vendredi 31 mai 2013

Week end à 1000



Il est de retour, prêt à vous faire suer les yeux durant un week end entier! Le week end à 1000 ! La dernière fois je n'avais pas pu y participer, mais cette fois, je compte bien me faire exploser la rétine par des pages et des pages. 

Lili nous propose donc de nous cloitré chez nous, avec nos bouquins et d'essayer de lire mille pages en un week end. Challenge, challenge. Je ne participe jamais à aucun d'entre eux, et pourtant celui-ci me bottait bien. J'avoue que le fait que cela tombe pile durant mes vacances m'arrange. 

La session commence vendredi 31 mai à 19h et se termine dimanche 2 juin à minuit. Il vous reste donc encore quelques heures pour vous inscrire sur le blog de Lili et rejoindre la page Facebook du challenge, histoire que l'on soit tous ensemble. 
Cet article sera certainement mis à jour durant la session, histoire de voir ou j'en suis. Mais avant cela, faisons place à la PAL prévue :

Le Dieu dans l'ombre de Robin Hobb- (510 pages, lu 137 avant challenge), reste 373 pages
Le monde de Charlie de Stephen Chbosky -252 pages
Ma soeur est une sorcière de Diana Jones - 298 pages
Rêve d'amour de Laurence Tardieu - 152 pages

Ajout de livre en cours de Challenge : La femme parfaite est une conasse - 160 pages

Un total de 1240 pages

Pas facile, mais vu le temps qu'il fait, je ne pense pas sortir beaucoup.
Courage à tous!

BILAN
  
Vendredi 31 mai 19h00
Le challenge débute, mais sans moi. En train de faire la cuisine, plus ma fournée de cookies, je ne suis largement pas prête. Manger c'est important (surtout chez moi), donc je prends mon temps, on se plante devant Touche pas à mon poste, puis Scènes de ménage, une petite douche, préparation de tout mon attirail et c'est partie, service à thé Alice au pays des merveilles, ramener tout droit de Disneyland.

Vendredi 31 mai 21h00
Je me lance enfin à partir de ma page 137 du Dieu dans l'Ombre, en faisant très régulièrement des pauses pipi, remplissage de théière et réapprovisionnement de cookies. Fond sonore, le silence, et à la télé je lance mon feu de cheminé virtuel (c'est d'un kitsch, mais l'ambiance est là). Le pilou en renard s'impose pour continuer comme il se doit ma lecture.
Vendredi 31 mai 22h45
Ah oui, sur RTS1 (chaîne Suisse) ils passent Maison Close saison 1 que je n'avais pas encore vu, donc comme tous les vendredi je me plante devant, ce qui veut dire une heure et demie de non lecture, ou alors vive les pubs! Je plante le marque page à la page 188.

Samedi 1er juin 00h15
Je reprends un peu pour m'arrêter à la page 120 à 1h15. C'est presque 100 pages lu, donc pas trop mécontente de moi. Bonne nuit.


Samedi 1er juin 11h00
J'émerge. Habituellement je n'ai jamais congé le samedi, donc les grasse mat' j'oublie. Mais là, c'est encore les vacances, donc je profite. Promis que je voulais m'y mettre, mais finalement un repas de midi imprévu, et me voilà déjà en route. Pas pour longtemps car vu le temps je ne m'éternise pas, et à 13h30 c'est maison.

Samedi 1er juin 14h30
Une heure après être rentrée, je me remets à ma lecture du Dieu dans l'ombre. Tout en faisant régulièrement des petites pauses de quelques minutes. Durant l'une d'elles je file me laver les cheveux (ce qui me prends du temps en général), et puis j'y retourne.

Samedi 1er juin 19h00
Après avoir manger un petit quelque chose et avoir séché mes cheveux, je me replonge dans mon livre, qui prend un tournant inattendu. La corbeille de linge propre me nargue, je sais que je devrais me motiver à la repasser un jour ou l'autre. Mais là je suis trop bien, donc je continu. Tant pis, les habits attendront, je lancerais la mode du vêtement froissé.

Samedi 1er juin 22h00
Relancement d'une fournée de Cookies (le pot à biscuit me semblant vide) je termine le Dieu dans l'ombre. 370 pages de fait pour le challenge. En même temps je me rends compte que sur Livraddict, une de mes lectures en cours était La femme parfaite est une conasse, en gros se seront 160 pages offertes gratuitement, vu que ça se lit d'une vitesse hallucinante. Mais tout est bon à prendre pour rattraper mon retard. 

Dimanche 2 juin 1h00
Facilement terminé, et beaucoup de rigolade avec La femme parfaite est une conasse, je me retrouve à 533 pages. Je commence Le monde de Charlie pour ne pas m'endormir sans rien, et j'avale 50 pages en plus. J'éteins à 583 pages.

Dimanche 2 juin 10h00
Lever tranquille, quelques pages lu durant un bon petit déjeuner, changement de service à thé. Mais cet après-midi c'est moments entre amis, ce qui veut dire 6 heures sans lecture. Coup dur pour le challenge. Mais avant d'arriver chez nos amis je peux rajouter 60 pages à mon total. 643, j'y crois.



Dimanche 2 juin 20h00
Une fois rentrée je me remets au Monde de Charlie, bien que le combat entre la licorne et le chat me déstabilise, le chat l'emporterai presque, mais non, car rien ne bat une licorne. Du coup elle se remet à lire avec moi. Et mine de rien ça se lit vite, c'est le pouvoir du renard licorne (eh ouais c'est plus fort qu'une licorne normale). Du coup, je le termine à 23h30, et j'arrête le challenge avec un score pas trop mal, 785 pages.

Conclusion
Le week end à 1000 c'est de la tuerie! Déjà parce que ça me permets de booster mes lectures, sans challenge je n'aurais jamais lu autant durant ce week end. Mais avant tout, c'est du partage. La page du challenge était bien animée, tout le monde se soutenait et c'est le plus important. On fait des rencontres, on rigole, on partage. C'est que du bon! Vers la fin, les gagnant encouragent les autres, on sent la solidarité jusqu'au bout et même après. Ca c'est une équipe en paillettes comme je les aime. La prochaine session pourra compter sur moi, car j'en serai ! Merci Lili



mardi 21 mai 2013

La fille mirage

Auteur : Elise Broach
Editeur : Rouergue
Collection : Doado Noir
Parution : 20 mars 2013
Pages : 315
EAN-13 : 9782812604997

Ils sont trois ados sur la route des vacances.

Lucy est à l'arrière, pendant que son frère aîné Jamie conduit, flanqué de son inséparable copain, Kitf, un type mignon mais insupportable. La route est longue jusqu'à Phoenix et, alors qu'ils traversent une zone désertique du Nouveau-Mexique, un orage violent éclate, en début de nuit.

Visibilité zéro. C'est alors que leur voiture heurte quelque chose. En un instant, leurs vies basculent...

Coincés au milieu de nulle part, Lucy et les deux garçons vont perdre une part de leur innocence, mais aussi se découvrir eux-mêmes, pour le meilleur.


Mon avis

En découvrant ce roman dans les caisses d'arrivage, que je n'avais repérer nulle part ailleurs, je me suis tout de suite intéressée à sa couverture. J'aime ce genre d'univers, ou les héros sont dans un road trip, en route vers une destination connue ou non. Dans le cas de nos protagoniste, ils savent très bien ou ils se rendent, et pourtant rien ne va se passer comme il devrait. Et c'est là que tout commence. 

Je ne suis pas déçue de cette lecture. On découvre un style très bon, celui d'Elise Broach qui nous donne la possibilité d'entrer dans son univers ou rien n'est simple, ou personne n'est innocent. Avant tout, il faut souligner qu'elle possède un sacré style, on se croit réellement dans le désert du Nouveau Mexique, à voir du sable rose à perte de vu, et une route, une seule route, longue et interminable. J'admire la manière dont elle arrive à manier son roman avec justesse. Elle ne nous permet pas de nous ennuyer, car dès la fin du premier chapitre, tout s'emballe. Un point important, car j'ai d'abord cru qu'on allait trainer dans le quotidien de ces trois adolescents durant bien des chapitres avant qu'il se passe quelque chose. 

Je n'étais jamais à l'aise durant ce roman, j'ai beaucoup aimé, mais impossible de me sentir tranquille, pour moi tout le monde semblait suspect, on ne pouvait faire confiance à personne, et personne ne me mettait en confiance. Rapidement on peut se mettre à la place d'un de nos trois protagonistes, Jamie est le grand frère qui conduit, et qui va donc percuter quelque chose, c'est celui qui risque d'avoir le plus d'ennuis, mais qui va également s'en créer tout seul. Il m'a parut très sur de lui pour quelqu'un d'aussi jeune et ayant heurté ce "quelque chose". Kit c'est le meilleur ami, très sur de lui qui veut absolument être le plus loin possible de tout problème. Et puis il y a Lucy, la petite soeur, qu'on pourrait presque prendre pour la voix de la raison, qui va insister pour rebrousser chemin, et voir l'obstacle qu'ils ont heurté. 
On découvre un univers très noir au final, dans lequel les trois adolescents ne pensaient pas atterrir, et il est plutôt bien abordé. Je m'emballe facilement dans ce genre de roman, et du coup j'invente ma suite. Je vous avoue, étant tellement difficile dans les policiers (comme les BD en fait) que quand je découvre le fin mot de l'histoire avant la fin du roman et que j'ai raison, ça me dégoûte. Selon moi, j'aime être surprise dans un policier, de A à Z. Ou alors, quand finalement mon idée était meilleure que celle de l'auteur (ça arrive, je ne veux pas paraître prétentieuse, mais des fois, hein...). Tandis que là, la vérité s'installe petit à petit, et je l'ai trouvé très bonne. Elle apparaît doucement, et on est bluffé. C'est un bon épisode des Experts, sans Experts (j'aime pas les Experts en plus). 

Un très bon roman, du début à la fin. Et qui surprend par son dénouement.  

Profil

Auteur : J. Asher et C. Mackler
Editeur : Milan
Collection : Macadam
Parution : 13 juin 2012
Pages : 351
EAN-13 : 9782745957245

1995. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles.

Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas.

Pas du tout.


Mon avis

Le concept de ce livre m'a tout de suite attiré. Comment aurait-on réagit si nous avions découvert Facebook en 1995, avant même que cela existe et que les profils étaient le notre, mais dans 15 ans? Utiliser ce réseaux sociale comme machine vers le futur.

Le style est bien penser. On fait un bon en arrière de 15 ans, personnellement en 1995 j'avais 5 ans, je kiffais l'école enfantine et la vie future me semblait bien loin et complétement inexistante. Le principe et de repositionner l'histoire dans son contexte. Car mon petit problème était que je voyais le monde de '95 comme si c'était le début du siècle, et c'est en visionnant un épisode de Beverly Hills l'autre jour sur AB1 que je me suis rendu compte que '95 en fait, c'est pas vieux comme période, je ne sais pas pourquoi je voyais ça si loin. Sur la plume des auteurs il n'y a pas grand chose à redire, ils travaillent bien le principe que chaque petit détail présent, peut changer le futur, et il est important de ne pas se louper.

On découvre Emma un chapitre sur deux, contente de son nouvel ordi, mais qui en ouvrant Internet découvre son Facebook de dans 15 ans. Le hic c'est que le tout ne lui plait pas beaucoup, c'est alors que de jours en jours elle va se rendre compte qu'un petit quelque chose pourrait tout changer de sa vie future. Elle possède un certain pouvoir en quelque sorte, celui de pouvoir déterminé un peu près ce que va être son avenir, mais rien n'est simple, car une toute petite chose peut avoir de grandes répercutions sur le futur, et il faut savoir doser le changement. Elle peut paraître égoïste dans certaines situations, envieuse et jalouse, mais qui ne le serait pas? Malheureusement elle est un de ces personnages qui ne me touchent pas, qui ne possède pas ce petit plus qui me les rend humainement atteignable, que j'arrive à me représenter facilement, comme une personne que je pourrais rencontrer un jour. Je l'ai trouvé trop distante et rien n'a fait qu'elle me paraisse familière.
Les autres chapitres sont concentrés sur Josh, l'ami d'enfance d'Emma qui vit dans la maison voisine. C'est lui qui lui apporte le CD-ROM qui provoquera toute cette histoire. Alors qu'il ne veut rien savoir de Facebook, il découvre finalement que son avenir n'est pas si mal contrairement à celui de son amie. Mais que faire quand on connait la personne avec qui on va finir sa vie et qu'elle nous convient? Laissez faire le temps en ayant peur que finalement rien ne se réalise? Ou prendre les devants mais dans ce cas peut être modifier l'avenir car la rencontre n'aurait pas du se produire ainsi? Le pauvre est totalement perdu, et finira comme Emma, à changer des petits détails, mais qui provoqueront de grands changements plus tard.

Vraiment un concept qui m'a plu. Ca fait voir le monde un peu différemment le temps d'une lecture. On comprend que tracer un nom d'une liste, prendre une direction différente pour accomplir quelque chose de quotidien peut avoir un impact sur notre futur, heureusement qu'on ne le connait pas, car je pense qu'on finirait obsédé par cela.
C'est également une grande claque de nostalgie. J'avais 5 ans, je possède pleins de souvenirs importants de cette période là. Et c'est aussi ce que je recherchais avec ce livre, de pouvoir retourner en arrière en quelque sorte. Et puis il y des petits moments très drôles, quand Emma découvre que son compagnon dans 15 ans veut s'offrir un iPad "C'est quoi un iPad?", en effet... ça n'existait pas. Comment vivrions-nous maintenant sans tous nos gadgets? Ils font partie intégrantes de nos vies, et pourtant il y a quelques années on ne connaissait même pas leur existence.

Globalement c'est un bon livre, bien que le tout se répète tout de même souvent. On tourne un peu en rond avec l'histoire et ce quelle apporte, mais l'idée est vraiment sympa et original.

dimanche 19 mai 2013

Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas

Auteur : Tahreh Mafi
Editeur : Michel Lafon
Collection : -
Parution : 4 octobre 2012
Pages : 381
EAN-13 : 9782749916514


Je suis maudite
J'ai un don
Je suis un monstre
Je suis plus forte qu'un homme
Mon toucher est mortel
Mon toucher est pouvoir
Je veux qu'il me touche
Il ne doit pas m'approcher
Je suis leur arme
Je me vengerai



Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse sans parler. Le monde de Juliette est régi par un organisme tout-puissant, le Rétablissement. Il contrôle l'accès à la nourriture, à l'eau et n'hésite pas à tuer pour asservir le peuple. Le fils du leader, Warner, a observé Juliette en cachette avant d'en faire sa captive. La malédiction de Juliette est pour lui une force.


Mon avis

Il a fait beaucoup parler de lui depuis sa parution, j'arrive bien plus tard, alors que le tome 2 vient de sortir en librairie (Ne m'échappe pas). J'avoue, la couverture m'a littéralement attirée et le titre m'a intrigué. Me voilà plongée dans la folle histoire de Juliette.

Une écriture du tonnerre! Cette plume est magique, Tahreh Mafi possède un style particulier, qui font que ses mots coulent avec fluidité dans notre tête et nous présente une histoire hors du commun. Le détails qui m'a peut être dérangé durant cette lecture c'est peut être le fait que durant certains passages les dialogues entre les personnages sont trop répétitifs. On a besoin de beaucoup de pages pour une nouvelle dispute dont on connait presque le dénouement. Et souvent les dialogues tournaient en rond. Mais heureusement c'était également le cas pour des situations plus importantes, ou les détails sont importants, du coup la compréhension est facile, bien qu'on avance un peu à l'aveugle dans ce monde apocalyptique.

Juliette est un personnage qui peut partir dans trois directions possible selon moi, maintenant que le tome 1 est terminé. J'en attends beaucoup du second volume du coup, pour confirmer mes suppositions. On pourrait croire qu'un personnage d'une telle envergure pourrait être difficile à approcher et a développer. Mais je l'ai trouvé très accessible malgré ce don particulier qu'elle possède depuis sa naissance. On lui découvre petit à petit malgré ses doutes et ses méfiances des côtés très sensible et réaliste. Je suis d'ailleurs très admirative du sang froid dont elle fait preuve à certains moments peu évident, bien que certaines de ses réactions dans ces situations un peu hardcore m'ont semblé un peu trop pleine de sang froid peut être, du coup ce n'était que très moyennement réaliste. Mais je ne me suis jamais retrouvée dans ce genre de situations, donc forcément, je suis assez mal placée pour juger le comportement. 
Adam est très Miaou, si vous voyez ce que je veux dire. Il a des atouts qu'on ne peut pas ignorer et qui ne laissent pas beaucoup de filles de marbre. C'est un personnage à la fois intriguant et attachant (et sexy je reprends le système du roman, de tracer des mots). Très bien organiser, on peut avoir quelques doutes sur sa sincérité en premier lieu, mais on fini par faire comme Juliette, et on lui saute dans les bras, en lui faisant confiance, quoi qu'il arrive. Il a une histoire très particulière, qui m'a touchée et bien amenée pour quelle coïncide au mieux avec celle de Juliette. 
Si les gentils, sont plus que gentils, on a droit à un méchant, vraiment méchant. Sans coeur est prêt à tout pour obtenir Juliette, Warner est un fils à papa à qui on a confié un commandement pour qu'il arrête d'emmerder. Obsédé par le pouvoir de notre héroïne et par le pouvoir tout court, on lui découvre des facettes digne des plus grands méchants.

Le roman est bien découpé. On se retrouve balloté de situations en situations de plus en plus rocambolesque à chaque fois. Et c'est très bon, car elles sont toutes innovantes. Pas moyen de s'ennuyer, que ce soit dans la première ou la dernière partie, car le rythme est vraiment soutenu. 
La fin laisse présager une bonne suite, pour un bon premier volume.

mercredi 15 mai 2013

Les carnets de Cerise, tome 1 : le zoo pétrifié

Auteur : A. Neyret et J. Chamblain
Editeur : Soleil
Collection : Métamorphose
Parution : 26 septembre 2012
Pages : 70
EAN-13 : 9782302020092

"Il était une fois... Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça. Il était une fois... ben moi, Cerise ! J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Ion truc à moi pour raconter des histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets. On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux..."



Mon avis

Cerise possède un visage de crapule aventurière qui m’a immédiatement séduite. Car je dois bien avoué que pour l’histoire, je ne savais pas du tout de quoi cela parlait. Mais c’est en ouvrant cette bande dessinée, moitié carnet secret que j’ai définitivement craqué.

Les dessins sont doux et lisses. Un vrai plaisir pour les yeux. Quant à la jeune Cerise elle est tout bonnement extraordinaire. Je rêverais d’avoir une gamine comme ça plus tard (ou alors un mélange de Raiponce-Merida-Belle, à déterminer encore). Elle est amoureuse de la nature et passionnée de roman, en elle sommeil une petite aventurière qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à entreprendre de périlleux voyage dans la forêt d’à côté avec ses copines.
Nous allons découvrir grâce à ces personnages une aventure pas comme les autres et qui sort de l’ordinaire. C’est innovant et c’est beau.

Un magnifique coup de crayon qui m’a séduite. Alors je dis, vivement la suite !

Petites rencontres et méga problèmes

Auteur : Emilie Malburny
Editeur : Kirographaires
Collection : -
Parution : 22 novembre 2012
Pages : 360
EAN-13 : 9782822502795

Lily est une jeune femme de vingt-six ans, demandeuse d'emploi comme beaucoup à son âge.

Au détour d'une table de son pub habituel, elle rencontre David, grand, élégant, charmant, sûr de lui. Il changera sa vie malgré lui. En bien ? En mal ? À vous de la découvrir. Petites rencontres et méga problèmes est un roman sentimental résolument moderne aux accents de polar.


Mon avis

La très gentille Emilie Malburny me contact il n'y pas longtemps pour me parler de son livre. Durant la conversation je me rends compte que le style du bouquin n'est pas franchement le miens. Mais après tout, le blog accepte tous les styles sans exception alors me voilà lancée dans Petites rencontres et méga problèmes. 

Heureusement qu'Emilie mélange romance Girly avec un soupçon de polar. Et pourtant ça n'a pas été suffisant pour moi malheureusement. On retrouve quelques petites coquilles, pas dérangeantes, mais présentes tout de même. Ensuite j'ai regretté de ne pas pouvoir être dans la tête de l'auteur par moment. En effet on découvre des situations qui changent d'un paragraphe à l'autre, sans qu'on obtienne forcément une explication, sans doute que pour l’auteur cela parait logique, mais pas quand on est lecteur. On peut s'y faire et comprendre de toute l'étendue de la situation, mais des fois il me manquait des arguments, des détails. Car Emilie possède une plume, elle a réussit à mêler suspens et secret de polar avec une histoire très girly à la base. Je n'ai pas boudé mon plaisir quand les choses ont commencé à se corser. 

Mon personnage coup de coeur reste Arthur, le réceptionniste que Lily remplace. La vraie copine qui veut absolument la faire sortir avec Casey le frère de son crush. Je l'ai trouvé exceptionnel ! Vivant, vif est pleins d’humour, c’est la caricature de l’homme gay que j’aime (pour en connaître un du même gabarie, je l’ai tout de suite aimé) Par contre je n'ai pas du tout apprécié Lily. Habituellement j'aime ces personnages fortes, indépendantes et sures d'elles, le contraire de la fille nunuche. Selon moi tout ne se résume pas à d’un côté les « fortes » et de l’autres les filles « nunuches », on peut faire un savant mélange des deux, écrire une fille, normale, comme celle que l’on est ou que l’on pourrait rencontrer tous les jours. J’ai trouvé que Lily était une fille braquée, toujours sur la défensive et un peu trop direct avec des personnes qu’elle ne connait pas. Cela lui donnait malheureusement un côté très froid, et du coup une personnalité que je n’avais pas envie de découvrir plus que ça. Je me laisse toujours le temps d’accepter toutes les facettes d’un personnage, mais jusqu’aux dernières lignes je n’ai eu aucun attachement pour elle. Cette liberté que prend le personnage m’a un peu surprise et déstabilisée. On retrouve souvent des passages en italiques durant le roman, pour savoir ce que Lily pense, ce qui peut être très intéressant si cela nous permet de comprendre mieux la situation dans laquelle elle se trouve, mais ces passages ne servent pratiquement qu’à entendre la manière dont Lily tire des conclusions hâtives de tout. Oui ce personnage m’a déçue, car j’aurais aimé pouvoir me sentir proche d’elle, la comprendre et l’apprécier. Même un personnage radicalement différent de nous même peut être agréable, mais ici ça n’a pas prit. 

Le gros plus qui m’a beaucoup plu dans ce livre, c’est de pouvoir voyager. On parcourt Bruxelles comme si on y était. Pour y être allée une fois, je visualisais à nouveau la ville et c’était un pur bonheur. Il y a de belles descriptions qui permettent de s’imprégner des lieux.

Pour conclure, je suis très mitigée sur cette lecture, malheureusement. Ce genre est nouveau pour moi, et j’ai aimé le mélange des deux. Mais les personnages m’étaient trop distant, pas assez accessible.

dimanche 12 mai 2013

La tectonique des plaques

Auteur : Margaux Motin
Editeur : Delcourt
Collection : Tapas
Parution : 10 mai 2013
Pages : 192
EAN-13 : 9782756041957


"Tout est sur le point de changer et rien ne pourra arrêter ça. C'est la nature, c'est la tectonique des plaques."

Being Human, saison 1, épisode 1.

Margaux est une mère de 35 ans qui élève seule sa fille et vit une nouvelle histoire d'amour avec son meilleur ami pour qui elle décide de changer radicalement.


Mon avis

Quand il y a un nouveau Margaux Motin, je suis obligée de le prendre immédiatement et de le dévorer. Encore une fois, c'est gagné avec ce troisième opus de la vie de Margaux, qui m'aura plus touché que les deux précédents. 

Margaux Motin, c'est un de mes premiers coup de coeur blog, quand elle postait encore régulièrement. Et j'aime avoir ces tranches de vie qui entre dans la mienne le temps d'une lecture, de quelques dessins. Fini Marabout et ses Marabulles, bienvenue chez Delcourt et tout de suite on retrouve un format beaucoup plus épais que les autres. Mais toujours autant d'attachement face au personnage. 

Poupette a maintenant 6 ans et demie, sait lire et compter, Margaux et célibataire et affronte la vie de mère avec ses copines et son verre de vin. Pourquoi je l'aime autant ? Rien avoir avec le prénom, quoique... je la trouve particulièrement accessible. On se retrouve dans certaines scénettes, on rigole beaucoup de la simplicité de cette vie de fille. Bref c'est un véritable condensé d'humour, d'amour et d'amitié. On retrouve une Margaux un peu perdue, qui a besoin de se retrouver, de réapprendre à vivre et de prendre du temps, beaucoup de temps pour elle et les siens. 

Le rire est les larmes sont au rendez-vous. C'est un coup de coeur, comme à chaque fois. 


mercredi 8 mai 2013

Ce qui nous lie

Auteur : Samantha Bailly
Editeur : Milady
Collection : Grande romance
Parution : 19 avril 2013
Pages : 281
EAN-13 : 9782811210304


Alice a un don : celui de voir les liens se nouer entre les gens. Les attaches lui apparaissent sous forme de fils lumineux, qui tissent une cartographie des relations affectives. La jeune femme vit avec ce secret. C'est alors qu'elle rencontre Raphaël, son nouveau manager. La voilà qui s'éprend du seul homme dont elle ne peut voir les liens.




Mon avis




Cette couverture me poursuivait depuis sa parution, et puis la collection Grande Romance m'avait refroidi, mais je vous assure que ce livre n'en est pas une. C'est un genre légèrement inclassable. Quand j'ai vu que Samantha Bailly était présente au salon du livre de Genève, je n'ai pas hésité longtemps, je l'ai acheté. En peu de temps me voilà chamboulée par ce récit et ces personnages. En voyant que j'étais en pleine lecture, ma copine Rêve de livres me propose donc une lecture commune et nous voilà embarquées!

Mon ressentie face à ce livre est très dur à décrire. Forcément, il est au delà du coup de coeur, voilà qu'il prend place dans le palmarès des livres lumières. Samantha Bailly possède ce je ne sait quoi en plus qui font que ses mots s'envolent de page en page, pour écrire une histoire peu commune, celle d'Alice. Si je vous dis que c'est un poème de 280 pages, vous me croyez? Elle arrive à habiller son roman comme personne. Un seul mot emprisonné entre deux points peut donner un côté haché au récit, j'ai trouvé au contraire que cela l'habitait. On parcours le passé, le présent et le futur, c'est ainsi que l'auteur découpe son roman, et même si c'est très nouveau pour moi ce genre de narration, j'ai trouvé que c'était très agréable. Cela permet d'amener des questions, et de les résoudre très rapidement, sans avoir à se prendre la tête avec une révélation mal amenée et embrouillée. 

Alice c'est moi. C'est un peu prétentieux de le lancer sur la table comme ça, mais plus j'avançais dans son histoire, plus je voyais les points communs entre nous. Non je ne vois pas de liens surnaturels entre les gens et je ne venge pas les femmes trompées certes, mais il y avait autre chose. D'abord les dates, je me retrouvais dans la situation de cette jeune femme, au même moment, fin 2011 et début 2012. Vous le croirez ou non, mais j'ai moi aussi connu un Raphaël, et c'est le genre de relation qui marque, que vous ne pouvez pas oublier, mais qui vous fait évoluer. Changer. A chaque page j'étais haletante, savoir quel allait être sa réaction selon les événements, et plus j'avançais plus j'étais hypnotisée. Je me retrouvais des fois le souffle coupé, la gorge nouée, le ventre serré par autant de similitudes. J'avais l'impression de respirer en même temps qu'Alice, qu'elle était le fantôme de la fille que j'étais l'année dernière. A travers son roman, j'avais l'impression que Samantha Bailly me rappelait que j'avais fait le bon choix, agir comme Alice, quand j'ai connu le dénouement j'étais soulagée pour elle, et secrètement pour moi également. 

Les personnages sont très parlant, d'abord ils tombent dans le cliché par excellence, la dingue de travail qui ne parle à personne, le collègue cool qui rigole tout le temps et prend beaucoup de choses à la légère, le séducteur raté et la fille paumée qui enchaîne bêtises sur bêtises. Et plus on avance, plus on les découvre profondément. On a envie de les connaître et on voit que certains se cachent derrière une carapace, celle qu'ils montrent à tout le monde pour ne pas être touchés et d'autres pas. 

L’évolution du récit m'a semblé saine, même si Alice paraît perdue plus d'une fois. C'est pour mieux rebondir, mieux comprendre la vie. Je ne sais pas si je pourrais en rajouter plus. Samantha a un don elle aussi, celui de provoquer quelque chose de spécial à chacun des lecteurs de Ce qui nous lie. Que ce soit personnel ou non, le message passe. Ecouter sa voie et ne surtout pas avoir peur d'avancer, de faire confiance aux choix que l'on veut entreprendre. 


mardi 7 mai 2013

C'est lundi que lisez-vous ? 47



Lectures passées
Deux bonnes lectures, avec Les mannequins ne sont pas des filles modèles d'Olivier Gay et La Liste de Siobhan Vivian

Lecture actuelle
Ce qui nous lie, qui me plaît énormément. Une véritable perle... que je lis en lecture commune avec Rêve de livre.

Et pour la suite ? 
Toujours emballée par Burton and Swinburne dans l'étrange affaire de Spring Heeled Jack de Mark Hodder


lundi 6 mai 2013

La Liste

Auteur : Vivian Siobhan
Editeur : Nathan
Collection : -
Parution : 25 avril 2013
Pages : 384
EAN-13 : 9782092543375

Comme chaque année, une liste est placardée sur les murs du lycée de Mount Washington. Elle désigne la plus belle et la plus laide des filles de troisième, de seconde, de première et de terminale. Mais personne ne sait qui établit cette liste annuelle.


Mon avis


Il fait beaucoup parler de lui sur la blogosphère depuis sa sortie, La Liste de Siobhan Vivian est un phénomène qui intrigue. Un coup de cœur visuel. Pourquoi ? Même moi je n’en ai pas la moindre idée. La couverture n’a rien de particulier et pourtant elle m’a attiré immédiatement, ce titre est court et évoque un sujet dure : l’apparence que l’on offre aux autres.

On va suivre durant une semaine, celle d’avant le bal de la rentrée, les huit jeunes filles présentes sur la liste. Moches et jolies. Le principe du chapitre centré sur l’une des huit est un peu hardcore, personnellement j’ai du me référé pas mal de fois à la Liste en 4ème de couverture pour ne pas me mélanger les pinceaux, sauter de personnage en personnage, m’a légèrement embrouillée et du coup je trouve qu’on ne s’attache pas aux personnages comme cela aurait été le cas si la centralisation avait été plus longue.

Cette Liste est une tradition, la grande sœur s’y est peut être retrouvée, mais chaque année c’est le même refrain. Si pour la plupart des élèves ce n’est qu’une plaisanterie, j’ai trouvé que c’était purement un catalogage malsain. Attention partie révolutionnaire ON : bien sur que je trouve ce concept atroce. On vous colle une étiquette, ou pas d’ailleurs car à part ces huit filles, les autres ne sont pas concernées, durant une année entière qui va dicter votre image auprès des autres. Le monde des adolescents est sans pitié, je le sais bien, et il me semble que la version US est encore pire, j’ai l’impression que tout est poussé à l’extrem. On découvre donc ces huit filles qui n’ont rien demandé à personne pour la plupart et qui se retrouve malgré elle sur ce bout de papier qui va changer leur année, et probablement elle-même. Car qu’on le veuille ou non, on a beau le clamer haut et fort que notre image nous appartient et que l’avis des autres ne compte pas, l’image joue toujours un rôle. Il n’est jamais agréable de se faire traiter de moche, que les gens se rendent compte que vos pouces ne sont pas comme les autres, que votre poitrine est ridiculement petite, que vos cheveux sont roux et que les roux ça sent pas bon, (vécu personnel les amis), mais cela marche avec tout le monde, enrobée, maigre, cheveux frisés ou attitude de garçon manqué, rien n’est jamais comme il faut. Et le plus atroce dans tout ça, c’est que les gens ne se formalisent pas pour des enfantillages pareils.

L’image que renvoie ce livre (oui même lui tient) est tout bonnement horrible. Quelqu’un se permet anonymement de vous classer. Alors ce qui m’a touché dans ce livre c’est que le sujet ait été abordé, qu’il est le principal sujet du livre ; l’image et l’utilisation qu’on est fait, ce que les autres perçoivent et ce qu’ils décident d’en faire. Ensuite bien sur j’avais très envie de savoir qui rédigeait cette liste, on apprend certaines choses, et finalement l’intrigue retombe un peu, je m’attendais à mieux, à plus élaboré. En refermant le livre je rouspétais que la fin était trop facile. Et pourtant, j’y ai réfléchit le lendemain, et le vrai message était passé le véritable attrait du livre n’est pas de savoir qui a commit ceci, mais plutôt l’impact que peut avoir ce genre de bêtises.

Au final je suis contente de cette lecture, malgré les personnages assez peu travaillés on réalise qu’ils sont justement des clichés pour coller le plus parfaitement possible au livre. 

Les mannequins ne sont pas des filles modèles

Auteur : Olivier Gay
Editeurs : Du Masque
Collection : Grands formats
Parution : 30 janvier 2013
Pages : 348
EAN-13 : 9782702438459

Fitz, Deborah et Moussah forment un inséparable trio de noctambules parisiens. Et voilà Moussah en couple et amoureux. D'un mannequin, pour couronner le tout. Mais la superbe Cerise disparaît du jour au lendemain, à l'aube d'un concours qui aurait pu changer sa vie. A-t-elle décidé de tout plaquer sur un coup de tête ?

À la demande de Moussah, Fitz enfile le manteau d'enquêteur qui lui va si mal. Bien sûr ; les autres participants ont tout intérêt à éliminer Cerise, grande favorite de la compétition. Mais est-il possible que ces créateurs se transforment en criminelles pour parvenir à leurs fins ? Fitz a pourtant toujours eu un faible pour les filles modèles...

Une nouvelle enquête de Fitz au coeur de la nuit parisienne et du monde frivole des mannequins. Un réjouissant cocktail de polar et d'autodérision.


Mon avis


Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, soit le premier livre des aventures de Fitz imaginé par le talentueux Olivier Gay, m’avait séduite, j’avais adoré. Que ce soit l’écriture de l’auteur ou l’intrigue policière, ou finalement la police n’est pas vraiment présente. Car Fitz est un snobinard qui s’est inventé enquêteur pour des raisons pas vraiment concrètes.

Je n’ai pu qu’adhérer à cette suite ! Tout d’abord grâce à la plume d’Olivier, qui me fait rire dans les situations les plus dramatiques de ses personnages. Ce que j’aime tout particulièrement c’est que le personnage de Fitz bien que d’un autre milieu nous semble finalement très proche et accessible. Dans certains livres les auteurs font référence à des musiques, des séries, des films inconnus au bataillon, dont personne n’a entendu parler, mais eux si. Tant mieux pour eux, on découvre peut être quelque chose, mais personnellement je ne prends jamais la peine d’aller rechercher des informations supplémentaires sur ces références. Tandis qu’ici le personnage s’intéresse et ne connait que trop bien des choses d’actualité, tellement médiatiser que n’import qui peut les reconnaître. On a donc droit à du Glee, Lady Gaga et Rhianna rythme les soirées, et Fitz est un accro aux jeux vidéos tel que World of Warcraft et Diablo III (j’admets que vivre avec un Geek peut aider à connaître ces deux derniers, mais WOW est un peu connu de tous). J’ai trouvé que ce genre de petits détails permettait d’avoir un personnage plus réel.

En effet niveau personnage on a de nouveau droit à une belle brochette de phénomène. Les mannequins peuvent peut être souvent paraître comme étant des êtres sans cervelles et superficielles, la plupart que l’on rencontre dans ce roman sont plutôt malignes et sans pitié. On le retrouve assez dans ces documentaire de société qui passe le dimanche soir – histoire d’être en positive attitude pour le début de la semaine (ironie) – ce monde de la beauté et de la minceur ne prend pas de pincette avec ses adeptes. Fitz va certainement devenir de livre en livre un de mes personnages coup de cœur. Le parfait antihéros qui adore se regarder et sait avoir une gueule d’ange, ne peut s’empêcher de se faire embarquer dans des situations toutes plus rocambolesque les unes que les autres. Accompagné de ses deux inséparables Moussah et Déborah qui sont encore à travailler selon moi. On découvre plus la personnalité et le personnage de Moussah dans ce livre ci, et j’attends un petit passage sous les projecteurs pour Deborah lors du prochain roman.

L’enquête est radicalement différente de la première. Au lieu des amas de chaire qui ne ressemble à plus rien d’humain, on se retrouve avec un kidnapping sur les bras, un Moussah ravagé car c’est sa petite amie mannequin qui a été enlevé, et forcément un Fitz qui se sent concerné. Moi qui frissonnais de dégout dans le premier, celui-ci est plus reposant du coup, mais le rythme en prend un coup, parler de crimes atroces et d’un kidnapping c’est par pareil, on s’en doute. Mais malgré ça, on reste accroché aux pages, pour connaître le fin mot de l’histoire. Et l’adrénaline ne fait que monter vers la fin. Un beau retournement de situation qui surprend tout le monde.

Encore une fois je suis restée bouche bée face à la fin et la résolution de l’enquête. 
Merci beaucoup à Olivier Gay et les éditions du Masque pour l'envoie.