dimanche 15 avril 2012

L'héritage des Darcer, tome 2 : Allégeance

Auteur : Marie Caillet
Edition : Michel Lafon
Collection : -
Parution : 1er décembre 2011
Pages : 379

Renversée depuis des années par la terrible dictature d'Edrillon, la dynastie des Darcer n'a qu'une seule héritière, Mydria. Dernier espoir pour ses ancêtres, celle-ci doit accomplir la prophétie : chasser le roi usurpateur.

À la mystérieuse mort du souverain Keagan, la cour d'Edrilion est enfin libre de choisir son nouveau maître. Mais la Reine de la Déléane, convaincue qu'il s'agit d'un meurtre, refuse d'abandonner son empire. Avec l'aide des Chimères, véritables extensions de son esprit, elle met tout en oeuvre pour conserver son trône.

Personne ne se doute que l'héritière des Darcer est encore en vie. Pourtant, dans les faubourgs d'une ville malfamée, Mydria et son compagnon Orest luttent pour subsister. Alors qu'ils se croyaient loin de ces enjeux de pouvoir, le destin va bouleverser leur avenir. Au milieu du chaos qui menace le royaume, une simple jeune fille et un hors-la-loi peuvent-ils encore rétablir la dynastie déchue ?


Mon avis

Un tome deux, alors que le premier tome se suffit parfaitement à soi-même. Un tome deux, qui n’est pas à la hauteur du premier. Un tome deux, qui ne fait rien avancer.
Il est impossible de ne pas comparer L’héritage des Darcer à L’héritage des Darcer Allégeance. Pourtant les deux sont totalement différent, et c’est la que ce cache le gros bémol de la série. Car le premier volume nous emporte dans un univers fantastique, celui d’Edrilion, la découverte du Don et de l’héritage de My, l’auteur nous surprend avec la fin du roman, qui ne ressemble à aucune fin. Un roman fantasy unique. Une écriture passionnante et accrocheuse. Mais qui est l’auteur de cette suite ? Les premières pages nous plongent dans cet univers avec des personnages qui ne nous disent rien, qui ne nous sont pas présentés et qui parlent presque sous forme d’énigme. Quand l’on retrouve enfin nos protagonistes, c’est pour ne pas les reconnaître. Au final les actions et l’intrigue sont quasiment inexistantes.
Fini les personnages à la fois gentils et méchants, ici ils sont blancs, ou noirs ! Très peu d’originalité de ce côté d’ailleurs, on retrouve des idées à la Bottero, car Kebren la Kmett nous fait tout de suite penser à Elana la Marchombre. Le déroulement des actions n’apporte rien, les héros n’ont qu’un vague plan de ce qu’ils doivent faire et avance lentement. Cela aurait pu apporter un certain charme, du fait qu’il est normal qu’ils soient un peu perdus et peu sur d’eux, seulement il aurait fallu que l’écriture suive, ce qui contrairement au premier volume n’est pas forcément le cas. Dommage, car le premier volume est réellement bon, et l'on s'attend à être surpris comme la première fois. 
Donc une chronique assez courte, sur une suite qui n’aurait pas franchement été nécessaire. Mais la voilà présente, la voilà lu, mais malheureusement pas apprécié à sa juste valeur sans doute. 

jeudi 12 avril 2012

Le nouveau roman de J. K. Rowling

Depuis la fin de sa saga mondialement connue, tout le monde attendait le prochain livre de la grande J. K. Rowling. Et nous y voilà, cinq ans après, celle qui s'est fait un nom grâce à Harry Potter, nous dévoile enfin le titre de son prochain roman The Casual Vacancy, sortie prévu le 27 septembre 2012 chez Little Brown. Un roman noir comique qui se déroule dans un petit village anglais. L'auteur nous promet 480 pages d'humour noir sur fond tragique. L'histoire commence lors de la mort d'un personnage important, Barry Fairweather, les petites guerres du village (riches contre pauvres, femmes contre maris, enfants contre parents et professeurs contre élèves) en profitent pour éclater. 

Alors allons-nous craquer pour la maman de Potter?
Un univers totalement différent vous tentera-t-il?

Personnellement pour moi ce sera un grand oui. 



mardi 10 avril 2012

Top Ten Tuesday 29



Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous, initialement crée par The Broke and the Bookish est reprit en français par Iani.

LES 10 AUTEURS DONT VOUS ATTENDEZ AVEC IMPATIENCE UN NOUVEAU LIVRE (ANNONCE OU NON)



1. J.K. Rowling
2. Delphine de Vigan
3. Joseph Delaney

C'est très peu, j'en conviens. Le souci c'est que les auteurs dont j'aimerais pouvoir lire d'autres choses sont pratiquement tous morts. Ce qui ne va pas les faire publier plus vite. Mais j'aimerais beaucoup avoir des nouveaux livres de :

4. Pierre Bottero
5. Jane Austen
6. Virginia Woolf
7. Shakespeare
8. Les soeurs Brontë
9. Victor Hugo
10. Edgar Allan Poe



lundi 9 avril 2012

Un jour


Auteur : David Nicholls
Editeur : 10X18
Collection : 10X18
Parution : 2 février 2012
Pages : 620

15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes où la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier.


Mon avis

Un grand merci à Jed’s Burdy de me l’avoir envoyé durant notre swap wishlist, car en effet il était On the Top ! Depuis le visionnage de la bande annonce du film, l’histoire me faisait de l’œil, et comme j’aime le répéter, je préfère lire le livre avant de regarder le film.

Un jour. Le 15 juillet. Durant 20 ans. Deux inconnus, amis et amants vont se perdre, se retrouver, s’aimer et se haïr. La trame peut légèrement faire penser à ce livre Les aimants qui avait été un coup de cœur. Bien sur on nage dans quelque chose de totalement différent avec le récit de Nicholls, mais la structure peut être comparable.
Tout reste très abstrait pour le lecteur, il ne se retrouve invité dans ces vies que durant une journée, le reste de l’année lui est vaguement conté au fil des dialogues et des situations différentes d’année en année. Mais qu’importe, ces 15 juillet sont plus que passionnants, car justement il faut reconstituer tout ce qui aurait pu, ou s’est produit durant le reste de l’année.
On apprend à aimé et à détester Dexter et on s’apitoie sur le sort d’Emma. Par moment cela saute aux yeux qu’ils feraient mieux de ne plus jamais s’adresser la parole, pourtant quelque chose les retient l’un à l’autre, impossible de les séparer bien qu’ils ne s’apportent rien de bon.
Dans ce genre d’histoire, la fin est vite deviné, mais qu’importe, on connaît le dénouement rien qu’en regardant la couverture. Ici ce qui importe c’est tout le labyrinthe qu’ils auront du traversé pour se rendre à l’évidence du non sens de leur vie loin l’un de l’autre. On se cogne aux rêves qui s’effondrent et aux illusions perdues. Les personnages sont d’abord jeunes et pleins d’ambitions, pourtant la société dans laquelle ils évoluent les remets bien vite au pas, et les fait glisser dans son moule pro-conforme. Dexter voit ses rêves de stars de la télévision totalement engloutis quand il se retrouve à la porte des studios, quant à Emma, elle réalise qu’elle est à la dérive quand elle couche avec son patron sur la moquette de son bureau. Les déclics se font, enfin, dans leurs têtes et les rêves peuvent reprendre. Mais les années passent…

On ne trouve plus de personnages aussi bien aboutis que Dexter et Emma dans la littérature actuelle. Travaillé avec réalisme et honnêteté, jamais tout blanc ou tout noir, mais toujours une balance constante entre les deux. Des personnages qui peuvent rappeler des gens, des couples, des amis que l’on connait ou que l’on va connaître. La seule gêne qui persiste durant la lecture, quand on a que 22 ans, c’est de se dire « Est-ce que je ne suis pas en train de suivre des rêves irréalisables comme les leurs ? Ne suis-je pas en train de me tromper ? Comment faire si je m’en rends compte trop tard ? » On découvre une partie très philosophique à travers ce simple roman. Car au final c’est ce qu’il est, un simple roman, qui pourrait facilement se faire vendre comme du Musso ou du Levy, mais Nicholls va plus loin. Au-delà de tout ce que l’on pourrait croire, il nous fait nous poser les bonnes questions. Car finalement, s’il arrive à condenser 20 ans en 620 pages, c’est bien la preuve que la vie est courte.

D’abord édité chez Belfond en grand format, puis chez 10X18 en format poche, je reste une adepte du poche. Facile à glisser dans son sac, et concernant celui-ci je voulais féliciter les éditions 10X18 qui ont amélioré leurs mises en pages et leur design de couverture et de quatrième de couverture. C’est beaucoup plus plaisant à lire que les anciens.

Une excellente lecture. Qui frôle le coup de cœur de peu. 

C'est lundi que lisez-vous ? 5



Time To Read 2



Voici ma deuxième participation à un Time To Read. Il faut dire que ce rendez-vous m'est bien utile, car j'avance dans mes lectures. Donc cette fois-ci, j'ai participé à celui de Namira, que je remercie d'ailleurs. 

A 13h je prépare donc ma tasse de thé, ma musique et mon bouquin Un jour de David Nicholls chez 10X18, que j'avais laissé à 420 pages. 

Vers 14h je fais une petite pause d'une demie heure, et j'ai reprit jusqu'à 16h. En deux heure et demie j'ai terminé le livre, soit 200 pages d'avalé. 

J'ai reprit avec L'héritage des Darcer, tome 2 : Allégeance de Marie Caillet chez Michel Lafon. J'avoue avoir fait une énorme pause vers 18h40, car il y avait Touche pas à mon poste en rediffusion, j'avais loupé l'émission jeudi, ok, j'arrête le racontage de vie. Donc une heure et demie après je reprends ma lecture, et je me suis arrêté vers 21h30. J'ai lu 110 pages de celui-ci. Ce qui fait un totale de 310 pages. Je suis assez contente de moi. 

Donc voici mon bilan pour ce deuxième TTR, et je me réjouis déjà de ma prochaine participation. 


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