lundi 30 juillet 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 19


Lectures passées
Un peu long le L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May, dommage car le début bien, la fin bien, mais le milieu est pas terrible. Une petite déception pour La confrérie des nuages de Romano Vlad Janulewicz car dans sa globalité l'histoire n'était pas assez travaillée. 

Lecture actuelle
Ouuuaaa!!!! Never Sky quoi! Ok, j'en peux plus de celui-là! Pour l'instant c'est quelque chose d'énorme!

Et pour la suite ?
Une petite lecture sympa et drôle avec Le chavelier Vatenguerre, qui ne me prendra pas la tête. 


dimanche 29 juillet 2012

In my Mailbox 22



In my Mailbox a été mis en place par Kristi du blog de The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou emprunter en bibliothèque.


samedi 28 juillet 2012

La confrérie des Nuages

Auteur : Romano Vlad Janulewicz
Editions : The Book Edition
Collection : -
Parution : 2011
Pages : 112

Lorsque Théotim décide de se soustraire à l’atelier d’écriture organisé par son institutrice, il ne se doute pas de la tournure étrange et fantastique que vont prendre les événements. De rencontres improbables en quête magique, quelle formidable vérité son escapade au cœur d’un univers fabuleux mais dangereux lui fera-t-elle découvrir ? Qui donc est réellement Max Plumette, écrivain excentrique et solitaire, et quels secrets dissimule-t-il à propos de la mystérieuse Confrérie des Nuages ?


Mon avis

Deuxième ouvrage dans ma PAL de cet auteur, plus que prometteur avec ses nouvelles terrifiantes, Romano Vlad Janulewicz nous prouve cette fois-ci qu'il est capable de travailler avec tous les genres, en s'attaquant à un public nettement plus jeune. 

On éprouve beaucoup d'attachement pour notre héros, qui n'aime pourtant pas lire, mais qui va très vite changer d'avis, au moment de sa rencontre avec Max Plumette écrivain de best seller pour enfant. En effet, le jeune garçon va pouvoir basculer dans sa propre histoire grâce au carnet magique de l'auteur. Dans cet univers l'attend Ababou, un nain qui doit lui confier une clé. Jusqu'ici, on est charmé par cette histoire toute douce et magique, malheureusement ça ne dure pas. Serais-je trop catégorique? Peut être. Il manquait cruellement quelque chose, ou alors le roman aurait du faire plus de 110 pages pour que l'auteur puisse sans restrictions développer cet endroit magique et nous fournir plus de détails sur la quête du jeune Théotim pour aider Ababou et ses amis, car c'est bien ici que réside le gros bémol de l'histoire, on ne nous donne pas assez de détails. En gros, on en aimerait plus ! Plus de magie, plus de rebondissement, plus d'actions, plus de mystères. La moitié du roman, ainsi que sa fin, est trop facile, on ne rencontre aucun méchant à combattre ou de difficulté, bref il manque le challenge, le pourquoi notre héros doit se donner à 100% ! On ne demande pas à avoir un héros orphelins, que personne n'aime et qu'une entité maléfique souhaite détruire, mais juste quelqu'un pour lui mettre des bâtons dans les roues.

Car dans sa globalité l'histoire est mignonne, les allusions déformées en l'honneur de certains auteurs connus sont marrantes et l'écriture reste de très bonne qualité. Romano nous montre qu'il arrive a adapter son style et son vocabulaire pour un public jeune. Il ne nous donne aucune impression de lenteur ou de manque de dynamisme, car l'histoire avance, et c'est peut être là qu'on remarque le faux pas du récit, il avance trop vite.

Pour la note finale, je tenais à dire un grand merci à l'auteur lui-même pour m'avoir envoyé ses livres (il m'en reste encore un), par le biais du site Histoire de roman, que je vous conseil d'aller visiter si vous êtes en quête d'idées et de conseils d'écriture, ou simplement pour jeter un oeil sur nos chroniques déjà présentes.

Pour aller plus loin
Les éditions : The Book Edition
Romano Vlad Janulewicz : Le Blog

jeudi 26 juillet 2012

L'île des chasseurs d'oiseaux

Auteur : Peter May
Editions : Actes Sud
Collection : Babel Noir
Parution poche: 2 novembre 2011
Pages : 424
ISNB-13 : 9782330001339


Marqué par la mort récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis car un meurtre vient d'y être commis selon la même mise en scène que celui sur lequel il enquête à Edimbourg.
La tempétueuse île de Lewis, au nord de l'Ecosse, semble sortie d'un autre temps : on se chauffe à la tourbe, on pratique le sabbat chrétien, on parle la langue gaélique. D'autres traditions particulières y perdurent, comme cette expédition organisée chaque été, qui conduit un groupe d'hommes sur l'îlot rocheux inhospitalier d'An Sgeir où ils tuent des milliers d'oiseaux nicheurs destinés à la consommation.
Dix-huit ans auparavant, Fin a participé à ce périlleux voyage initiatique. Il a ensuite quitté l'île et n'y est jamais revenu. Retourner là-bas, c'est retrouver un ami d'enfance, un premier amour, quelques camarades d'école de sinistre mémoire ; c'est surtout prendre le risque de laisser surgir les souvenirs, de découvrir à quel point on n'a rien oublié...
Un roman sombre et tourmenté, au suspense inexorable, plongé dans une atmosphère brumeuse qui doit autant aux décors naturels qu'à l'âme des personnages.


Mon avis

De nombreux, mais discrets, éloges planent sur cet ouvrage. Plus personnel que sa saga de polar chinois L’île des chasseurs d'oiseaux est avant d'être un policier, un roman d’atmosphère. Etant lui-même Écossais, l'auteur nous embarque dans son pays natal, bien plus au nord qu’Édimbourg et Glasgow, sur l'île de Lewis, ou le vent ne s'arrête jamais. On y plonge avec appréhension pour y rester par curiosité durant 430 pages. 

Les chapitres sont découpés de manière à avoir toujours deux points de vues; le premier est celui de l'auteur, qui parle de ses personnages et de leurs agissements, on avance au présent en compagnie de Fin Macleod qui cherche vainement, mais sans en faire trop, le tueur d'un de ses anciens camarade de classe, que peu de monde appréciait. On découvre cette île et leurs habitants après le départ de Fin 18 ans plus tôt, rien n'a complètement changé, et pourtant les gens ne sont plus les mêmes. Outre le meurtre et l'enquête qu'il est obligé de mené, le lecteur ressentira une gêne perpétuelle chez Fin, car tout est relié à cette île et finalement l'assassinat d'Ange n'est qu'une excuse pour nous raconter son passé. Une très bonne excuse. On se rend compte que l'on dérange, mais la curiosité est trop grande, il faut savoir ce qui s'est passé, des années plus tôt pour que Fin répugne à mettre les pieds ici. Une île ou tout le monde est au courant de tout, du meilleures mais surtout du pires et ou tout reste secret, quoi qu'il arrive. Plus on avance, plus on découvre que Fin cache, malgré lui de sacrées zones d'ombres. 
Le deuxième point de vue et celui de Fin lui-même, mais le Fin de l'île, celui qui a grandi ici, qui est tombé amoureux, qui a fait des conneries de gosses et qui a du partir sur le tas de rocher d'An Sgeir pour chasser des oiseaux. On y découvre une autre facette du personnage, bien avant ce fameux voyage sur An Sgeir, un gamin, heureux et joueur, qui va se briser les ailes petit à petit, jusqu'à la dernière plume. 
Ce découpage rajoute du suspens, quand bien même l'enquête est quasiment oubliée en cours, elle reprend son importance dans les dernières pages, et nous impressionne par son côté sadique et malsain.

Malgré ça, le contenu est parfois lent, et les détails trop nombreux. Beaucoup de choses souvent peu intéressantes ou importantes nous sont racontés, ce qui nous perd un peu dans le fil conducteur.
Les personnages secondaires deviennent au fil des pages, beaucoup plus intéressants que notre protagoniste, qui maintenant, 18 ans après, fait vraiment tache sur cette île. Il y a bien sur le meilleur ami d'enfance de Fin sur l'île, Artair, qui n'ayant pas réussit dans les études se retrouve ouvrier dans une usine, et prévoit le même sort pour son propre fils. Un personnage que l'île aura rendu au fil des ans, aigris et mal dans sa peau, ramassant toujours les restes des autres. D'ailleurs le plus gros reste qu'il ait réussit à se procurer n'est autres que Marsailli, l'amour de jeunesse de Fin. Une fille qui tombe de haut et qui ne trouve du réconfort, malgré elle, plus que dans les bras du meilleur ami de l'homme qu'elle a toujours aimé. Effacée et faible, alors que tout la projeté vers un avenir brillant, Marsailli est certainement l'un des personnages qui nous touchent le plus de part son destin brisé et les poids qui la retiennent sur cette île ou tout futur est forcément gris et terne. Ravagée par les années, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même quand Fin la revoit enfin, après tant d'années.
Quant à Fin, malheureusement, on le trouve très vite transparent, alors qu'il est le personnages centrale, celui à travers qui tout se déroule, qui nous raconte son passé et nous entraîne dans son présent. Sur les traces de ses souvenirs, sa mémoire et de ce meurtre. Un personnage, qui une fois le livre terminé, ne laisse pas sa trace dans notre esprit, il disparaît dans les vagues déchaînées et se laisse couler.

On notera par contre une atmosphère frissonnante et glaçante, qui nous emprisonne dans un univers gris, froid et anciens. Comme une impression d'être au moyen âge, uniquement sur cette île. Dès qu'on parle de téléphones portables ou d'ordinateur, on se demande ce qu'ils peuvent bien faire là, car cette technologie ne va pas avec cette île, rien ne colle. Comme si l'auteur s'était trompé d'époque. Comme si cette île était sous une cloche, et complètement hors de ce monde.  

En conclusion, on peut avouer sans détour que Peter May nous offre ici un portrait d'un monde à part, avec des personnages déchirée par les traditions et leur culture. Une plume parfois lourde, mais terriblement entraînante.

Pour aller plus loin
Peter May : Le site

mardi 24 juillet 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 18


Je suis très en retard niveau postage de vidéo. Et je m'en excuse. Celle-ci est celle de la semaine passée, alors que celle de cette semaine n'a même pas encore été tournée. Pour cause hier c'était mon anniversaire, j'étais donc très occupée.

Il n'y aura donc pas de C'est lundi cette semaine, mais la semaine prochaine. Promis! 


jeudi 19 juillet 2012

Les parutions qui font envie



Un nouvel article, qui verra le jour de temps en temps, juste pour nous mettre l'eau à la bouche. De quoi agrandir nos Wish, avec des titres qui ne sont pas encore sorti, mais qui nous font déjà saliver. Pas plus de trois livres par articles, car sinon ça fait trop d'informations en une fois, et nous savons tous qu'il faut ménager nos petits esprits par moment :-) 

Les proies de Sarn Amélie

"A Bordeaux, une catastrophe transforme une partie de la population en zombies. Le hasard réunit Margot, lycéenne que son petit ami vient de quitter, Roger Gallard, armurier qui rêve d'être pâtissier, et le petit Enzo, dont la passion pour la lecture est contrariée par sa mère. Avec d'autres survivants, ils tentent de survivre."

On s'y intéresse : Parce qu'il est rare de se retrouver déçu avec un titre de chez Milan. Même si les sujets peuvent parfois paraître bateau, ou déjà vu et revu ailleurs, cette maison d'édition nous impressionne toujours avec leurs découvertes. 

Infos : Parution le 16 août 2012, éditions Milan, collection Macadam. Au prix de 12.90 euro, 384 pages.



Le dernier jardin, tome 2 : Fugitive de Lauren Destefano

"Rhine et Gabriel se sont enfuis du manoir des Vaughn. A peine ont-ils posé le pied à terre qu'ils se font capturer par une vieille femme qui entend vendre les charmes de la jeune fille. Echappée d'un enfer pour plonger dans un autre, Rhine ne peut compter que sur son ami Gabriel pour retrouver son frère à Manhattan."

On s'y intéresse : Parce que c'est la suite d’Éphémère, et qu'il nous tarde de savoir ce qui va bien pouvoir arriver à Rhine et Gabriel. Quand bien même l'écriture du premier est un peu lente, on se réjouit tout de même!

Infos :Parution le 17 août 2012, éditions Castelmore. Au prix de 15.20 euro, 320 pages.



Glitch de Anastasiu Heather

"Il y a deux siècles, mille armes nucléaires rasaient la surface de la Terre et l'humanité se constituait en une Communauté souterraine et porteuse de puces éradiquant les émotions. Zoé, une adolescente, ressent les dysfonctionnements de sa puce et découvre avec Max et Adrien l'existence de la Résistance, qui vit à la surface..."

On s'y intéresse : Parce que c'est la nouvelle collection de Robert Laffont, parce que c'est Dystopique, parce que la couverture est sublime! Bref, on hâte de découvrir cet univers.

Infos : Parution : 6 septembre 2012, éditions Robert Laffont, collection R. Au prix de 16.90 euro, 



Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...