dimanche 28 septembre 2014

Book Haul de septembre 2014

Même si le titre n'est plus le même, le principe ne change pas. Chaque fin de mois je vous présente en image et en vidéo les petits nouveaux de la PAL, ceux qui la font grossir encore, et qui me réjouissent d'autant plus. Car on est bien d'accord ; acheter des livres, c'est quand même jouissif. 
Alors pourquoi Book Haul, au lieu de In my Mailbox ? Je me suis longtemps posé la question d'ailleurs. A la base les IMM était un rendez-vous donné par The Story Siren, pour montrer les livres reçus "dans nos boites aux lettres". Je ne suis pas une férue de partenariat, et achète principalement mes livres moi-même. "Haul" qui se traduit par "butin", accompagné de "Book" (livre) me semblait du coup plus approprié. On rajoute la petite touche anglophone, comme avec les IMM, est le rendez-vous ne change du coup que de nom. Rien de plus. 

Ce mois ci, pour moi c'était déménagement - aménagement. C'est à dire que les livres ne sont pas vraiment passés en première ligne dans mes achats. De plus je faisais un Swap avec Nine, du coup pour ne pas m'acheter des livres qu'elle allait peut être me mettre dans le swap, j'ai préféré me restreindre. Et ô combien ce fut difficile. Ne pas acheter de livre, c'est comme ne pas lire, c'est comme arrêter de respirer en quelque sorte. Mais pour me sentir mieux, j'ai tout de même craquer un peu. Il y avait 3 pour 2 sur la BD au magasin, et j'ai acheté des petits poches. Tout petit poche. 


MES ACQUISITIONS




LA VIDEO


samedi 27 septembre 2014

Touch, tome 3 : Deadly Little Games


Auteur : Laurie Faria Stolarz
Editeur : Hyperion 
Collection : -
Parution : 28 décembre 2008
Pages : 304
EAN-13 : 9781423131601

High school juniors Camelia and Ben have discovered a powerful bond: They both possess the power of psychometry, the ability to see the future through touch. For Ben, the gift is a frightening liability. When he senses a strong threat or betrayal, he risks losing control. Camelia's gift is more mysterious. When she works with clay, her hands sculpt messages her mind doesn't yet comprehend.

Before either one has a chance to fully grasp their abilities, a new danger surfaces, but this time, Camelia is not the target. Adam, a familiar face from Ben's past, is drawn into a puzzle he can't solve...and his life is on the line. As the clues pile up, Camelia must decide whether to help him and risk losing Ben or do nothing and suffer the consequences. But in these games, who can be trusted?

Packed with the suspense and romance that made Deadly Little Secret and Deadly Little Lies breakout hits, Deadly Little Games is sure to be a bestseller.

Mon avis

Après Mortels petits secret, et Mortels petits mensonges, les traductions françaises ce sont arrêtées. Pourquoi ? Un peu déçue de ne pas avoir la suite, de ces livres qui m’avaient beaucoup plu, personnellement, je me suis tournée vers la version VO.

Si vous hésitez à vous lancer dans la VO cette série est selon moi, très simple d’accès, et pas compliquée à comprendre. Je me suis donc replongée dans la vie de Camélia, que j’avais tout de même abandonné il y a un moment (pensant qu’Albin Michel finirait la série). Les éléments du premiers tomes me sont revenus en mémoire très rapidement, tandis que gros black out concernant le deuxième. Heureusement l’auteur redonne des pistes sur ce qui s’est passé dans les deux précédents, dans ce troisième tome.

Les personnages connaissent une évolution. Et c’est un aspect que j’ai aimé, car j’avais peur que cela tourne un peu en rond. Et même si on retrouve un schéma familier avec des menaces et du harcèlement, Camélia et Ben changent. Notre héroïne est confrontée à un dilemme : Adame, le meilleur ennemie de Ben, est en danger. Menacer de la même manière qu’elle l’a été au début de l’année, elle met tout en œuvre pour l’aider. Mais en même temps, c’est aider quelqu’un, que son petit ami déteste. Étrangement ce n’est pas forcément cet aspect qui m’a le plus plu dans ce tome. Tandis que j’étais en stress totale lors de ma lecture du premier volet, ici l’adrénaline n’a pas prit de la même manière.
J’ai par contre adoré les moments ou on en apprend plus sur la tante de Camélia, Alexia. Mise en asile psychiatrique pour tentatives de suicide et folie, Camélia découvre le journal intime de sa tante, et apprend à la connaître à travers lui. Plus elle avance, et plus elle se découvre des similitudes avec elle.

Ben est assez absent finalement. Un peu dommage j’ai trouvé. C’était un personnage vraiment intéressant dans les deux premiers, et là il passe un peu au second plan, et Adam lui vole la vedette. Je ne peux d’ailleurs toujours pas encadrer ce dernier. Adam est pour moi très arrogant et tellement sur de lui !

L’auteur réussit encore à nous tenir en haleine grâce à ces petits interludes, qui reprennent des moments intimes du harceleur. Sans nous dire qui il est, on en apprend sur lui, et il fait monter la tension, petit à petit. Malgré ça, la révélation finale ne m’aura pas convaincu. Trop facile, et surtout pas du tout travaillé. Un peu déçue de l’identité du harceleur d’Adam.

Ce troisième tome est pour moi, comme bon nombre de saison 3 de série TV, moins bon. Mais tout de même remplie d’informations importantes pour la suite. Surtout concernant la tante de Camélia qui, je pense, a encore un rôle important à jouer. 

lundi 22 septembre 2014

Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible

Auteur : Jill Shalvis
Editeur : Milady
Collection : Central Park
Parution : 18 mai 2012
Pages : 405
EAN-13 : 9782811207632

Maddie Moore a tout perdu ou presque : son mec, son job, et sa mère, Phoebe, qu'elle n'a jamais vraiment connue. Tout ce qu'il lui reste, c'est un ego en miettes, un goût prononcé pour les chips au vinaigre et un tiers de l'héritage que Phoebe a laissé à ses trois filles : un petit hôtel qui a vu des jours meilleurs, situé à Lucky Harbor.
Alors que Tara et Chloe, ses deux demi-soeurs, ont hâte de vendre la propriété pour retourner à leur routine, Maddie se surprend à envisager un avenir dans cette petite ville située en bordure du Pacifique.
La présence de l'irrésistible Jax, à qui elle a confié la rénovation de l'hôtel, y est sans doute pour quelque chose. En effet, celui-ci semble bien décidé à réveiller son coeur...


Mon avis


C’est grâce à Mary de Les chroniques d'une accro des livres, que j’ai pu lire ce livre, et en prime en lecture commune avec elle. Je tenais donc à la remercier mille fois. Nous avions du coup prévu de le lire ensemble et assez rapidement, et je ne suis pas déçue de l’avoir mit juste après Oraisons. Après une grosse lecture, dense et fantastique, la légèreté de Lucky Harbor était exactement ce qu’il me fallait.

J’avoue que le premier tome de cette série ne me tentait que très moyennement. Une couverture pas des plus accrocheuse, et un résumé plutôt bof. Mais au fil des parutions de la suite, les couvertures me faisaient de plus en plus envie, mais forcément, c’est toujours mieux de commencer par le premier tome. Il fait partie de ces livres qui auront eu le parcours le plus rapide ; wishlist, puis très vite dans ma PAL, et enfin très vite lu. Et franchement, aucune déception, et même petit coup de cœur pour ce commencement.

Ce qui m’a d’emblée plu dans cette lecture c’est la petite ville de Lucky Harbor. C’est typiquement le genre de ville dans laquelle j’aimerais vivre. Tout le monde se connait, les gens sont gentils et on a l’impression que le temps s’est arrêté. Je voyais les décors de mes séries préférés, et je m’y croyais.
Phoebe Traeger est morte. Ses trois filles sont par monts et par vaux, mais elle décide de les réunir une dernière fois à Lucky Harbor, ou elle avait ce petit hôtel qu’elle aimerait tellement voir entre les mains de ses filles. On rencontre donc Maddie, la fille du milieu, qui en arrivant dans cette ville aimerait recommencer tout depuis le début. Sa vie professionnelle et amoureuse est un vrai désastre, et elle se réconforte dans les chips, et le tricot. Je me suis beaucoup retrouvée dans ce personnage, très peu sure d’elle et discrète. Son évolution est belle, sans être original. Elle ne sait d’abord pas faire confiance, ne croit plus en l’amour et décide de faire une croix « définitive » sur les hommes. Hum, hum… mais bien sur ! Mais bon, quand on tombe sur Jax, comment dire ? Comment vouloir faire une croix sur les hommes, quand il y a ce genre de spécimen dans les parages ? Premier bon point de ce personnage ; son prénom ! Étant une grande fan de la série « Son of Anarchy » je vous laisse imaginer dans quel état je me trouvais quand j’ai su comment il s’appelait. Grand, beau et blond… bref, je visualisais très bien le genre. Leur histoire commence bien sur de la meilleure des façons, et j’ai beaucoup rit de la situation. Maddie est par la suite un peu tête de mule, à absolument vouloir 0 relation. Mais heureusement tout est mit en œuvre pour que cela n’arrive pas.

Juste après Maddie on découvre Chloé et Tara, ses deux demi-sœurs. Si je me suis beaucoup amusée avec Chloé, Tara m’a très vite lassée. Je me réjouis tout de même d’avoir son histoire dans le second volume, car elle est très intrigante. Froide, toujours sure d’elle, quand elle entreprend quelque chose elle le réussit, bref, il n’y a pas un cheveu qui dépasse chez elle. C’était justement un peu trop strict par moment, et j’ai été contente de finalement voir ce personnage évolué. Chloé c’est la sauvageonne de la famille. Peur de rien, elle se laisse porter par ses envies, mais son asthme lui mène la vie dure. Personnage principal du troisième tome, j’ai hâte de la découvrir un peu plus.

L’intrigue même de l’histoire est assez plate. Mais voir Maddie se battre pour cette petite auberge m’a vraiment beaucoup touchée. Car je me suis sentie très proche d’elle grâce à ça. On la voit évoluer, en même temps qu’elles retapent le bâtiment. La grande question est bien sur : vont-elles rester, ou pas ?

Aucunement déçue par la fin, j’ai vraiment été ravie de découvrir cette lecture. C’est pour moi le genre de livre doudou, qui vous réconforte dans les moments un peu durs et fatigants. Idéal pour cette saison, vu que l’histoire se passe 3 semaines avant Noël, c’est une période que j’affectionne beaucoup, du coup la lecture est passée toute seule.  


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samedi 13 septembre 2014

Oraisons

Auteur : Samantha Bailly
Editeur : Bragelonne
Collection : Fantasy
Parution : 29 mars 2013
Pages : 715
EAN-13 : 9782352946908

En Hélderion, la mort peut rapporter beaucoup... surtout à la famille Manérian, qui procède aux oraisons, les rites funéraires du royaume. Mais la réalité de la mort les frappe de plein fouet lorsqu'on retrouve le corps de leur plus jeune fille dans une ruelle sordide.
Tout désigne les clans, ces dangereux rebelles qui s'opposent à Hélderion. Aileen, prête à tout pour venger sa cadette, se lance dans une enquête qui la mettra à rude épreuve.
Noony, leur soeur aînée, se retrouve quant à elle aux premières loges de l'entrée en guerre de son pays contre le continent voisin. Mais elle est bien décidée à s'opposer à ce conflit qui pourrait tourner en véritable massacre.
Prises dans des intrigues dont les enjeux les dépassent, les deux soeurs devront affronter le système qui les a forgées.


Mon avis


Voici enfin mon avis sur ce gros pavé qu’est « Oraisons » ! Si je connaissais très bien Samantha Bailly pour ses romans plus contemporains, je découvre son premier roman, qui est de la fantasy pure, un peu tardivement. Certains auteurs s’essayent à plusieurs genres, des fois ça prend, et des fois pas. Et bien là, ça prend.

Ce qui pour moi a été le plus gros frein, c’est la taille. 700 pages, toutes fines, avec une police minuscule. Ce n’est pas que je n’aime pas les gros livres, au contraire, mais je suis plutôt du genre à lire un tome, et passer à quelque chose d’autre avant de revenir à la suite. Intégrale oblige, je n'aime pas vraiment abandonner un livre en cours, du coup, j'ai tout lu en une seule fois. J’aime couper mes lectures, changé de genre et de personnage. C’est également frustrant quand on voit les autres lire, lire encore, et que nous ça fait presque un mois que nous sommes sur le même livre (déménagement oblige, j’ai lu moins vite aussi). Mais à part ce détails, qui a sont importance, le contenu du livre frôle la perfection.

La première chose que je voulais souligner, c’est la recherche qui a été faite pour ce livre. C’est impressionnant de voir comment le monde que l’auteur a crée tient la route de A à Z. Quand on invente une histoire, un monde, des personnages qui n’existent que dans notre imagination, c’est facile de s’en sortir, pour nous créateur. Mais le but d’un auteur c’est de faire comprendre son imagination aux lecteurs, tout se complique à ce niveau là. Je ne compte même plus le nombre de livres lus, ou l’auteur nous largue dès les premières pages. Son univers est clair pour lui, par pour nous. Samantha arrive, avec douceur, à nous intégrer aux coutumes et à l’histoire de son monde. Elle a poussé les choses jusqu’au bout, on y retrouve de la politique, des religions, des guerres, des dirigeants malsains, et rien n’est posé sur quelque chose de fragile. On sent que son histoire est travaillée jusqu’au bout. A chaque début de chapitre on retrouve des explications, sur un mot, sur une  coutume, une ville, un personnage historique, tout est prêt pour accueillir le lecteur et ne pas le laissé à la dérive.

Les personnages sont fantastiques, et leur personnalité très bien dépeint. On va forcément s’intéresser plus aux sœurs Manérian qui sont nos personnages principaux. Et mon cœur n’a fait que balancer entre les deux, car à chaque chapitre centré sur l’une ou sur l’autre, je les préférais toujours un peu plus. Noony l’ainée est l’intello de la famille pour moi, elle est aveuglée par l’histoire de son peuple, et fait ce qu’on lui demande sans se poser de question, pensant faire le mieux. Mais quand tout commence à s’effriter devant elle, je me suis retrouvée vraiment attendrit. Elle se fragilise mais avec l’aide d’Alexian elle prend sur elle, et poursuit sont but avant tout.
Aileen est la forte tête. Remplit de haine et de vengeance elle n’hésite pas beaucoup, et se lance des défis toujours plus importants. Mais elle va également tomber de haut. Seule et isolée l’une de l’autre les deux sœurs ont eu les réactions que j’attendais, et que j’espérais. Rien n’est facile, et leur chemin est semé d’embûche. Avec des gens malsains qui ne pense qu’à leur bonheur personnel. Et ça aussi pour moi c’est quelque chose qui a été abordé de la bonne manière. On ne retrouve pas forcément de méchant qui sont fort physiquement et qui font peur à tout le monde. Ils sont juste malins, et psychologiquement assez fort, pour faire flancher les gens, les ranger de leur côté.

Impressionnant également de voir qu’avec tous les personnages présents je ne me sois jamais trompé. D’une manière magique, Samantha arrive à nous les présenter dans l’ordre, à leur donner suffisamment d’importance pour qu’on les reconnaisse directement quand ils réapparaissent. Et la aussi je dis bravo car souvent, trop de personnage et trop de lieux, et le lecteur est perdu. Ca n’a pas été le cas ici, et j’en suis très contente.

Tout est parfait je trouve, sauf peut être les quelques longueurs qu’on peut trouver de temps en temps. Quand on a 700 pages devant nous, on se doute bien que pas chacune d’entre elle serra palpitante, mais il y a avait par moment des passages lents, et que j’avoue j’ai sauté des fois. Par contre le fait de mettre des Interludes entre les chapitres étaient une excellente idée, ça crée un suspens supplémentaire, grâce à ces petits passages qui nous intrigue et qui nous donne envie d’avancer vitre dans la suite.

Je conseil Oraisons pour les gens qui n’ont pas froid aux yeux, pour qui la fantasy est déjà un terrain connu. Si on est novice dans le genre, je pense qu’on peut se retrouver décourager. Le texte est clair, les lieux et les personnages ne se confondent pas, et la trame de fond est intéressante à bien des niveaux. Bien que lointain j’ai retrouvé une ambiance à la Game of Thrones, pleine de complot, de guerre, et de personnages prêt à tout.
 
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dimanche 7 septembre 2014

Lectures du mois - Août 2014

Je m'attaque enfin au bilan du mois d'août, qui n'aura pas été le meilleur de l'année pour le moment. Pour pas mal de choses différentes, mais entre le stresse du déménagement, la rentrée au travail et pleins d'autres petites choses, les livres sont finalement un peu passés au second plan. De plus je m'étais un peu instauré un mini challenge BD, que je n'ai tenu qu'à moitié à cause des changements non prévus. Mais malgré tout, quelques livres seront sortie de la PAL. 
Vivement ce mois de septembre, qui annonce ma partie de l'année préférée, l'automne et l'hiver arrive, et personnellement, j'en suis ravie. 

Re-lecture    
Premier tome     

La vidéo


Livres chroniqués :

mardi 2 septembre 2014

In my Mailbox - Août 2014

Malgré le déménagement quelques livres sont arrivés dans ma PAL, et pourtant j'avais décidé de me restreindre. Excuse du déménagement, mais également des vacances des éditeurs, et du coup pas de nouveautés durant l'été. Mais il y a des petits livres qui ne sont pas tout à fait des vrais livres à lire. Et pourtant, un bel IMM !


La Vidéo


L'art de l'essentiel

Auteur :  Dominique Loreau
Editeur : J'ai Lu
Collection : Bien être
Parution : 23 septembre 2009
Pages : 251
EAN-13 : 9782290018552



Jeter l'inutile et le superflu pour faire de l'espace en soi.
Se délester du superflu, c'est aussi se délester de ses problèmes. Pour désencombrer sa vie, jeter agit non seulement comme une véritable thérapie, mais encore comme une philosophie et un art. Un ouvrage indispensable pour ne plus souffrir de la confusion entre avoir et être.



Mon avis

Vu que j’en ai parlé en vitesse sur Instagram et Facebook le week end dernier, je me suis dis que lui consacrer un article serrait une chouette idée.

Ce livre je l’ai acheté sur un coup de tête il y a 5 ans environ. J’allais partir pour mon premier appartement, toute seule, et j’avais envie de me focaliser sur le nécessaire. Sans grandes attentes je me suis lancée dans la lecture de ce livre, un peu comme ma précédente relecture, un week end, pour voir ce que ça donne.

Ce livre fait partie de ceux qui ont changé ma vie. Et je me dis à chaque fois qu’il faudrait que je le lise chaque année. Sans prétentions Dominique Loreau nous indique des pistes pour avoir une meilleure hygiène de vie, que ce soit matériel ou mentale. Elle-même est partie vivre au Japon à la fin des années ’70 et au fil de ses notes personnelles, elle a décidé d’en faire un livre « L’art de la Simplicité ». Personnellement j’ai lu celui-ci après « L’art de l’essentiel », et les deux se complètent parfaitement.

Les chapitres sont astucieusement découpés, et Loreau nous met gentiment dans l’ambiance. On commence par prendre conscience du mal que nous procure tout cet encombrement. Les bibelots qui trônent sur chaque étagères, qu’il faut épousseter toutes les semaines pour par qu’ils ne se transforment en nid à poussière. Les vêtements qu’on ne met jamais, mais qu’on garde « au cas ou », toutes ces épices achetées pour être utilisées une seule fois dans une recette qu’on ne refera pas. Sans nous brusquer on se retrouver au pied du mur : nous avons trop de choses. A ce moment là une question simple nous est posée ; si ces choses venaient à disparaître, dans un incendie, dans un vol, qu’importe, est-ce que nous les rachèterions ? Et à chaque fois que j’hésitais sur quelque chose, je me posais cette question. Certaines choses sont restées, d’autres sont parties.

Une maxime de Gandhi m’a fait beaucoup de bien dans ce livre, je ne pourrais pas vous la ressortir mot pour mot, mais elle disait un peu près ceci : Gandhi prône la vie simple, et préfère donc donner ce dont il n’a pas besoin. Un homme lui avoue alors qu’il est trop heureux de posséder ses livres, et que les donner lui ferais beaucoup de mal, mais garder serrait contre l’enseignement du sage. Alors Gandhi lui répond simplement que si le fait de posséder ces livres fait son bonheur, c’est le plus important.
On ne nous demande pas de tout jeter, mais de garder les choses qui nous font du bien. Certains objets peuvent nous rendre mal à l’aise, nous rappeler de mauvais souvenirs, alors pourquoi les garder ?

Finalement c’est un avis très personnel, et je ne dis pas à travers cet article que ce livre est fait pour tout le monde. Je connais des personnes qui aiment avoir énormément de choses autour d’elles, et cela leur va très bien, elles sont heureuses comme ça. Mais je connais l’exact contraire aussi. Nous avons tous un rapport différent avec notre intérieur, et c’est toujours très personnel. Je connais également la difficulté de vivre d’une certaine manière, avec quelqu’un qui ne vit pas de la même manière que vous. Les deux univers doivent cohabiter, et quand moi j’ai envie de vide, et de propreté, il aura envie de collectionner et entasser les boites de jeux. Par exemple.

De mon avis personnel, je ne pourrais pas me passer de ce livre. Car il me rappel à quel point j’aime les endroits neutres et à la fois personnalisés, la simplicité mais en même temps ce qui me correspond. 
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