Butin plutôt raisonnable pour ce mois de février. Il y a eu tellement d'autres choses dont je devais me soucier, que m'acheter des livres n'était pas une priorité. Trois achats au total. Je remercie donc les maisons d'éditions pour leur confiance et leurs envoies, encore plus particulièrement Mikaela que vous connaissez sous le nom de Lelivreouvert sur Youtube. Ma chère compatriote a publié son roman, et j'ai eu la chance de le recevoir ! J'espère aimer mes futures lectures, et les petits cadeaux reçus!
lundi 7 mars 2016
dimanche 6 mars 2016
Avant toi
Auteur : Jojo Moyes
Editeur : Milady
Collection : Milady Littérature
Parution : 21 mars 2014
Pages : 523
EAN-13 : 9782811211936
Au chômage dans un coin perdu de
l'Angleterre, Lou met tout en oeuvre pour retrouver du travail.
Lorsqu'on lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un
jeune tétraplégique, elle saute sur l'occasion. Mais Will, le jeune
handicapé, rêve de mettre fin à ses jours.
Mon avis
Première lecture de notre club « Moldus de lecture » avec
Nine, Emilie et Lili, durant le week-end à mille, je me suis lancée dans les
500 pages de « Avant toi » de Jojo Moyes. Et c’était
malheureusement 500 pages de trop…
J’ai beaucoup aimé le film « Intouchable », et pour moi la
trame de ce livre-là y ressemble fortement. Ce qui était un bon point de base,
car je m’attendais à aimer ce livre du coup. De plus les avis positifs
pullulaient sur le net, donc j’étais très motivée. Malheureusement, pour moi
l’auteure manque cruellement d’originalité, et son scénario était pour moi tout
tracé. J’ai vu venir la fin très rapidement, et ça ne m’a pas du tout surprise.
De plus, on rencontre énormément de clichés, et des personnages caricaturés.
Louisa est une jeune femme qui vient de perdre son boulot, elle
accepte donc un peu par nécessité le poste d’aide-soignante de Will, un
tétraplégique. Le but étant avant tout de redonner goût à la vie à cet homme,
qui a tout perdu il y a deux ans après son accident. Le personnage de Louisa
est celui qui sauve un peu les meubles, son côté guilleret et ses fringues de
toutes les couleurs m’auront fait sourire quelques fois. Par contre, elle n’est
pas spécialement bien entourée. Ses parents sont toujours là pour lui sortir
des petites remarques déplacées sur son poids ou son avenir. Sa petite sœur,
maman, est le prodige de la famille malgré ses erreurs, et le petit copain est
un égoïste fini. Voilà qui pose les bases. Et je dois dire que ces personnages
secondaires m’ont beaucoup, beaucoup énervée. Manque de chance, quand elle
arrive chez Will, elle se retrouve nez à nez avec un homme détruit, autant
physiquement que moralement. Sa situation le pardonne un peu, mais il reste
quelqu’un de détestable et méchant durant une bonne partie du roman (en même
temps… tu me mets dans un fauteuil où je ne peux plus rien faire moi-même, je
pense que je serais pas en mode bisounours non plus). Lou va tout faire pour
lui redonner le sourire. Et c’est là que quelques pages auraient pu être
zappées. On passe de très, très longs moments sur les activités de Will et Lou,
et la préparation de ces dernières sans que cela soit vraiment intéressant. On
retrouve des scènes mignonnes et drôles entre les deux protagonistes, mais
c’était digne des comédies romantiques de M6 le mercredi après-midi. Cliché et
déjà vu. Sans surprise.
Je pense que le personnage qui vaut vraiment le coup ici est Will.
Même si c’est un beau salaud au départ, il garde une conviction en tête et
campe sur ses positions. Le « talent » de Jojo Moyes pour le coup
aura été de nous embarquer dans le quotidien d’un tétra, et l'on se rend
vraiment compte que c’est horrible. J’ai été admirative de ce personnage, car
il sort justement un peu du cliché qu’est le roman. Oui, avant c’était un beau
gosse, riche qui vivait à 200 %, et maintenant il ne peut même plus
croquer une pomme lui-même. C’est une sacrée chute, un retour à la case départ.
Et c’est violent.
Vous l’aurez compris, je n’ai pas été spécialement emballée par cette
histoire, trop prévisible. Je me suis attachée à Will, et j’ai été heureuse de
la fin. Même si je m’y attendais, je n’aurais pas voulu que l’auteure fasse
autre chose, elle aurait pu apporter un point final différent, oui, mais le
gros « choc » de la fin était bien.
Libellés :
Anglophone,
Avant toi,
Jojo Moyes,
Milady,
Moldus de lecture,
Romance
samedi 5 mars 2016
Insaisissable, tome 3 : Ne m'abandonne pas
Editeur : Michel Lafon
Collection : -
Parution : 27 mars 2014
Pages : 396
EAN-13 : 9782749919799
Le Point Oméga détruit, la
rébellion écrasée, Juliette ignore si ses amis ont survécu, mais veut
plus que jamais renverser la dictature du Rétablissement. Elle est prête
pour y parvenir à faire appel à son ennemi de toujours : Warner, le
séduisant commandant du secteur 45, qui seul peut lui enseigner à
maîtriser ses immenses pouvoirs.
Mon avis
Quand je tire une fin de saga de ma Book-Jar, je suis comme une
folle ! Je me dis « enfin ». Et pour cette première série de
l’année, c’est la fin de la trilogie « Insaisissable » qui est passée
à la casserole. Les tomes compagnons ne sont pas encore dans ma PAL… et
sincèrement je pense qu’ils n’y seront jamais.
Avec un premier tome plutôt motivant, cette fin de saga devait
rattraper le massacre du tome deux pour moi. En effet, je n’avais pas vraiment
apprécié « Ne m’échappe pas »
qui était trop niais, et sans grand intérêt dans l’histoire, à part une
révélation finale intéressante. Le problème, c’est qu’on garde ce même aspect
un peu niais dans le dernier tome. Et c’est ce que j’aurais voulu éviter
absolument, et je pensais que l’auteure allait l’éviter, mais non.
Juliette (Miss niaiseuse par excellence dans le tome deux) subit une
sorte d’électrochoc ici. On la découvre limite super warrior, avec une envie
folle de renverser le gouvernement. Et ça, c’était plutôt chouette à lire.
J’avais envie de lui faire une petite tape dans le dos en mode « good
girl ». Mais malheureusement, ça n’a pas suffi. Adam est devenu LE
personnage horripilant de la série, celui qui te donne fortement envie de le
gifler. Warner, est Warner… et ne change pas. On découvre d’autres aspects de
sa personnalité très étrange. Kenji est encore une fois le personnage que j’ai
préféré suivre. Il est drôle quand il le faut.
Le gros souci de cette saga, c’est son manque d’informations. Soit
c’est parce que j’ai totalement zappé les tomes précédents, soit c’est qu’elle
est clairement brouillonne, et que le schéma dystopique est là uniquement pour
servir les sentiments des personnages. Pour résumer, toute personne qui touche
Juliette se fait littéralement cramer, ou souffre beaucoup quoi. Ensuite, elle
apprend à contrôler ce pouvoir et découvre que d’autres personnes en possèdent
aussi. J’ai raté un truc, ou on ne sait pas comment l’être humain a muté ?
Ce qui est arrivé à notre planète passe un peu sous silence, il y a un nouveau
gouvernement certes, mais comment en est-on arrivé là ? En fait, je
termine cette série comme je la commence… avec plein de questions en tête, et
zéro réponse.
Autre chose énervante ? Les 370 pages sur 400 de jérémiade
de triangle amoureux !! Au secours, sincèrement j’ai rarement été aussi
agacée durant une lecture que durant celle-ci. En gros, l’action principale se
déroule à la fin, rapidement et en 30 pages. Hop, c’est plié et c’est
fini. En général, j’essaie de toujours trouver du positif, mais là c’était
quasiment mission impossible pour moi.
Libellés :
Adolescent,
Anglophone,
Dystopie,
Insaisissable,
Michel Lafon,
Ne m'abandonne pas,
Tahereh Mafi,
Young Adult
vendredi 4 mars 2016
Aux délices des anges
Auteur : Cathy Cassidy
Editeur : Nathan
Collection : -
Parution : 6 novembre 2014
Pages : 224
EAN-13 : 9782092553350
Anya,
fraîchement débarquée de Pologne, est désolée de sa nouvelle vie
britannique. L'appartement de ses parents est un taudis, son collège
ressemble à un zoo, sa famille manque d'argent. Il y a bien ce garçon,
Dan, dont la mère tient un salon de thé, mais il a tout du bad boy.
Mon avis
Tirage au sort des reliques de la PAL, « Aux
délices des anges » me tentait moins que la saga « Les filles au
chocolat ». Et après ma lecture, je me rends compte à quel point j’ai eu
tort. J’ai presque préféré ce one-shot que la série, je dis bien presque. Car « CœurGuimauve » restera toujours mon petit chouchou.
Anya arrive de Pologne avec sa famille pour venir vivre
à Liverpool. Sa maîtrise de l’anglais est plus que bancale, et les gens ne sont
pas très amicaux, en gros… c’est l’enfer ! Mine de rien, ce livre est en
pleine actualité au moment de ma lecture. La presse nous bombarde chaque jour
des cas divers et vairés des réfugiés, et l’histoire d’Anya n’est certainement
pas isolée.
L’auteure comprend bien les problèmes de la famille,
l’intégration, la barrière de la langue, les coutumes, etc. En quelques pages,
elle nous offre un véritable conte de Noël, digne de Disney. Alors oui, c’est
un peu niais, mais pour le coup… c’était vraiment bien amené.
Le personnage d’Anya tombe de haut quand elle arrive en
Angleterre, le pays ne ressemble en rien à ce qu’elle a pu lire dans les romans
que son père lui a envoyés. Le joli cottage avec le jardin se transforme en
vieil appartement humide. Les élèves bien sages font plus penser à des animaux
sauvages. Et elle qui croyait se débrouiller en anglais, c’est en réalité la
catastrophe !
Les malheurs d’Anya m’ont fait de la peine, et quand
enfin elle arrive à se faire des amis, une mauvaise nouvelle tombe pour toute
la famille.
Les amis d’Anya sont un peu caricaturés, mais pour une
lecture jeunesse, ce n’est pas dérangeant, je pense que le jeune lecteur peut
ainsi mieux visualiser ces personnages un peu extrêmes, comme dans un dessin
animé.
J’ai aimé l’espoir qui se dégage de ce roman. Les rêves
brisés du début laissent place petit à petit à la réalité parfois moins dure
qu’il n’y paraît. Il suffit d’y croire, d’essayer et de ne pas avoir peur.
Avancer malgré les craintes. Ça peut mettre en confiance les lecteurs qui ont
déjà connu ce genre de situation, un déménagement, une nouvelle école, des nouveaux
amis, des nouvelles habitudes. Et même si tout cela est effrayant, ne pas
hésiter à compter sur ses proches.
Libellés :
Anglophone,
Aux délices des Anges,
Cathy Cassidy,
Contemporain,
Girly,
Jeunesse,
Nathan
mercredi 2 mars 2016
Animale, tome 2 : La prophétie de la reine des neiges
Editeur : Gallimard
Collection : Grand format
Parution : 20 août 2015
Pages : 431
EAN-13 : 9782070668052
Et si le plus merveilleux des contes cachait le plus sombre des complots ?
1833, sur une île perdue du Danemark. Elle s'appelle Blonde, il se nomme Gaspard.
Elle est animale, il est fou d'elle.
Le destin s'apprête à les arracher l'un à l'autre :
ils sont les victimes d'une prophétie qui bouleversera le monde à jamais.
Blonde parviendra-t-elle à déjouer les plans
de l'énigmatique Reine des neiges, avec pour seul allié un jeune écrivain nommé Andersen ?
Mon avis
Avant dernier livre de mon challenge Cold Winter,
« Animale, la prophétie de la Reine des neiges » collait parfaitement
à cette thématique hivernale. Malgré un regard intéressant sur la réécriture de
conte, et de bonnes idées, cette suite est légèrement en dessous du premier.
Dans « La malédiction de Boucle d’or » la
jeune Blonde découvrait son héritage, mais également l’amour. Elle qui devait
terminer ses jours dans le couvent de Saint-Ursule, au fin fond de la campagne
française, a dû apprendre à contrôler son don et à fuir les personnes qui
voulaient lui nuire. Tout se terminait bien pour elle et Gaspard, mais ce
bonheur fût malheureusement de courte durée…
La fin du premier tome est une vraie fin, et l’histoire
aurait pu s’arrêter là. Mais l’idée qu’a eue Victor Dixen pour cette suite est
assez ingénieuse. Il répond à travers son roman à la question suivante :
d’où vient l’inspiration de Hans Christian Andersen ? Le fameux conteur danois
devient un personnage à part entière de cette aventure, et c’est la meilleure
surprise du récit. La jeune Blonde se lie d’amitié avec Hans, pour ne pas se
faire repérer, elle et Gaspard se font respectivement appeler Gerda et Kay. Ça
ne vous dit rien ? Le conte de « La reine des neiges »
d’Andersen, BINGO ! Plutôt qu’une réécriture de conte, nous avons ici une
inspiration de conte, la triste aventure de Blonde va faire germer l’histoire
de l’écrivain.
Blonde doit ici se dépasser elle-même. Son amour,
Gaspard, s’est fait kidnapper par la terrifiante Reine des neiges. Cette
dernière complote quelque chose au Nord, et Gaspard en est un élément clé. Plus
d’une fois j’ai tremblé pour Blonde… car ses ennemis ne sont d’aucun repos, et
mettent tout en œuvre pour arrêter la jeune femme. Souvent, je trouve les méchants
trop vite terrassés, ou seulement présents dans la dernière partie du roman,
quand le « combat final » fait rage. Victor Dixen, lui, n’utilise pas
qu’un méchant, mais plusieurs ! Ce qui rend le récit encore plus haletant,
et angoissant.
Le personnage d’Andersen est très bien utilisé, et si l’on
connaît ses contes, on repère facilement les références que Dixen laisse ici et
là.
La surprise de l’histoire était pour moi moins intense
dans celui-ci. J’avais trouvé l’idée du premier si intéressante
et originale, qu’ici j’ai été un peu déçue par une certaine facilité. Mais
c’est pour être un peu sévère, car cette suite est vraiment chouette. Juste
moins impressionnante.
Libellés :
Adolescent,
Animale,
Contes,
Fantastique,
Francophone,
Gallimard,
Victor Dixen,
Young Adult
vendredi 19 février 2016
Legend, tome 2 : Prodigy
Auteur : Marie Lu
Editeur : Speaks
Collection : -
Parution : 13 janvier 2013
Pages : 394
Quand deux ennemis jurés forment la plus improbable des alliances… June
et Day ont échappé à leurs poursuivants. Réfugiés à Vegas, ils
rencontrent un groupe de rebelles, les Patriotes, qui consentent à les
aider à s’enfuir. Mais il y a une condition. Prêts a tout, les deux
adolescents acceptent : ils savent que, sans les rebelles, leurs heures
sont comptées. Pourtant, June doute: et s’ils s’apprêtaient à plonger le
pays dans la guerre civile ? Déchirée entre son sens du devoir, ses
intuitions et ses sentiments, elle devra prendre la décision la plus
difficile de son existence. Et Day aura-t-il suffisamment confiance en
sa nouvelle complice pour remettre sa vie et celle des siens entre ses
mains ?
Mon avis
Heureusement qu’Ermeline m’a proposé cette lecture commune du tome
deux de « Legend » ! J’ai toujours de la peine à sortir les
suites de ma PAL, malgré que j’aie aimé les premiers. Je ne sais pas pourquoi…
Mais je suis très heureuse de cette suite ! J’avais un peu peur
au départ, ayant lu quelques avis mitigés, voire carrément des abandons de la
part de certains lecteurs. Pas assez rythmé pour certains, l’aspect politique
trop plat pour d’autres, j’y allais à reculons. Pour finalement ressortir très
contente de cette lecture. Je ne sais pas si c’est le fait de le lire en
version anglaise, du coup je me concentre beaucoup plus que si je lisais en
français, ou simplement parce que j’ai été captivée.
L’auteure met justement très en avant le côté politique de la
République, des Patriotes et des Colonies. Ce que j’ai su apprécier, car on en
apprend beaucoup sur tout le fonctionnement de ce nouveau régime. Dans une
dystopie comme celle-ci, c’est un point important je trouve, et l’auteure
l’exploite ici jusqu’au bout.
J’aime toujours beaucoup sa construction narrative, le roman à deux
voix (celles de June et Day), apporte différents points de vue, et beaucoup de
relief au récit. On s’imprègne vraiment de l’univers, avec toujours la
possibilité de mieux comprendre l’un des deux personnages.
June, reste… June. Elle s’est enfuie en compagnie d’un Day amoché par
la République, et espère maintenant tomber sur les Patriotes pour que ces
derniers les prennent en charge. Les deux héros vont de nouveau se retrouver séparés
durant une bonne partie du roman. June est tiraillée entre les valeurs
défendues par les rebelles, mais reste encore très attachée à son ancien mode
de vie. Je suis souvent partagée concernant June. Autant je la trouve géniale,
pleine de bonnes intentions et sincère, autant elle me fait peur car je sens
que tout est possible avec elle, même le pire. Surtout le pire. Elle m’angoisse
à chaque page, mais en même temps elle apporte un sacré poids dans la balance.
Sans elle, beaucoup de choses ne seraient pas ce qu’elles sont.
Day, quant à lui, est toujours mon personnage favori, bien que j’aie
découvert Anden, qui me plaît beaucoup également. Day a beaucoup de mérite, il
doit se relever d’une blessure et de la mort de ses proches. Tout ce qu’il désire
maintenant, c’est retrouver son petit frère, embarqué par la République. Il est
prêt à tout, vraiment à tout ! Je suis admirative de son courage, même
s’il doute souvent.
Marie Lu pousse les murs de son univers en nous montrant les Colonies,
ces fameuses cités de rêve. Elle nous plonge dans des courses haletantes, nous
fait marcher sur la tête plus d’une fois, et nous retourne finalement
complètement le cerveau avec un point final des plus dérangeant et
attristant ! Une très bonne suite, pour un tome deux, il est largement à
la hauteur de mes attentes. Je suis souvent plus sévère avec les seconds
volumes que je trouve ennuyeux, mais là, coup de maître pour Marie Lu.
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