Charley Davidson, tome 3 : Troisième tombe tout droit

Auteur : Darynda Jones

Editeur : Milady

Collection : Bit-Lit Poche

Parution : 7 décembre 2012

Pages : 412

EAN-13 : 9782811208752

Moi c'est Café... euh, Charley. Et il me faut plus de café. Le sommeil c'est l'angoisse : Reyes, le fils du Diable chaud comme l'enfer que j'ai emprisonné pour l'éternité, hante mes cauchemars. Je crois qu'il me hait. Mais est-ce que les criminels accepteraient de me laisser tranquille le temps que je règle ça ? Bien sûr que non. Un type veut que j'enquête sur sa femme disparue... sauf que je suis sûre que c'est lui qui a fait le coup. Si j'arrive à m'injecter le café en intraveineuse, je devrais pouvoir le prouver. Sauf si mon grincheux de père revient à la charge pour me faire changer de métier parce que détective privée c'est trop dangereux. Bon d'accord, je manque de me faire tuer une fois par semaine, mais c'est pas une raison. Je suis super comme détective... et comme Faucheuse ! Café ?

Mon avis

Je ne vous la présente plus, Charley Davidson fait partie de mon palmarès d’héroïne que j’adore, et qui a des c… comme on dit.

Il me fallait une lecture fun, drôle et sans prise de tête, c’est donc automatiquement que je me suis tournée vers la suite des aventures de ma Faucheuse préférée.  Darynda Jones est une véritable déesse selon moi, d’avoir créé ce personnage mais aussi d’avoir imaginé Reyes Farrow. LE Reyes Farrow, le mec le plus sexy de la littérature.

Si vous n’avez pas lu les deux premiers volumes, il y a éventuellement risque de spoiler, donc attention.

Comme toujours Charley arrive à se mettre dans les pires situations avec son métier de détective, mais pas que ! En effet le prince de l’enfer et fils de Satan n’est pas très content de se retrouver lié à son corps terrestre grâce à elle. La jeune femme se retrouve donc avec deux problèmes majeurs sur les bras : la disparition d’une femme de médecin et un Reyes Farrow tout feu tout flamme.

Charley est encore plus (si possible) drôle ! Je n’ai pas arrêté de rire avec ses jeux de mots douteux et son addiction au café. C’est un personnage haut en couleur, qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui minimise tous les risques qu’elle prend. Une vraie teigneuse ! Mais c’est pour ça qu’on l’aime.

Dans ce volume elle prend conscience de plusieurs choses concernant Reyes et son rôle de Faucheuse, mais son enquête sur la femme de médecin prend beaucoup de place, peut être un peu trop, et on n’en apprend pas autant qu’on aimerait sur le côté paranormal.

Reyes est plus présent dans ce volume, physiquement. Il commence à prendre de plus en plus d’importance et la raison pour laquelle il est en prison prend tout son sens. On en apprend également plus sur son passé, en tant qu’être humain, et sur la manière dont il a été mal traité par son tuteur Earl Walker durant sa jeunesse. J’en avais mal au cœur pour lui en découvrant tout ce que ce tyran lui avait fait subir. Charley met d’ailleurs tout en œuvre pour comprendre cette histoire, et découvrir tout ce qui était arrivé à son pauvre Reyes.

La tension monte de plus en plus entre ces deux. Et quand il se retrouve nez à nez, ça chauffe très vite ! En tout cas personnellement leurs rencontres m’émoustillent à chaque fois. Et je veux encore plus de scène Charley/Reyes.

Les autres personnages sont également très présent, et heureusement car j’adore Cookie. Depuis le premier tome c’est un personnage secondaire qui a le caractère idéal pour s’entendre avec Charley. Les deux femmes se ressemblent sur pas mal de point tout de même et partage presque les mêmes gouts pour les hommes.

On rencontre enfin le club de motard qui squatte dans l’asile abandonné ou Charley se rend pour parler à Rocket, le fantôme. Et j’ai beaucoup aimé ces gros durs qui ont finalement un cœur tendre, il faut juste ne pas trop déconner avec eux, et plutôt être leur ami que leur ennemi.

Darynda Jones, mêle comme toujours, à merveille le côté enquête avec le paranormal. On rit, on a peur et on pleur. Un tome bourré de rebondissement et d’humour !

Avis des copinautes : Jess, Nessa, Mathieu, Azariel et d'autres sur la fiche BBM 

 

La dernière terre, tome 1 : L'enfant merehdian

Auteur : Magali Villeneuve

Editions : L'homme sans nom

Collection : -

Parution : 30 novembre 2012

Pages : 464

EAN-13 : 9782918541073

Un monumental ruban de pierre se dresse en sentinelle au bord des brumes éternelles.

Les hommes leur ont donné un nom : la Dernière Terre. Dans la cité-capitale des Cinq Territoires, Cahir, jeune homme frêle, maladif, aux moeurs et aux allures bien éloignées des codes stricts qui font loi autour de lui, subsiste envers et contre la réprobation générale. Il est issu des Giddires, un peuple rejeté, au ban de la paix politique qui unit les autres contrées. Malgré cela, entre intelligence et ingénuité, il parvient à se rapprocher de certains locaux, dont Ghent, fils du Haut-Capitaine à la tête des forces militaires des Basses-Terres.

Au fil de ces jours paisibles, s'il advenait un événement capable de bouleverser tous les dogmes établis, quel poids l'existence de Cahir aurait-elle dans la balance des certitudes ?

Mon avis

Il y a de ça quelques mois (honte à moi) je recevais un mail de la part de Magali Villeneuve, qui me proposait gentiment de recevoir son livre de fantasy La dernière terre pour en faire une chronique. Emballée par l'histoire j'ai tout de suite accepté, pour ne le lire que bien des mois plus tard.... Ma honte réside en cette longue attente. Mais j'ai embarquée ces derniers jours dans l'histoire de Cahir.

Avant tout Magali ce n'est pas n'importe qui. Son nom, comme ça ne vous dit peut être rien, et pourtant en le tapant sur Internet vous allez découvrir des univers qui vous parle certainement. Si je vous dis Game of Thrones, Star Wars, Seigneur des Anneaux ou encore Magic ? Des licences bien connues qui possèdent bien sur leur propre jeux de cartes, et pour illustrer ces cartes il faut... des illustrateurs ! Je vous le donne en mille, Magali en fait partie ! Et je dois dire que j'ai été ébahie devant son travail.

Donc elle manie les pinceaux à la perfection, mais la plume ? Ce ne sont pas vraiment les mêmes instruments. Mais le parie est réussit car elle a su créer un univers complet et nouveau. Son style est complexe, elle ne badine pas sur les détails et en abreuve ses pages tout au long du livre.

Ce premier volume d'une série de six tomes, est une introduction. On découvre les différents protagonistes et leur quotidien. J'ai trouvé des passages très longs, même si bien construit, on avance très lentement, et l'action n'est pas très présente. Il m'aura fallu 150 pages pour vraiment croché à l'histoire. Cahir est un personnage attachant, qu'on a envie de suivre et soutenir. Il n'est pas issu d'une grande lignée mais veut prouver ce qu'il vaut. Recueillit par un Haut-Garde il va faire ses classes pour devenir Arpenteurs, et se mesurer aux meilleurs de la capitale. On sent une véritable force en lui, mais beaucoup plus tranquille que certains de ses camarades. Il voit le monde sous un autre angle, et ne veut pas qu'on le voit autrement qu'Arpenteurs, qu'importe d’où il vient. Il est d'une grande sagesse j'ai trouvé.

Jusqu'au jour ou un événement étrange et tragique se produit. Et c'est à ce moment là que j'ai vraiment eu envie de poursuivre ce livre. L'intrigue n'est pas des plus palpitante, mais on veut en savoir plus. Et ça entraîne une très bonne trame pour la suite. Magali Villeneuve invite ses lecteurs à percevoir chaque recoins des Cinq Territoires. Ses personnages ainsi que son univers tout entier sont parfaitement dépeint. Malgré ça, il manque clairement d'action et d'intrigue. Ca reste un livre d'introduction, ou le lecteur essaye d'enregistrer un maximum de nom de personnages et de lieux, sans les inverser. J'ai personnellement eu parfois de la peine à différencier tout le monde et je n'ai découvert le glossaire qu'une fois ma lecture terminée. Le comble.

Mais j'ai beaucoup aimé ma lecture. Et mine de rien j'ai envie de poursuivre les aventures de Cahir, car la fin promet une belle suite. Merci encore à Magali Villeneuve et désolé pour mon retard de chronique.

D'autres avis sur la fiche BBM

L'éveil des Macchabs

Auteur : Ty Drago

Editeur : Bayard Jeunesse

Collection : -

Parution : 10 avril 2014

Pages : 550

EAN-13 : 9782747044448

William Ritter, 12 ans, mène une vie normale. Jusqu'au jour où il s'aperçoit que son voisin, pourtant bien vivant, a l'aspect d'un cadavre : les yeux hors des orbites, la peau en putréfaction... Horrifié, Will se précipite au collège, où le même phénomène se reproduit : un certain nombre de professeurs sont devenus des macchabées, eux aussi !

Le garçon, terrifié, est vite repéré par ces espèces de zombies, que personne d'autre que lui ne semble voir. Personne, sauf Helen, une camarade de classe, qui lui sauve la vie et l'entraîne dans une fuite éperdue à travers les rues de Philadelphie.

Pour Will, le cauchemar ne fait que commencer...

Mon avis

Merci aux éditions Bayard Jeunesse et à Jérôme pour le partenariat de ce nouveau livre. Leur collection Fais-moi peur commence à avoir du beau monde au catalogue, alors quand ils m’ont proposé ce livre, je ne pouvais que dire oui et sauter dessus dès sa réception !  

Les vampires, les loups-garous et même les zombies, bref les créatures fantastiques ont la part belle dans la littérature Young Adulte. Mais faites de la place pour le nouveau genre : les Macchabée. Oui, oui, les macchabée. Des corps morts quoi. Attention ! a ne surtout pas confondre avec les zombies, ça pourrait les frustrés.

Ty Drago sort un peu des rangs et nous propose un nouveau type de créatures. C’est nouveau, c’est frais… enfin non pas très frais vu que ce sont des corps en décomposition, mais, l’idée est vraiment chouette. De plus l’auteur n’en fait pas des tonnes, et arrive en un seul premier volume à mettre sur la table beaucoup de choses.

J’avoue que j’ai d’abord eu très peur du personnage de Will, notre protagoniste. Je voyais déjà le gamin qui se découvre élue de quelque chose et se prend pour un super héros dès son arrivé. Mais heureusement non. Ty Drago joue vraiment sur le côté réaliste des émotions d’un enfant de 12 ans. Et ça, c’était très important selon moi. Combien d’enfant-héros se retrouvent avec une sur-confiance en eux en un rien de temps, et prêt à tout pour quelque chose qu’ils ont découvert il y a deux jours ? Mais Will n’est pas comme ça. Enfin pas tout de suite. Le jour où il découvre qu’il peut voir les Macchabs, il flippe. Il n’a qu’une envie c’est rentrer chez sa mère et se dire que c’était un mauvais rêve. On ne lui laisse malheureusement pas vraiment ce choix et il se retrouve bien obligé d’entrer dans le rang des Fossoyeurs – nom de groupe de ses enfants pouvant voir les Macchabs.

Durant toute son adaptation à cette nouvelle vie, on se rend compte que l’auteur a les pieds sur terre. Souvent Will se rappel qu’ils ne sont tous que des enfants, et donc incapables aux yeux des adultes de beaucoup de choses. Le manquent de gadgets ultra sophistiqués rend la chose tout à fait plausible ; ce sont des enfants, avec aucun revenu, qui font avec ce qu’ils ont et qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

Les autres membres des Fossoyeurs sont attachants. On découvre une multitude de caractères différents, des gosses apeurés mais aussi des adolescents qui ont tout perdu et qui se donne corps et âmes dans cette clique pour venir à bout de leur pire cauchemar. Tom et Sharyn sont le noyau de cette organisation. A la rue depuis leur enfance, ils cambriolent des villas pour survivre. Ensemble ils créent les Fossoyeurs et récupèrent les enfants pouvant voir les Macchabs, comme eux. Petit à petit – et avec l’aide d’un personnage très important, ils mettent sur pied une véritable base secrète pour enfants Clairvoyants.  Sharyn est la fille garçon manqué, qui cogne plus vite que son ombre et Tom, son frère, est le chef de la bande.

L’intrigue principale est assez bien menée, bien qu’au départ on ne comprend pas vraiment ce que sont exactement ces Macchabs et ce qu’ils veulent. Au début ça m’a assez perturbée, je l’admets. Je voulais comprendre le pourquoi du comment, et vite. Les informations arrivent au compte goûte et toujours en parfaite adéquation avec l’action en cours. Du coup on a le temps de prendre en compte chacune d’entre elles, pour ne pas être perdu. Doser les informations ce n’est pas toujours évidents, et parfois certains auteurs veulent tout donner dès le départ et perdent malheureusement le lecteur. Ou dans le cas contraire, attendent trop longtemps avant de révéler certaines choses.

Le mini-détail qui m’a un peu déplut, c’est que c’est très américain. Comme s’ils étaient les seuls concernés par cette invasion de Macchabs. Ça rappel les films catastrophes, ou tout se déroule pratiquement uniquement chez eux, et le reste du monde… bah ce n’est pas si important que ça. J’aurais trouvé vraiment chouette qu’il existe des liens entre différents groupent de Fossoyeurs à travers le monde. Mais qui sait, cela viendra peut être dans la suite.

Un sujet qui change, des personnages très attachants et réalistes et une intrigue bien ficelée. Un premier tome qui propose beaucoup, et qui promet une belle suite. Je conseil vivement. 

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Alice à travers le miroir

Auteur : L. Carroll et Lostfish

Editeur : Soleil

Collection : Métamorphose

Parution : 26 janvier 2011

Pages : 180

EAN-13 : 9782302013872

Cette suite, datant de 1871, à Alice au pays des merveilles entraîne Alice de l'autre côté du miroir dans un pays organisé comme un échiquier où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. 

Mon avis

Ce livre est depuis des années dans ma PAL. C'est une amie qui m'en avait parlé, et je l'avais acheté sur un léger coup de tête et depuis il prenait la poussière. Et pourtant il me faisait envie ! Son gros problème à ce livre c'est sa taille. Il est aussi grand qu'un Art Book moyen, du coup ce n'est pas vraiment transportable dans son sac. Du coup quand je l'ai tiré pour le livre de la Book Jar d'avril, et qu'en plus j'étais en vacances, c'était le timing idéal. 

Comme dit plus haut, le livre en lui-même est une oeuvre d'art. Les dessins de Lostfish accompagnent à la perfection le texte de Lewis Carroll, je crois qu'elle a parfaitement cerné l'univers.

J'ai lu Alice au pays des merveilles il y a quelques années, et lire sa suite me semblait obligatoire par la suite. 

Ce deuxième volume, est beaucoup plus insensé, si cela est possible. Mais on peut observer une nette différence entre la Alice des deux aventures, dans la première elle fait partie des pions, et la voici reine dans la seconde. 

Alice s'endort dans un fauteuil de la maison et rêve de passer de l'autre côté du miroir du salon. Dans ce monde tout fonctionne à l'envers, il faut courir pour rester sur place, et on peut même savoir ce qui se passe dans le futur. 

Personnellement j'ai eu un peu de peine au début, les univers changent en un claquement de doigt et il n'est pas toujours facile de suivre. Pourtant j'ai prit beaucoup de plaisir à le lire, et les illustrations de Lostfish apportent un gros gros plus, car on visualise beaucoup mieux certaines scènes. 

La suite d'un classique qui mérite d'être lu, et surtout dans cette superbe version.

La ronde des saisons, tome 3 : Un diable en hiver

Auteur : Lisa Kleypas

Editeur : J'ai Lu

Collection : Pour elle, Aventure et passion

Parution : 20 mars 2013 (nouvelle édition)

Pages : 377

EAN-13 : 978229069233

Qui aurait cru que, après ses amies Annabelle et Lillian, ce serait au tour de la timide et bégayante Evangeline Jenner de trouver un mari ? Et quel mari ! Non content d'être un débauché notoire, un aristocrate plein de morgue, Sebastian, lord Saint-Vincent, vient de trahir son meilleur ami en tentant d'enlever sa riche fiancée.... C'est pour échapper aux griffes de sa famille qu'Evangeline a signé un pacte avec ce diable d'homme. Car en échange de sa protection, Sebastian aura sa fortune, mais il n'aura ni son corps ni son coeur.

Mon avis

Troisième volume de cette fameuse saga, et un gros coup de coeur !

Grâce à La ronde des saisons j'ai renoué avec la romance, je vois la vie en rose et je mets des paillettes sur mes ongles. Bon ok j'ai toujours aimé les paillettes. Mais Lisa Kleypas a contribué à flanquer mes préjugés sur ce genre littéraire à la poubelle. Pourquoi la romance, le girly ou la chick-lit serait de la littérature bas de gamme ? On la dénigre souvent (ainsi que ses lecteurs) alors qu'il n'y a aucun mal à aimer ce genre... Je m'emballe. Bref passons. 

Maintenant que je suis passée du côté obscur de la force... enfin de la littérature, en lisant de la romance, je me rends compte que j'adore ça. Le troisième tome de cette série est pour l'instant l'une des meilleurs romance que j'ai pu lire. Tout simplement parce que tout est présent pour que ce soit au top! 

Lisa Kleypas tourne cette fois-ci son schéma de roman dans l'autre sens, et si on commençait par le mariage ? Les deux protagonistes sont totalement à l'opposé l'un de l'autre, mais leur union pourrait être un parfait arrangement pour les deux. En effet la famille d'Evangeline souhaite la marier à son cousin, et une fois que sa fortune leur appartiendra dieu sait ce qu'ils feront d'elle. Quant à Sebastian il est au plus mal, l'argent commence a manquer et en plus il s'est fait un ennemi de son ami. 

Le principe de faire passer le mariage avant l'apprentissage de l'autre, m'a énormément plu. Ils vont devoir apprendre à se connaître alors qu'ils sont déjà mariés, et ce qui devait être une simple libération pour chacun d'eux, va se révéler être un changement de vie radicale. 

Evangeline a été depuis le début de la série un personnage qui me plaisait beaucoup. La plus timide des "Laissées pour compte" était un peu absente du deuxième volume, mais on la retrouve en force dans celui-ci. Son estime monte encore plus dans celui-ci, car en on apprend plus sur elle, et sa famille. La timide et bégayante jeune femme trouve le courage d'aller voir l'homme le plus pompeux et frivole de la ville pour lui demander de sa marier avec elle. On découvre une nouvelle facette de ce personnage, elle est au bout du rouleau et n'a qu'une seule solution, alors elle mets ses appréhensions de côté et va voir Sebastian Saint-Vincent. Au fur et à mesur qu'on avance dans notre lecture, le personnage d'Evangeline devient plus sur d'elle, son bégaiement s'arrête même par moment complétement. On découvre également beaucoup de choses sur sa famille, et la vie horrible qu'elle a passé avec eux. A tout moment ses oncles peuvent débarquer et la ramener de force. Personnellement, dès qu'elle ouvrait une porte j'avais le coeur qui s'emballait, de peur que ce ne soit un piège et qu'ils la ramènent dans son cauchemars.

C'était sans compter sur le changement radical de Sebastian. Alors que je ne l'aimait pas beaucoup à la fin du second volume, il a commencer à me plaire dès les premières pages du troisième. Il voit très bien que la jeune femme est désemparée et parfois même incapable de parler correctement, mais les piques et les enfantillages ne vont pas tarder entre ces deux, et ça rend leur relation encore plus charmante. J'ai beaucoup rit au moment ou il se rende en Ecosse dans la première partie pour se marier. Il arrive à la décoincer un peu et ça donne des scènes vraiment marrantes. 

Mais ce qui m'a vraiment fait tomber c'est son évolution personnel. On découvre petit à petit un nouveau Sebastian, qui finalement serait prêt à tout pour sa femme. C'est certainement l'un des personnages qui change le plus en un seul livre. La relation qu'il entretient avec Evangeline est de plus en plus passionnante, c'est ce qui m'a fait avaler le roman en un seul jour. 

J'avais eu quelques petits moments d'ennuis dans le tome 2. Mais celui-ci rehausse le niveau à la perfection. Pas un temps mort, il se passe toujours quelque chose, jusqu'au dernières pages. L'auteur a fait un superbe travail. De plus il est toujours plaisant de retrouver les autres "Laissées pour compte" on a toujours droit à des passages ou toute la clique est réunit. Lilian et Westcliff sont assez présent à un certain moment, et ça rappel l'union qu'on les quatre jeunes femmes. Elles sont là pour se soutenir entre elles et qu’importe le choix qu'elles font, elles seront là les unes pour les autres.

Un volume qui ne se passe pas à Stony Cross Park. On avait l'habitude de voir évoluer les romances dans ce domaine, mais cette fois on se retrouve chez Jenner's le club de jeu du père d'Evangeline. Il va être le décor idéal pour le mariage d'Evangeline et Sebastian. J'ai beaucoup aimé cet endroit, car il est plein de recoins secrets et de portes qui donnent sur des endroits cachés. Un véritable labyrinthe, mais également une ambiance très masculine, Evangeline est pratiquement la seule femme de cet établissement.

Un tome parfait! Qui réunit à la perfection deux personnages qui m'intriguait beaucoup.

Les avis des copinautes : Jess et d'autres sur la fiche BBM

14-14

Auteur : P. Béorn et S. Edgar

Editeur : Castelmore

Collection : -

Parution : 16 avril 2014

Pages : 320

EAN-13 : 9782362311192

Hadrien et Adrien, deux garçons de 13 ans, habitent à quelques kilomètres l'un de l'autre en Picardie. Tous deux connaissent des problèmes à l'école, des troubles sentimentaux, des litiges avec leurs parents. Une seule chose les sépare : un siècle. Leurs destins vont se mêler et une faille temporelle leur permet d'échanger du courrier...

Mon avis

Merci aux éditions Castelmore et à Thierry pour m'avoir permis de lire ce livre. J'ai été conquise par cette histoire et le recommande à tout le monde. 

Le style roman et épistolaire se font face dans ce livre, et se marie à merveille. Dès les premières lignes j'ai été embarquée dans cette histoire, qui va nous prouver que l'amitié est possible à n'importe quelle époque. Adrien rentre chez lui par une soirée de janvier 2014 et est prié par sa mère d'écrire une carte de vœux à son cousin qui vit dans la ville d’à côté. Ayant aperçu une nouvelle boîte aux lettres dans sa rue, il la poste et ne se doute pas une seconde que sa lettre va faire un bon de 100 ans. Le décor est planté, et on ne peut s'empêcher de tourner les pages avec avidité pour savoir comment les deux garçons vont s'en sortir dans leur correspondance.  

Adrien et Hadrien ont peut être le même âge, mais sont radicalement différents. Non seulement ils sont séparé par quelques années, mais en plus leur caractère n'ont rien avoir. Adrien est amoureux de Marion mais n'ose pas lui dire, doué à l'école il se laisse aller durant son deuxième semestre et ses notes flanches. Les cours ne l'intéresse plus, et le délaissement de son père l'exaspère. Hadrien, lui, est passionné par l'école et rêve d'obtenir une bourse pour continuer au petit lycée. Sa petite amie Simone est parfaite, mais la vie à la ferme et son père autoritaire ne sont pas toujours facile. 

Tout les oppose et pourtant après quelques malentendus et mensonges, les deux enfants vont commencer à s'écrire des lettres qui vont prendre de plus en plus d'importance dans leur vie. 

On distingue deux nettes parties dans le roman. La première est bonne enfant, les deux amis se découvrent et ne se comprennent pas toujours - aucun des deux ne sait qu'ils ne vivent pas à la même époque - alors quand l'un demande l'adresse e-mail de l'autre, on rigole.

Après une étude de timbre approfondie, l'écart de 100 ans est constaté par Adrien et Hadrien. Comment est-ce possible ? Qu'importe pour Adrien, car il sait que dans quelques mois, son ami vivra le 3 août 1914 et sera en pleine première guerre mondiale. S'il ne le prévient pas, le pire est à craindre. A ce moment là, fini la rigolade, on a une grosse boule au ventre pour savoir si Hadrien va réussir à se mettre à l'abri avant la date fatidique. 

C'est une lecture géniale, rien que part les détails sur le sujet qui regorgent, et qui ne sont pas barbants. On a un vrai roman, qui possède comme trame de fond la première guerre mais qui est agréable à lire. On est pas ensevelie sous une montagne d'informations, et on apprécie d'autant plus sa lecture. 

Des personnages vraies et touchants qui s'encouragent mutuellement pour venir à bout de leurs problèmes. 

Excellente lecture !