Wilder
• Emily et la porte enchantée d'Holly Webb
• La servante et le marquis de Lola Victor-Pujebet
• Lignes de vie de Samantha Bailly
• Les sorcières de North Hampton de Melissa de la Cruz
• La prophétie des enfers d'E. C. Tanengam

LA VIDEO

Comme on dit "En mai, fait ce qu'il te plait"!
Mon plus grand plaisir va être de découvrir
encore et toujours de nouveaux univers
et de nouvelles lectures.

La prophétie des enfers

Auteur : E. C. Tanengam

Editeur : Harlequin

Collection : -

Parution : 25 juin 2014

Pages : 285 version numérique

Quelque chose de terrible est arrivé. Satan a libéré les Anges Déchus et la Terre est en péril. Car les Damnés ont soif de sang et de destruction. Tandis que les troupes célestes tentent d’arrêter la folie meurtrière de leurs anciens frères, Erael part en quête de la prophétie qui contient la clé pour renvoyer les Damnés aux Enfers. Accompagné d’Emmanuelle, une terrienne dont le destin semble inextricablement lié à l’augure, l’ange est déterminé à mener à bien sa mission. Pourtant, il se surprend bientôt à éprouver de profonds sentiments pour la jeune femme… Mais les anges n’ont pas le droit d’aimer ; et toute relation est strictement interdite. Entre l’amour et le devoir, Erael devra choisir…

Mon avis

Dernière lecture de vacances, j'ai commencé cette histoire avec beaucoup d'appréhension. Les anges... j'avais déjà testé, et ça ne l'avait pas fait avec moi. Du coup j'avoue que j'y suis allée un peu à reculons. Et finalement j'ai totalement adhéré à l'histoire d'Emmanuelle et d'Erael!

Merci beaucoup à l'auteur de m'avoir confié son livre. Je ne peux que vous le conseiller, car même si ce n'est pas un coup de coeur, on est pas passé loin. Son univers est à la limite de la perfection. La mythologie est travaillée, les bases sont posées et le lecteur n'est pas perdu dans un monde inconnu. On lui donne le personnage d'Emmanuelle comme miroir dans lequel il va pouvoir se retrouver. Elle est humaine est surtout ne connait rien au monde d'Ouram, les êtres peuplant ces terres vont donc souvent l'éclairer, et nous lecteur également par la même occasion.

Erael est le premier personnage que l'on va suivre dans cette histoire. Même s'il est un ange gardien, et donc interdit de toute relation, ou sentiments envers d'autres personnes, on découvre ses faiblesses. Il se lance malgré lui dans la quête de la clé qui sauvera Ouram et la Terre, des Anges Déchus que Satan à relâché. Il ne pensait pas sauver et tomber sur Emmanuelle, une jeune humaine, prête à faire l'irréparable geste de désespoir. Les deux êtres vont devoir cheminer longtemps ensemble et vaincre beaucoup d'obstacles. Son statut d'ange rend Ereal proche de la perfection, mais sous ses ailes il commence à éprouver des sentiments, et des choses qu'un ange gardien n'est pas censé ressentir.

De son côté Emmanuelle est une jeune fille perdue au début du roman. Pas à sa place sur une terre qui ne lui correspond pas, elle décide de mettre fin à ses jours. Sauf que le destin en a décidé autrement, elle se fait sauver in extremis par un ange gardien... Alors qu'ils sont censé être invisibles aux terriens, Emmanuelle le voit comme n'importe quelle autre personne. Le côté fragile de la jeune fille va peu à peu s'estomper, elle va se découvrir grâce au peuple d'Ouram.

Bien que certains éléments ne nous surprennent pas, j'ai trouvé cette histoire très riche et pleines d'aventures! Les pages se tournent à une sacrée vitesse, et on ne voit pas notre lecture passée.

J'ai passé un très bon moment avec Erael et Emmanuelle, et tous les autres personnages de ce roman. Les révélations attendues m'ont plu, les difficultés que vont rencontrer les personnages également. Car je n'aime pas quand tout est trop simple, et quand tout s'arrange pour le mieux pour les gentils.

D'autres avis sur

Les sorcières de North Hampton, tome 1

Auteur : Melissa de la Cruz

Editeur : Orbit

Collection : -

Parution : 9 janvier 2013

Pages : 373

EAN-13 : 9782360510917

Joanna Beauchamp vit avec ses filles, Ingrid et Freya, à North Hampton, à la pointe de l'île de Long Island. Elles y mènent une vie en apparence paisible. En réalité, les trois femmes sont de puissantes sorcières. Ressusciter les morts, guérir les blessures et les peines de coeur, prédire l'avenir sont autant de pouvoirs qu'elles n'ont pourtant pas le droit d'utiliser. Jusqu'au jour où Freya, la fille rebelle, emportée dans un dangereux jeu de désir entre deux frères, met son secret en péril. Quand North Hampton devient le théâtre d'événements tragiques, les trois femmes comprennent qu'elles ne pourront plus dissimuler leur vraie nature, tôt ou tard.

Mon avis

Ce premier tome des Sorcières de North Hampton, signe mon retour vers le livre papier (oui après trois lectures numérique, le manque se faisait sentir). Je voulais me lancer dans une série, et comme j'aime les sorcières, je ne me suis pas posée plus de question.

Melissa de la Cruz a déjà une belle bibliographie derrière elle. On la connait entre autre pour sa série "Vampires à Manhattan" et dernièrement elle a sortie "Frozen" un roman à quatre mains. Les vampires n'étant toujours pas trop mes amis, j'ai préféré les sorcières. Et je dois dire pour une première avec l'auteur j'ai été plutôt agréablement surprise. Son histoire est assez flou à la base, on a beaucoup de zones d'ombre sans réponse durant une bonne partie du roman. Ce qui ne m'a pas autrement dérangé. Ca rajoute même un peu de suspens. Même le triangle amoureux ne m'a pas tant dégouté! Oui moi, l’allergique aux triangles, j'ai dit oui à celui de Killian-Freya-Bran. Comme quoi, quand il est bien fait, ça peut le faire.

L'histoire m'a vraiment plu. Certes les incompréhensions sont nombreuses, pour nous lecteur paumé dans North Hampton, mais plus on avance, plus on commence à y voir clair. Et j'aime bien découvrir petit à petit un univers. La famille de sorcière Beauchamp a interdiction d’utiliser sa magie, seulement d'étranges événements commencent à avoir lieu dans la petite ville ou tout le monde se connait. L'auteur met en place une véritable intrigue, que je n'aurais même pas soupçonné en ouvrante le bouquin. Quelque chose d'original, et qui m'a surprise. Oui la fin est un peu rapide, et c'est peut être un des seuls petits reproches que je peux faire à ce livre. On patauge durant 300 pages en se posant mille questions, et l'auteur nous balance ses révélations durant les 70 dernières. Ouais c'est un peu léger, mais avec moi ça l'a fait. Le côté "jamais vu" et le cliffhanger de fin me fait dire que cette série en a dans le ventre.

Parmi les trois sorcière de la famille, j'ai eu un petit faible pour Ingrid, la fille trentenaire, qui même avec de brillantes études s'est réfugiée dans la bibliothèque de North Hampton. Elle est comme l'eau qui dort, paisible, mais qui peut se révéler très dangereuse. C'est souvent elle qui va calmer sa petite soeur, Freya, lui rappelant que la magie est interdite pour elle, et que son comportement n'est pas toujours respectable. Freya est le contraire d'Ingrid bien sur. Une calme, une sauvage. Ca va de paire en général. Amoureuse et fiancés à Bran, elle ne peut que difficilement résister au frère de ce dernier, Killian. Beau ténébreux, mais surtout très mystérieux. Joanne quant à elle, est une mère à regrets. Regrets de son passé et de ses pouvoirs. Chacune dans leur genre son unique, et se complète.

J'ai aimé cette petite ville tranquille, cette ambiance de village presque. Les gens se connaissent et parlent entre eux, ce qui n'est pas toujours bon pour tout le monde. L'auteur a réussit son pari avec moi, car le tome 2 vient tout juste de rejoindre ma PAL.

Pour ce qui est de la série TV inspirée du livre, je vais certainement commencer à la regarder maintenant que j'ai lu le premier.

D'autres avis sur

Lignes de vie

Auteur : Samantha Bailly

Editeur : Milady

Collection : Emma

Parution : 9 juillet 2014

Pages : numérique

Gabrielle et Antoine n auraient jamais dû se rencontrer et pourtant... une simple lettre anonyme va faire basculer leur destin. Le hasard ? La chance ? Tous deux vont découvrir ce que le mot confidence veut réellement dire. Peut-on s attacher à un être juste au travers de mots, peut-on changer son chemin pour un inconnu ? Nous avons tous besoin d une épaule réconfortante, aimante, mais a-t-on conscience de ce que cela implique ? De nos jours on communique essentiellement par mails, par SMS... Dans ce livre, on redécouvre le plaisir de la correspondance manuscrite, de l ambiguïté. La peur de se dévoiler, d oser se rencontrer pour de vrai.

Mon avis

Quoi de mieux qu'un Samantha Bailly pour le 600ème article du blog ? Il ne m'en manque plus beaucoup dans la bibliographie de l'auteur, pourtant elle publie plus vite que son ombre, et j'ai réussit à prendre du retard. Pour les vacances je m'étais interdite de livre papier pour le voyage, du coup tablette en main, je me suis lancée dans cet e-book!

Décidément j'aime quand Samantha utilise sa narration à deux voix. Elle arrive toujours à se dédoubler pour donner le ton de deux personnalités différentes. Ici Antoine décide de déposer une lettre au hasard dans une boite aux lettres de sa ville. Si au départ Gabrielle prend son correspondant pour un fou, elle fini par lui répondre et lui écrire. Sur une note de "Quand souffle le vent du nord" de Glattauer, les deux protagonistes vont de lettre en lettre se découvrir et se confier l'un à l'autre. Le genre épistolaire me plait énormément, surtout quand nous n'avons que les lettres pour visualiser l'histoire de l'auteur. Entre les lettres les personnages bougent et agissent, mais nous n'avons que ces morceaux de papier pour résoudre le puzzle.

Bien que le point final est à prédire dès les premières lignes, j'ai aimé cette façon de se découvrir. D'abord à l'abri de nos plumes, derrière les mots écrits que nous avons le temps de poser sur papier, le temps d'y réfléchir. Contrairement à l'oral où tout va trop vite, et si tout d'un coup on dit quelque chose qu'on ne voulait pas, il est trop tard pour se reprendre. A l'écrit tout est plus simple, on se confie d'abord à soi même et une fois que la lettre est postée, la réaction du destinataire n'est pas direct, nous ne l'a voyons pas. Ce qui rassure je pense. Ce qui a rassuré Antoine et Gabrielle dans cette histoire.

Certes cette histoire n'est pas ma préférée de l'auteur. Mais elle a quelque chose de nostalgique, de romantique. Grâce à sa plume magique, Samantha Bailly rend une histoire banale, moins banale.

D'autres avis sur

La servante et le marquis

Auteur : Lola Victor-Pujebet

Editeur : Harlquin

Collection : -

Parution : 10 juillet 2014

Pages : (version numérique)

Au XIXe siècle, Rose Callet, servante au château de la Marquise De Louvois, est secrètement amoureuse du fils de cette dernière. Alors que tout les sépare, un soir Rose décide de prendre la plume et de lui écrire sans se faire connaître… C’est ici que commence l’histoire de Rose et Adrien qui vont se chercher à travers leurs mots et combattre tous les obstacles qui se dresseront sur leur route afin de se trouver.

Mon avis

Fin de l'été 2014 je reçois un message de la part de Lola, me demandant si j'avais envie de lire son livre. J'accepte, et même si je ne le lis que maintenant, j'ai trouvé en la personne de Lola quelqu'un d'attachant, avec qui j'aime partager et correspondre. Après donc bien des mois d'échanges je me lance dans la lecture du roman de mon amie, et vous livre ici mon avis.

L'histoire de Lola lui ressemble. Je suis contente finalement d'avoir fait tarder cette lecture, car je l'apprécie d'autant plus que maintenant je connais l'auteur. A la manière dont réagissent ses personnages, je reconnais ses traits de caractère. D'une plume douce elle va nous décrire les péripéties d'un amour impossible. Elle est servante, il est marquis, tout les sépare, pourtant à l'aide d'une lettre Rose décide de tenter sa chance. 

J'ai aimé ce côté correspondance, les lettres sont d'abord timides, puis elles prennent de l'assurance, jusqu'au moment ou l'anonymat tombe, et ou les amants se découvre. L'amour est avant tout physique je pense, car Rose ne côtoie pas vraiment Adrien, elle le trouve attirant, charmant. Quant à lui il soupçonne à peine son existence, elle est une servante parmi les gens de la maison. Ce qui est agréable avec cette lecture, c'est que pour une fois les statuts sociaux se croisent. On ne tombe pas dans une romance entre deux personnes d'une même classe. 

Les échanges sont charmants et plutôt bon enfant. On ressent ce côté fleur bleue, et si vous aimez les romances belles et douces, celle ci est faite pour vous. Alors que le monde va de moins en moins bien ça fait plaisir de lire des choses toutes légères et simplement belles de temps en temps. Ensuite je pourrais reprocher à cette histoire d'être trop courte. J'aurais aimé plus de complication, plus de temps avant que le tout se mette en place.    

J'ai passé un moment très tendre avec ces personnages. Merci à Lola de m'avoir fait découvrir son univers. 

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