lundi 30 juillet 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 19


Lectures passées
Un peu long le L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May, dommage car le début bien, la fin bien, mais le milieu est pas terrible. Une petite déception pour La confrérie des nuages de Romano Vlad Janulewicz car dans sa globalité l'histoire n'était pas assez travaillée. 

Lecture actuelle
Ouuuaaa!!!! Never Sky quoi! Ok, j'en peux plus de celui-là! Pour l'instant c'est quelque chose d'énorme!

Et pour la suite ?
Une petite lecture sympa et drôle avec Le chavelier Vatenguerre, qui ne me prendra pas la tête. 


dimanche 29 juillet 2012

In my Mailbox 22



In my Mailbox a été mis en place par Kristi du blog de The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou emprunter en bibliothèque.


samedi 28 juillet 2012

La confrérie des Nuages

Auteur : Romano Vlad Janulewicz
Editions : The Book Edition
Collection : -
Parution : 2011
Pages : 112

Lorsque Théotim décide de se soustraire à l’atelier d’écriture organisé par son institutrice, il ne se doute pas de la tournure étrange et fantastique que vont prendre les événements. De rencontres improbables en quête magique, quelle formidable vérité son escapade au cœur d’un univers fabuleux mais dangereux lui fera-t-elle découvrir ? Qui donc est réellement Max Plumette, écrivain excentrique et solitaire, et quels secrets dissimule-t-il à propos de la mystérieuse Confrérie des Nuages ?


Mon avis

Deuxième ouvrage dans ma PAL de cet auteur, plus que prometteur avec ses nouvelles terrifiantes, Romano Vlad Janulewicz nous prouve cette fois-ci qu'il est capable de travailler avec tous les genres, en s'attaquant à un public nettement plus jeune. 

On éprouve beaucoup d'attachement pour notre héros, qui n'aime pourtant pas lire, mais qui va très vite changer d'avis, au moment de sa rencontre avec Max Plumette écrivain de best seller pour enfant. En effet, le jeune garçon va pouvoir basculer dans sa propre histoire grâce au carnet magique de l'auteur. Dans cet univers l'attend Ababou, un nain qui doit lui confier une clé. Jusqu'ici, on est charmé par cette histoire toute douce et magique, malheureusement ça ne dure pas. Serais-je trop catégorique? Peut être. Il manquait cruellement quelque chose, ou alors le roman aurait du faire plus de 110 pages pour que l'auteur puisse sans restrictions développer cet endroit magique et nous fournir plus de détails sur la quête du jeune Théotim pour aider Ababou et ses amis, car c'est bien ici que réside le gros bémol de l'histoire, on ne nous donne pas assez de détails. En gros, on en aimerait plus ! Plus de magie, plus de rebondissement, plus d'actions, plus de mystères. La moitié du roman, ainsi que sa fin, est trop facile, on ne rencontre aucun méchant à combattre ou de difficulté, bref il manque le challenge, le pourquoi notre héros doit se donner à 100% ! On ne demande pas à avoir un héros orphelins, que personne n'aime et qu'une entité maléfique souhaite détruire, mais juste quelqu'un pour lui mettre des bâtons dans les roues.

Car dans sa globalité l'histoire est mignonne, les allusions déformées en l'honneur de certains auteurs connus sont marrantes et l'écriture reste de très bonne qualité. Romano nous montre qu'il arrive a adapter son style et son vocabulaire pour un public jeune. Il ne nous donne aucune impression de lenteur ou de manque de dynamisme, car l'histoire avance, et c'est peut être là qu'on remarque le faux pas du récit, il avance trop vite.

Pour la note finale, je tenais à dire un grand merci à l'auteur lui-même pour m'avoir envoyé ses livres (il m'en reste encore un), par le biais du site Histoire de roman, que je vous conseil d'aller visiter si vous êtes en quête d'idées et de conseils d'écriture, ou simplement pour jeter un oeil sur nos chroniques déjà présentes.

Pour aller plus loin
Les éditions : The Book Edition
Romano Vlad Janulewicz : Le Blog

jeudi 26 juillet 2012

L'île des chasseurs d'oiseaux

Auteur : Peter May
Editions : Actes Sud
Collection : Babel Noir
Parution poche: 2 novembre 2011
Pages : 424
ISNB-13 : 9782330001339


Marqué par la mort récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis car un meurtre vient d'y être commis selon la même mise en scène que celui sur lequel il enquête à Edimbourg.
La tempétueuse île de Lewis, au nord de l'Ecosse, semble sortie d'un autre temps : on se chauffe à la tourbe, on pratique le sabbat chrétien, on parle la langue gaélique. D'autres traditions particulières y perdurent, comme cette expédition organisée chaque été, qui conduit un groupe d'hommes sur l'îlot rocheux inhospitalier d'An Sgeir où ils tuent des milliers d'oiseaux nicheurs destinés à la consommation.
Dix-huit ans auparavant, Fin a participé à ce périlleux voyage initiatique. Il a ensuite quitté l'île et n'y est jamais revenu. Retourner là-bas, c'est retrouver un ami d'enfance, un premier amour, quelques camarades d'école de sinistre mémoire ; c'est surtout prendre le risque de laisser surgir les souvenirs, de découvrir à quel point on n'a rien oublié...
Un roman sombre et tourmenté, au suspense inexorable, plongé dans une atmosphère brumeuse qui doit autant aux décors naturels qu'à l'âme des personnages.


Mon avis

De nombreux, mais discrets, éloges planent sur cet ouvrage. Plus personnel que sa saga de polar chinois L’île des chasseurs d'oiseaux est avant d'être un policier, un roman d’atmosphère. Etant lui-même Écossais, l'auteur nous embarque dans son pays natal, bien plus au nord qu’Édimbourg et Glasgow, sur l'île de Lewis, ou le vent ne s'arrête jamais. On y plonge avec appréhension pour y rester par curiosité durant 430 pages. 

Les chapitres sont découpés de manière à avoir toujours deux points de vues; le premier est celui de l'auteur, qui parle de ses personnages et de leurs agissements, on avance au présent en compagnie de Fin Macleod qui cherche vainement, mais sans en faire trop, le tueur d'un de ses anciens camarade de classe, que peu de monde appréciait. On découvre cette île et leurs habitants après le départ de Fin 18 ans plus tôt, rien n'a complètement changé, et pourtant les gens ne sont plus les mêmes. Outre le meurtre et l'enquête qu'il est obligé de mené, le lecteur ressentira une gêne perpétuelle chez Fin, car tout est relié à cette île et finalement l'assassinat d'Ange n'est qu'une excuse pour nous raconter son passé. Une très bonne excuse. On se rend compte que l'on dérange, mais la curiosité est trop grande, il faut savoir ce qui s'est passé, des années plus tôt pour que Fin répugne à mettre les pieds ici. Une île ou tout le monde est au courant de tout, du meilleures mais surtout du pires et ou tout reste secret, quoi qu'il arrive. Plus on avance, plus on découvre que Fin cache, malgré lui de sacrées zones d'ombres. 
Le deuxième point de vue et celui de Fin lui-même, mais le Fin de l'île, celui qui a grandi ici, qui est tombé amoureux, qui a fait des conneries de gosses et qui a du partir sur le tas de rocher d'An Sgeir pour chasser des oiseaux. On y découvre une autre facette du personnage, bien avant ce fameux voyage sur An Sgeir, un gamin, heureux et joueur, qui va se briser les ailes petit à petit, jusqu'à la dernière plume. 
Ce découpage rajoute du suspens, quand bien même l'enquête est quasiment oubliée en cours, elle reprend son importance dans les dernières pages, et nous impressionne par son côté sadique et malsain.

Malgré ça, le contenu est parfois lent, et les détails trop nombreux. Beaucoup de choses souvent peu intéressantes ou importantes nous sont racontés, ce qui nous perd un peu dans le fil conducteur.
Les personnages secondaires deviennent au fil des pages, beaucoup plus intéressants que notre protagoniste, qui maintenant, 18 ans après, fait vraiment tache sur cette île. Il y a bien sur le meilleur ami d'enfance de Fin sur l'île, Artair, qui n'ayant pas réussit dans les études se retrouve ouvrier dans une usine, et prévoit le même sort pour son propre fils. Un personnage que l'île aura rendu au fil des ans, aigris et mal dans sa peau, ramassant toujours les restes des autres. D'ailleurs le plus gros reste qu'il ait réussit à se procurer n'est autres que Marsailli, l'amour de jeunesse de Fin. Une fille qui tombe de haut et qui ne trouve du réconfort, malgré elle, plus que dans les bras du meilleur ami de l'homme qu'elle a toujours aimé. Effacée et faible, alors que tout la projeté vers un avenir brillant, Marsailli est certainement l'un des personnages qui nous touchent le plus de part son destin brisé et les poids qui la retiennent sur cette île ou tout futur est forcément gris et terne. Ravagée par les années, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même quand Fin la revoit enfin, après tant d'années.
Quant à Fin, malheureusement, on le trouve très vite transparent, alors qu'il est le personnages centrale, celui à travers qui tout se déroule, qui nous raconte son passé et nous entraîne dans son présent. Sur les traces de ses souvenirs, sa mémoire et de ce meurtre. Un personnage, qui une fois le livre terminé, ne laisse pas sa trace dans notre esprit, il disparaît dans les vagues déchaînées et se laisse couler.

On notera par contre une atmosphère frissonnante et glaçante, qui nous emprisonne dans un univers gris, froid et anciens. Comme une impression d'être au moyen âge, uniquement sur cette île. Dès qu'on parle de téléphones portables ou d'ordinateur, on se demande ce qu'ils peuvent bien faire là, car cette technologie ne va pas avec cette île, rien ne colle. Comme si l'auteur s'était trompé d'époque. Comme si cette île était sous une cloche, et complètement hors de ce monde.  

En conclusion, on peut avouer sans détour que Peter May nous offre ici un portrait d'un monde à part, avec des personnages déchirée par les traditions et leur culture. Une plume parfois lourde, mais terriblement entraînante.

Pour aller plus loin
Peter May : Le site

mardi 24 juillet 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 18


Je suis très en retard niveau postage de vidéo. Et je m'en excuse. Celle-ci est celle de la semaine passée, alors que celle de cette semaine n'a même pas encore été tournée. Pour cause hier c'était mon anniversaire, j'étais donc très occupée.

Il n'y aura donc pas de C'est lundi cette semaine, mais la semaine prochaine. Promis! 


jeudi 19 juillet 2012

Les parutions qui font envie



Un nouvel article, qui verra le jour de temps en temps, juste pour nous mettre l'eau à la bouche. De quoi agrandir nos Wish, avec des titres qui ne sont pas encore sorti, mais qui nous font déjà saliver. Pas plus de trois livres par articles, car sinon ça fait trop d'informations en une fois, et nous savons tous qu'il faut ménager nos petits esprits par moment :-) 

Les proies de Sarn Amélie

"A Bordeaux, une catastrophe transforme une partie de la population en zombies. Le hasard réunit Margot, lycéenne que son petit ami vient de quitter, Roger Gallard, armurier qui rêve d'être pâtissier, et le petit Enzo, dont la passion pour la lecture est contrariée par sa mère. Avec d'autres survivants, ils tentent de survivre."

On s'y intéresse : Parce qu'il est rare de se retrouver déçu avec un titre de chez Milan. Même si les sujets peuvent parfois paraître bateau, ou déjà vu et revu ailleurs, cette maison d'édition nous impressionne toujours avec leurs découvertes. 

Infos : Parution le 16 août 2012, éditions Milan, collection Macadam. Au prix de 12.90 euro, 384 pages.



Le dernier jardin, tome 2 : Fugitive de Lauren Destefano

"Rhine et Gabriel se sont enfuis du manoir des Vaughn. A peine ont-ils posé le pied à terre qu'ils se font capturer par une vieille femme qui entend vendre les charmes de la jeune fille. Echappée d'un enfer pour plonger dans un autre, Rhine ne peut compter que sur son ami Gabriel pour retrouver son frère à Manhattan."

On s'y intéresse : Parce que c'est la suite d’Éphémère, et qu'il nous tarde de savoir ce qui va bien pouvoir arriver à Rhine et Gabriel. Quand bien même l'écriture du premier est un peu lente, on se réjouit tout de même!

Infos :Parution le 17 août 2012, éditions Castelmore. Au prix de 15.20 euro, 320 pages.



Glitch de Anastasiu Heather

"Il y a deux siècles, mille armes nucléaires rasaient la surface de la Terre et l'humanité se constituait en une Communauté souterraine et porteuse de puces éradiquant les émotions. Zoé, une adolescente, ressent les dysfonctionnements de sa puce et découvre avec Max et Adrien l'existence de la Résistance, qui vit à la surface..."

On s'y intéresse : Parce que c'est la nouvelle collection de Robert Laffont, parce que c'est Dystopique, parce que la couverture est sublime! Bref, on hâte de découvrir cet univers.

Infos : Parution : 6 septembre 2012, éditions Robert Laffont, collection R. Au prix de 16.90 euro, 



mardi 17 juillet 2012

En avant les filles

Auteurs : Sandrine Mirza et Isabelle Maroger
Edition : Nathan
Collection : Décodage
Parution : 7 juin 2012
Pages : 96

"On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat."
Edmond et Jules de Goncourt écrivains français XIXe siècle Journal

Effrayant, non ? On oublie souvent qu'à l'époque des frères Goncourt, il y a un siècle à peine, on considérait les femmes comme plus proches du gorille que de l'homme. Elles ont dû se battre pour défendre leurs droits et faire reconnaître leur place. Cette lutte est loin d'être finie, comme le montrent les disparités de la condition des femmes dans notre monde. Alors, les filles : à vous de jouer !

Des débats... 
sur l'éducation, le couple ou le travail : c'est quoi être une femme aujourd'hui ?

... des portraits
de femmes exceptionnelles, de Aung San Suu Kyi à J. K. Rowling en passant par Marilyn Monroe.


Mon avis


En avant les filles ! ou le premier titre de la collection Décodage de chez Nathan, une collection pour les jeunes à partir de 14 ans, normalement, mais je mettrais plus volontiers ce tout premier titre entre des mains un peu plus jeunes. Après tout, l’apprentissage du respect commence le plus tôt possible, et si Nathan décide de sortir un tel ouvrage pour débuter la collection, ce n’est pas pour rien. Nous ne sommes pas sans savoir que les conditions de la femme font depuis toujours couler beaucoup d’encre. Et ce n’est pas aujourd’hui que cela s’arrêtera.            


Sandrine Mirza propose de nous faire découvrir plusieurs portraits de femmes qui n’ont pas peur, qui on su comprendre le système et le combattre, à leur manière. Que ce soit le charme de Maryline Monroe, les combats de Simone Veil ou encore les voyages d’Ella Maillart, elles ont toutes su comment se défaire des cages et des liens avec lesquels les hommes et la société les emprisonnent, souvent invisibles, ces liens doivent être brisés. Ce que beaucoup de sociétés, encore actuelles, ne font pas, et tentent tant bien que mal de cacher.

Un livre qui montre aux jeunes filles ce qu’elles doivent absolument exigées, sans craintes ; le fait que leur corps leur appartiennent, qu’elles en sont seules maîtresses, que les sciences et les maths ne sont pas réservés à leurs copains de classe, qu’elles sont toutes aussi capable de réussir, qu’import le domaine. Que porter une jupe, courte ou non, n’est pas une invitation aux hommes pour qu’ils touchent, ou se permettent d’aller plus loin.

Certes, il n’est pas assez approfondi selon les sujets, mais le public visé n’est pas encore forcément en âge de tout comprendre. Il permet d’apporter certaines réponses, et un certains éclaircissement sur leurs conditions. Un ouvrage qui permet de poser les bases, de leur tendre la main pour qu’elles aillent plus loin par la suite.

D’un point de vue personnel, je trouve dommage que ce genre d’ouvrage, destiné à ce public ne soit pas plus répandu. C’est en rédigeant, il y a deux ans, mon mémoire pour mon diplôme que je me rends compte, en épluchant plusieurs livres sur les femmes et le féminisme à quel point on se permet de ne pas nous raconter certaines choses en cours. Grâce aux livres que j’ai pu lire, j’en ai apprit bien plus sur les femmes, leurs histoires, leurs victoires et leurs défaites que durant toute ma scolarité.  Pour en apprendre autant j’ai du me débrouiller seule, simplement parce qu’on choisit de ne pas raconter certaines choses, alors quelles sont importantes. De quoi ont-ils donc peur ? A croire que certaines personnes, et je parle bien d’hommes comme de femmes, pensent que les féministes ne sont que des mangeuses d’hommes et des castratrices ! Quand comprendront-ils enfin que nous ne recherchons que l’égalité. Et dans ce cas je parle de toutes les égalités. Entre sexes, entre couleurs de peaux, entre religions, entre différence d’âge, etc.

Je vais m'arrêter ici, car je peux parler du sujet pendant des pages et des pages, et ce blog n'est pas là pour ça. Pour celles et ceux qui ont par hasard envie d’aller plus loin. Il est petit, mais l’un de mes ouvrages les plus précieux sur le sujet : Repères N°338 Histoire du féminisme de Michèle Riot-Sarcey, édition La Découverte. Un petit livre, avec un grand texte ! En avant les filles ! 

Film review : Rock of Ages

C'est en branchant mes écouteurs dans le bus, que je me rends compte que la bande son de ce film me manque déjà. Il est 23h51, et le film pétille encore devant mes yeux. Vous allez me dire "Oui mais y'a Tom Cruise..." OK! Mais on met son côté scientologue au placard le temps d'un film. S'il vous plaît. D'accord la presse lui donne une note vraiment moyenne (2.5/5 sur Allociné) mais f**k of ! (Oui je suis vulgaire, mais c'est Rock n' Roll), Rock of Ages bascule durant deux heure entre comédie romantique pour et entre ados, foule rock déchaînée, sexe, alcool et comédie musicale. Et on aime. 

Tom Cruise en fait trop, mais ça marche, il met le feu dès sa première apparition et va nous impressionner jusqu'à la fin! Monsieur Cruise a peut être 50 balais, mais au moins il sait s'en servir... du balais. On est fan de Catherine Zeta-Jones en ancienne groupies reconvertit en femme de politicien coincée du derrière, un mélange qui fait nettement mieux passer la pilule de l'amourette entre les deux "héros" si tant est qu'il y est bien des héros, car au final tout le casting est mit à l'honneur, oublions un peu les seconds rôles.


Vous l'aurez comprit Rock of Ages, est génial, quand on aime les comédies musicales - ou Glee - un minimum, le Rock, Tom Cruise, un minimum aussi, les années 80', Los Angeles et l'humour. On chante et on rigole, de quoi passer un bon moment. Et puis bon, entre nous, le petit Diego, dans le rôle de Drew, est sur la bonne voie pour apparaître bientôt sur la fameuse liste "Pour lui je quitte tous!", ne vous cachez pas les filles, je sais que vous avez aussi une liste comme celle-ci quelque part ;-) il lui reste plus qu'à perdre ses petites joues de bébé et c'est dans la poche! Mais chuut... 




LET'S ROCK!

lundi 16 juillet 2012

END, Tome 1 : Elisabeth

Auteur : Merli et Barbara Canepa
Editions : Soleil
Collection : Métamorphose
Parution : 6 juin 2012
Pages : 56

Si le monde autour de vous jamais ne changeait. Si le murmure du vent et le balbutiement de la pluie indéfiniment se répétaient. Si le silence souverain régnait jusqu’à ce que l’invisible finisse par vous appartenir... Tel est mon univers. Un monde où la berceuse du temps a cessé sa complainte. Un monde anémié où les âmes perdues trouvent enfin la paix dans leurs mausolées solennels et sans âges. Je suis âgée de 13 ans. Mon nom est Elisabeth. Mes cheveux sont blancs comme la vie. Mourir est votre seule chance de me rencontrer.


Mon avis

Métamorphose est une collection qui a déjà su prouver la qualité des ouvrages quelle publie. Impossible de passer à côté de END la nouvelle série bande dessinée de Barbara Canepa qu'on connait, forcément, pour Sky Doll - longtemps en rupture de stock, voilà que la série refait surface depuis septembre 2011. 

Malgré un coup de crayon toujours aussi sublime, la trame n'est pas évidente à comprendre dans ce premier volume. L'histoire se met en place, avec beaucoup de zones d'ombres, qui sont bien sur là pour nous faire cogiter la moindre et nous donner envie de continuer. Le monde dans lequel évolue le personnage d'Elisabeth est très étrange et complexe. Pas toujours facile de suivre les rebondissements entre le réel et l'univers d'Elisabeth. Entre les messages à faire passer à sa soeur encore vivante, et son don - ou sa malédiction - particulier, sa nouvelle vie est bien difficile. 

Ce premier tome est peut être trop flou, et nous n’apercevons qu'un petit bout du chemin sur lequel Canepa nous entraîne. On attend donc fortement le second tome, pour en savoir plus sur la mystérieuse mort de notre protagoniste principale, mais également sur les mystères qui englobent le collège ou elle était. Les dessins et les couleurs collent parfaitement à cet univers brumeux et étrange. Une ambiance froide règne en permanence durant notre lecture.Un bonheur pour les yeux. 

dimanche 15 juillet 2012

Belle

Auteur : Robin McKinley
Editions : Mnémos
Collection : Dédales
Parution : 21 avril 2011
Pages : 237

« J'ai été ému et enchanté par ce livre. Je ne voulais pas qu'il prenne fin.

Peter S. Beagle »

Belle était loin d'être aussi jolie que ses soeurs. À quoi bon ? Aux soirées mondaines, aux robes somptueuses, elle préférait les chevaux et les auteurs anciens. Quand son père se trouva ruiné, elle en fut réduite à aller avec sa famille habiter une pauvre maison, dans un village au fond des bois. Tous auraient pu vivre ainsi, heureux d'une existence loin du luxe et des lumières de la ville, mais le destin s'acharna une fois encore sur eux. Quand son père revint au foyer avec l'histoire d'un château magique et de la terrible promesse qu'il avait dû faire à la Bête qui y vivait, Belle partit de son plein gré affronter le monstre et sa question sans cesse répétée : « Belle, voulez-vous... ? » Ceci est son histoire... une histoire d'amour et de rêve.


Mon avis

Seul et unique roman de l'auteur traduit pour l'instant - 1993 pour la première édition de Belle - Robin McKinley possède pourtant une jolie bibliographie, qui mériterait certainement d'être connu. S'ils possèdent tous la même qualité que celui-ci, on est en train de louper quelque chose, à moins de se mettre à la VO, et c'est ce qui est prévu dans mon cas, pour m'évader encore dans son univers. 

Si vous cherchez à être surprit, avec un texte et une histoire originale, passé votre chemin. Belle est clairement, comme son nom le laisse présager, une réécriture du célèbre conte de Madame Leprince de Beaumont La Belle et la Bête. Alors McKinley à la hauteur ? Of course ai-je envie de crier! Les amateurs de contes y trouveront leur compte (et le jeu de mot n'était pas voulu, mais je le garde). On connait tous de près ou de loin l'histoire, et ici l'auteur nous offre une version plus que crédible. 

A commencer par son style, avec lequel elle nous bluff ! J'ai envie de dire que tous les sortilèges présents dans le château de la Bête se sont emparés de sa plume pour nous envoûter dès les premières lignes. On apprécie car c'est le genre qui vous emprisonne entre les pages et vous fait oublier tout ce qui se passe autour de vous. C'est une fois le livre refermé qu'on revient dans la réalité, un peu à contre coeur. L'univers qu'a su recréer Robin McKinley est fabuleux et magique, si réel qu'on y resterai avec plaisir. 

Elle habille ses personnages d'un caractère et d'une personnalité qui nous ravi du début à la fin. Autant Belle - de son vrai prénom Honneur - que les membres de sa famille, qui sont d'une nature très humble et solidaire. Même si les caractères un peu cruche et naïve des deux grandes soeurs peuvent nous agacer, elles ne sont pas là très longtemps de toute manière, celui de Belle rattrape le tout ; forte, intelligente, téméraire et courageuse, elle nous impressionne. En bien, forcément. Mais le personnage que l'on attend dès les premières pages, c'est bien entendu la Bête ! Une Bête qui rassemble le bon comme le mauvais, qui arrive à se contrôler, mais qui peut par moment perdre tous ses moyens. Elle nous plaît parce qu'elle fait ce sublime mélange entre le bien et le mal, elle nous paraît plus humaine que n'import quel autre personnage humain du roman. 

Et pour la touche finale admettons tout de suite que l'auteur a su nous accrocher de part ses décors magiques et son atmosphère enchantée. On plonge avec délice dans cette forêt dense et fascinante pour s'y perdre et se retrouver au château de la Bête. Pour les incontournables du Disney, il faudra juste oublier Big Ben et Lumière pour les remplacer par Lydia et Bessie, les deux brises qui exauces les ordres de notre Belle, toujours aussi amoureuse des livres.

Une couverture française qui laisse par contre un peu à désirée et qui rappel trop le genre qu'on préfère ne pas nommé, celui dont Harlequin est le maître : la romance. Mais la romance un peu naïve et nunuche. En comparaison aux deux belles couvertures anglaise et américaine, celle-ci ne fait pas le poids. Seul bémol de l'ouvrage, et encore ce n'est qu'une petite fausse note, car l'objet en tant que tel n'a ici pas vraiment d'importance, vu que son contenu est tout bonnement au dessus de tout. Ce qui lui vaut, bien sur, le coup de coeur !




Pour en savoir plus : le site de l'auteur.





















USA Harper Collins 
UK Fickling David Books

mardi 10 juillet 2012

Juste une ombre

Auteur : Karine Giebel
Edition : Fleuve noir
Collection : Thriller
Parution : 8 mars 2012
Pages : 500


Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules ? Tu deviendras une proie.
Tu domines ? Tu deviendras une esclave.
Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour...
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t'observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule.
Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête ?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard...


Mon avis

Karine Giebel a su conquérir son public, moi également. Son talent pour savoir exactement ou il faut appuyer pour faire mal ne laisse personne indifférent, et ses livres sont en général addictifs. Maîtresse incontestée du genre, Karine Giebel est une pro pour nous laisser croire tout et n'import quoi jusqu'aux dernières lignes. 

Avec Juste une ombre, elle nous prouve, encore une fois, qu'elle sait exactement ou elle mène ses lecteurs, qu'elle arrive sans encombres à les perdre pour mieux les surprendre. Pourtant, ici, le pari n'était pas gagné d'avance, car l'histoire peine à se mettre en place, prend trop de temps pour se poser, et les détails affluent de tout côtés, sans grande importance. Jusqu'aux 150 premières pages, le roman patine, les personnages s'embourbent dans leur routine qui ne nous intéresse pas. Mais ou se cache le suspens que nous avions aimé - voir même adoré - de Morsures de l'ombre 

Cloé est donc le personnage principale, on l'apprécie autant qu'on la déteste. Hautaine, snob, reine de son royaume, elle agace plus qu'elle ne plait. On lui trouve malgré ça beaucoup de qualités, comme étant une femme forte et sure d'elle, qui ne se laisse pas diriger par un univers d'hommes. Et pourtant elle porte le mauvais rôle, trop mauvais selon moi, celui de la femme castratrice qui ne se gêne pas de rabaisser pour mieux régner. De démolir pour grandir. Un peu plus d'humanité lui aurait valu le prix du meilleure rôle féminin, qui reste indécerné depuis belle lurette ! Il est difficile de la prendre en pitié quand l'Ombre commence à la harceler, on pourrait presque lui souhaité qu'Elle aille jusqu'au bout. Qu'Elle l'anéantisse. Mais Cloé reste une personne, avec des défauts, mais également un passé lourd a porter, impossible donc de lui vouloir tant de mal trop longtemps. Au final elle nous impressionne comme elle nous insupporte.  
Et puis bien sur, on retrouve le personnage parallèle, comme toujours avec Giebel : le commandant Alexandre Gomez, le stéréotype du flic déchu. Encore en service mais plus pour très longtemps, enchaînant conneries sur connerie et détruit par la vie. Moins de clichés au dessus de sa tête et il serait directement sortit du lot, à croire que ces flics sont tous pareils, mais c'est bien connu, ce cher Monsieur Gomez aurait été décrit comme étant quelqu'un sans histoire et banal qu'on aurait réussit à lui casser du sucre sur le dos pour manque d’originalité. Le renouveau n'existe-t-il plus pour les personnages de policiers ? Malgré ce caractère déjà vu et revu, Gomez reste un personnage attachant et fort, qui ne mâche pas ses mots, pour notre plus grand plaisir, qui oublie carrément de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l'ouvrir et se contre fiche de ce que pensent les gens.
Mais face à cette Ombre, lequel de nos deux protagonistes sera le plus fort ? Le plus résistant ? Car même s'ils nous intéressent beaucoup, c'est surtout elle qui mène le bal, qui fait tournoyer nos deux héros, qui leur en fait voir de toutes les couleurs. Les perdant dans leur propre folie, dans leur propre peur. Avouons qu'elle sauve tout le roman, avec son invincibilité et ses tours de passe-passe, car les autres personnages auraient mérité une plus belle part de descriptions, même s'ils sont secondaires, mais n'ont pas gagné à la loterie des caractères, ils restent tous assez banals et peu étudiés. 

Mais alors si les personnages ne sont pas si top que ça, que reste-t-il pour que ce soit un bon thriller psychologique? Tout le reste bon sang! La fameuse petite étincelle qui fait briller Morsures de l'ombre est à nouveau présente, celle qui avait tant manqué dans Chiens de sang et Jusqu'à ce que la mort nous unisse, deux de ses précédents romans qui, admettons le, ne souffrirons pas trop si on ne s'y attarde pas. Cette atmosphère de plus en plus oppressante, cette manière de nous perdre entre le vrai et le faux, ce talent de mettre le visage de n'import quels personnages sous la capuche de l'Ombre harceleuse. Tout le monde devient suspect, la victime elle-même est soupçonnée.

Un mot pour la fin et sur la fin, qui n'est qu'une porte ouverte vers une éventuelle suite, mais Karine Giebel ne fait jamais de suite. Il faudra donc l'inventer nous-même, tout en sachant quelle est inutile. Mais impossible de ne pas espérer encore, de croire que tant de douleur peut enfin être stoppé. 

mercredi 4 juillet 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 17


Lectures passées
Une semaine finalement bien pourvue en lecture, alors qu'elle s'annonçait mal. Trois lectures terminées : Petits papiers meurtrisConfessions d'une Glitter Addict et Rebelles

Lecture actuelle
Un polar comme je les aime avec Juste une ombre de Karine Giebel. 

Et pour la suite ?
On pense à refaire les contes, et paf je me mets à Belle de Robin McKinley, qui regarde La Belle et la Bête sous un autre oeil. Entre deux je glisserai END Elizabeth, la nouvelle bande-dessinée de Barbara Canepa. 


In my Mailbox 20


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Rebelles

Auteur : Anna Godbersen
Edition : Albin Michel
Collection : -
Parution : 27 février 2008
Pages : 452

Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube.
Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes.
Mensonges, secrets et scandales.
Nous sommes à Manhattan... en 1899.


Mon avis


Trouvé en occasion, souvent chroniqué « Rebelles » le premier tome de la série « The Lux » d’Anna Godbersen ne pouvait pas, ne pas atterrir entre mes pattes de lectrice affamée. Une quatrième de couverture qui en dit juste assez pour nous donner envie d’entrer dans ce monde de froufrous et de faux semblant, d’apparences et de mensonges. L’auteur commence fort en nous présentant le personnage central de ce volume à travers son propre enterrement, pour mieux nous catapulter quelques semaines avant le drame. Une fois ceci fait, notre cerveau de lecteur ne demande qu’une chose ; découvrir le comment de pourquoi, connaître avant les personnages le fin mot de l’histoire. Mauvaise pioche, Anna Godbersen est la reine des fausses pistes, et va nous faire cogiter ! Un bémol retentit pourtant durant toute cette lecture, le rythme n’est pas assez soutenu, on aurait tendance à avancer bien plus vite que les personnages eux-mêmes. Leurs réflexions sont lentes et parfois sans intérêt. Avouons, sans arrières pensées, que beaucoup de paragraphes peuvent être sautés sans que l’on se retrouve perdu. Que les dialogues suffisent à comprendre l’avancement des événements qui n’arrivent qu’au compte goutte.
Le découpage du roman se retrouve être parfait par contre. Des chapitres magnifiquement mit en place, avec au début de chacun d’eux une coupure de journal qui pourrait nous donner des pistes sur le chapitre que l’on va entamer. Chacun d’eux se centre plus au moins sur l’un de nos protagonistes, qui sont tout de même nombreux.
Une écriture agréable à lire, qui colle très bien à l’époque du roman (1899) mais qui ne fait aucunement vieux jeu ou snob. Le langage des personnages n’est pas exagérés, bien qu’ils soient tous jeunes, ils font tout de même partie de la haute société et doivent avoir le vocabulaire qui va avec, quand ils se retrouvent à des bals ou autres banquets, par contre une fois seuls, les bonnes manières s’envol quelques peu, pour notre plus grand plaisir et le leur également. 



L’intrigue repose donc clairement sur la tragique fin d’Elizabeth Holland, notre personnage principal. Qui est dans le coup, qui lui en veut ? A vouloir trop jouer les détectives durant notre lecture, on en oublierait presque les autres détails importants qui sont liés aux autres personnages. Car si l’évidence nous apparaît plusieurs fois, c’est parce que l’auteur voulait jouer sur ce terrain là. Les soupçons s’envolent d’une personne à l’autre, car tout le monde à de quoi vouloir tuer cette pauvre Liz. Bien que tout ceci se veuille originale, la vérité est vite devinée et nous est confirmé dans les dernières lignes. Aucune importance, les personnages rattrapent bel et bien toute la trame grâce à leurs bonnes, mais aussi mauvaises, manières. Vous cherchiez les ancêtres de Serena Van Der Woodsen et Blair Waldorf de Gossip Girl ? Arrêtez de chercher, ils sont là. Pénélope, Elizabeth, Diana, Henry et Will, grâce à eux Anna Godbersen nous repeint nos It Girls préférées version 1900.
Une ambiance très mondaine et malsaine, avec des décors et des robes tout droit sorti d’un rêve, ou le mot apparence rime avec fausseté. Rebelles nous plonge dans une réalité atroce : l’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue. Ah bon ? Vraiment ? Demandez à Elizabeth Holland, je ne suis pas sure que sa réponse vous plaira tant que ça. Là ou la haine et l’amour se côtoie de trop près il vaut mieux peut être n’avoir aucune attache, et disparaître.

Un premier tome un peu lent, ou beaucoup de paragraphes n’ont pas une grande importance et peuvent être sautés sans problème. Mais une fin qui donne terriblement envie de connaître la suite.