vendredi 17 janvier 2014

Mais je fais quoi du corps ?

Auteur : Olivier Gay
Editeur : Du Masque
Collection : Grands formats
Parution : 3 janvier 2014
Pages : 298
EAN-13 : 9782702440346

Qui peut bien en vouloir à Fitz, le beau gosse un peu perdu des nuits parisiennes ? Les raisons ne manquent pas : entre les filles d'un soir, la cocaïne qu'il deale en boîte et les ennuis dans lesquels il parvient toujours à se plonger. Mais de là à vouloir l'éliminer... Y aurait-il un lien avec la mort de ce député, qui venait de prendre parti pour le mariage homosexuel et qui était aussi l'un de ses plus gros clients ?

Pourchassé par des tueurs sans pitié, Fitz va tout faire pour sauver sa peau et comprendre dans quoi il a mis les pieds. Mais, à force de traîner dans la boue, il finira par perdre ses illusions, ses principes, et peut-être même ses amis.

Après Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, Prix de Beaune 2012, et Les mannequins ne sont pas des filles modèles, retrouvez une nouvelle enquête de Fitz pris, une fois encore, dans le tourbillon de la vie parisienne.


Mon avis


Troisième livre sur le aventures de Fitz, Olivier Gay nous gâte encore ne fois avec la malchance de son personnage.

Les titres à rallonge il aime ça. Et moi aussi, ça tombe bien. Depuis la petite pépite « Les talons hauts rapprochent les filles du ciel » j’affectionne la plume de l’auteur et son personnage. Fitz est l’antihéros par excellence, encore une fois, et arrive à se mettre dans tous les pétrins du monde sans le demander. Dès que j’ai commencé celui-ci, j’ai sentie que le style avait changé. On ne se retrouve plus dans le même schéma de la traque que nous avions dans les deux premiers volumes. Ce n’est pas le personnage central qui recherche quelque chose, mais lui-même qui est recherché par quelqu’un. On inverse les rôles. Le rythme change, est peut être un peu plus lent, bien que Fitz a déjà un pied dans le vide.

Ce personnage n’a d’ailleurs pas vraiment changé. Il continu à dealer dans les nuits sélectes de Paris et fait des partie de Starcraft II contre son hacker, Bob. Jusqu’ici tout va bien. Alors qu’habituellement c’est lui qui recherche des gens qui disparaissent, pour des amis (la main sur le cœur ce Fitz) c’est maintenant lui qui a des ennuis sans en connaître la raison. Le changement ce fait ressentir à ce moment. Je vous avoue, je m’attendais à des tripes comme dans le premier volume, c’est ce qui m’avait manqué dans le deuxième. Et je reste sur ma faim à ce niveau là. Oui ok, je suis une fille sensible qui aime les histoires d’amour bien mené, mais aussi de l’action et du sang (enfin pas des hectolitres de sang non plus, mais juste ce qu’il faut pour dégouter un peu et laissé échapper un petit « berk » durant ma lecture). On est clairement dans de l’enquête pure pour cette fois. Quelqu’un en veut à notre dealer préféré et il veut savoir qui veut sa mort, logique.
Le tout est plutôt bien mené. Alors qu’on obtient quelques pistes durant la lecture, il y a toujours des zones d’ombres jusqu’à la fin. Le fin mot de l’histoire se tient et est censée mais pas forcément surprenant. Il me manquait le « QUOI ? C’est pas possible » ce petit truc impensable qui scotch sur place parce qu’on avait pensé à tout, sauf à ça.

Le petit plus se situe selon moi clairement dans le prologue et l’épilogue. Moi qui voulais en savoir plus sur le hacker, je me retrouve contente de la situation de ce personnage. Il va certainement évoluer et j’en suis la première heureuse ! Il est d’ailleurs très présent dans ce roman, car il arrive à aider Fitz assez souvent, finalement un vrai lien est en train de se créer.

J’aime toujours autant l’univers de l’auteur, son personnage beau gosse qui tient à son apparence, son outil de travail en quelque sorte. Ses deux amis Deborah et Moussah ne sont pas en reste. Alors qu’on pourrait croire à un sérieux rapprochement entre Deborah et Fitz, on hésite finalement beaucoup. Et Moussah est Moussah, un gros dur qui aime cogner, mais qui est toujours là pour aider son ami. 

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dimanche 12 janvier 2014

Notting Hill with Love... Actually

Auteur : Ali McNamara
Editeur : Milady
Collection :  Central Park
Parution : 21 juin 2013
Pages : 525
EAN-13 : 9782811210397

Devenir héroïne de comédie romantique... Vous en rêviez ? Elle l'a fait.

Scarlett rêve de faire de sa vie un de ces films légers et romantiques qu'elle consomme sans modération. Déçue par son existence monotone, elle se demande si elle devrait vraiment épouser son fiancé. C'est alors qu'on lui propose un gardiennage en plein coeur de Notting Hill. Une retraite aux frais de la princesse dans le décor d'un de ses films préférés ? Voilà une offre qui ne se refuse pas. Tournant le dos à ses amis, à sa famille et à son futur ex, Scarlett se rend à Londres, bien décidée à devenir l'héroïne de son propre film. Sean, son voisin aussi séduisant qu'exaspérant, va venir pimenter son intrigue. Voilà peut-être l'occasion de faire de cette comédie romantique une belle histoire d'amour...


Mon avis


Prit par hasard, pour son titre et sa couverture, je me suis dit qu’un peu de romance dans ce challenge Cold Winter ça réchaufferait les cœurs. Je vous avertis tout de suite, je crois que je me suis encore un peu étalée pour la chronique de ce livre.

On a toutes, je pense, déjà voulu vivre une scène de film, notre préférée, celle qui nous tire des larmes ou qui nous fait éclater de rire à chaque fois qu’on la regarde. Je ne pense pas que c’est quelque chose de typiquement fille, et que même les hommes (oui même ceux qui ne veulent pas l’avouer) en ont déjà rêvé. Soit. Et bien ce petit livre – de 500 pages – nous prouve que des scènes de films peuvent des fois se réaliser dans la vraie vie. Enfin presque.

On croche assez facilement avec le style de l’auteur. Elle a une jolie plume, ça se lit sans peine et même avec beaucoup de plaisir. Seul reproche, les scènes un peu longuettes, qui prennent des années et qui finalement n’ont peut être pas apportées grand-chose à l’histoire. On est toujours a reprocher soit trop ou pas assez de détails, là c’est vrai que le rythme n’était pas toujours égale, et du coup certains passages devenaient vite inintéressants. Son idée de départ était très bonne, donner autant d’intérêt au cinéma dans un livre girly c’était vraiment sympa. Mais malheureusement, selon moi ça été mal exploité. On tombe vite dans le cliché, les événements sont prévisibles, et ce jusqu’à la fin, alors que le tout aurait pu être utilisé différemment.

Scarlett vit dans un monde de film, sa passion, ça on le comprend très vite. Et même si je l’ai vite trouvé touchante avec sa manie de tout comparé à des films, ça peut également vite devenir énervant. Elle est toujours sur le fil entre voir les choses comme elles sont, ou comme elles pourraient être dans un film. C’est une passion qui lui prend beaucoup de temps et d’énergie et qui lui coute aussi ses relations petit à petit. Je n’imagine que difficilement la position de David, son fiancé, qui vit tous les jours avec et qui n’arrête pas d’entendre ses comparaisons.
Partir vivre pendant un mois à Notting Hill, lieu de rêve pour Scarlett, ne va pas vraiment arranger son cas. Je dirais même que, c’était couru d’avance. Elle ne peut pas s’empêcher de voir des instants cinémas partout et le tout m’a semblé pas mal exagéré par moment. Ce qu’elle veut absolument prouver à ses proches c’est qu’on peut vivre des scènes de films dans la vie de tous les jours. Ou pas. Certes des fois ça doit bien arriver, je ne dis pas, mais là c’était clairement un peu de trop. Le concentré de tout ce qu’elle a vécu en si peu de temps n’arrive pratiquement que dans les films et les livres ! 

Et il y a les deux hommes de sa vie. Choix cornélien. David, son amour, son fiancé ou Sean l’inconnu rencontré dans la même librairie que Coup de foudre à Notting Hill ? Le hasard fait bien les choses tout de même. La jeune femme est tiraillée entre les deux durant 500 pages, et agit avec beaucoup d’inconscience par moment. On dirait même que ça l’amuse de « jouer » ainsi avec les sentiments des deux hommes. C’est un peu le je t’aime moi non plus, mais ça serait mieux que je reste avec lui parce que je suis sur qu’il m’aime, mais en même temps j’aimerais bien savoir ce que tu ressens vraiment pour moi, etc… Mon petit coup de cœur va clairement pour Sean (à choisir) car il n’est pas vraiment ce qu’il parait, et j’aime ces hommes avec des façades qui cachent forcément quelque chose. Quant à David il n’est malheureusement pas très présent durant le récit et surtout pas vraiment mit en valeur. L’auteur nous le présente un peu comme le mec qui fait passer sa carrière avant tout et qui ne tient visiblement pas vraiment à sa fiancée. Une phrase de sa part m’a un peu« choquée », c’est après l’une des confrontations Sean VS David et ce dernier fait promettre à Scarlett une chose : « Soit là le jour de notre mariage et dit « oui » au prêtre, c’est tout ce que je te demande. » C’est tout ?! Pas un « promets moi que tu m’aimes. » - « tu es la femme de ma vie je t’aime plus que tout donc ne me quitte pas pour lui. » Sooooo romantic j’ai envie de te dire. Un petit effort quoi.

Heureusement qu’à part les romances il y a une autre intrigue, celle de la mère de Scarlett. Partie depuis qu’elle est bébé, cette dernière l’intrigue et Scarlett ne pensait pas que ce petit séjour loin de son quotidien allait la mener vers une véritable enquête pour retrouver sa trace. C’est certainement cette histoire qui m’aura le plus touchée, car si les romances sont évidentes, cette recherche de la mère est bien ficelée et je me suis vraiment retrouvée surprise à son sujet. 

Le récit évolue continuellement dans un décor de cinéma. Entre Notting Hill et Londres en passant par Paris, ce sont des paysages de films romantiques et on s’y croit. Tout est présent et à ce niveau là l’auteur nous en met plein la vue. On a même droit à quelques têtes d’affiche croisé par hasard au tournant d’une rue. De quoi faire rêver.

Je suis finalement assez mitigée sur cette lecture, car autant j’ai adoré certains passages et certains personnages (comme Oskar) autant je me suis un peu ennuyée par des scènes trop longues et sans grand intérêt.
 
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mercredi 8 janvier 2014

Swap : Harry Potter


Septembre dernier je n'ai pas pu résister à l'appel de ce swap, spécial Harry Potter qu'organisait Lalibrairiedelou. Étant une fan absolue de la saga, je ne pouvais pas passer à côté, et je suis ravie par mon colis que j'ai reçu de la part de ma fantastique binôme Typhi. 

Le colis devait contenir

UNIFORME (au choix):
-une écharpe aux couleurs de la maison de votre binôme
-un accessoire (bijou,...) aux couleurs de sa maison

OUVRAGES ET MANUELS:
-un livre de la wish list de votre partenaire
-un livre ayant des dans son histoire des sorciers

AUTRES FOURNITURES:
-un parchemin expliquant comment vous avez reçu votre tout premier tome d' Harry Potter ainsi que des gentillesses (les beuglante sont refusées).
-un marque page aux couleurs de la maison de votre partenaire
-des sucreries pour le voyage
-une bougie pour lire dans le dortoir
-un HIBOU, un CHAT, un crapaud en peluche ou objet de déco.

Je vous laisse quelques photos de mes superbes cadeaux et surtout l'ouverture du swap en vidéo!





dimanche 5 janvier 2014

Nouvelles parutions, nouvelle collection : Sublime Idylle chez Bayard

Le 23 janvier Bayard propose pour les lecteurs à partir de 12 ans, trois romans dans leur nouvelle collection Sublime idylle, qui promettent de ne pas passer inaperçu, en tout cas ils se retrouveront le plus vite possible entre mes mains. Et j'aurais vraiment hâte de vous dire ce que j'en aurais pensé. Beaucoup de choses me plaisent déjà, comme les couvertures et les résumés (surtout de Mon coeur qui bat si fort et J'ai laissé mon coeur...) mais bien sur ils auront tous leur chance.



La musique c'est tout ma vie : L'amour très peu pour moi de Josie Bloss

Elie a 17 ans. Ayant renoncé à une histoire d'amour, elle donne le meilleur d'elle-même dans la fanfare de son lycée. Un jour, troublée par le regard de Tom, elle rate son solo de trompette. Malgré son appréhension, elle se laisse approcher par ce garçon sensible et tendre.
 
Mon coeur qui bat si fort d'Alf Kjetil Walgermo

Amanda, 13 ans, est amoureuse de David, mais, alors qu'elle s'apprête à l'embrasser, elle a un malaise. On lui diagnostique une malformation cardiaque qui nécessite une transplantation. Elle va devoir attendre 97 jours, pendant lesquels elle s'affaiblit physiquement, mais trouve du réconfort auprès d'un vieil homme avec qui elle s'est liée d'amitié.
J'ai laissé mon coeur dans les brumes d'Edimbourg de Carolina Lozano
Liadan a 17 ans. Lycéenne dans une institution prestigieuse d'Edimbourg, elle rencontre Alastair à la bibliothèque. Ce dernier est attirant, mais c'est un fantôme. D'abord tenté de faire disparaître la jeune fille, qui menace son existence et celle de ses semblables, il est retenu par ses sentiments naissants.





Alors laquel de ces trois douceurs vous fera craquer ? 
Peut être les trois ?

vendredi 3 janvier 2014

Lectures du mois - Décembre 2013


Décembre se termine plutôt bien, avec 7 livres lu en tout. J'avance dans le challenge Cold Winter, même si j'ai rajouté des livres *pas bien*. Il y a eu de la déception dans ce mois mais aussi un coup de coeur. Donc je suis plutôt contente et commence janvier avec beaucoup de motivation.


Avec la fin de l'année vient bien sur un petit bilan annuel. 
Et celui de 2013 est excellent!


mercredi 1 janvier 2014

La forêt des coeurs glacés

Auteur : Anne Ursu
Editeur : Seuil
Collection : -
Parution : 20 septembre 2012
Pages : 296
EAN-13 : 9782021076080

Hazel et Jack aiment rêver et passent leur temps à réinventer le monde. Quand la réalité les ennuie ou leur paraît trop rude, ils se réfugient dans les jeux et les histoires qu'ils inventent, bien plus belles et amusantes que le monde des adultes qu'ils trouvent si triste ! Mais un jour, Jack disparaît, sans explication. Pour le retrouver et sauver leur amitié, Hazel entreprend un long et périlleux voyage. La voici seule dans une étrange forêt peuplée de créatures fantastiques, à la recherche du palais de glace de la reine des neiges qui a enlevé Jack...


Mon avis

Le dernier livre de l’année se révèle être un coup de cœur, alors que rien ne l’y pressentait. Reçu en septembre 2012, il aura attendu une année avant d’être enfin lu, et quelle belle surprise que ce livre ! Je ne m’attendais clairement pas à être charmée à ce point, c’est une réussite du début à la fin.

Anne Ursu, auteur à la bibliographie bien chargé, compose avec La forêt des cœurs glacés (le premier de ses livres traduit en français) un remake originale et surtout bien ficelé, voir même mieux que l’original. Le conte dont s’est fortement inspiré l’auteur n’est autre que celui d’Andersen, La reine des neiges que je lisais début du mois. Comme quoi, le hasard fait plutôt bien les choses.
Sa plume m’a tout de suite rappelé mon coup de cœur avec Robin McKinley qui réécrivait le fantastique Belle et la Bête dans Belle. Une écriture légère et surtout qui vous happe dès les premières lignes.

Hazel m’a immédiatement séduite, le coup de cœur ! Elle est exactement le genre de personnage que j’adore. Petite fille à l’imagination débordante, qui se moque bien de ne pas avoir d’amis, à part son inséparable Jack. Elle n’est pas comme les autres petites filles et elle le sait. Cette personnalité fonceuse m’a tout de suite rappelé une certaine Lyra d’A la croisée des mondes. Elle ne pense qu’à faire de la luge et des batailles de boules de neige, mais surtout pas perdre son temps à aller prendre le thé chez des amies à sa mère. Quand Jack disparaît dans la forêt, elle n’hésite pas à partir à sa recherche, les aventures pleines de danger ne sont plus celles qu’ils imaginaient ensemble, elles sont réelles et il va falloir les affronter, les vivre pour de vrais. Forcément qu’à ce moment là, Hazel redevient une petite fille, qui doute et qui a des peurs, comme chaque enfant. Mais comme dans le conte original, les sentiments l’emportent sur la raison.
Jack est la version masculine d’Hazel. Il a ses copains, mais il préfère nettement jouer dans la neige avec son amie. Mais changement radical de comportement au moment où il reçoit un éclat de miroir de troll dans l’œil… Finalement on ne le voit que très peu, et il se retrouve à la place de la demoiselle en détresse que le chevalier Hazel va venir sauver.

La complicité des deux enfants m’a beaucoup plu, et prouve qu’un garçon et une fille peuvent être amis sans sous entendu, ou amourette la dessous. A aucun moment Hazel se découvre des sentiments amoureux cachés pour son ami. Ca change.

On retrouve énormément de points communs entre La reine des neiges et La forêt des cœurs glacés. L’auteur aura su respecté l’œuvre original et lui aura apporté ce dont elle manquait cruellement ; des détails. Anne Ursu a clairement étoffé son histoire pour lui apporter plus de vigueur et de rythme. On découvre ici un univers riche, et des références connus. Quand Hazel parle d’un château elle imaginera Poudlard, et quand elle entend parler de la Reine Blanche c’est forcément celle de Narnia qu’elle voit. Le lecteur d’aujourd’hui, qui a grandi avec ces œuvres comme Harry Potter, Narnia ou encore A la croisé des mondes aura l’impression d’être encore plus proche des personnages. Il m’est arrivé plus d’une fois de sourire face à ses sources qui me rappelaient beaucoup de souvenirs.

L’atmosphère est digne d’un conte de fée. D’un quotidien banal on passe à une forêt enchantée ou tout est possible. La magie n’est que très peu présente finalement, mais on la ressent à chaque page. C’est l’histoire en elle-même qui est magique et fantastique. La forêt des cœurs glacés est clairement un livre enchanteur qui nous rappel les contes de notre enfance, avec cette pointe d’aventure en plus qui permet à l’histoire de définitivement s’envoler ! Pour atteindre le coup de cœur. 

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