dimanche 27 juillet 2014

Les filles au chocolat, tome 5 : Coeur Vanille

Auteur : Cathy Cassidy
Editeur : Nathan
Collection : -
Parution : 3 juin 2014
Pages : 300
EAN-13 : 9782092541999


Je m'appelle : Honey Tanberry
Mon âge : 15 ans
Je suis : rebelle et sensible
Mon style : tongs et robes de plage
J'aime : la liberté
Je rêve : d'une vie heureuse, sans drame et sans trahison
Mon problème : je détruis tout ce que j'aime.

Honey, 15 ans, est l'aînée des soeurs Tanberry. Elle accepte mal le divorce de ses parents et ne supporte pas le nouveau compagnon de sa mère. Elle décide de rejoindre son père en Australie. Lui aussi a une nouvelle vie. Le lycée que fréquente Honey est strict et des photos compromettantes apparaissent sur sa page personnelle du réseau social Spiderweb.


Mon avis

Cœur Vanille parle de la dernière des sœurs Tanberry, après promit, on a fait le tour. Sauf qu’en anglais la série « The Chocolate Box » compte encore quelques volumes bonus sur des personnages secondaires (comme on a pu avoir en VF sur Shay avec le titre « Cœur Salé »).  A voir si les éditions Nathan éditeront ces autres livres.

D’avance je m’excuse si  cette chronique comporte quelques spoil, mais comprenez que nous en sommes au tome 5, si je veux en parler correctement il va falloir que je dise deux trois petites choses.
Le style de Cathy Cassidy reste une plume que j’apprécie beaucoup. Simple mais touchante. Et dans ce volume là, c’est bien sur toujours le cas.

L’histoire de Honey me tardait, vu qu’elle était tellement insupportable dans les précédents volumes je voulais savoir, connaître son histoire pour comprendre d’où lui venait toute cette colère. Et en effet on l’a trouve beaucoup plus supportable ici. J’ai aimé découvrir ce personnage si énigmatique, se retrouver vraiment avec elle, et certaines choses s’expliquent. Honey est une jeune fille très seule, qui se sent incomprise, et qui pense pouvoir faire un nouveau départ en se rendant chez son père en Australie. Seulement on ne change pas sa vie, en changeant de pays. C’est en rencontrant Greg, le père des filles, qu’on comprend vraiment pourquoi Honey est comme ça. Étant la plus grande des sœurs, c’est celle qui aura vécu le plus longtemps avec lui, elle est sa petite princesse, et le jour ou tout s’écroule entre lui et sa mère c’est l’incompréhension totale pour la jeune fille. On découvre également que le comportement de Greg a une grande influence sur sa fille, elle le trouve parfait, son père est son héro, et pour elle il est un exemple. Autant vous dire que j’ai trouvé que Greg était juste un père qui ne méritait pas d’avoir des enfants tel que Skye, Summer, Coco et Honey. Il paraît génial au départ, mais sa façade s’effrite peu à peu.

Honey est en fait une adolescente pleine de motivation, pour elle venir vivre avec son père c’est un nouveau départ qu’elle veut se donner, mais ses anciennes rancunes reste encore très présentes, et c’est difficile pour elle d’aller de l’avant. Alors quand en plus quelqu’un lui fait des salles coups via Internet pour détruire sa vie, Honey est au fond du fond. Et même si elle se laisse sombrer quelques fois, cette fois je dirais qu’elle arrive au moins à voir les mains qu’on lui tend.

L’intrigue du hacker de compte Internet par contre n’était pas si bien mené que ça selon moi. Je n’ai pas été surprise du tout, mais je ne pense pas que c’est le plus important. On se doute de son identité, mais ça rend l’histoire beaucoup plus crédible.

Un très jolie volume, sur l’un des personnages dont on attend le plus de révélations finalement, car c’est le mouton noir depuis le début. Et de voir son histoire, son évolution, nous aura permit de vraiment bien la cerner et la comprendre. Un très bon livre, qui se lit rapidement et avec beaucoup de plaisir. On se retrouve dans l’ambiance de l’Australie, des plages, et des cocktails de fruits. Une vraie lecture d’été ! Même si elle se passe à Noël finalement. 

D'autres avis sur la fiche BBM
  Logo Livraddict

jeudi 24 juillet 2014

Beignets de tomates vertes



Auteur : Fannie Flagg
Editeur : J'ai Lu
Collection : Roman
Parution : nouv. ed. 24 juillet 2009
Pages : 474
EAN-13 : 9782290020579


«Un sacré numéro, Idgie ! La première fois qu'elle a vu Ruth, elle a piqué un fard et elle a filé à l'étage pour se laver et se mettre de la gomina. Par la suite, elles ont ouvert le café et ne se sont plus jamais quittées. Ah ! les beignets de tomates vertes du Whistle Stop Café... J'en salive encore !»

Au sud de l'Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d'une voie ferrée... Ninny, quatre-vingt-six ans, se souvient et raconte à Evelyn les histoires incroyables de Whistle Stop. Et Evelyn, qui vit très mal l'approche de la cinquantaine et sa condition de femme rangée, découvre un autre monde. Grâce à l'adorable vieille dame, elle peut enfin se révéler, s'affirmer...

Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour. Un baume au coeur, chaud et sucré.


Mon avis


Depuis le temps qu’une amie me le conseil, je me lance enfin dans Beignets de tomates vertes, film culte qui avant tout est un livre qui fait presque partie des classiques. Le titre me faisait penser à l’été, du coup c’est en plein mois de juillet que j’ai décidé de m’y mettre.

Les débuts ont été un peu difficiles, j’ai eu besoin des 150 premières pages avant de m’y retrouver parmi tous ces personnages, et les différentes époques. En effet l’auteur place son histoire dans une histoire, et par moment l’histoire, sort de l’histoire. Oui c’est pas évident. Je sais. Mais une fois le cap passé, on aime se replonger avec plaisir dans les souvenirs et péripéties de la ville de Whistle Stop. Personnellement je n’ai pas vu les pages passé. Et les seules fois ou je regardais ou j’en été c’était pour en parler avec mon amie qui me l’avait conseillé.
Le style est fluide est agréable, ça se lit vraiment tout seul, et rien ne nous paraît lent, ou ennuyeux. Chaque instant est passionnant. Bravo à l’auteur.

Dans les années 1985 nous découvrons Evelyn, mère de famille de bientôt 50 ans qui vit très mal le fait de prendre du poids et de l’âge. En rendant visite à sa belle-mère à l’hospice, elle va faire la rencontre de Ninny, une vieille femme de plus de 80 ans qui va commencer à lui raconter la vie de Whistle Stop dans sa jeunesse, les gens qu’elle y a connu et leurs histoires. De cette époque on rencontre Idgie jeune femme à forte personnalité, qui n’a pas sa langue dans sa poche, et n’hésite pas à défier des membres du Ku Klux Klan eux-mêmes. Ruth, femme douce et gentille, mais qui sous cet aspect très gentille, cache quelqu’un de très fort et patient. Buddy, Cleo, Big George et bien d’autres encore font également parti du décor et apportent beaucoup à l’histoire.
Comme je vous disais, bien que l’histoire semble simple et banal, on découvre une multitude de choses qui nous donnent envie de continuer encore et encore.

Evelyn est un personnage qui évolue beaucoup durant le roman, et les histoires que Ninny lui raconte vont l’aider. Femme renfermée et soumise, elle se découvre une âme de féministe sur le tard. Ses sautes d’humeurs m’ont fait rire plus d’une fois, mais entre ça et les pertes de notions du temps de Ninny, je me suis souvent sentie mal à l’aise face à ces femmes qui perdaient leurs moyens.
Les dernières pages sont de véritables bouffées d’espoir ! J’ai trouvé la fin parfaite, et n’aurait pu rêver mieux pour ce roman. On n’a pas cette sensation de fin qui coupe court à l’histoire, et qui nous laisse un peu sur notre fin. C’est comme une mélodie qui s’éteint petit à petit, aucune cassure nette. Doux et fragile.

C’est un sentiment assez étrange que j’ai face à ce livre, car j’ai adoré, mais en même temps il me manquait quelque chose. Les chapitres se passent toujours dans des années différentes, et j’ai parfois eu de la peine à me situer dans le temps, c’est certainement ce qui m’a le plus déplut. Il y a trop de sauts en avant et en arrière. Il n’y a pas beaucoup de chronologie, et c’est vrai que ça m’a perdu plus d’une fois, j’ai même retrouvé des erreurs parmi les dates des chapitres ou un événement est censé être séparé de quelques jours d’un autre, mais en fait les chapitres sont datés avec deux années de différences.

A part ça c’est vraiment le seul bémol que je donnerais à ce livre, car pour le reste il est divin. On le déguste, et on a même droit à des recettes à la fin, et j’ai trouvé ça vraiment original. On salive tout le long de notre lecture, à avoir des descriptions de repas, de dessert, etc. et au moins l’auteur nous fait le plaisir de nous donner la possibilité de reproduire les recettes du Whistle Stop Café à la maison. Comment retrouver un peu de l’ambiance de ce bouquin, dans sa cuisine. 

D'autres avis sur la fiche BBM
Logo Livraddict

vendredi 18 juillet 2014

La ronde des saisons, tome 4 : Scandale au printemps

Auteur : Lisa Kleypas
Editeur : J'ai Lu
Collection : Pour elle. Aventures et Passion
Parution : nouv. ed. 2 mai 2013
Pages : 377
EAN-13 : 9782290072769

Des quatre amies qui semblaient vouées à rester vieilles filles, Daisy Bowman est désormais la seule célibataire. Impatient de rentrer en Amérique où ses affaires l'appellent, son père lui lance un ultimatum : soit elle trouve dans l'urgence un riche époux, soit il la mariera à Matthew Swift, son associé. Daisy bondit. Épouser ce Bostonien hautain et sans humour ? Plutôt convoler avec le premier venu, ce qu'elle ne se prive pas de dire au principal intéressé. Mais Matthew Swift se révèle infiniment plus troublant que dans son souvenir et Daisy, peu à peu, se laisse prendre au charme. Jusqu'au jour où il lui avoue qu'il ne pourra jamais l'épouser...


Mon avis

J'arrive petit à petit au bout de cette série, pleine de fraicheur et de bonheur. Mais ce tome 4 est pour moi bien au dessous des précédents, malheureusement, et c'est bien dommage.

L'histoire commençait bien pourtant, Daisy est un personnage qui dès les premiers tomes m'a charmé, je l'ai trouvé drôle, tête en l'air, pleine d'imagination, à toujours vouloir passer son temps à lire. Donc son histoire m'intéressait beaucoup, juste pour ce côté de la jeune fille. Mais finalement son histoire avec Matthew Swift m'aura plutôt ennuyé. Malgré le fait que les deux personnages m'ont énormément touchés, Monsieur Swift paraît d'abord très froid, très carré, et refuse catégoriquement d'épousé Daisy Bowman, même si Monsieur Bowman serait ravie de cette union. C'est au fil des pages qu'on découvre un Matthew sensible, attendrissant, et finalement plus imaginatif que ce qu'il en a l'air. 

On avance très lentement, et avec très peu de surprises, même sur la manière dont va se créer le couple. Les autres romans sont certes prévisibles, mais le rapprochement est plaisant à lire, tandis que là, le tout est beaucoup trop lent. 

Le fait qu'on se retrouve encore à Stony Cross Park m'a un peu agacée également. J'avais adoré le fait qu'on se retrouve dans un autre endroit avec le couple Evangeline et Sebastian, et là on revient aux sources, mais j'aurais trouvé plaisant qu'on ait justement de nouveau un autre décor. Ca aurait peut être rendu la romance plus sympathique. 

Courte chronique, pour un tome plutôt moyen. La série dans sa globalité reste vraiment une belle découverte, même si le tome 4 n'est pas à la hauteur des autres. Je ne sais pas encore si je lirais le dernier tome, avec l'un des frères des soeurs Bowman. Mais les trois premiers tomes sont des petites perles! 

D'autres avis sur la fiche BBM
Logo Livraddict

mercredi 16 juillet 2014

The Book Blogger Test


Depuis que je possède la chaine, ou presque, je ne fais pratiquement plus que des Tag en vidéo. C’est plus convivial, etc. Mais celui-ci porte bien son nom. C’est un Tag de blogueur, et je me devais d’y répondre par écrit sur le blog. De plus, cela fait pas mal de temps que je n’avais plus rien écrit, sans parler d’un livre en particulier, et ça fait du bien mine de rien. Je tiens à remercier très gentiment la personne qui m’a taguée, Caladhiel qui a enfin un blog, tout joli tout beau.

Habituellement ce genre de Tag je ne prends plus le temps de les faire, souvent les questions se répètent, et les Tag ou il faut dire des choses sur soit, je ne sais jamais quoi dire. Et pourtant celui-ci est vraiment très sympathique et les questions changent. J’ai beaucoup aimé y répondre. D’ailleurs vous êtes libre de le reprendre, car vous connaissez la chanson, je ne tag jamais personne.

Le top 3 des choses qui t’exaspèrent concernant les livres
  1. Les suites pas encore écrites. Quand un livre possède une suite, qu’il est excellent du début à la fin, mais qu’il va falloir attendre parfois plus d’une année pour lire le reste des aventures. J’aime cet effet d’attente, mais parfois je suis très impatiente et même si je ne lis que très rarement une série les tomes les uns après les autres, j’aime savoir que la suite est disponible, et que je peux la lire quand j’ai envie.
  2. Les bandeaux publicitaires. Travaillant en librairie j’ai ces fameux bandeaux en horreur. Ils n’arrêtent pas de tomber, se coincent entre les livres dans les étagères et se déchirent.
  3. Les livres neufs, qui arrivent en mauvais état. Ce n’est même pas le fait qu’ils sont restés longtemps dans les rayons, ils arrivent ainsi. Et je désespère de voir des livres arrivés dans un tel état. Pour avoir travaillé chez un fournisseur, je sais à quoi ressemble des stocks de livres, c’est grand et impressionnant, et parfois les livres sont mal traité, et croyez-moi que ça fait mal au cœur.

Décris l’endroit parfait pour lire
Mon endroit préféré pour le moment c’est bien sur mon canapé. J’aime m’y pelotonner avec mes gros coussins tout doux, ma couverture et ma tasse de thé. Je me mets face à la fenêtre de la terrasse, comme ça je peux voir le temps qu’il fait, et s’il pleut ou neige, c’est encore mieux. J’adore entendre la pluie tomber, ou le tonnerre gronder. Et quand il neige, j’aime la regarder du coin de l’œil en train de s’écraser sur le sol. J’attends de voir ce que le nouvel appartement en octobre me permettra de faire, mais je rêve d’une pièce rien que pour moi, et d’y installer un gros fauteuil tout confortable.

3 Confessions livresque
  1. Je regarde toujours le nombre de page du livre avant de le commencer. Aucune idée pourquoi, je ne sais pas si ça me permet de faire une certaine évaluation du temps de lecture. Mais je le fais à chaque fois.
  2. Je n’utilise jamais deux fois le même marque page de suite. J’adore en changer, et parfois même l’adapter à ma lecture.
  3. J’aime l’esthétisme d’un livre, et je peux craquer pour un livre plutôt moyen, juste pour sa couverture, et parfois passer à côté d’un livre génial, parce que sa couverture n’est pas très belle. Superficiel. Je sais.


La dernière fois que tu as pleuré en lisant
Ca remonte à Nos étoiles contraires, déjà. Le mascara et le liner qui se font la mal sous mes larmes. Impossible de les retenir, même si je m’étais dit que moi, je ne pleurerais pas.

Combien de livres sur ta table de chevet ?
Maximum trois. Un qui ne la quitte jamais : Mon petit livre Zen que Virginie m’a offert lors d’un swap. Mon Harry Potter en cours, vu que j’essaye de relire la série, c’est mon livre table de nuit. Et parfois ma lecture en cours se joint à eux, parce que je ne peux pas, ne pas la lire.

Ton en-cas favoris durant ta lecture ?
Le thé, même si ça ne se mange pas. Mais c’est comme une addiction. Un après-midi lecture, rime avec tasse de thé. Pour le reste, biscuits ou petits gâteaux. Mais je suis plutôt boisson qu’en-cas durant la lecture.



 3 livres que tu recommanderais à tout le monde 




Eleanor & Park de Rainbow Rowell. Encore quelque chose de très original, mais c’est mon dernier coup de cœur, dans le genre, très, très gros coup de cœur. Il m’est cher pour beaucoup de raisons, et même si c’est le genre de livre que parfois on aimerait garder pour soi, j’ai envie de le partager avec tout le monde.

Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan. Parce que c’est le genre de livre dont on doute, même après la dernière ligne, mais qui finalement nous chamboule juste après. On a besoin de le digérer un peu je dirais, pour qu’il nous révèle tout notre ressentie.  

Ce qui nous lie de Samantha Bailly. Certainement LE livre de 2013, qui m’aura procuré beaucoup d’émotions et de souvenirs. Je suis très proche de ce livre et de ses personnages personnellement, il a une grande signification pour moi. 
 

Une image de ton étagère préférée

Que signifient les livres pour toi, en 3 mots ?
  1. Passion
  2. Liberté
  3. Imagination
Ton plus gros secret concernant la lecture ?
La dernière question est certainement la plus dur. Depuis que je tiens ce blog, ainsi que la chaine Youtube, il me semble que je garde de moins en moins  de secret, par rapport aux livres et leurs univers. Ce n’est pas une mauvaise chose, mais du coup, j’ai parfois l’impression que je ne garde plus rien pour moi les concernant. Je ne vais donc rien révéler, peut être parce qu’il n’y a rien de plus à dire, ou tout simplement parce que des fois les secrets sont fait pour être gardés. A vous de voir. 

 

lundi 14 juillet 2014

Eleanor & Park

 
Auteur : Rainbow Rowell
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : Grand format
Parution : 5 juin 2014
Pages : 378
EAN-13 : 9782266234702


1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s'installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l'ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths... Et qu'importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là.



Mon avis


Personne ne peut être passé à côté de ce livre. Il fait le tour de la blogosphère, et même bien avant sa sortie en français c’était une perle pour beaucoup de monde. Je suis faible, et parfois un mouton, mais j’ai voulu suivre la tendance et me plonger dans l’histoire de ces deux ados comme les autres, qui nous montrent qu’ils ne sont pas comme les autres finalement. Vous suivez ? Je tiens d’avance à m’excuser pour cet avis qui sera un peu bordélique. Mais j’ai envie de dire tellement de chose, et en même temps pas trop pour ne rien vous gâcher.

J’ai l’impression d’avoir mangé un bonbon qui à première vue ne paye pas de mine, qui a l’air même plutôt commun. Mais qui quand on arrive à la fin, qu’on fait craquer les parois contre notre palais, on découvre quelque chose de pétillant, d’explosif ! C’est tellement acidulé que les larmes nous montent aux yeux. J’adore ce genre de bonbon. J’ai donc adoré ce livre. Parce qu’il m’a fait le même effet.

Rainbow Rowell réalise, ce que beaucoup tentent en vain : écrire une histoire simple, avec des personnages simples, des actions simples mais avec ce gros plus qui rend le tout magique. Avant d’écrire cette chronique je me suis attardée sur son site,  et quelques détails m’ont rappelés Eleanor. Peut être la bannière qui ressemble à une vieille chemise d’homme. Peut être les menus qui rappellent les trésors de la boite de Pamplemousse. Peut être parce qu’elle aime les Comics. Peu importe. Je suis heureuse de ne pas avoir encore lu Fangirl du même auteur, juste pour me replonger dans sa plume et ressentir ces émotions qu’elle me procure. Et pour ses deux autres livres, la VO va s’imposer je pense, car j’en veux plus.

L’histoire commence tout en douceur, Rainbow Rowell ne nous en donne pas trop en même temps, et permet qu’on apprécie chaque instant de notre lecture. J’ai aimé découvrir Eleanor, jeune fille rousse et un peu ronde, qui entre dans sa nouvelle école. L’une des premières épreuves est de prendre le bus scolaire, remplie d’ados au comportement plus que primaire. Elle m’a touchée dès les premières lignes, sa vision de la vie est parfois bien triste et étrange, mais on s’attache à elle, on a envie de tout faire pour lui redonner le sourire. J’ai aimé son décalage avec les autres, elle l’assume à certains niveaux, comme son code vestimentaire, qui n’en possède pas, Eleanor fait de sacré mélange avec ce qu’elle a, mais à chaque nouvelle tenue j’étais admirative, et trouvais  moi personnellement qu’elle avait la classe ! Elle se trouve par contre trop ronde, trop rousse, trop imposante et pas forcément belle. Et merci Rainbow de nous offrir un personnage qui n’est pas tout à fait belle, mais qui dans son tout, est magnifique ! (quand je vous disais que cette chronique allait être bordélique). C’est surtout les descriptions que Park en fait qui nous permet de la découvrir telle qu’elle est, et pas telle qu’elle se voit. Ses idées bizarres m’ont parfois étonnée, c’est une fille qui se pose beaucoup trop de questions. On ressent que juste le fait de se poser la question lui fait déjà de la peine, et que la réponse en général n’aidera pas. Mais c’est ce qui lui donne de la profondeur, qui fait d’elle un personnage atypique, qui sait qu’elle n’est pas une super héroïne, qui ne chercher pas à l’être, qui a juste envie de passer du temps avec Park, écouter de la musique et lire des comics par-dessus son épaule. J’ai aimé la simplicité qu’elle dégage par moment, et soudain tout ce questionnement qui la rend complexe.

Park à première vue est l’ado qui ne fait pas de vague. Il n’est pas populaire, mais il ne fait partie des loosers non plus. Quand Eleanor s’assied à côté de lui dans le bus, il l’ignore d’abord proprement. Et là arrive certainement mes passages préférés du roman, voir la relation des deux ados se construire, se mettre en place et évoluer sous nos yeux. J’ai aimé ces petits riens, qui arrivent tout en douceur, tout naturellement. Sans un regard, sans paroles, ils commencent à s’apprivoiser l’un l’autre. Et j’ai déjà l’impression que j’en dis trop, c’est horrible. Park fait partie de ces garçons qu’on a envie de rencontrer, un Augustus Waters des années ’80 qui lit des comics et écoute de la bonne musique. Il est pour moi un aimant de positive attitude. 


Il faut que je m’arrête là. Sinon je vais vous en dire trop, et ça va tout gâcher. Mais Eleanor & Park fait pour moi partie de ces livres dont on a toujours envie de parler, et en même temps qu’on veut garder un peu pour nous. Nine écrivait une merveilleuse phrase : « J’ai l’impression d’être Hazel Grace à la fin d’Une Impérial Affliction » les personnes ayant lu Nos étoiles contraires (c'est-à-dire beaucoup de monde) vont comprendre cette référence. Et je la partage complètement. Quand j’ai fermé le livre j’avais cette sensation de frustration, mais en même temps d’exaltation, tout se mélange et vous fait exploser de l’intérieur.

Alors juste pour ressentir quelque chose de fort et de doux à la fois, lisez Eleanor & Park. Pour ma part c’est un énorme coup de cœur que je vais garder précieusement. 

D'autres avis sur la fiche BBM
Logo Livraddict
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...