Editeur : Bayard Jeunesse
Collection : -
Parution : 19 février 2015
Pages :303
EAN-13 : 9782747038584
Loin du Comté, à lextrémité du cercle Arctique, dans la cité des
Kobalos, une terrible menace se prépare
Sliter vit sur son propre
domaine dans le Nord, où il exploite des humains et sabreuvent de leur
sang. Cest un mage Kobalos, une bête à lapparence dun loup qui se
déplace sur deux pattes. Le jour où le fermier Rowler meurt, Sliter na
quune envie : dévorer ses trois appétissantes filles. Seulement, il a
conclu un marché avec cet homme quil se doit dhonorer : en échange de
Nessa, la fille aînée quil compte vendre comme esclave, il a promis
dépargner les deux plus jeunes et de les conduire chez leur oncle et
tante. Les trois soeurs terrifiées nont pas dautre choix que de suivre
cette créature assoiffée de sang. Commence alors un long périple dans
des conditions extrêmes, sur les terres gelées du Royaume du Nord, où
vivent des bêtes démoniaques et sanguinaires...
Mon avis
Le tome 12 sort en février 2016, je devais donc me bouger un peu pour
continuer la saga. Le Pacte de Sliter sort un peu du schéma habituel de la
série. Et c’est assez étonnant.
L’auteur décide d’instaurer de tous nouveaux personnages à son
histoire. Si le début est pour le moins étrange à suivre, vu que nous avions eu
l’habitude de Tom, Alice, John ou encore Grimalkin, Joseph Delaney intègre
cette aventure un peu hors sujet avec beaucoup de talent. Son univers est
établi depuis bien des volumes, il peut donc aisément prendre quelques libertés
le concernant sans trop brouiller ses lecteurs. Toute fois, j’ai dû attendre la
page 175 pour enfin comprendre en quoi cette aventure allait être utile pour la
suite.
Sliter est un Kobalos, sorte de peuple loup-humain (attention, à ne
surtout pas confondre avec un loup-garou, ça n’a rien avoir), se nourrissant de
sang. Vivant seul en campagne, Sliter doit honorer un marché passé il y a des années
avec un paysan, quand ce dernier vient à mourir. Le fermier avait trois filles, et Sliter doit
en prendre soin avant qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains. Sliter est
un être étrange. Son peuple possède des traditions si éloignées de celles des
humains, que tout me révoltait. Ils sont très extrémistes dans leur manière de
respecter les lois. Et peu, voir aucune erreur n’est pardonnée. Pourtant Sliter
au contraire de faiblir, devient légèrement humain à travers cette aventure.
J’ai été très étonné par son personnage, qu’on déteste au début de l’histoire,
et que l’on apprécie à force de tourner les pages.
Nessa, la plus grande des trois sœurs, est avant tout terrifiée de
voir son destin entre les mains de cette bête. En effet les femmes sont pour
les Kobalos des esclaves qu’ils exploitent, et dont ils peuvent boire le sang
quand ils sont assoiffés. L’état d’âmes des trois fillettes importe peu à
Sliter, tout ce qu’il souhaite c’est honoré son pacte ; vendre la plus
grande, et emmener les plus jeunes chez leur oncle. Pourtant la jeune fille va
beaucoup évoluer, et j’ai aimé la voir grandir, en quelques jours. Bien
qu’apeurée elle fait face à cette situation déplaisante, et garde la tête
froide pour ses sœurs. Elle prend conscience de son rôle d’ainée, et veut faire
au mieux, pour souffrir le moins possible.
L’intrigue commence réellement à partir de la page 175. Avant cela,
j’avoue que je tournais les pages lentement, sans comprendre pourquoi l’auteur
nous catapultait dans « autre chose ». Bien que je comprenne plus ou moins pourquoi
il a fait cela, je suis un peu mitigée par son choix. Il aurait pu apporter
toutes les réponses présentent ici, sans passer par d’autres personnages. Car
finalement on découvre Sliter et Nessa très tardivement dans la série, les
réintégrer plus tard ne serra pas vraiment intéressant, à mon avis.
Pourtant on découvre une autre facette de l’univers de l’Epouvanteur.
Si en tant qu’avancée dans l’histoire il ne m’a pas totalement convaincue, j’ai
été très surprise d’en voir plus « au-delà des frontières ». L’auteur
exploite également d’autres versants de sa propre mythologie, ce qui est
agréable à lire, on sent qu’il peut partir dans toutes les directions aisément.
Conclusion, c’est un livre avec du style, et un univers très
différent, mais parfaitement gérer par son auteur. Par contre, au sein de saga
de l’Epouvanteur, il n’est pas très utile, et met les autres intrigues sur
pause, alors qu’on attend des réponses importantes. Quand on sait qu’on a un
tome par an… c’est un peu rageant.
Cette saga me tente beaucoup, mais quand je voit le nombre de tome qu'il y a, cela me freine direct.
RépondreSupprimerj'ai rencontré Josef Delaney en 2009 il me semble.
RépondreSupprimerNormalement le tome 12 est le dernier.
Concernant le tome 11 certe il n'a vraiment aucun rapport avec les autres mais je trouve que cela fais du bien a la saga !
et pour répondre a MaevaLecture ne t'inquiete pas lit le premier tome et tu verras, tu mangeras littéralement les autres !!