samedi 6 août 2016

Une île

Auteure : Tracey Garvis Graves
Éditeur : Milady
Collection : Romans poche
Parution : 19 septembre 2016
Pages : 401
EAN-13 : 9782811212674

Anna Emerson n'hésite pas un instant lorsque les Callahan lui proposent de se rendre aux Maldives pour donner des cours à leur fils T.J., en rémission d'un cancer. Mais rien ne se passe comme prévu : le jet privé à bord duquel ils ont embarqué se crashe au beau milieu de l'océan Indien. Les voici naufragés sur une île déserte où ils vont devoir apprendre à survivre. Si l'adolescent rechute, rien ne pourra le sauver. Anna se sent malgré tout étrangement attirée par son compagnon d'infortune. Alors que chacun d'eux n'a plus que l'autre pour unique horizon, leur seule chance de s'en sortir est ce lien précieux qui ne cesse de grandir entre eux.


Mon avis



Offert par ma Moody, pour mon anniversaire… l’année passée, « Une île » était parfait pour la thématique : un livre qui se déroule sur une plage ou en été. Qu’est-ce qu’on trouve sur une île ? Des plages en général. Et là, de la plage, il va y en avoir !

Premier bémol, comme ça c’est fait, on passe au positif après, l’auteure ne rend pas son histoire crédible, durant toute la première moitié. Pourquoi ? Anna et TJ vont s’échouer sur une île, après un accident d’hydravion. Ils survivent. C’est déjà pas mal. C’est la galère des premiers jours de survie, mais rapidement, la mer commence à rejeter sur leur île (notons qu’il y en a plein d’autres, autour) les valises et autres morceaux de l’appareil. Dont le radeau de survie avec récolteur d’eau, etc. La vie est tout de même bien faite ! Même sur une île déserte. Donc, même si j’étais heureuse pour les deux personnages, à me dire qu’ils allaient pouvoir survivre un moment, je n’ai pas trouvé cela crédible. Ils trouvent « facilement » à manger, ne se blessent que très peu, nagent même avec des dauphins en mode : c’est nos potes depuis toujours ! Too much !! Sincèrement, je ne voulais pas qu’ils meurent, mais je voulais qu’ils en bavent un max. C’est une île déserte. Au milieu des Maldives. Avec personne autour pour venir les chercher. C’est pas un Club Med ! Et limite on a l’impression qu’ils sont en vacances, tranquillement.

Après ce petit coup de gueule, j’avoue que j’ai aimé ma lecture. Eh oui, Anna et TJ sont attachants, donc même si les éléments plus hauts m’ont un peu agacée, j’ai aimé suivre leur quotidien de Robinson Crusoé.
Anna a 31 ans quand ils s’échouent. Et elle va devoir s’occuper d’un gamin de presque 17 ans qu’elle ne connaît pas. Elle devait juste être sa prof de vacances, sauf que voilà, plouf dans l’eau ! Au départ, elle fait très maman poule avec TJ d’ailleurs. L’adolescent se remet d’un cancer, il est donc encore fragile pour elle. J’ai aimé beaucoup de choses chez Anna. Ses réflexions sont intelligentes et elle se remet souvent en question. TJ est… TJ est parfait. D’accord, je l’avoue. Sincèrement, c’est un ange ce garçon. Jamais un mot plus haut que l’autre, toujours à vouloir rendre service, à prendre sur lui. Sérieusement, à 17 ans, sur une île déserte avec un prof, j’aurais pas fait la maligne, et certainement que j’aurais jamais arrêté de pleurer, « au-secours-venez-me-chercher » ! Mais TJ est très mature pour son âge. Sûrement que sa maladie et maintenant ce crash (pas de bol le garçon quand même !) l’auront fait grandir plus vite.

La seconde partie du roman est beaucoup plus intéressante que la première, et plus crédible aussi (enfin presque), donc ça aide à apprécier un roman. Ce sont certainement les moments que j’ai préféré lire. C’est comme se réveiller d’un rêve et voir que le monde autour continue bel et bien de tourner. Ça fait donc un sacré contraste avec le début. Même si j’ai levé les yeux au ciel plus d’une fois avec la partie île, j’ai été très touchée par la suite. Une belle lecture encore une fois. Malgré les petits points négatifs du début.
 

vendredi 5 août 2016

Le sang et l'or, tome 1 : Les filles de l'orage

Auteure : Kim Wilkins
Éditeur : Bragelonne
Collection : Fantasy
Parution : 15 juin 2016
Pages : 452
EAN-13 : 9791028100698

Victime d'un sortilège, le roi du Thyrsland est plongé dans l'inconscience. Si ses ennemis viennent à l'apprendre, ce sera le chaos. Craignant pour sa vie et l'avenir du peuple, ses cinq filles entament un dangereux voyage afin de le sauver, plaçant tous leurs espoirs dans une mystérieuse adepte de la magie vivant aux frontières du Nord.
Personne n'ose affronter la fille aînée du roi, Bluebell, combattante féroce et tatouée, chef de guerre prétendument invincible. Pourtant, chacune de ses soeurs garde un secret qui pourrait influer sur le destin du royaume. Et quelqu'un de très proche d'elles oeuvre dans l'ombre, se liguant avec leur plus grand ennemi, le roi Corbeau, afin d'assouvir sa soif de pouvoir. Les cinq soeurs doivent unir leurs forces au plus vite si elles veulent sauver le Thyrsland de la ruine...


Mon avis



Un grand merci aux éditions Bragelonne pour l’envoi de ce premier tome. J’ai profité du French Read A Thon et de sa thématique : lire un livre à la couverture bleue, pour me lancer dans cette histoire. Et je ne suis pas déçue.

Ma première crainte en commençant ce livre, et c’est quelque chose que j’éprouve à chaque premier tome de saga fantasy, c’est d’être un peu perdue avec les noms des différents personnages et lieux. Souvent, les sonorités sont les mêmes, et si l’auteur ajoute trop de monde en même temps, je me perds et n’arrive plus à suivre l’histoire avec plaisir. Heureusement, Kim Wilkins fait rapidement la part des choses, et offre à son lecteur toutes les informations nécessaires pour distinguer tout le monde. Autre avantage de ce livre, même si l’auteur situe son intrigue dans un royaume médiéval fantastique, le langage qu’il utilise n’est pas moyenâgeux pour autant. On avance du coup très rapidement, car le style est agréable, et pas lourd du tout.

Parmi les quelques personnages que nous allons rencontrer, chacun possède sa part d’importance. Trois d’entre eux m’ont particulièrement marquée, à commencer par Bluebelle. C’est d’elle que l’on parle durant la majeure partie du roman. Elle est la sœur aînée, la première fille du roi et s’il venait à mourir, elle monterait sur le trône. C’est également une guerrière redoutée. Je l’ai appréciée dans son côté warrior et parfois je-frappe-avant-de-réfléchir. Mais elle possède tout de même un côté sensible et rationnel. Des fois. Vient ensuite Ash, la troisième sœur. Elle ne manie pas du tout les armes. Son truc, c’est plutôt la voyance. On comprend rapidement qu’elle peut voir des choses que personne ne distingue. Lors de leur départ pour trouver un remède contre la maladie de leur père, Ash va apprendre à se contrôler, et découvrir qui elle est. Elle m’intrigue beaucoup, et je pense qu’elle nous réserve encore bien des surprises pour la suite. Et enfin, vient Willow.  Willow a une jumelle, Ivy. Et si au départ je pensais qu’Ivy allait être plus intéressante que sa sœur, je me trompais largement. On devine rapidement qui est Ivy et ce qu’elle veut. Willow est beaucoup plus mystérieuse. Elle se donne corps et âme pour un dieu que ses sœurs et son royaume n’aiment pas. Ses croyances vont lui faire faire des choses… impensables ! Et vu la fin de ce premier tome, je peux m’avancer sans prendre de risque en disant qu’elle n’a pas fini de nous surprendre !

Concernant l’intrigue, on part sur quelque chose d’assez basique. On retrouve l’élément de la quête, ici représenté par le remède du roi. Une communauté prête à tout pour y accéder : les sœurs et leur petite escorte. Et tous les imprévus et autres soucis qu’elles vont devoir affronter. Même s’il n’y a pas beaucoup d’éléments de surprise, on accroche facilement à cette intrigue simple, qui va nous amener à une fin plutôt ouverte. Un joli twist final, qui nous donne fortement envie de lire la suite. Une bonne lecture ! 

jeudi 4 août 2016

Les mondes d'Ewilan, tome 1 : La forêt des captifs

Auteur : Pierre Bottero
Éditeur : Rageot
Collection : -
Parution : 14 octobre 2015
Pages : 374
EAN-13 : 9782700249293

« La raison d'Ewilan vacilla. Qui avait révélé son Don ? Qui était au courant qu'elle allait revenir et que son pas sur le côté la conduirait dans le parc à cet instant précis de la journée ? Que savaient les hommes qui l'avaient enlevée de l'Art du Dessin et de Gwendalavir ? »


Mon avis

Bon. Voilà, je m’y mets enfin. Il y a quelques mois, j’avais fait une vidéo sur Pierre Bottero, ses livres et ce que ses univers m’avaient apporté. Je disais d’ailleurs que je n’avais toujours pas lu Les mondes d’Ewilan, car après ça… je n’aurais plus rien à lire de cet auteur. Et je ne pouvais pas m’y résoudre. Mais ce mois-ci, Virginie a tiré au sort dans ma PAL le premier tome de cette dernière trilogie. Elle m’a même demandé si j’étais prête. Sincèrement ? Je ne serai jamais prête je pense. Mais je veux connaître cette dernière aventure.

Sans mentir, les larmes me montent en vous écrivant cet article. Cet auteur et ces personnages représentent tant pour moi ! En ouvrant ce livre, j’étais émue, car ça signait une sorte de « fin » et en même temps, j’avais l’impression de rentrer chez moi, de retrouver des membres de ma famille. Ewilan, Salim, Ellana, Edwin, Maniel…
Mais concrètement, qu’ai-je pensé de « La forêt des captifs » ? Ça change ! Pierre Bottero nous fait encore une fois voyager, et pas seulement dans Gwendalavir. Ah oui, si vous n’avez pas lu « La quête d’Ewilan », il y a risque de spoil concernant cette trilogie dans cet article. J’ai aimé beaucoup d’aspects de cette nouvelle histoire. Même si on voit justement peu de Gwendalavir, ça met en place pas mal de mystère pour la suite.

Ewilan a retrouvé sa famille. Mais son frère et ses parents repartent pour une nouvelle aventure. De son côté, Ewilan décide de revenir dans notre monde pour faire le plein de culture pour les dessinateurs de Gwendalavir. Salim l’accompagne bien sûr, mais rien ne va se passer comme prévu. Ils étaient attendus, et les voilà prisonniers d’une étrange Institution. Nos deux héros découvriront rapidement qu’ils ne sont pas les seuls à être retenus dans cet étrange endroit. Le but est clair, en sortir, et comprendre ce que cette Institution leur veut.
Je pense que je serai très mauvais juge sur ce livre, car je reste trop attachée à Ewilan et Salim pour leur trouver même un seul défaut. Ok, disons que j’ai été déçue de ne pas plus voir Gwendalavir, mais je vais y revenir, je ne me fais pas de souci. Et ce premier tome donne une intrigue assez intéressante pour la suite.
L’évolution et les épreuves affrontées par Ewilan rendent ce personnage encore plus attachant et intrigant. Il y a également le grand mystère du loup qui plane sur Salim, et que je suis curieuse de découvrir et de comprendre. Pierre Bottero nous gâte également avec le grand retour de personnages inoubliable de ses précédentes trilogies.

Bref, pour moi, c’était que du bonheur. Je l’ai d’ailleurs dévoré en une journée, tellement j’étais dedans. Je pense ne pas trop tarder avant de lire la suite, même si ça me touche de « terminer » l’œuvre de Bottero… il fallait que ça arrive. Et maintenant, je suis lancée. Autant ne pas ralentir la cadence.


Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Auteure : Harper Lee
Éditeur : Le livre de poche
Collection : Le livre de poche
Parution : 15 novembre 2013
Pages : 447
EAN-13 : 9782253115847

Dans une petite ville d'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis -, a connu un tel succès. Mais comment est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C'est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.


Mon avis



Enfin ! J’ai enfin lu le fameux « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ». Ce livre faisait partie de mes non-lectures de la honte. Tout le monde autour de vous l’a lu, sauf vous ! Grâce à la proposition de lecture commune avec Elodie de la chaîne Eliot et des livres, j’ai comblé ce manque littéraire.

Je partais avec beaucoup d’appréhension concernant ce livre. Avouons-le, il a quand même beaucoup de très bons avis. Du coup, forcément, j’avais un peu peur et je lui ai mis une barre de départ très haute. Et en effet, durant la première partie, j’étais un peu déçue du découpage, et de l’histoire tout simplement. Parce que c’est long, c’est vraiment très long à démarrer. Donc je ne dirais pas que Harper Lee n’a pas de style, mais disons qu’elle n’a pas un très bon rythme au niveau de son récit. Ça prend beaucoup de temps à démarrer, on aurait vraiment pu faire accélérer le mouvement, même si le but était, peut-être, de nous faire découvrir l’ambiance de l’Alabama dans ces années-là.
Heureusement qu’au moment où j’ai cru que j’allais abandonner cette lecture, le passage du procès est enfin arrivé, et clairement, c’est la partie la plus intéressante de tout le roman. Je l’ai trouvée très intense et perturbante. Pendant toute la durée du procès, on ne voit pas passer les pages tellement on est imprégné de ce moment-là.

Concernant les personnages, même si Scout est le personnage principal du livre, et que c’est à travers elle qu’on va découvrir tout le roman, je lui ai largement préféré son père Atticus, qui est pour moi le personnage principal, magistral de ce roman. Il a un charisme de dingue, il défend ses idées malgré les gens qui sont contre, et va prendre en charge la défense d’un noir, face à une blanche, donc littéralement face à toute la ville. Mais il est également admirable dans la manière dont il traite ses enfants, la manière dont il les élève. Leur famille ne ressemble pas du tout à une famille des États-Unis de ces années-là. La relation qu’ont ces trois-là entre eux est vraiment formidable ! Que ce soit envers Jem, le frère de Scout, ou envers Scout elle-même, Atticus a toujours une attitude très particulière envers ses enfants, même s’il a très peu temps à leur consacrer.
Jem est un personnage un peu pénible. Il représente tout ce que je déteste dans un personnage sans vraiment être exploité à 100 %. Je l’ai trouvé ennuyeux, même un peu snob à certains moments. On sent que c’est un jeune garçon qui veut grandir et qui a envie de se détacher de sa jeune sœur, et du coup il ne prend pas toujours les bonnes décisions.
Et pour finir, le personnage de Scout est intéressant malgré qu'elle soit légèrement en retrait. Mais là encore, je pense que c'est pour mieux servir le lecteur. Vu qu'on va littéralement découvrir toute l’histoire à travers son regard d'enfant, son innocence. C'est un super point de vue que j'ai beaucoup aimé suivre. Mais du coup, c'est vrai qu'on passe un peu outre pas mal de ses états d'âmes. Je pense que j'aurais voulu savoir plus de choses sur Scout. 

Pour ce qui est de l'ambiance générale du roman, je pense que Harper Lee ne pouvait pas faire mieux. On visualise clairement les États-Unis des années 30, comme ce qu'on a pu voir dans les films, et surtout on ressent cette angoisse par rapport aux noirs. Durant toute ma lecture, j'ai bien ressentie cet état d'esprit, comme  quoi des gens étaient limite en trop dans cette ville. C'est juste une sensation, et des fois décrire une sensation ce n'est pas évident, et là Harper Lee a réussit à le faire pour tout un roman, donc bravo Madame. 

En conclusion, je dirais que c'est un bon livre, mais qui malgré tout a un petit problème au niveau du rythme. On a un début très lent, un milieu explosif et de nouveau une fin plus lente. Je me faisais cette réflexion en tournant ma vidéo, et je me disais limite que j'aurais préféré que la fin du roman soit la fin du procès.  Car tout le procès finalement nous apprend ce qui se passe, nous laisse supposer énormément de choses et donc la fin aurait pu être évincée. Le mot fin arrive un peu comme un cheveux sur la soupe, comme si l'auteure s'était dit "je vais m'arrêter là, j'aurais pu m'arrêter avant ou m'arrêter après, ben non, je me suis arrêtée ici.". La fin est d'ailleurs légèrement comique on va dire, du coup c'est un peu dommage, vu tous les messages qu'on a voulu nous faire passer pendant le bouquin. Toutefois, ça reste une bonne lecture et je suis vraiment contente d'avoir comblé ce manque littéraire.

mardi 2 août 2016

Les chroniques de Virgin River, tome 1

Auteure : Robyn Carr
Éditeur : J'ai Lu
Collection : Pour elle. Promesses
Parution : 7 juillet 2010
Pages : 379
EAN-13 : 9782290025468

Tout quitter, repartir de zéro, pour Melinda Monroe, c'est devenu une nécessité. Elle a perdu son mari tragiquement et ne supporte plus la violence urbaine et la sollicitude de son entourage. Sur un coup de tête, elle accepte un poste dans une bourgade perdue. Mais la vie idyllique qu'elle avait imaginée se révèle peu conforme à ses attentes. Rester ? Partir ? Elle hésite. La citadine qu'elle est saura-t-elle s'insérer dans cette communauté soudée ? Et la femme meurtrie osera-t-elle aimer de nouveau quand tout en elle s'y refuse ?


Mon avis



Petite lecture légère de l’été. Ça sonne un peu comme un refrain. L’été a souvent tendance à rimer avec lecture détente, romance, etc. (ou alors gros polar bien dark avec pleins de psychopathes qui tuent des gens). Je venais de terminer une lecture pas évidente (« Nos étoiles ont filé »). Du coup, oui j’avoue, j’avais besoin de légèreté.

La série Virgin River me tend les bras depuis quelques mois/années maintenant. Quand le monde autour de toi ne ressemble plus à rien, et commence fortement à te dégoûter, il n’y a rien de mieux que ce genre de bouquin. J’avais croisé quelques personnages de cette charmante petite ville à l’occasion de ma lecture de « Noël à Virgin River », un hors-série. Et j’avais très envie d’y revenir.

Melinda cherche à fuir son passé. Les hôpitaux de Los Angeles, ce n’est plus pour elle. De plus, tout lui rappelle son défunt mari dans cette ville. Il lui faut un nouveau départ, et de nouvelles personnes qui ne la connaissent pas. Ça tombe bien, Virgin River cherche justement un second médecin pour épauler le premier qui commence à se faire vieux. Sauf qu’une fois sur place, rien ne ressemble à ce qu’elle avait imaginé. L’évolution du personnage de Melinda est certainement la plus belle du roman. Alors qu’elle arrive, le moral dans les chaussettes, elle va se redécouvrir grâce à Virgin River et ses habitants. Elle représente certes le cliché de la citadine qui arrive dans une petite ville et qui n’y connaît rien. On l’a déjà vu. Mais elle reste attachante, et va faire beaucoup d’efforts pour s’acclimater aux habitants.
On rencontre justement une ribambelle de personnages qui vont venir remonter le moral de Melinda, à leur façon. Peut-être que ces personnages font un peu clichés, mais j’ai vraiment besoin de croire que ce genre d’endroits, avec ce genre de personnes, existe. On se sent bien à Virgin River. Les gens veillent les uns sur les autres, les portes ne sont pas fermées à clé, et il n’est pas rare de découvrir des cerfs dans son jardin. J’y ai découvert une ambiance chaleureuse et bienveillante. Des montagnes et des forêts à perte de vue ! On y ajoute un léger soupçon d’enquête et de mystère. Quelques personnages étranges. Et le tour est joué !

Je me suis attachée à Virgin River. J’ai envie d’y revenir, d’aller y passer quelques jours de vacances aussi pourquoi pas. Ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais un peu de bonheur et de miracle de temps en temps… croyez-moi, ça ne peut que faire du bien.
 
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