lundi 14 mars 2016

Bilan de vie et de bibliothèque de février 2016



Avoir une réponse positive de mon nouvel employeur. Voir la neige tomber, comme on saupoudre un gâteau de sucre glace. Avoir le retour, heureux, d’une cliente sur un livre conseillé pour un cadeau de Noël. Partir en live, littéralement, sur YouTube avec mes copines. Un bon restaurant pour les 50 ans de maman. Mettre de l’ordre dans mes playlists YouTube. Écouter Vincent lire à haute voix. Voir Cid tout l’après-midi. Me trouver jolie. Piquer un fou rire. Trouver Fribourg magnifique en blanc. Parler d’avenir avec une amie, et trouver que nous avons de la chance. Passer une Saint Valentin classique, bien accompagnée. Transformer mon agenda avec une toute nouvelle organisation. Aller me faire tatouer. Faire deux corbeilles de repassage d’un coup, pour avoir une longue pause avant la prochaine. Se plonger dans un week-end à 1000. Lire toute la journée, vraiment toute la journée. Se balader au soleil, pas trop chaud, ni trop froid. Écrire le matin, plutôt que le soir. Passer de l’hiver au printemps, puis de nouveau à l’hiver, en 3 jours. Nettoyer l’appartement de fond en comble. Passer 1 h 30 d’interview avec La Liberté sans s’en rendre compte, tellement le feeling passait bien. Lire les mots de mes collègues dans la grande carte pour mon départ. Regarder les Oscars en live avec les copines. Ne pas dormir de la nuit et partir pour Paris pour une semaine de formation.

Un mois de février chargé en émotions. Qui promet un mois de mars plein d’aventures. J’ai quitté ma place à la Fnac, pour rester libraire, mais sur le site Glose.com et c’est une nouvelle façon de conseiller des livres qui s’offre à moi. J’ai angoissé un peu, comme tout le monde quand de gros changements arrivent, mais je vois ces changements comme une évolution, et quelque chose de positif. 

Mes lectures ne furent pas toutes « wouah » ce mois-ci, mais ce n’est pas grave. J’ai tout de même eu de belles surprises. Je suis très heureuse de poursuivre les lectures communes avec Vincent, d’ailleurs ce mois-ci on s’est attaqués à la relecture de L’Épouvanteur. C’est notre petit moment détente en fin de journée, quelques chapitres qu’on se lit l’un à l’autre. 

MES LECTURES



Livres chroniqués :

Le mois est déjà bien avancé. 
Mais j'espère que vous vivez de merveilleuses aventures.  


lundi 7 mars 2016

Book Haul Février 2016

Butin plutôt raisonnable pour ce mois de février. Il y a eu tellement d'autres choses dont je devais me soucier, que m'acheter des livres n'était pas une priorité. Trois achats au total. Je remercie donc les maisons d'éditions pour leur confiance et leurs envoies, encore plus particulièrement Mikaela que vous connaissez sous le nom de Lelivreouvert sur Youtube. Ma chère compatriote a publié son roman, et j'ai eu la chance de le recevoir ! J'espère aimer mes futures lectures, et les petits cadeaux reçus! 





dimanche 6 mars 2016

Avant toi

Auteur : Jojo Moyes
Editeur : Milady
Collection : Milady Littérature
Parution : 21 mars 2014
Pages : 523
EAN-13 : 9782811211936

Au chômage dans un coin perdu de l'Angleterre, Lou met tout en oeuvre pour retrouver du travail. Lorsqu'on lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un jeune tétraplégique, elle saute sur l'occasion. Mais Will, le jeune handicapé, rêve de mettre fin à ses jours.


Mon avis


Première lecture de notre club « Moldus de lecture » avec Nine, Emilie et Lili, durant le week-end à mille, je me suis lancée dans les 500 pages de « Avant toi » de Jojo Moyes. Et c’était malheureusement 500 pages de trop…

J’ai beaucoup aimé le film « Intouchable », et pour moi la trame de ce livre-là y ressemble fortement. Ce qui était un bon point de base, car je m’attendais à aimer ce livre du coup. De plus les avis positifs pullulaient sur le net, donc j’étais très motivée. Malheureusement, pour moi l’auteure manque cruellement d’originalité, et son scénario était pour moi tout tracé. J’ai vu venir la fin très rapidement, et ça ne m’a pas du tout surprise. De plus, on rencontre énormément de clichés, et des personnages caricaturés.

Louisa est une jeune femme qui vient de perdre son boulot, elle accepte donc un peu par nécessité le poste d’aide-soignante de Will, un tétraplégique. Le but étant avant tout de redonner goût à la vie à cet homme, qui a tout perdu il y a deux ans après son accident. Le personnage de Louisa est celui qui sauve un peu les meubles, son côté guilleret et ses fringues de toutes les couleurs m’auront fait sourire quelques fois. Par contre, elle n’est pas spécialement bien entourée. Ses parents sont toujours là pour lui sortir des petites remarques déplacées sur son poids ou son avenir. Sa petite sœur, maman, est le prodige de la famille malgré ses erreurs, et le petit copain est un égoïste fini. Voilà qui pose les bases. Et je dois dire que ces personnages secondaires m’ont beaucoup, beaucoup énervée. Manque de chance, quand elle arrive chez Will, elle se retrouve nez à nez avec un homme détruit, autant physiquement que moralement. Sa situation le pardonne un peu, mais il reste quelqu’un de détestable et méchant durant une bonne partie du roman (en même temps… tu me mets dans un fauteuil où je ne peux plus rien faire moi-même, je pense que je serais pas en mode bisounours non plus). Lou va tout faire pour lui redonner le sourire. Et c’est là que quelques pages auraient pu être zappées. On passe de très, très longs moments sur les activités de Will et Lou, et la préparation de ces dernières sans que cela soit vraiment intéressant. On retrouve des scènes mignonnes et drôles entre les deux protagonistes, mais c’était digne des comédies romantiques de M6 le mercredi après-midi. Cliché et déjà vu. Sans surprise.

Je pense que le personnage qui vaut vraiment le coup ici est Will. Même si c’est un beau salaud au départ, il garde une conviction en tête et campe sur ses positions. Le « talent » de Jojo Moyes pour le coup aura été de nous embarquer dans le quotidien d’un tétra, et l'on se rend vraiment compte que c’est horrible. J’ai été admirative de ce personnage, car il sort justement un peu du cliché qu’est le roman. Oui, avant c’était un beau gosse, riche qui vivait à 200 %, et maintenant il ne peut même plus croquer une pomme lui-même. C’est une sacrée chute, un retour à la case départ. Et c’est violent.

Vous l’aurez compris, je n’ai pas été spécialement emballée par cette histoire, trop prévisible. Je me suis attachée à Will, et j’ai été heureuse de la fin. Même si je m’y attendais, je n’aurais pas voulu que l’auteure fasse autre chose, elle aurait pu apporter un point final différent, oui, mais le gros « choc » de la fin était bien.
 

samedi 5 mars 2016

Insaisissable, tome 3 : Ne m'abandonne pas

Auteur : Tahereh Mafi
Editeur : Michel Lafon
Collection : -
Parution : 27 mars 2014
Pages : 396
EAN-13 : 9782749919799

Le Point Oméga détruit, la rébellion écrasée, Juliette ignore si ses amis ont survécu, mais veut plus que jamais renverser la dictature du Rétablissement. Elle est prête pour y parvenir à faire appel à son ennemi de toujours : Warner, le séduisant commandant du secteur 45, qui seul peut lui enseigner à maîtriser ses immenses pouvoirs.


Mon avis


Quand je tire une fin de saga de ma Book-Jar, je suis comme une folle ! Je me dis « enfin ». Et pour cette première série de l’année, c’est la fin de la trilogie « Insaisissable » qui est passée à la casserole. Les tomes compagnons ne sont pas encore dans ma PAL… et sincèrement je pense qu’ils n’y seront jamais.

Avec un premier tome plutôt motivant, cette fin de saga devait rattraper le massacre du tome deux pour moi. En effet, je n’avais pas vraiment apprécié « Ne m’échappe pas » qui était trop niais, et sans grand intérêt dans l’histoire, à part une révélation finale intéressante. Le problème, c’est qu’on garde ce même aspect un peu niais dans le dernier tome. Et c’est ce que j’aurais voulu éviter absolument, et je pensais que l’auteure allait l’éviter, mais non.

Juliette (Miss niaiseuse par excellence dans le tome deux) subit une sorte d’électrochoc ici. On la découvre limite super warrior, avec une envie folle de renverser le gouvernement. Et ça, c’était plutôt chouette à lire. J’avais envie de lui faire une petite tape dans le dos en mode « good girl ». Mais malheureusement, ça n’a pas suffi. Adam est devenu LE personnage horripilant de la série, celui qui te donne fortement envie de le gifler. Warner, est Warner… et ne change pas. On découvre d’autres aspects de sa personnalité très étrange. Kenji est encore une fois le personnage que j’ai préféré suivre. Il est drôle quand il le faut.

Le gros souci de cette saga, c’est son manque d’informations. Soit c’est parce que j’ai totalement zappé les tomes précédents, soit c’est qu’elle est clairement brouillonne, et que le schéma dystopique est là uniquement pour servir les sentiments des personnages. Pour résumer, toute personne qui touche Juliette se fait littéralement cramer, ou souffre beaucoup quoi. Ensuite, elle apprend à contrôler ce pouvoir et découvre que d’autres personnes en possèdent aussi. J’ai raté un truc, ou on ne sait pas comment l’être humain a muté ? Ce qui est arrivé à notre planète passe un peu sous silence, il y a un nouveau gouvernement certes, mais comment en est-on arrivé là ? En fait, je termine cette série comme je la commence… avec plein de questions en tête, et zéro réponse.

Autre chose énervante ? Les 370 pages sur 400 de jérémiade de triangle amoureux !! Au secours, sincèrement j’ai rarement été aussi agacée durant une lecture que durant celle-ci. En gros, l’action principale se déroule à la fin, rapidement et en 30 pages. Hop, c’est plié et c’est fini. En général, j’essaie de toujours trouver du positif, mais là c’était quasiment mission impossible pour moi.

vendredi 4 mars 2016

Aux délices des anges

Auteur : Cathy Cassidy
Editeur : Nathan
Collection : -
Parution : 6 novembre 2014
Pages : 224
EAN-13 : 9782092553350

Anya, fraîchement débarquée de Pologne, est désolée de sa nouvelle vie britannique. L'appartement de ses parents est un taudis, son collège ressemble à un zoo, sa famille manque d'argent. Il y a bien ce garçon, Dan, dont la mère tient un salon de thé, mais il a tout du bad boy.
Mon avis

Tirage au sort des reliques de la PAL, « Aux délices des anges » me tentait moins que la saga « Les filles au chocolat ». Et après ma lecture, je me rends compte à quel point j’ai eu tort. J’ai presque préféré ce one-shot que la série, je dis bien presque. Car « CœurGuimauve » restera toujours mon petit chouchou.

Anya arrive de Pologne avec sa famille pour venir vivre à Liverpool. Sa maîtrise de l’anglais est plus que bancale, et les gens ne sont pas très amicaux, en gros… c’est l’enfer ! Mine de rien, ce livre est en pleine actualité au moment de ma lecture. La presse nous bombarde chaque jour des cas divers et vairés des réfugiés, et l’histoire d’Anya n’est certainement pas isolée.
L’auteure comprend bien les problèmes de la famille, l’intégration, la barrière de la langue, les coutumes, etc. En quelques pages, elle nous offre un véritable conte de Noël, digne de Disney. Alors oui, c’est un peu niais, mais pour le coup… c’était vraiment bien amené.

Le personnage d’Anya tombe de haut quand elle arrive en Angleterre, le pays ne ressemble en rien à ce qu’elle a pu lire dans les romans que son père lui a envoyés. Le joli cottage avec le jardin se transforme en vieil appartement humide. Les élèves bien sages font plus penser à des animaux sauvages. Et elle qui croyait se débrouiller en anglais, c’est en réalité la catastrophe !
Les malheurs d’Anya m’ont fait de la peine, et quand enfin elle arrive à se faire des amis, une mauvaise nouvelle tombe pour toute la famille.
Les amis d’Anya sont un peu caricaturés, mais pour une lecture jeunesse, ce n’est pas dérangeant, je pense que le jeune lecteur peut ainsi mieux visualiser ces personnages un peu extrêmes, comme dans un dessin animé.

J’ai aimé l’espoir qui se dégage de ce roman. Les rêves brisés du début laissent place petit à petit à la réalité parfois moins dure qu’il n’y paraît. Il suffit d’y croire, d’essayer et de ne pas avoir peur. Avancer malgré les craintes. Ça peut mettre en confiance les lecteurs qui ont déjà connu ce genre de situation, un déménagement, une nouvelle école, des nouveaux amis, des nouvelles habitudes. Et même si tout cela est effrayant, ne pas hésiter à compter sur ses proches.

mercredi 2 mars 2016

Animale, tome 2 : La prophétie de la reine des neiges

Auteur : Victor Dixen
Editeur : Gallimard
Collection : Grand format
Parution : 20 août 2015
Pages : 431
EAN-13 : 9782070668052

Et si le plus merveilleux des contes cachait le plus sombre des complots ?
1833, sur une île perdue du Danemark. Elle s'appelle Blonde, il se nomme Gaspard. Elle est animale, il est fou d'elle.
Le destin s'apprête à les arracher l'un à l'autre : ils sont les victimes d'une prophétie qui bouleversera le monde à jamais. Blonde parviendra-t-elle à déjouer les plans de l'énigmatique Reine des neiges, avec pour seul allié un jeune écrivain nommé Andersen ?


Mon avis



Avant dernier livre de mon challenge Cold Winter, « Animale, la prophétie de la Reine des neiges » collait parfaitement à cette thématique hivernale. Malgré un regard intéressant sur la réécriture de conte, et de bonnes idées, cette suite est légèrement en dessous du premier.

Dans « La malédiction de Boucle d’or » la jeune Blonde découvrait son héritage, mais également l’amour. Elle qui devait terminer ses jours dans le couvent de Saint-Ursule, au fin fond de la campagne française, a dû apprendre à contrôler son don et à fuir les personnes qui voulaient lui nuire. Tout se terminait bien pour elle et Gaspard, mais ce bonheur fût malheureusement de courte durée…

La fin du premier tome est une vraie fin, et l’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais l’idée qu’a eue Victor Dixen pour cette suite est assez ingénieuse. Il répond à travers son roman à la question suivante : d’où vient l’inspiration de Hans Christian Andersen ? Le fameux conteur danois devient un personnage à part entière de cette aventure, et c’est la meilleure surprise du récit. La jeune Blonde se lie d’amitié avec Hans, pour ne pas se faire repérer, elle et Gaspard se font respectivement appeler Gerda et Kay. Ça ne vous dit rien ? Le conte de « La reine des neiges » d’Andersen, BINGO ! Plutôt qu’une réécriture de conte, nous avons ici une inspiration de conte, la triste aventure de Blonde va faire germer l’histoire de l’écrivain.

Blonde doit ici se dépasser elle-même. Son amour, Gaspard, s’est fait kidnapper par la terrifiante Reine des neiges. Cette dernière complote quelque chose au Nord, et Gaspard en est un élément clé. Plus d’une fois j’ai tremblé pour Blonde… car ses ennemis ne sont d’aucun repos, et mettent tout en œuvre pour arrêter la jeune femme. Souvent, je trouve les méchants trop vite terrassés, ou seulement présents dans la dernière partie du roman, quand le « combat final » fait rage. Victor Dixen, lui, n’utilise pas qu’un méchant, mais plusieurs ! Ce qui rend le récit encore plus haletant, et angoissant.
Le personnage d’Andersen est très bien utilisé, et si l’on connaît ses contes, on repère facilement les références que Dixen laisse ici et là.

La surprise de l’histoire était pour moi moins intense dans celui-ci. J’avais trouvé l’idée du premier si intéressante et originale, qu’ici j’ai été un peu déçue par une certaine facilité. Mais c’est pour être un peu sévère, car cette suite est vraiment chouette. Juste moins impressionnante.
 

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...