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vendredi 5 février 2016

Val-Jalbert, tome 1 : L'orpheline des neiges

Auteur : Marie-Bernadette Dupuy
Editions : Le livre de poche
Collection : Références littérature 
Parution : 31 octobre 2012
Pages : 696
EAN-13 : 9782253162087

Janvier 1916. Dans le village de Val-Jalbert, sur les bords du lac Saint-Jean au coeur de la forêt québécoise, une religieuse découvre un bébé abandonné dans un ballot de fourrures, sur le perron enneigé du couvent-école. D'où vient ce poupon aux yeux si bleus, qui porte le nom de Marie-Hermine, comme en témoigne une courte lettre cachée dans ses vêtements ? L'enfant sera élevée et instruite par les soeurs du Bon-Conseil et souvent confiée à une jeune mère des environs, Élisabeth Marois. Dotée d'une voix exceptionnelle, au fil des années, l'orpheline gagnera le surnom de « rossignol des neiges »... Marie-Bernadette Dupuy nous offre ici une très belle histoire d'amour, documentée et puissante, empreinte du souffle glacé des longs hivers québécois, qui se déroule dans une région où rien ne doit mourir, rien ne doit changer...


Mon avis


J’avais vu le grand format de cette saga il y a… des années. Elle m’avait marquée. Lors d’une de mes énièmes visites à Emmaüs, je l’ai trouvé en poche, et j’ai sauté sur l’occasion. Et j’ai bien fait. Le premier tome de la série « Val-Jalbert / L'orpheline des neiges » est un petit cœur en chocolat, fondant et croquant à la fois.

L’auteure a pris la peine de se renseigner sur ce village Québécois, son histoire, ses habitants, et c’est d’autant plus agréable à lire. Elle nous fait traverser les belles années de Val-Jalbert à travers ses personnages riches et hauts en couleur. 690 pages qui passent à une vitesse folle, tant les secrets de chacun sont intéressants. Marie-Bernadette Dupuy nous entraîne dans une saga familiale, voire même villageoise je dirais.

Marie-Hermine est le personnage central de ces aventures. Orpheline, on la découvre à Val-Jalbert en 1916 âgée d‘une année, sur les marches du couvent-école que tiennent les sœurs. Rapidement, la petite fille va devenir l’enfant de tout le village. Les gens s’attachent à ce petit ange arrivé comme par magie. La jeune fille se passionne pour le chant, avec raison, sa voix est magnifique et lui vaudra le surnom du rossignol des neiges. Le caractère d’Hermine est celui d’une jeune fille douce, attentive et aimante. Elle qui n’a jamais connu sa véritable famille est heureuse de pouvoir compter sur tous les habitants de Val-Jalbert. J’ai aimé ce côté très doux et innocent, l’auteure l’a vraiment représentée comme un petit oiseau fragile, mais qui sait se servir de son bec pour se défendre. Elle n’a pas connu les siens, elle est donc très attachée aux valeurs familiales. Alors que les femmes prennent peu à peu leur indépendance, Hermine avance dans l’idée de construire une famille et d’être mère au foyer. Sa voix lui permettrait de voyager, mais elle ne veut surtout pas quitter son village chéri, malgré les gens qui partent, laissant Val-Jalbert pratiquement à l’abandon. La détermination dont Hermine fait preuve, à défendre son futur mode de vie, est honorable. Bien que je ne sois pas de son avis, j’étais heureuse de la voir avancer dans ses idées et ses envies, sans tenir compte des avis des gens.
 
On va rencontrer quantité d’autres personnages, et c’est ce que j’aime avec ce genre d’histoire, c’est la multitude de gens, de personnalités, de joies et de drames. Malgré le calme que pourraient inspirer ces villages paisibles, les tempêtes grondent bel et bien. Entre Joseph Marois, prêt à tout pour faire d’Hermine une véritable star, les sœurs du couvent-école qui imaginent la voie de leur protégée toute tracée au couvent de Chicoutimi, ou encore cette étrange veuve noire qui l’observe chanter au loin… il y a de quoi nourrir bien des intrigues.

En plus de l’ambiance même du roman, qui est formidable, l’auteure nous sert un décor de rêve. Les durs hivers canadiens sont bien réels et l’on s’y croirait. J’ai beaucoup aimé toutes les descriptions de paysages, que ce soit sous la neige, au bord des rivières ou encore dans les forêts d’érables rouges à l’automne. C’est un sans faute pour ce premier tome, qui possède une vraie fin. L’auteure nous donne la possibilité de nous arrêter là, ou de continuer avec le « Rossignol de Val-Jalbert » pour suivre les nouvelles aventures d’Hermine.  

lundi 1 février 2016

La petite fille qui aimait Tom Gordon



Auteur : Stephen King
Editeur : Le livre de poche
Collection : Le livre de poche
Parution : 2002
Pages : 279
EAN-13 : 9782253151364


C'est exprès que Trisha s'est laissé distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est qu'elle se perdrait dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, grâce auquel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver. Un magnifique personnage de petite fille drôle, futée, énergique, capable de désespoir autant que de courage. Et puis une histoire très simple. Une terreur très simple.
 
 
Mon avis



Ah, mon premier Stephen King ! Dans une vidéo, j’avais parlé de ces fameux livres ou auteurs que je n’avais encore jamais lus. Et pour Stephen King, on m’a souvent recommandé les mêmes, pour commencer, pour ne pas avoir peur, etc. Quand j’ai trouvé « La petite fille qui aimait Tom Gordon » à Emmaüs, je me suis souvenue que c’était un des titres qu’on m’avait le plus recommandés. Vu le prix je n’ai pas réfléchi longtemps, et hop dans la PAL (en plus il est tout petit) !

Ce qui est sûr, c’est que le style de King est assez prenant. Trisha, une petite fille de 9 ans, va se perdre en forêt durant neuf jours. Entre faim, soif et froid, la petite va vivre un véritable enfer. Tout ce qui va la maintenir en vie, c’est son walkman et les matchs du joueur de baseball Tom Gordon qu’elle admire tant. Alors je ne sais pas si vous, vous vous souvenez de comment vous étiez à 9 ans, mais personnellement, j’étais encore plus trouillarde que maintenant ! Donc neuf jours en forêt, toute seule, je serais certainement morte de peur. Vraiment morte de peur. Entre les bruits suspects et les ombres menaçantes, au secours ! Donc avant tout, bravo Trisha qui a géré comme une championne !

J’ai beaucoup aimé le personnage de cette petite fille. Elle est courageuse pour son âge, et a la tête sur les épaules. Souvent, elle va réfléchir comme une adulte pour se raisonner. Ne pas manger tout son pique-nique en une fois, s’étaler de la boue sur le corps pour que les moucherons et les moustiques évitent de la dévorer, etc. Que des choses que personnellement… je n’aurais jamais pensé à faire, sous le coup du stress et de la peur. Une fille maligne. Elle a donc ma reconnaissance éternelle.

L’atmosphère est très pesante. On se met facilement dans la peau du personnage, et je revivais mes craintes d’enfant. Se perdre en forêt, c’est quelque chose qui m’a toujours angoissée, même maintenant. Je sentais donc très bien cette anxiété qui me gagnait à chaque page.
Par contre, au niveau de l’histoire, neuf jours en forêt avec une petite fille perdue, c’est un peu longuet. L’auteur déroule bien tout le parcours de Trisha, ainsi que la folie qui s’empare d’elle peu à peu. Mais même avec ça, on se lasse rapidement de cette survie. J’ai aimé le style et le personnage, mais j’ai malheureusement décroché sur la trame principale.
J’ai très envie de poursuivre ma lecture de cet auteur. Avec « La ligne verte » probablement, j’avais vu le film il y a une dizaine d’années, et ça avait été un gros coup de cœur.

dimanche 1 mars 2015

Huit saisons

Auteur : Justin Cronin
Editions : Le livre de poche
Collection : Le livre de poche
Parution : 14 septembre 2011
Pages : 345
EAN-13 : 9782253124276

Huit saisons, huit nouvelles qui, en fait, constituent un roman.

L'histoire d'une famille dont chaque membre va son chemin : les études, le travail, le mariage, les enfants...

Mais, chez Justin Cronin, ce n'est jamais un chemin facile, car chacun a son secret : un amour qui n'ose pas se déclarer, une grave maladie qu'on tente de cacher, un drame vécu autrefois qui revient vous hanter... Sous l'apparente banalité des jours et des destins, sous le tissu protecteur de l'affection et de l'entraide, se dissimulent bien des angoisses et des détresses.


Mon avis


Ce livre avait fini dans ma PAL grâce à sa couverture. Passionnée de paysages enneigés je ne m’étais pas attardée plus longtemps sur le résumé. J’ai découvert grâce au challenge Cold Winter, que je termine ce mois, ces huit nouvelles qui dépeignent une famille, parmi tant d’autres.

L’auteur n’est pas inconnu, vu qu’il est le fameux écrivain de la brique « Le passage ». Son style est à la fois poétique et classique, comme s’il venait d’un autre temps. Les passages de vie d’O’Neil et sa famille vont nous êtres racontés à travers différentes saisons, différentes années. Si la plume colle aux histoires, j’ai parfois été un peu étouffée sous ces nombreuses fioritures qui perdaient le récit. Bien que magnifique on se laissait plus avoir par la beauté de la plume que l’histoire en elle-même.

Des années ’70 au début des années 2000, huit moments important dans la vie d’un jeune homme. D’abord indécis et étudiant, puis voyageur, amant, mari, père… O’Neil va passer par plusieurs stades, de joie et de tristesse. J’ai aimé me plonger dans les histoires de cet homme et ses proches, ce sont comme des polaroids instantanés de sa vie, des clichés prit au hasard, sur des instants précieux qui pourraient arriver à tout le monde.

Une atmosphère qui évolue tout au long du roman, on passe par différentes saison, météo, années, et chaque nouvelle nous fait changer d’air. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, c'est beau et touchant. Mais il y avait trop de paroles pour des instants qui parfois n’en méritaient pas autant. 

http://la-liseuse.blogspot.ch/2014/10/challenge-cold-winter-2014.html

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samedi 15 mars 2014

Seule le silence

Auteur : R. J. Ellory
Editeur : Le livre de poche
Collection : Thriller
Parution : 26 août 2009 
Pages : 601
EAN-13 : 782253125273


Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps d'une fillette assassinée.
Une des premières victimes d'une longue série de crimes.

Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin élucidée, Joseph s'installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d'enfants se multiplient...

Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu'il met en jeu.


Mon avis

Tirage de la Book Jar pour mars, Seul le silence est également un coup de cœur chez ma mère. Une brique, mais je m’y lance les yeux fermés… enfin ouvert parce que sinon c’est difficile de lire les yeux fermés, j’ai essayé une fois, mais c’est tout de suite moins évident, enfin je m’égare. 

Ellory est souvent cité dans les magazines pour être un auteur de polar reconnu. On peut constater que le britannique est tenace, car après 22 romans écrit, il essuie 600 refus de maisons d’édition. En 2003 il se fait enfin publié avec son roman Candlemoth. Depuis il publie un livre par an.
Personnellement je n’avais jamais lu aucun de ses livres, c’est surtout parce que ma mère avait beaucoup aimé celui-ci que je l’avais prit également. Ellory possède un style bien à lui, mais a tendance, malheureusement, à noyer un peu son lecteur sous d’innombrables descriptions qui ne valorisent pas forcément son intrigue. Malgré ça, il sait manier sa plume, il est à l’aise avec les mots et c’est une caractéristique que l’on retrouve chez son personnage centrale, Joseph.

Nous allons suivre ce dernier tout au long de sa vie. Si on enlève la trentaine de meurtres qui le poursuivent, on peu légèrement comparé Joseph à Ellory lui-même (peut être ?). Mais on ne peut pas passer à côté de ses petites filles retrouvées mortes et pour la plupart presque coupées en deux. Glamour non ? J’ai beaucoup aimé la psychologie de Joseph, c’est un enfant à part qui aime écrire et qui ne ressemble pas aux autres enfants, il voit les choses comme un adulte pour son jeune âge. En grandissant il ne change pas, mais ces meurtres qui ont commencé dans sa petite ville continuent et semble le suivre. Comme je disais, on a malheureusement beaucoup trop d’à côté qui brouille l’intrigue des meurtres, bien que ce soit intéressant également, on se sent toujours en alternance entre un roman et un thriller. On passe d’un meurtre au quotidien de Joseph et on se retrouve de nouveau projeté contre un meurtre, il n’y a pas toujours beaucoup de suivi.

Bien que j’ai, j’avoue, sauté quelques paragraphes pour avancer plus vite dans la résolution des meurtres, j’ai apprécié ma lecture. La plume est parfaite, et la complexité des personnages fait parfois froid dans le dos. Quand je suis arrivée au fin mot de l’histoire, j’ai aimé être surprise par l’identité du tueur, j’avais imaginé plusieurs possibilités mais pas celle-ci, est rien qu’avec ça je suis contente de ma lecture et c’est un bon livre. Par contre j’aurais aimé avoir plus d’informations sur comment Joseph a finalement mit le doit sur cette personne. Les explications n’étaient selon moi pas les meilleurs et la fin se précipite un peu. Comme si ça coulait de source pour lui, alors qu’il a cherché cette personne toute sa vie.

On ne peut qu’apprécier les décors qu’Ellory met en place. J’adore les Etats-Unis mais encore plus dans les 50 – mes années de prédilection, Mad Men power ! On passe d’un petit village très conservateur, ou chaque étranger est montré du doigt à New York, la ville de tous les possibles. On ressent immédiatement l’atmosphère lourde de la ville natale de Joseph, quand chaque regard est une accusation et que tout le monde se connaît trop bien pour que la vie y soit seine. Tandis que New York, Brooklyn pour être exact, est libre, tout le monde va vite, personne ne se soucie de personne et Joseph respire enfin dans cette ville qui est pourtant déjà saturée de monde.

Un très bon livre, malgré des longueurs inutiles et une révélation faite avec trop de rapidité vers la fin. J’ai été très surprise et j’ai beaucoup aimé le personnage de Joseph – âme torturée et fragile. 

Les avis des copinautes : Jess et d'autres la fiche BBM 


http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?p=1&id=16344

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