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mercredi 20 février 2013

La septième vague

Auteur : Daniel Glattauer
Editions : LGF
Collection : Le livre de poche
Parution : 28 mars 2012
Pages : 279
EAN-13 : 9782253163091


Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit à Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontre, pas de sexe, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où les caresses sont interdites ? «Pourquoi veux-tu me rencontrer ?» demande Leo, inquiet. «Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir», répond Emmi, séductrice.

Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit, jusqu'au dernier mail...


Mon avis

J'avoue que je n'ai pas lu la quatrième avant ma lecture, je la découvre en fait maintenant que j'écris mon avis  dessus. En effet, on entrait dans Quand souffle le vent du nord avec un roman uniquement épistolaire. Ca change, c'est innovant alors que nous sommes dans l'ère des communications de plus en moderne le fait d'écrire sous format d'échange n'est pas très répandu. 

Daniel Glattauer sait manier le langage mail à la perfection. Important, vu que tout son roman repose sur un dialogue continu. Il ne faut surtout pas perdre le lecteur et savoir le garder accrocher à cette seule action qui est un échange de mail. De messages entre deux personnes qui ne se sont jamais vu. Donc on souligne une fluidité parfaite dans l'écriture, qui nous permet de suivre aisément cet échange. Glattauer sait utiliser les mots de ses personnages pour nous faire passer du rire aux larmes, du malaise au soulagement. 

Alors que dans Quand souffle le vent du nord, on découvre nos deux personnages qui commencent à s'écrire par hasard, dans La septième vague, c'est un retour, une rupture qui essaye de se faire oublier. J'ai trouvé Leo et Emmi beaucoup plus acerbe et prêt à chercher la petite bête, lancer des petites piques qui, ils le savent, feront mal, vont déranger l'autre. Contrairement au premier, ou leurs échanges étaient plus doux, plus mignon et peut être plus diplomate. On comprends très vite ou ils veulent en venir, mais aucun des deux n'est prêt à faire le premier envers l'autre. Et alors? Est-ce que cela donne un coup de moue au roman? Absolument pas. Car on veut savoir par quoi ils vont passer, que vont ils s’infliger encore. 

J'avais peur que le genre épistolaire s'essouffle et que l'auteur passe éventuellement quelques partie sous format romancé. Heureusement que non! Même quand il se passe huit jour sans message, on apprend les nouvelles comme les deux protagonistes, en même temps qu'eux. 
Je suis très contente d'avoir retrouvé Leo et Emmi, de les avoir lu à nouveau de m'être plongée dans leur histoire, comme si j'étais une intruse, une étrangère dans leurs boites mails. Une belle aventure. 

mardi 24 janvier 2012

Quand souffle le vent du nord

Auteur : Daniel Glattauer
Editeur : LGF
Collection: Le Livre de Poche
Parution : 30 mars 2011
Pages : 348

Un homme et une femme.
Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu'à devenir accros.
Jusqu'à ne plus pouvoir se passer l'un de l'autre, sans se rencontrer pour autant...
Savoureuse et captivante, cette comédie de moeurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.


Mon avis

Avouons que le titre est intriguant. Non ? Il m'a tout de suite plu je dois dire. Ensuite j'ai vu beaucoup de chroniques sur ce roman, et d'abord l'histoire ne m'attirait pas trop. Et puis je me suis laissé tenter finalement. Et je suis assez contente.

Nous voyageons de mail en mail entre Leo et Emmi, le style épistolaire plaît, ou ne plaît pas. Mais j'ai apprécié ce genre assez peu répandu, et de moins en moins utilisé dans les romans d'aujourd'hui. C'est un perpétuel dialogue, donc le style est assez restreint et assez simple. Mais les deux personnalité des personnages donnent du rythme à cet échange et nous font lire leur relation avec plaisir.
On ne connaît rien d'eux, nous apprenons dans les premières pages qu'une certaine E. Rothner décide de résilier un abonnement à un magazine. Malheureusement sa demande va atterrir dans la mauvaise boîte, et c'est ainsi que E. Rothner va devenir Emmi pour un certains Leo Leike. Les deux personnes vont commencer à discuter et échanger des anecdotes sur leurs vies. Puis à s'épancher sur les désastres amoureux pour l'un, et sur les joies de la vie de famille pour l'autre. La principale intrigue de ces dialogues reste : vont-ils se rencontrer ? C'est original, mais le roman perd un peu de son souffle au bout de 200 pages de mails. Comme je le disais ça reste très simple, et ne permet pas à l'auteur de prendre beaucoup de liberté. Le décor ne dépasse pas le clavier d'ordinateur et l'écran et l'ambiance reste très robotique. Bien sur il y a certains moments de tensions quand les personnages se disputent, ou se draguent. C'est là qu'on remarque la faiblesse de l'être humain, car notre héroïne est très heureuse avec son mari et ses deux enfants, mais le fait de se faire séduire par un inconnu qu'elle n'a jamais vu, qu'elle idéalise dans ses rêves, la rend toute chose et lui fait perdre les pédales.

C'était un bon roman, mais certains mails étaient un peu lassants et auraient pu être effacés.
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