Auteur : Dominique Loreau
Editeur : J'ai Lu
Collection : Bien être
Parution : 23 septembre 2009
Pages : 251
EAN-13 : 9782290018552
Jeter l'inutile et le superflu pour faire de l'espace en soi.
Se
délester du superflu, c'est aussi se délester de ses problèmes. Pour
désencombrer sa vie, jeter agit non seulement comme une véritable
thérapie, mais encore comme une philosophie et un art. Un ouvrage
indispensable pour ne plus souffrir de la confusion entre avoir et être.
Mon avis
Vu que j’en ai parlé en vitesse sur Instagram et Facebook le week end
dernier, je me suis dis que lui consacrer un article serrait une chouette idée.
Ce livre je l’ai acheté sur un coup de tête il y a 5 ans environ.
J’allais partir pour mon premier appartement, toute seule, et j’avais envie de
me focaliser sur le nécessaire. Sans grandes attentes je me suis lancée dans la
lecture de ce livre, un peu comme ma précédente relecture, un week end, pour
voir ce que ça donne.
Ce livre fait partie de ceux qui ont changé ma vie. Et je me dis à
chaque fois qu’il faudrait que je le lise chaque année. Sans prétentions
Dominique Loreau nous indique des pistes pour avoir une meilleure hygiène de
vie, que ce soit matériel ou mentale. Elle-même est partie vivre au Japon à la
fin des années ’70 et au fil de ses notes personnelles, elle a décidé d’en
faire un livre « L’art de la Simplicité ». Personnellement j’ai lu
celui-ci après « L’art de l’essentiel », et les deux se complètent
parfaitement.
Les chapitres sont astucieusement découpés, et Loreau nous met
gentiment dans l’ambiance. On commence par prendre conscience du mal que nous
procure tout cet encombrement. Les bibelots qui trônent sur chaque étagères,
qu’il faut épousseter toutes les semaines pour par qu’ils ne se transforment en
nid à poussière. Les vêtements qu’on ne met jamais, mais qu’on garde « au
cas ou », toutes ces épices achetées pour être utilisées une seule fois
dans une recette qu’on ne refera pas. Sans nous brusquer on se retrouver au
pied du mur : nous avons trop de choses. A ce moment là une question
simple nous est posée ; si ces choses venaient à disparaître, dans un
incendie, dans un vol, qu’importe, est-ce que nous les rachèterions ? Et à
chaque fois que j’hésitais sur quelque chose, je me posais cette question.
Certaines choses sont restées, d’autres sont parties.
Une maxime de Gandhi m’a fait beaucoup de bien dans ce livre, je ne
pourrais pas vous la ressortir mot pour mot, mais elle disait un peu près
ceci : Gandhi prône la vie simple, et préfère donc donner ce dont il n’a
pas besoin. Un homme lui avoue alors qu’il est trop heureux de posséder ses
livres, et que les donner lui ferais beaucoup de mal, mais garder serrait
contre l’enseignement du sage. Alors Gandhi lui répond simplement que si le
fait de posséder ces livres fait son bonheur, c’est le plus important.
On ne nous demande pas de tout jeter, mais de garder les choses qui
nous font du bien. Certains objets peuvent nous rendre mal à l’aise, nous
rappeler de mauvais souvenirs, alors pourquoi les garder ?
Finalement c’est un avis très personnel, et je ne dis pas à travers cet
article que ce livre est fait pour tout le monde. Je connais des personnes qui
aiment avoir énormément de choses autour d’elles, et cela leur va très bien,
elles sont heureuses comme ça. Mais je connais l’exact contraire aussi. Nous
avons tous un rapport différent avec notre intérieur, et c’est toujours très
personnel. Je connais également la difficulté de vivre d’une certaine manière,
avec quelqu’un qui ne vit pas de la même manière que vous. Les deux univers
doivent cohabiter, et quand moi j’ai envie de vide, et de propreté, il aura
envie de collectionner et entasser les boites de jeux. Par exemple.
De mon avis personnel, je ne pourrais pas me passer de ce livre. Car il
me rappel à quel point j’aime les endroits neutres et à la fois personnalisés,
la simplicité mais en même temps ce qui me correspond.
Je viens justement de le recevoir !!
RépondreSupprimerJe pense que je vais rapidement me plonger dedans ;-)
Ce livre me tente beaucoup.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup jeté lors de mon déménagement, beaucoup de mauvais souvenirs ...