jeudi 31 mai 2012

Oliver Twist

Auteur : Charles Dickens
Editions : Le livre de poche jeunesse
Collection : Classique
Parution : 2 avril 2008
Pages : 156

Oliver Twist naît orphelin dans l'Angleterre du XIXe siècle. Mal nourri, exploité dès ses plus jeunes années, le pauvre garçon endure tout avec patience. Mais un jour, il refuse les traitements injustes qu'il subit et fuit vers Londres. Recueilli par une bande de jeunes voleurs, il découvre alors un autre monde, tout aussi cruel. Le destin ; cessera-t-il de s'acharner contre Oliver ?


Mon avis

Un classique parmi toutes ces nouveautés. Mais pourquoi un abrégé ? Dans d’anciennes éditions, indisponibles pour la plupart, ce roman faisait dans les 500 pages. Un classique indispensable certes, mais il me manquait le temps pour me lancer dans une si longue lecture. Il faut également admettre que les éditions Le livre de poche jeunesse, réalise maintenant de très bons abrégés, et ont un design plutôt agréable, avec leurs couvertures très souple et leurs tranches qui distingues bien les genres.

Dickens, un auteur que j’admire beaucoup, car on lui découvre un style particulier. Classique,  mais sans perdre de temps il nous amène aux choses importantes, sans fioritures et autres détails sans importances. Il nous embarque avec prestance dans un Londres sale et malsain, où les voleurs grouillent par centaine. Parmi eux se retrouve bien sur, et malheureusement, Oiver, jeune orphelin. 

Ce qui peut déranger le lecteur, et ce qui m’a légèrement agacée durant la lecture, c’est le caractère très mou d’Oliver. Ce personnage est le centre du roman et il n’arrive qu’à se faire balloter dans tous les sens, sans plus se défendre, sans plus s’affirmer. Presque jamais énervé ou en colère, Oliver se laisse porter et attend que quelqu’un lui vienne en aide, pendant qu’il se fait traiter de voleur, de vaurien et de vermine.
Les autres personnages sont toujours poussés à leur extrême, les terribles méchants voleurs et les plus que gentils Gentlemans. Il n’y a que Nancy qui se retrouve le cul entre deux chaises, comme on dit, victime d’un choix cornélien et qui devient un personnage important au fil des pages, et plus qu’attachant

Un roman qui montre avec distinction les différences et la dureté de vie entre les différentes classes sociales. Très plaisant à lire de part sa facilité, un très bon roman.

lundi 28 mai 2012

C'est lundi que lisez-vous? 12


Lectures passées
Un avis plutôt mitigé pour June le souffle, malheureusement. Et deux petites lectures, plutôt anodines avec Le roi Lear et La rouquine

Lecture actuelle
L'abrégé d'Oliver Twist. Pour lire un classique, sans perdre trop de temps... temps que je n'ai pas, donc ça m'arrange. 

Et pour la suite ?
Enfin ! Je me mettrais au tome 8 de L'Epouvanteur. C'est pas trop tôt!


dimanche 27 mai 2012

Le roi Lear

Auteur : William Shakespeare
Editions : Librio
Collection : Théâtre
Parution : 15 mai 2008
Pages : 126

Honte et malédiction sur le royaume de Grande-Bretagne ! Folie, trahison, mensonge, cupidité, orgueil démesuré ! Tous les vices y grouillent comme autant de rats affamés. Tous les crimes s'y préparent...

Lear a voulu savoir ! Ô ! Roi, ta sagesse n'a pas grandi au fil des années... Hélas ! Vanité stupide, insolence coupable, curiosité funeste : tu as voulu savoir et provoquer les dieux.

La fille féroce enfonce ses crocs ; l'autre se prépare à la curée ; le fils, contre son frère, trame la ruine du père, la soeur contre la soeur, l'épouse contre l'époux. La bouche déchire la main qui l'a nourrie, dépèce le flanc qui l'a portée, vomit l'amour qui l'a élevée. Ô, Lear, seigneur infortuné, tu sauras donc de tes filles laquelle t'aimait le mieux...


Mon avis

Il existe deux types de lecteur chez Shakespeare ; ceux qui le prennent pour un réel écrivain, ayant vécu durant le XIVème siècle, et ceux qui le prennent pour une légende, un nom pour des centaines d'écrivains anonymes. Le but n'est pas de savoir de quel type l'on fait partie, qu'importe, les pièces sont encore là de nos jours, et ne cesse de se lire et de se faire relire. L'homme, ou les hommes, qui a écrit autant de pièces, toutes plus connues les unes que les autres, pique à chaque fois avec brio là ou ça fait mal. Des personnages dérangeants, énervants, charmants, une palette qui nous fait perdre la tête. 
Oui Shakespeare a un style, celui que l'on reconnait dans chacune de ses grandes pièces, et rien que pour cela, il ne se fera jamais oublier. 

Dans cette pièce, le grand roi Lear choisi de faire passer un petit test à ses trois filles pour savoir la quelles l'aiment vraiment pour ensuite leurs léguer son royaume. Mais rien ne se déroulera comme prévu par le bon roi. Ses deux plus grandes filles jouent les malignes et ne font qu'admirer leur père devant lui (le faisant plus ressembler à un paon qu'à leurs paternel), le complimenter et lui dire à quel point elles l'aiment. Tandis que sa plus jeune, décide d'être sincère et n'arrive pas à exprimer l'amour quelle ressent pour son père avec des mots. Aveugle, Lear décide de rayer sa plus jeune fille de l'héritage. Comme toujours avec Shakespeare il va y avoir des combats, du sang, de la haine et de la passion. Personnes n'est épargnés durant cette pièce et les vrais visages se découvrent. 

Pour avoir lu plusieurs pièces de Shakespeare, et étant vraiment une grande admiratrice de ses oeuvres, je peux le dire, ici, sans détoure, ce n'est pas une pièce que je garderais en mémoire, pas comme Hamlet, Macbeth et Roméo et Juliette qui sont des pièces marquantes. Mais Shakespeare nous régale simplement ici de sa plume, encore une fois, et c'est toujours un plaisir de plonger dans ses univers. 

jeudi 24 mai 2012

June le souffle

Auteur : Manon Fargetton
Editions : Mango
Collection : -
Parution : 13 janvier 2012
Pages : 320

- Tu peux partir, June, tu peux refuser d'apprendre à te servir du Souffle. Mais c'est ton héritage.

Cela te rattrapera toujours.

- Mon héritage ? Et si je n'en veux pas, moi, de cet héritage 

Il y a encore quelques mois, ma vie était simple. Mais depuis que j'ai découvert ce pouvoir qui pulse en moi, tout a basculé. On me dit que je suis la dernière héritière des Sylphes, et que je suis la seule à pouvoir rétablir l'harmonie dans le monde. Une quête dangereuse m'attend, vers des terres dont je n'ai jamais soupçonné l'existence...


Mon avis

Il était une fois, une couverture : magnifique. Un prénom : June. Un résumé : prometteur. Bref, trois ingrédients parfaits pour me faire craquer. Et pourtant, il manquait le plus important; un style. On ne se prétend pas auteur du jour au lendemain. Manon Fargetton en est certainement une, mais il y a des progrès à faire. Son roman manque cruellement de dynamisme et d'éléments attirants, ces fameux éléments qui permettent aux lecteurs de s'accrocher et de tourner frénétiquement les pages. Le petit "truc" qui fait que c'est génial! L'écriture est trop saccadée et rapide, on a l'impression d'entendre un vieux clavier de machine à écrire qui se fait ravager par des doigts rageurs. Manon est certes jeune, mais le langage qu'elle emploi dans son roman l'est trop. L'envie de barrer certaines expressions intérieurs de la protagoniste nous ronge durant toute la lecture. Un côté jeune ok. Mais trop de jeune, tu le jeune. 

Mais venons-en à la partie la plus importante d'un roman, son intrigue, son fil rouge. June évolue dans un monde que l'on ne connait pas encore, les lieux n'ont plus de noms, et June grandie avec son frère dans La Ville. C'est tout. C'est long. Le prologue nous apporte tout de suite notre dose de magie, mais par la suite, cette magie se fait attendre. Même quand l'héroïne arrive dans cet endroit étrange ou elle va découvrir son don, ce souffle, elle prend du temps à se l'approprier, et ça devient très vite lassant. Ce qui devrait nous surprendre, nous apprend simplement que l'on avait raison depuis le début. Malheureusement, toutes les petites intrigues sont évidentes pour la lectrice que je suis. Ca m'a frustrée. J'aurais aimé être aveugle depuis le début et me laisser surprendre, mais les indices sont trop clairs et nous mènent à du vide. 
Le monde des Sylphes est quant à lui très envoûtant. On en demande plus encore et encore. Tout ce côté nature et petit m'a clairement rappeler "Le peuple des Minuscules" d'Augarde et "Ailes" de Pike

Le personnage principal n'est pas attachant malheureusement. June est une tête de mule qui mérite des baffes durant tout le roman, elle est un peu lente sur certains points et pas des plus agréable. Contrairement à son frère, Locki, qui inspire tout de suite la sympathie. Il nous donne envie de le suivre et de lui faire confiance. Il possède cet aura qui nous met à l'aise. Les autres personnages ont tous des côtés bons et charmants, mais ils ne sont peut être pas assez exploités. 

On retiendra donc que l'univers entier du roman est agréable et fascinant. Dommage que le style de l'auteur ne soit pas assez travaillé et bâclé. 


lundi 21 mai 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 11


Lectures passées :
Un presque coup de coeur pour Sauvage de Golden et Lebbon. Presque car comme dit dans ma chronique, il y a eu quelques passages lents, qui ralentissent la lecture.

Lecture actuelle :
Je me lance aujourd'hui dans June le souffle de Manon Fargetton. Une écriture un peu simple et trop jeune pour l'instant, mais j'attends de voir ce que va donner l'intrigue à elle seule.


Et pour la suite ?
J'espère faire descendre le chiffre de cette PAL à 50, je me lance donc dans un mini marathon. Et pour y arriver, je vais lire de petits livres qui feront descendre ce nombre. Le roi Lear de Shakespeare, L'art d'aimer d'Ovide et La rouquine et autres nouvelles de Troyat.


dimanche 20 mai 2012

Sauvage : les voyages de Jack London

Auteur : Christopher Golden et Tim Lebbon
Editions : Castelmore
Collection -
Parution : 11 mai 2012
Pages : 320

Jack, dix-sept ans, part à la conquête du Grand Nord pour devenir chercheur d’or. Plus intéressé par l’aventure que par la richesse, il espère se mesurer aux rigueurs du climat et affronter la nature sauvage. Mais Jack est loin de s’attendre aux obstacles qui se dresseront sur sa route: des bandits sans scrupules, prêts à tout pour faire fortune, et surtout des créatures redoutables qui incarnent ce que l’homme abrite de plus sombre en son cœur. Son animal-totem, le loup, l’aidera à traverser les épreuves… pourvu que Jack reste en vie.


Mon avis

Envie de grand nord, de chasse, de nature, de froid et d'or ? Ce roman, pensé ado, est fait pour vous. Autant Castelmore vise un public Young Adult, autant celui-ci n'est pas un roman YA. La collaboration des deux auteurs est parfaite. L'écriture est fluide, agréable, remplie de détails passionnants et de descriptions qui font froid dans le dos. 

On plonge directement dans le froid du nord, là ou Jack décide de partir vivre l'aventure de sa vie, et pourquoi pas, trouver un peu d'or. En effet, il fait très froid durant cette lecture, on plonge tellement bien dans cette univers de glace et de neige qu'on en frissonne. De plaisir. 

Les mythes du nord tel que le Wendigo nous font trembler de peur, mais cette ombre qui surveille notre héros nous rassure immédiatement. Ce loup gris, avec qui Jack se retrouve en connexion lui sera bien utile, on l'envie même d'avoir cet animal qui le protège. Les aventures de Jack seront bien plus mouvementées que ce qu'il avait imaginé, frolant la mort à plusieurs reprises et se retrouvant prisonnier par plus faible que lui, il va devoir faire preuve d'imagination pour s'en sortir. A seulement 17 ans. 

Les auteurs transmettent cette brutalité que l'on peut rencontré dans ces paysages figés dans la glace. Tout semble beau et parfait, et pourtant derrière tant de beauté se cache les plus affreuses peurs de l'homme. La faim. Les monstres. Le froid. Le fantastique qui s'invite avec délicatesse dans ce récit ne nous perturbe pas, ne nous dérange pas, comme s'il était naturel. 

Pourtant certains passages traînent en longueur. Le loup se fait attendre et on reste un peu sur notre faim le concernant. Mais Sauvage reste définitivement un roman d'aventure, qui mérite d'être lu et apprécié. Une place de choix dans le nature writing qui ne perd pas de son mordant. 

Gros bonus pour cette couverture qui claque, qui colle parfaitement ou thème du roman et qui attire l'oeil. Simplement sublime ♥

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In my Mailbox a été mis en place par Kristi du blog de The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou emprunter en bibliothèque. 


lundi 14 mai 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 10


Lectures passées 
Un avis mitigé sur Un jardin extraordinaire de Sophie Bassignac. Et un coup de coeur sur Ondine de Benjamin Lacombe.

Lecture actuelle
Une grande motivation pour Sauvage : les voyages de Jack London, de Tim Lebbon et Christopher Golden. 

Et pour la suite ?
June le dernier souffle, et Die Zeit der Eisblüten, pour me remettre dans le bain de ma deuxième langue ; l'allemand. 


dimanche 13 mai 2012

Ondine

Auteur : Benjamin Lacombe
Editions : Albin Michel
Collection : Albums illustrés
Parution : 25 avril 2012
Pages : 40


Ondine, esprit des eaux, rencontre le jeune chevalier Hans. Touché par la beauté de la nymphe il l’a demande en mariage et la ramène dans son royaume. Par ce mariage, la belle espère gagner l’âme dont elle est dépourvue. Mais suspicion, mensonge et jalousie vont s’immiscer dans le cœur d’Hans de Ringstetten jusqu’à atteindre de funestes conséquences.

Mon avis
Commençons par le livre en tant qu’objet. Un album avec une couverture qui comme tous les Lacombe, attire l’œil tout de suite. Un titre qui intrigue. Des planches qui fascinent. Un coup de crayon auquel Benjamin nous a habitués et qui nous transporte encore une fois à travers son univers romantique et mélancolique. A l'aide de calque et d'une ambiance aquatique l'auteur nous gâte.  
Ondine est un personnage à double facettes. Elle se veut humaine mais ne peut renier ses origines féeriques. Sa bonté envers Ursule, jeune femme manipulatrice et envieuse de la situation de la nymphe, la perdra certainement. Très vite son mariage avec Hans se dégrade, et ce triangle amoureux s’enfonce dans une ambiance malsaine. Tout ce met en place pour éloigner la fée de son mari. C’est un combat sans armes entre les deux jeunes femmes. Eau contre terre. Pourtant, bien qu’Ondine paraisse parfois naïve et gentille, on la découvre toute autre de pages en pages.
Rappelant vaguement le conte d’Andersen La petite sirène, c’est pourtant une phrase bien macabre qui termine cet album. Impossible de se fier à la sincérité d’Ondine et son innocence.
Encore une fois Benjamin Lacombe nous régale grâce à son talent incroyable ! On reste soufflé par son univers, et on s'incline bien bas devant le maître. Pour tous les amoureux d’histoires d’amours impossibles, de vieux contes et de mythologie, un livre à avoir obligatoirement chez soi.

Je crédite Laure pour son résumé que j'ai utilisé. Merci.   


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vendredi 11 mai 2012

Un jardin extraordinaire

Auteur : Sophie Bassignac
Editions : JC Lattès
Collection : -
Parution : 7 mars 2012
Pages : 250

Maud et l'homme échangèrent alors un vrai regard. Ils se découvrirent mutuellement beaux et se sourirent, jumeaux intouchables qui toisent d'en haut le temps et le hasard. Elle portait une robe légère à manches ballon parsemée de roses hypnotiques. L'homme se dit qu'on devait souvent se moquer de cette femme exagérée et son coeur se serra.

En voyage au bout du monde ou au volant de sa voiture, Maud Ritter sème le désordre partout où elle passe. Rie ne résiste à la tyrannie de son énergie. Mais il suffit d'une rencontre dans un train avec Fox, grand maigre aux allures d'évêque, pour réveiller chez elle les feux éteints de la séduction.


Mon avis

Ce titre a obtenu trois étoiles dans le magazine Lire, dans le numéro du mois d’avril. Trois étoiles et un partenariat plus tard, je me retrouve avec l’écriture de Bassignac entre les pattes, après 250 pages on en ressort comme après une soirée ou la musique est trop forte, ou les gens ont trop bu (nous aussi éventuellement) et le lendemain tout est un peu vague. On sait qu’on a passé une bonne soirée, mais certaine choses nous échappent.
Ce livre nous vend quelque chose avec sa quatrième, et son contenu est tout autre. Gloups. Moyen du coup. On pourrait croire qu’on va embarquer avec Maud dans ses escapades, mais on a loupé le train, et on l’a retrouve à son arrivé chez elle, on l’attend sur le quai de la gare. Elle nous raconte vaguement ce qui lui est arrivée, mais elle s’embrouille, s’arrête et reprend autre chose. Forcément l’écriture est criante de vérité ! Elle donne l’impression que Maud est notre vieille tante qui s’oublie des fois, mais envers qui on ne s’énerve même plus, car c’est une question d’habitude. L’auteur nous invite dans cette famille et on se retrouve dans cette ambiance brouillonne qui existe dans chaque famille.
Si l’auteur était l’un des personnages, elle était sans contexte Maud Ritter. Cette bonne Maud, qui a une imagination folle pour son jardin bizarre et spéciale. Elle se sait critiquée et jugée, mais elle en profite, elle en jouit presque je pense. Pourtant on s’attend à plus. Maud nous est décrite comme quelqu’un qui ne peut s’empêcher de s’attirer des ennuis, des ennuis avec qui elle entretient une relation quasi amoureuse. Oui. Mais non. Avec le mot ennuis, on s’attend à des choses énormes ! Mais ces situations sont presque banales. Quant à son mari, Hubertus, c’est une vraie coquille vide, qui s’est construit un mur autour de lui, pour que les fantaisies de sa femme ne le touchent plus. Bruno leur fils est censé être un ado, et pourtant il réagit et pense comme un adulte, mais un adulte déjà fatigué et lassé de la vie.
Les pensées des personnages s’envolent parfois un peu trop. Partent vers d’autres horizons et nous perdent en route, sans qu’on sache trop comment revenir dans les instants présents. Et pourtant, ces gens sont attachants, ils sont bourrés de défauts, et du coup ils sont réalistes, ils nous paraissent vrais et abordables.
Bien que certains aspects dérangent et mettent mal à l’aise, on se retrouve dans les différents caractères. Donc merci à Histoire de Roman pour ce partenariat, car même si c’est une lecture qui ne restera pas gravée dans ma mémoire, je l’ai apprécié. 

lundi 7 mai 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 9


Lectures passées
Sisters Red, qui malheureusement n'aura pas eu droit à sa chronique élogieuse. Dommage. On enchaîne sur une petite lecture sympa, un manga, un style que j'avais totalement laissé tomber depuis des années, mais avec celui-ci c'est surtout l'effet nostalgie qui était recherché, et que j'ai trouvé. Sakura Card Captor, ou comment retomber en enfance le temps d'une soirée. Et puis un peu de professionnel dans tout ça, la lecture complète du Lire de ce mois. 

Lecture actuelle
Commencement aujourd'hui de Un jardin extraordinaire, car il est en partenariat, je dois le lire assez rapidement. 

Et pour la suite ?
Certainement une plongée en littérature de voyage, ado. Etant une grande admiratrice de Jack London, j'ai hâte de voir ce que cela donne de l'avoir entant que personnage, dans Sauvage


dimanche 6 mai 2012

Sakura Card Captor, volume double 1 et 2

Auteur : Clamp
Editions : Pika
Collection : Pika Kohai
Parution : 8 octobre 2008
Pages : 384

Sakura, 10 ans, découvre le livre de Clow, étrange coffret renfermant 52 cartes. Elles représentent des éléments naturels, des objets ou des actions. En nommant la première, celle du vent, elle déclenche une tempête qui disperse toutes les autres cartes. Kerberos, petite créature gardienne du jeu, la convainc de récupérer ces dangereuses Clow Cards. 


Mon avis

Cet avis sera vraiment personnel, car mes chroniques ne sont jamais rédigées à la première personne du singulier. Pas cette fois-ci. Exception. 

Tout d'abord il faut savoir que depuis bien des années je ne lis plus de manga, et même avant je n'en ai jamais beaucoup lu. Mais Clamp est un auteur formidable. Vous, vous souvenez peut être de Chobits, une première série de manga que je vous avez présenter ici. Mais Sakura Card Captor, c'est avant tout par nostalgie que je m'y suis mise. Comme toutes les petites filles qui ont grandies dans les années 1990, j'ai suivi le dessin animé, que j'aimais beaucoup. Mais c'est en m'attardant devant notre rayon manga il y a quelques mois, que je me suis rendue compte que je ne les avais jamais lu. Le dessin animé ne passant plus depuis des années, j'avais envie de retomber enfance. 
Il m'aura fallu un petit instant, et quelques pages pour me refaire au système de lecture. Mais une fois ce petit détails élucidé, j'ai vraiment apprécié cette lecture. D'autant plus qu'on ne trouve plus que les volumes double, j'aurais donc lu deux tomes en un. En une soirée. Et j'avais à nouveau 7-8 ans. 
Ca c'était pour la petite anecdotes, pour la petite explication.

Concernant l'histoire, je l'aime beaucoup. C'est très enfantin, en même temps Sakura à 10 ans. Mais les expressions de Kelo le petit gardien me font sourire. Des personnages qu'on ne peut qu'aimer. 

Bref, un petit avis. Mais c'était juste pour parler de ce petit moment de nostalgie que je me suis offerte hier soir. 

Sisters Red

Auteur : Jackson Pearce
Editions : Albin Michel
Collection : Wiz
Parution : 2 novembre 2011
Pages : 427

Scarlette March ne vit que pour chasser les Fenris, des loups-garous sanguinaires qui ont attaqués sa famille sept ans plus tôt et marqué à vie son visage. Ce jour là, Scarlette à sauvé sa soeur Rosie. qu'elle protège depuis. Mais si Scarlette est une guerrière, Rosie rêve d'une existence plus facile, ou les loups-garous ne rôderaient pas dans le noir et ou elle serait libre. Jusqu'au jour ou elle tombe amoureuse...


Mon avis

Il était une fois, deux petites filles. Elles vivaient dans la forêt avec leur grand-mère, mais le loup rodait… Sisters Red, ou comment redonner sa chance au Petit Chaperon Rouge de Perrault. Un design de couverture parfait. Qui rappel donc le petit chaperon rouge, mais qui nous plonge directement dans l’univers de l’histoire.
Un début prometteur, qui nous fait palpiter dès les premières lignes. Du sang, de l’action et des combats. On plonge dans cette éternelle terreur que vivent chaque jour les sœurs March, face aux loups qu’elles dégomment, à coup de hache et de couteau, à longueur de journée. Les premiers chapitres laissent place à n’import quel file conducteur. L’auteur peut nous emmener dans n’import quelle direction, car tout est possible, rien ne se dessine.
On attend tout et rien à la fois, et le final n’est peut être pas à la hauteur du roman finalement. Quand les sœurs March décide de partir dans une plus grande ville avec leur ami Silas pour comprendre ce que les loups manigancent, on sent que le suspens retombe un peu. Et quand l’amour s’en mêle, c’est carrément la déception. On passe alors par-dessus cette histoire d’amour qui prend un peu trop d’importance comparé au reste de l’histoire, et on se concentre sur Scarlette, la sœur chasseuse, la sœur défigurée, la sœur qui ne vit que pour protéger les autres. Une héroïne qu’on apprécie et qu’on déteste. Elle est dure, et réaliste face aux événements et face aux massacres des loups.
Ce qui n’est que très moyennement expliqué, et qui manque dans ce roman, c’est la motivation des loups à rechercher le fameux Potentiel, cet homme qu’ils pourront transformer pour devenir l’un des leurs. Que font-ils ces loups ? Pourquoi vivent-ils ? On retrouve donc un sérieux manque d’informations sur les loups. Et même si la fin est prévisible, on aurait tendance à croire que les informations que nous attendons vont arriver. Mais non. Malheureusement. On remarque donc un grand manque d’explications, pour une intrigue qui n’en est finalement pas vraiment une.
Un avis plutôt mitigé, car le début est vraiment encourageant et nous entraîne avec facilité dans l’histoire. Dommage que la suite retombe. 


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