Auteur : Frank Lyman Baum
Editeur : Pocket
Collection : Classique
Parution : 7 mars 2013
Pages : 176
EAN-13 : 9782266218870
Dorothée et son jeune chien Toto sont emportés par
un cyclone et transportés dans un pays merveilleux.
Seul le grand et puissant magicien d'Oz peut aider
la jeune fille à rentrer chez elle, au Kansas. Mais le
chemin est long et semé d'embûches : accompagnée
d'un épouvantail qui se plaint de ne pas avoir de
cerveau, d'un bûcheron en fer-blanc qui dit ne pas
avoir de coeur, et d'un lion qui a peur de manquer de
courage, Dorothée se rend dans la cité d'Émeraude...
Mon avis
Acheté alors que Le monde fantastiques d'Oz arrivait en salle, je m'était rendue compte que je n'avais jamais lu l'histoire du Magicien d'Oz. J'avoue, la couverture me faisait de l'oeil, car elle faisait droit penser à celle d'Alice au pays des merveilles dans la même collection. Et puis bon, le prix m'a finalement convaincu.
Finalement Le magicien d'Oz peut certainement se lire à tout âge. C'est un texte qui selon moi sera vu différemment selon les générations de lecteurs. Mais le style et l'écriture ne sont de loin pas compliqué. Certaines scènes, et j'en fut surprise, sont par contre quelque peu violentes, oui alors violente, que je m'explique; apparemment l'auteur aime couper certains de ses personnages en morceaux comme s'ils étaient du beurre, mais jamais il n'est fait mention de sang, ou de plaies ouvertes, pour ce cas l'homme en question va simplement se faire mettre une jambe en fer blanc à la place, comme si c'était la chose la plus normal du monde. Il ne souffre pas quand sa hache lui tranche petit à petit les jambes, les bras, etc... C'est un conte. Voilà mon raisonnement, mais je ne m'attendais pas à avoir ce genre de scènes en fait, je voyais le tout vachement plus mignon et jolie.
L'histoire elle-même est très sympa. Il y aurait certes de quoi broder autour encore des pages et des pages pour la rendre plus longues, plus fantastique encore, mais en fin de compte elle est très bien ainsi. Des fois faire des longueurs pour faire des longueurs n'améliorent pas le récit, et une histoire courte peut être tout aussi bien qu'une longue. Ce que je veux dire par là, c'est que l'univers de Baum permet d'explorer encore mille recoins et écrire tout autant d'aventures qui voudrait le détour.
Forcément on retrouve une petite morale, comme dans presque chaque conte. Aider son prochain, finalement nous sommes tous capable d'énormément de choses sans le savoir, et que nous sommes très facile à berné. Si je devais nommer l'inventeur du placebo ce serait le Magicien d'Oz. Du coup les personnages n'ont pas beaucoup de personnalité, et sont surtout là pour faire avancer le récit, donner corps à l'histoire et lui permettre d'exister dans son intégralité. Mais le tout reste très plaisant.
Une belle histoire, que je me réjouissais de redécouvrir, car je ne garde que des bribes de souvenirs des adaptations que j'avais vu. J'ai maintenant hâte de lire Wicked : la véritable histoire de la méchante sorcière de l'Ouest de Gregory McGuire, parce que quand je vois le paver que c'est, alors qu'elle n'apparait que quelques pages dans l'histoire du Magicien d'Oz, je suis curieuse de savoir ce qu'il en a fait.