jeudi 28 novembre 2013

Lectures du mois - Novembre 2013




On ne m’y reprendra plus, cette fois-ci avant de commencer à chroniquer d’autres livres, je publie mon bilan. Et ce mois de novembre fut plutôt fructueux, comparé à un mois d’octobre plutôt moyen. Le challenge Cold Winter ayant commencé le 1er du mois, je me lançais avec beaucoup de motivation dans mes lectures prévues. Et je suis très contente de mon avancé, finalement ce challenge se révèle plus facile que l’année dernière -  même si j’ai rajouté des livres, en plus… -  et je commence ce mois de décembre pleine d’entrain ! Vive les week end enneigés !


Comme d’habitude, ne vous embêtez pas à essayer de cliquer sur les images, oui c’est beau, c’est tout aligné, mais je suis incapable de mettre les images individuellement les unes à côtés des autres. Donc Photofiltre s’impose ! Mais vous pouvez cliquez sur les liens ci-dessous pour lire mes avis, tous plutôt très bon, enfin presque. Les Maliki n'ont pas été chroniqués car je préfère faire un avis complet sur la série, et non sur chaque livre.


Bonnes lectures

mercredi 27 novembre 2013

Le plus bel endroit du monde est ici

Auteur : Francesc Miralles et Care Santos
Editeur : Fleuve Noir
Collection : Divers grands formats
Parution : 9 septembre 2010
Pages : 197
EAN-13 : 9782265089648

Iris a trente-six ans et des idées noires plein la tête. Ses deux parents viennent de mourir dans un tragique accident et, en une seconde, toute sa vie a basculé. Par un après-midi froid et gris, elle songe même à en finir. Son regard se pose alors sur la devanture d'un café auquel elle n'avait jamais prêté attention auparavant. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, éveille sa curiosité. À l'intérieur, il ne reste qu'une table libre, l'homme derrière le comptoir l'invite à s'y asseoir. Sans trop savoir pourquoi, Iris se laisse guider et fait bientôt une rencontre touchante, inoubliable, magique...

Il s'appelle Luca, il est italien et, pendant six jours d'affilée, ils vont se retrouver dans cet endroit hors du temps, loin des soucis du quotidien. Petit à petit, Iris retrouve le sourire. Mais l'après-midi du septième jour, Luca ne réapparaît pas. Iris comprend qu'il ne reviendra plus mais, surtout, qu'il lui a ouvert une porte dont elle ne soupçonnait pas l'existence : celle du bonheur.


Mon avis

Un livre offert par ma très chère amie Virginie, j'attendais que les jours raccourcissent et  refroidissent pour entamer ce livre. Le challenge Cold Winter est arrivé au bon moment, car il collait pile poile avec l'ambiance de ce roman.

Je ne m'attendais pas à lire un livre de développement personnel sous forme de roman. J'avoue avoir donc été très surprise au départ, et puis finalement j'ai prit ce livre comme il est, c'est à dire, un livre qui recentre, qui fait réfléchir.

Le style à quatre mains ne m'est pas vraiment connu, c'est rare que je lise un livre qui est écrit par plus d'une personne. Mais ici les auteurs se complète apparemment très bien, car je n'ai pas ressentie les différences de style. Mine de rien le tout est plutôt plat, ce n'est pas vraiment un défaut, mais ça n'apporte pas beaucoup d'originalité. Le livre est rythmé par les décisions d'Iris.

D'ailleurs, parlons en d'Iris, le personnage centrale de ce roman. Sa vie est clairement merdique quand on la découvre, elle doit encaisser un coup dur, et je n'ose même pas m'imaginer à sa place : perdre ses parents, quelle horreur. Elle est plutôt au fond du gouffre et n'espère plus rien, on la comprend. Je reviens sur son prénom; Iris, je ne pouvais pas faire autrement qu'imaginer Kate Winslet dans le rôle, car l'actrice porte ce nom dans l'un de mes films préféré The Holidays, bref, passons, je m'égare. Quand arrive un café Le plus bel endroit du monde est ici, un peu long mais intriguant.
Ca va être une véritable révélation pour notre héroïne, car elle va se redécouvrir à travers ce café et les différentes tables aux quelles on peut s'assoir. Chacune possède une particularité, et révèle des vérités.  


Le plus intéressant dans l’histoire c’est le cheminement d’Iris, les décisions qu’elle décide de faire, et par la même occasion on se met à réfléchir nous-mêmes à notre vie, on se remet un peu en question. Et j’avoue que ça fait du bien. Ensuite le personnage d’Iris ne m’a pas été très proche, je ne me suis pas retrouvée en elle, je n’avais aucun point de comparaison, mais son histoire est très touchante.

Il est difficile d’en dire plus, sans révéler des moments clés de l’histoire. Mais je peux dire que ce livre tombait à pique, au bon moment dans l’année. Je profite en règle général de cette période pour réfléchir, remettre certaines choses en question, et surtout faire de l’ordre que ce soit matériellement ou dans ma vie.

Une petite perle, qui n’est pas un coup de cœur car Iris ne m’a pas vraiment convaincue, mais dans sa globalité le message de ce livre est splendide. Avoir des buts dans la vie, ne pas avoir peur de prendre les devants, prendre sa vie en main. 

L'avis de Virginie et d'autres sur la fiche BBM
 
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jeudi 21 novembre 2013

Night School, tome 1

Auteur : C. J. Daugherty
Editeur : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 10 mai 2012
Pages : 467
EAN-13 : 9782221130902

Allie Sheridan déteste son lycée. Son grand frère a disparu. Et elle vient d'être arrêtée. Une énième fois. C'en est trop pour ses parents, qui l'envoient dans un internat au règlement quasi militaire.
Contre toute attente, Allie s'y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire, aussi fascinant que difficile à apprivoiser...

Mais l'école privée Cimmeria n'a vraiment rien d'ordinaire. L'établissement est fréquenté par un fascinant mélange de surdoués, de rebelles et d'enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par la très discrète «Night School», dont les dangereuses activités et les rituels nocturnes demeurent un mystère pour qui n'y participe pas.

Allie en est convaincue : ses camarades, ses professeurs, et peut-être même ses parents, lui cachent d'inavouables secrets. Elle devra vite choisir à qui se fier, et surtout qui aimer...


Mon avis

Décidément la collection R de Robert Laffont ne m'aura encore jamais déçu, et Night School n'échappe pas à la règle, c'est une belle surprise. 

L'auteur nous propose vraiment quelque chose de nouveau. Je repense à la petite anecdote : je suis en train de lire mon livre tranquillement en salle de pause, et un de mes collègues qui entre au même moment me demande ce que je lis. Par habitude, je montre simplement la couverture et le laisse lire le titre. "Ah c'est un de ces trucs girly." oui la couverture peut éventuellement faire penser à une romance paranormal tirant sur le gothique, mais non! Night School n'a vraiment rien avoir, car c'est un véritable labyrinthe, entre questionnement, secret, mensonge, et histoires de famille enfouis sous des années de silence. C. J. Daugherty mène son univers à la baguette et offre à ses lecteurs quelques sueurs froides, mais aussi des nuits blanches, personnellement je ne voulais plus le lâcher.

Dès les premiers pas d'Allie à Cimmeria, j'ai malheureusement pensé à Damnés de Lauren Kate : une nouvelle élève dans une école étrange, totalement coupé du monde, des élèves qui cachent beaucoup de choses, et un premier trio amoureux qui se forme. Heureusement que dans Night School le triangle se fissure à peine crée, et Allie n'est en rien comparable à Luce de Damnés. Fiou. Elle m'a beaucoup surprise, alors qu'elle ne partait pas favorite, elle est la mauvaise élève, rebelle de son ancien lycée, et m'agace dès les premières pages. Mais son comportement change du tout au tout quand elle pénètre à Cimmeria. Elle se pose les bonnes questions, des fois pas assez vite selon moi, elle laisse par moment passer certaines choses étranges sans s’inquiéter, mais à partir du bal, tout s'enchaine. Et Allie devient réactive, sait ou elle doit laisser trainer ses oreilles et à qui elle peut faire confiance.
Gros coup de coeur pour le personnage de Carter également, un garçon en or, qui ne se laisse pas embrigader par les têtes pensantes, mais les secrets commencent à suinter de partout et même lui ne peut plus les cacher à Allie. Il a un caractère solitaire et discret, comme j'aime.
Jo, Sylvain, Ruth, Lisa, Luca, Rachel et les autres sont tous parfait dans leur rôle. Et c'est ce que j'ai adoré, car même s'ils sont parfois au second plan, car Allie est clairement le centre de l'histoire du début à la fin, ils sont tous très bien dépeints. Chacun d'entre eux à son rôle à jouer, son caractère, et surtout son mot à dire sur l'arrivée d'Allie à Cimmeria.

Un décor comme je les aime, une vieille école qui accueil depuis toujours des lignées d'élèves importantes, chacun provient d'une famille puissante de ce monde, alors que fait Allie ici? J'ai adoré l'ambiance de cette école, coupée du monde, ou personne ne peut entrer comme il le souhaite, ou tout n'est que mystère et secret.

L'auteur nous en met vraiment plein la vu avec son intrigue bien mené, ces interrogations que l'on a du début à la fin, l'adrénaline qui monte quand on croit découvrir quelque chose, mais en fait... non. Bref, un gros coup de coeur car surprise! Des personnages en or, et d'autres qui cachent des choses qu'on aurait pas soupçonné. Parfait!

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mardi 19 novembre 2013

La quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre

Auteur : Lylian et Laurence Baldetti (d'après Pierre Bottero)
Editeur : Glénat
Collection : Grafica
Parution : 16 octobre 2013
Pages : 64
EAN-13 : 9782723491648


Camille, 13 ans, est projetée dans un monde parallèle au moment où un camion va l'écraser. Pour les habitants de ce monde, elle est Ewilan, porteuse d'un don prodigieux. Elle s'aperçoit qu'il y a de nombreuses connections entre ces deux mondes et qu'elle peut passer de l'un à l'autre.




Mon avis

"Oh il est beau le rayon BD, alors Nathalie qu'est-ce que t'as reçu de bien ces temps? Lalalalala" (oui moi quand je me balade dans les rayons je chante...) et là... "What?! T'as reçu ça et tu m'as rien dit?!" je vous laisse visualiser l'air dubitatif de ma collègue. Je vous laisse deviner, La quête d'Ewilan est sortie en bande dessinée, et ça c'est une très bonne nouvelle.

La couverture est superbe, mais des fois elle est traitre, je me suis faite avoir plusieurs fois. Alors je ferme un peu les yeux et je me dis que pour Ewilan ils ne peuvent pas avoir fait quelque chose d'atroce. Fiou, les planches me plaisent, les couleurs sont splendides, mais surtout je ne suis pas choquée par les visages des personnages. Car dans le roman, c'est facile de se créer ses personnages, de leur donner l’apparence que l'on souhaite, mais quand quelqu'un d'autre vous impose son idée, pas toujours facile d'être d'accord. Mais je suis conquise! 

Parler de l'histoire ne servirait pas vraiment à grand chose, car l'oeuvre du défunt Pierre est pour moi parfaite, et je suis juste heureuse de voir que les auteurs de la bande dessinée ont respectés cet univers. Ils ont très bien cerné les personnages, en leur donnant vie et des expressions qu'on ne leur avait jamais, qu'on avait jamais pu voir avant. Et ça c'est magique. 

Bien sur je ne peux pas donner le coup de coeur à cette BD, tout simplement parce que la trilogie avait déjà eu mon coup de coeur et qu'une réécriture ne pourra pas aller au delà. 


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lundi 18 novembre 2013

Charley Davidson, tome 2 : Deuxième tombe sur la gauche

Auteur : Darynda Jones
Editeur : Milady
Collection : Bit-Lit poche
Parution : 23 août 2012
Pages : 404
EAN-13 : 9782811207953

Vous savez, ces mauvaises choses qui arrivent aux gens bien ? c'est moi.

Moi, c'est Charley, détective privée et faucheuse. « Compliquée » est mon deuxième prénom.
Entre deux enquêtes, j'essaie de retrouver Reyes : le chaud comme la braise fils de Satan et mon fantasme personnel. Il est passé de « dans le coma à l'hôpital » à « disparu sans laisser de traces » en un claquement de doigts.

Si je ne le retrouve pas rapidement, il risque de mourir. Et c'est après moi qu'en ont les démons qui le torturent : je suis censée leur permettre d'accéder au ciel. S'ils y parviennent... disons juste que ça ne sera pas beau à voir. Mais il n'est pas question pour autant que je laisse Reyes se suicider pour me protéger. Il est têtu quand il s'y met, mais je suis pire !


Mon avis

On remonte au mois de février 2013 vite fait, c'est bon ? Bien. Alors le premier tome de Charley Davidson était atterrit dans ma PAL un peu par hasard, tellement par hasard que même moi je ne sais plus comment. Bref, là n'est pas le plus important. Je le lis, et BAM, le coup de coeur! Je ne m'y attendais pas, mais je m'attendais encore moins à toujours autant aimé, et être de nouveau totalement charmée dans ce second tome.

C'est un tome deux, et même si je vais faire très attention, je risque peut être de spoiler, pourquoi? Parce que quand j'aime, je parle avec abondance et des fois je m'oublie et je dérape. Alors attention.

Darynda Jones, rien à redire, son style est toujours parfait selon moi. A la fois drôle et stressant, elle mène son public comme elle l'entend, et on adore! Comme à son habitude Charley est dans la merde, ou plutôt pour cette fois, son amie Cookie va la foutre dans la merde, car une amie à elle a disparue, et forcément Charley saute sur l'affaire, en plus de retrouver le corps physique de Reyes (graou, miam) qui est en train de mourir quelque part. Planning ultra contrôlé, elle me surprend toujours autant, elle arrive à tout faire en même temps.

Encore une fois, le personnage de Charley est un coup de coeur, parce qu'elle est parfaite. Plus battante que jamais ! Entre elle et Terminator je confie ma vie à Charley, sans hésiter. Plus déjantée, j'ai trouvé qu'elle s'affirmait encore plus dans ce second volet. Elle se libère un peu, même face à Reyes, elle le défie, et ça j'adore. Y'a rien de plus chiant qu'une nana qui se plie en quatre devant un mec, que ce soit dans un livre, dans un film ou dans la vie. Reyes a beau lui dire qu'elle ne doit pas le chercher, rien à foutre! Charley n'en fait qu'à sa tête, et elle a raison. (Note à moi-même : j'adore me lâcher sur les avis de Charley Davidson). Quant à Reyes, il est sexy mais il a tendance à trop faire confiance à son autorité, et il se vexe assez vite également, car quand le "Non Charley tu ne dois pas venir chercher mon apparence physique, sinon le mal bla bla bla..." ne fonctionne pas, il boude et son esprit disparait. Mais j'ai bien aimé ce côté de sa personnalité, même si c'est exaspérant par moment, car cela prouve qu'il est vulnérable et qu'il tient à Charley. 

L'histoire parallèle du roman m'a bien fait transpirée aussi. Une amie de Cookie, Mimi, ne donne plus signe de vie du jour au lendemain, et certains de ses anciens camarades de classe tombent comme des mouches. Et vous le savez maintenant, j'adore quand de vieilles histoires refont surface, et qu'on apprend des choses pas très jolies sur le passé des gens. Jusqu'au bout je me demandais ce qui se passait, et c'était très bien tenu. Une excellente intrigue. Darynda Jones peut mêler plusieurs histoires entre elles, sans que ça ne fasse trop, et que le lecteur soit perdu. Des révélations sur la famille de Charley font aussi leur apparitions, et on cerne mieux certains personnages, qui étaient peut être trop dans l'ombre dans le premier tome. 

Et pour finir la fin m'a encore une fois laissé sur le c**! Genre WTF? C'est à ce moment que je me suis remerciée d'avoir déjà le tome 3 dans ma PAL, pour le lire dans pas trop long.

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jeudi 14 novembre 2013

Challenge : Week end à 1'000 #4



Round 4 ! Depuis que je le connais, ce challenge me permets de lire beaucoup, en peu de temps. En général je ne suis pas vraiment challenge. Mais Lili nous propose de simplement donner le meilleur de nous-même et essayer de lire 1000 pages. Ce que j'aime, c'est la motivation qui en ressort et qui permet de faire baisser nos PAL. Pour cette édition je n'aurais pas mon week end complet, je travail samedi, comme tous les samedi, et j'ai un soupé samedi soir. Mais, je ne m'avoue jamais vaincu, donc dès vendredi soir je m'y mets et surtout je met la seconde durant dimanche.


On rappel en vitesse le principe de ce week end intensif; lire 1000 pages! Mais attention, plaisir avant tout, on choisit des livres qui vont nous motiver et qui au total nous permettrons de lire peut être nos mille pages de prévus. A savoir qu'il y a un temps pour faire tout cela (de plus que se faire du thé et manger des cupcakes)! On commence à carburer à partir du vendredi 15 novembre à 19h et on s'arrête le dimanche 17 novembre à minuit, et n'oubliez pas de dormir un peu aussi. 

Si le fait de lire à grande puissance, et partager votre parcours avec nous vous intéresse, voici le lien d'inscriptions sur le blog de Lili. Cet article sera modifié au fil du week end, photo à l'appui! 

Je vous laisse vous décider et j'ai hâte de vous retrouver pour ce week end! Et n'oubliez pas la page Facebook, des tas de gens gentils et sur-motivés, on est tous là les uns pour les autres et on est même prêt à lire pour les autres si on a atteint notre but. Bonne ambiance assurée!

Je n'avais pas terminé Charley Davidson, tome 2 quand le challenge a commencé. Il me restait 43 pages. 

PAL de prévue :
- Night school, tome 1 C. J. Daugherty 466 pages
- Balefire, tome 2 : Cercle de cendre de Cate Tiernan 234 pages
- Maliki, tome 3 lu 33 pages, reste 126 pages
- Quête d'Ewilan, tome 1 BD 67 pages
- Saison à Copenhague de Karen Blixen 130 pages

Soit un total de 1023 pages / Pages lues : 476

BILAN

Vendredi 15 novembre, 19h
Je sors du travail, et je retrouve des amis pour un verre. Ou deux. On s'attarde jusqu'à 21h et finalement je commence le challenge à 21h30. Je termine Charley Davidson, tome 2 et la bande dessinée de la Quête d'Ewilan. En deux heures de lecture j'ai accumulé 110 pages. Mais à 23h30 je tombe de fatigue, le réveil va sonner à 7h00 demain matin, donc au lit. Et mon organisme m'en remercie, car je m'endors direct. 

Samedi 16 novembre, 5h13
Le réveil n'a pas encore sonné, mais je suis fraîche et dispo malade et patraque, et bien sur impossible de refermer les yeux jusqu'à 7h, donc après trois quart d'heure de "retourner et retourner et retourner" dans le lit, je décide de me lever et de me faire un thé. Je le sens, je suis malade. Youpi. Je profite de cette heure pour commencer NightShool de C. J. Daugherty - et faire des câlins aux chats, et manger, et me coiffer et me maquiller - donc je n'ai lu que 20 pages. 7h30 c'est en route pour le boulot, emballée comme un paquet cadeau, même pas peur! J'aime le froid, mais lui ne m'aime pas toujours.

Samedi 16 novembre, 16h
Journée intense de travail terminée! Mama mia comme c'était long et fatiguant aujourd'hui. On rentre pour se reposer un peu, et en effet, impossible de lire une ligne, trop patraque et il faut que je sois prête et motivée pour 18h30. Easy. Le soupé entre amis s'éternise et finalement on rentre à 1h du matin. Je suis dead, et archi dead, je dors les yeux ouvert, je n'ai qu'une envie prendre un Pretuval C et me mettre au lit avec ma Moitié. Et dormir, encore et encore, mais alors 20 pages lues en une journée (même de travail) c'est un record pour ma part! Je ne lis jamais si peu en un seul jour, vous dites que je suis malade ? Sans déconner...

Dimanche 17 novembre, 9h
Je me réveil encore plus malade que la veille. Super, la journée de lecture s'annonce pas terrible, et je rappel que je suis toujours à seulement 130 pages. Je ne me laisse pas abattre pour autant, je prends en main le troisième tome de Maliki, une tasse de thé et je me lance. Des pages faciles certes, mais j'ai une excuse pour cette fois. Na! Maliki terminé j'en suis à 326 pages vers 14h. Il est temps de se replonger dans Night School.

Dimanche 17 novembre, 22h
Dans deux heures c'est la fin, mais j'abandonne déjà. Depuis cet après-midi je bouquine tranquillement. Entre temps je visionne des vidéos sur Youtube, et je pique un somme. Une petite étoile à la cannelle et je repars du mieux que je peux dans Night School, car je vous promets que lire un bouquin, même s'il est bon, en ayant les yeux qui piques une page sur deux, c'est pas le top du top, tant pis.

Conclusion
Pour moi le challenge est tombé à l'eau au moment ou mon rhume s'est empiré dimanche matin et ma soirée de samedi soir qui s'est terminée tard. Mon petit but personnel a été atteint, les 500 pages étaient presque franchie.  Le challenge va connaître encore de belles sessions et là je serais prête ! J'ai entre vue, car pour une fois je n'étais pas trop active, que la page Facebook carburait bien, et c'est tant mieux. J'ai tout de même passé un excellent moment comme toujours. 

dimanche 10 novembre 2013

Lectures du mois - Octobre 2013


Je balance des articles tout beaux tout neufs au mois de novembre et je ne fais même pas d'article sur mon bilan du mois d'octobre. Non mais ho! Ca va pas là haut?! Donc en résumé, j'ai lu quoi en octobre, voyons voir.



C'est beau... Et si ça vous chante, vous pouvez même allez lire les chroniques. Mais ne cliquez pas sur les images, ça ne sert à rien, j'ai du faire du bricolage pour les mettre toutes les unes à côté des autres. Mais vous pouvez cliquer sur les liens ci dessous :


Et pour les courageux, vous pouvez visionner ma vidéo du mois. Attention y'a du jetage de livre et du sang. 



Frankenstein

Auteur : Mary Shelley
Editeur : Marabout
Collection :  Fantastic
Parution : 9 septembre 2009
Pages : 393
EAN-13 : 9782501063807

La terrifiante histoire d'un monstre créé par l'homme

« Une sinistre nuit de novembre, je pus enfin contempler le résultat de mes longs travaux. Avec une anxiété qui me mettait à l'agonie, je disposai à portée de ma main les instruments qui allaient me permettre de transmettre une étincelle de vie à la forme inerte qui gisait à mes pieds. Il était déjà une heure du matin. La pluie tambourinait lugubrement sur les carreaux, et la bougie achevait de se consumer.
Tout à coup, à la lueur de la flamme vacillante, je vis la créature entrouvrir des yeux d'un jaune terne. Elle respira profondément, et ses membres furent agités d'un mouvement convulsif. »


Mon avis

Avant de commencer ma chronique, je tenais à m'arrêter sur la couverture de cette édition de chez Marabout, qui est tout simplement parfaite. Je ne sais pas si vous avez une fois visionné toutes les couvertures différentes qui existent pour cette oeuvre, mais elles sont toutes plus laides les unes que les autres. Déjà que l'histoire n'est pas franchement glamour, on nous offre des couvertures bof bof. Tandis que Marabout nous propose enfin quelque chose de tout a fait adapté et magnifique. Leur collection Fantastic était vraiment bien réalisée, dommage que presque tous les titres soient épuisés. 

Frankenstein, ou un classique trop souvent reprit et qui du coup a perdu son histoire originale dans les multiples adaptations. J'avoue, je n'ai jamais regardé un film de Frankenstein, mon côté peureuse qui prend le dessus, mais du peu que j'ai pu en voir, je n'ai pas du tout retrouvé l'histoire que je viens de lire. D'ailleurs trop souvent le monstre en lui-même est appelé Frankenstein, peut être pas dans les films mais c'est devenu une vulgarisation de donner le nom du créateur à la créature. 

Je m'incline très bas pour salué le génie de Mary Shelley. Ce n'est que vers les années 1970 que son nom est sortie de l'oublie pour ses écrits. Cette oeuvre est la seule que j'ai lu d'elle, mais elle sort de l'ordinaire. Comment la science peut battre la mort ? Elle aura su mêler trois histoires ensemble, une histoire racontée dans une histoire, racontée dans une histoire, j'avais l'impression de me retrouvée dans Inception, des rêves dans des rêves, dans des rêves. C'est une manière de raconter qui n'est pas évidente, il faut avoir une certaine maitrise pour pouvoir entre-mêler correctement des récits, sans que tout se mélange ou que tout perde sens. 
Son style est celui de l'époque, fin des années 1700, début 1800, on ressent ce genre très classique, chaque mot est pensé pour être à tel place, à tel moment. Mais ce n'est pas un classique fatiguant à lire, j'ai parfois eu cette impression avec d'autres auteurs, de devoir toujours être accrochée durant ma lecture pour ne pas perdre le fil, car des siècles nous séparent et que la langue a évoluée. Mary Shelley écrit avec beaucoup d'aisance et de fluidité ce qui rend l'histoire beaucoup plus intéressante et évidente. 

Coup de coeur pour les lieux ou se déroule les différentes étapes de l'histoire. Les Frankenstein vivent à Genève, en Suisse, et voyage à travers pas mal de région que je connais. C'est avantageux et surprenant d'avoir une histoire qui a lieu dans des endroits que l'on connait, qui sont proche de chez nous, qu'on arrive à visualiser à la perfection. Les paysages sont décrit à la perfection et j'ai pu réellement voyager à travers les mots de Shelley. C'est une Suisse des années 1700 qu'on découvre et donc toute l'histoire que vous avez apprit à l'école vous revient en mémoire, et vous êtes heureux d'avoir retenu un minimum ce que votre prof vous racontait. A part mon pays que voit-on ? L'Allemagne bien sur, l'endroit ou le jeune Victor Frankenstein s'en va faire ses études, l'Angleterre, l’Écosse et l’Irlande ne sont pas épargnés. Un véritable road trip qu'on entreprend en même temps que notre protagoniste. Des paysages brumeux, enneigés et mystérieux, tout ce que j'aime. Rien à redire, l’atmosphère est prenante, on s'y croirait presque.

L'histoire est celle que l'on connait, croyant en des philosophes et des scientifiques qui sont passés de mode Victor décide de tenter une expérience, donner vie à un corps mort. Quand cela fonctionne il tombe dans une longue maladie et croit tout d'abord que le réveil de son œuvre n'est qu'une hallucination. Mais c'est en rentrant chez lui qu'il fait de macabres découvertes, tout cela n'était pas un rêve. La créature est vivante. 
Victor est un pauvre garçon, qui n'a pas beaucoup de personnalité dans le récit. Il est ici pour donner vie à un monstre et le traquer par la suite. Mais on apprend pas grand chose sur lui, son caractère est assez fade finalement. Il manque énormément de confiance en lui et doute beaucoup. Au final il n'est que le narrateur de cette histoire. 
Le monstre est beaucoup plus intéressant que lui. En effet au lieu d'être bête comme dans la plupart des adaptations, c'est une créature qui apprend avec facilité tout en observant. Il comprend petit à petit qu'il sera toujours rejeté par le genre humain, que les gens ne le voient que comme quelqu'un d'immonde, alors qu'il tente tout pour les aider et se faire accepter. Mais la beauté intérieur qu'il se crée n'est rien vis à vis de son physique horrible. Il aurait fallut qu'une certaine Belle tombe amoureuse de la Bête, mais cela n'arrive pas. Il apprend à se méfier des humains et finit par les haïr! Pour se venger de son créateur, qui l'a condamné à vivre seul sans personne pour l'aimer, il décide de ne lui laisser aucun répit, et seul lui aussi. Une traque à travers le monde commence. 

Il y a certainement pleins de messages cachés derrière cette histoire, mais je ne les ai pas vraiment cherché. Le message principal je l'ai comprit. 
C'est une histoire effrayante à lire peut être une fois dans sa vie. J'ai été ravie de lire le récit original.

D'autres avis sur la fiche BBM :

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lundi 4 novembre 2013

Forever, Bitch

Auteur : Diglee
Editeur : Delcourt
Collection : Tapas
Parution : 23 octobre 2013
Pages : 80 pages
EAN-13 : 9782756042107


Le quotidien doux-amer d'une presque trentenaire, Louise, et de ses deux meilleures amies, Maud et Audrey. Si la première enchaîne les aventures d'un soir, la seconde vit une belle histoire d'amour avec son prince charmant.

Mon avis

Vous savez que j'aime beaucoup Diglee, à travers son blog et ses bandes dessinées autobiographique, elle a un coup de crayon très sympa et des répliques tordantes. Je me suis donc dirigée les yeux fermés vers sa nouvelle BD Forver, Bitch

On assiste à la vie de trois amies, enfin surtout Louise et ses amies, car Maud et Audrey ne s'apprécie que modérément. Les trois femmes sont soit en couple ou célibataire mais surtout décide de parler de tout entre elles. Le spitch de base est prometteur, une bande de nanas aux multiples frasques prête à tout et qui n'ont pas peur du ridicule. En effet le tout aurait pu être carrément très bon, malheureusement je n'ai pas retrouvé cette touche magique que j'aimais tant chez Diglee.

Le défaut réside peut être, et même certainement, dans le personnage de Maud, qui selon moi et trop porté sur le sexe et son côté vulgaire. Comprenez moi, je ne suis pas prude et je ne ferme pas les yeux devant des mots crus, mais il y a un certain savoir faire, et une certaine manière d'en parler. Alors que ce sujet peut être abordé avec beaucoup plus de jugeote il est ici mal exprimé. On peut rire de tout selon moi, et surtout du sexe, mais l'avoir en permanence dans une bande dessinée, avec pratiquement toujours son aspect vulgaire et trash c'est dérangeant. Ca m'a clairement gâché ma lecture, alors que les autres sujets sont tout aussi intéressant, on accorde trop de temps à la vulgarité de Maud et c'est dommage. 
Le personnage d'Audrey sauve clairement la mise. Elle est le personnage dans lequel je me suis le plus retrouvée. Elle vit son histoire avec passion, mais voit le monde comme un conte de fée. Elle est douce et fragile, mais soudainement vire de bord et devient folle et délurée, et c'est ce que j'ai aimé avec elle. Raiponce, comme l'appel Maud, n'est pas qu'une petite chose, elle le prouve d'ailleurs très bien vers la fin. Elle fait remonter le niveau de la BD.
Quant à Louise, elle est le personnage centrale, celle qui fait tourner l'histoire. Sans elle Maud et Audrey ne se seraient jamais connu, et ça aurait peut être pas plus mal. C'est la femme qui est installée depuis longtemps avec son jules et qui des fois hésite, comme tout le monde, a-t-elle fait le bon choix ? Ne serait-elle pas mieux célibataire et libre comme Maud ? Ou alors les folies du début, comme chez Audrey, sont elles définitivement terminées ? Mais Louise reste un pilier, elle avance finalement, tout en se posant des questions. Son problème c'est qu'elle passe vite inaperçue vis à vis de ses deux copines. On la met facilement au second plan.

Cette histoire aurait pu être charmante, drôle et fraîche, si la vulgarité de certains personnages n'avait pas tout gâché.

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