Dublin Street

Auteur : Samantha Young

Editeur : J'ai Lu

Collection : Semi Poche

Parution : 10 juillet 2013

Pages : 412

EAN-13 : 9782290072806

Quand Jocelyn Butler pénètre dans le magnifique appartement de Dublin Street, elle croit vivre un rêve. Un cadre somptueux, un quartier agréable d'Édimbourg, et une future colocataire des plus adorables. Ellie Carmichael est certes un peu trop enjouée et curieuse pour le caractère secret de Jocelyn, pour qui se lier d'amitié avec autrui a toujours été une épreuve, mais elle lui est aussitôt sympathique. Son frère, en revanche... Beau comme un dieu, mais aussi arrogant que déstabilisant, Braden Carmichael fait voler en éclats son fragile équilibre. Car en plaquant tout pour venir s'installer en Écosse, la jeune femme espérait laisser derrière elle son passé tragique. Or la passion qui la lie bientôt au ténébreux Braden fait resurgir ses peurs les plus profondes, et les exorcise...

Mon avis

Vu chez Liliy Drawinthecity ce livre me faisait très envie. Et depuis il a rejoint ma PAL, pour être lu en quelques jours à peine. La plume de Samantha Young devient vite addictive. On s’attache à ces personnages, ces lieux qui me font rêver, et cette histoire ma fois plutôt sympathique.

L’histoire de Joss est très touchante, j’ai d’abord beaucoup aimé ce personnage. Elle a vécu une adolescence peu commune, et que personne ne devrait vivre. Aujourd’hui, 8 ans plus tard, elle porte toujours ses fantômes du passés. Elle croit s’en être débarrassée, alors qu’ils pèsent encore énormément sur elle. J’ai vraiment eu de la peine pour elle, et de voir qu’elle tombe sur un personnage comme Ellie, sa nouvelle coloc, m’a plutôt réjouit, car Ellie est tout le contraire de Joss. D’humeur plutôt joyeuse, c’est une vraie pipelette, qui ne peut s’empêcher de toujours tout lui raconter. Les deux se complètent, et le tableau me plaisait bien.

Quand arrive Braden, que l’on rencontre très vite, je n’ai pas pu m’empêcher de faire une comparaison avec Christian Grey. Braden est riche, a un passé trouble, et aime décider de tout. Pourtant la relation qu’il va gentiment avoir avec Joss ne se passe pas vraiment comme on l’attendait. Joss déteste Braden, mais physiquement elle serrait prête à tout tellement il réveil des choses en elle. Un gros combat intérieur débute donc pour la jeune femme, jusqu’au moment fatidique. C’est par la suite qu’elle a commencé à m’agacer. Je voulais voir un personnage qui décide de s’en sortir, qui prend les devants pour aller mieux, pour régler ses histoires de son passé tragique. Mais Joss ne fait que se plaindre, de se morfondre et fuir. Au bout de je ne sais combien de pages, elle me gavait. Moi qui la comprenais au début, elle me larguait complètement avec ses réactions d’ado, alors qu’elle avait passé l’âge. Elle ne voit que ses problèmes et en devient presque égoïste par moment.

Braden m’a fait l’effet inverse. Lui qui est au départ très déroutant (j’avoue n’avoir rien comprit à ses humeurs au départ) il devient de plus en plus limpide et touchant. On le sent investi dans ce qu’il entreprend que ce soit professionnel ou sentimental. Il m’a même fait rire ! Il arrive à inventer de ses excuses pour passer du temps avec Joss, parfois ça paraît tellement gros, mais ça passe.

Ellie est certainement le personnage, certes secondaire, mais qui m’a le plus plu. J’ai rencontré d’abord une jeune femme qui possède beaucoup, qui est exubérante, pas timide et relativement positive. Et plus l’histoire avance, plus on découvre un personnage qui a ses secrets et ses craintes. Toutes  ses attentions partent d’un bon sentiment, bref c’est un peu ma bisounours de l’histoire !

Les endroits sont bien sur à couper le souffle. C’est certainement ce qui m’a fait le plus aimé ce livre. On se retrouve dans un appartement gigantesque, que même dans nos rêves on n’ose pas imaginer. L’argent coule à flot dans la famille d’Ellie et Braden, et Joss n’en manque pas non plus. Autant ça m’impressionnait beaucoup, autant ça me mettait presque mal à l’aise parfois avec quelle facilité c’était de vivre pour eux. J’avais l’impression de ne pas faire partie du même monde, et c’est clairement le cas, je ne pourrais pas m’offrir le quart de ce qu’ils possèdent dans ce roman.

Un court moment qui m’a le plus marqué, c’est quand Joss va au château d’Édimbourg pour admiré la vue, et là j’avais l’impression d’y être. Un merveilleux moment.

Un très chouette roman, ou l’érotisme arrive aux bons moments, n’est pas de trop et n’est pas l’excuse du roman. Les personnages ont de vraies histoires, intéressantes et touchantes. Le sexe est abordé d’une manière beaucoup plus soft que dans Cinquante nuances de Grey, donc si vous avez pu être choqué par ce dernier, peut être lui préférerez vous celui-ci.

 

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X-Men : Les origines

Auteur : Collectif

Editeur : Panini Comics

Collection : Marvel Select

Parution : 21 mai 2014

Pages : 352

EAN-13 : 9782809439373

Découvrez les origines des plus célèbres X-Men à travers onze récits retraçant leur parcours, de leur mutation à leur arrivée au sein de l'équipe. Cyclope, Jean Grey, Wolverine et leurs partenaires n'auront plus aucun secret pour vous ! Des histoires signées Mike Carey, Chris Yost, Kieron Gillen, Duane Swierczynski et Trevor Hairsine, entre autres.

Mon avis

Déjà petite j’aimais regarder le dessin animé des X-Men. J’étais une grande fan de ces supers héros, aux pouvoirs mutants, et combien de fois, j’ai cru moi aussi en posséder en me concentrant très fort, et pouvoir faire des études dans l’école du Professeur X ? Mais malheureusement, mes pouvoirs ne se sont jamais manifestés (c’est la même histoire que la lettre de Poudlard, le tout a du se perdre quelque part).

Souvent j’ai voulu lire les Comics, mais comme pour beaucoup, on ne sait jamais par ou commencer, tellement il y a de séries, et de séries parallèles et de réédition, etc. Alors quand cette intégrale sur les plus connus des X-Men est sortie chez Panini Comics, on n’a pas hésité longtemps avant de la prendre. En effet on a bien fait !

Pour commencer c’est une intégrale, donc on a clairement de quoi lire, et beaucoup de personnages différents sont présentés. On découvre l’origine de chacun de leur pouvoir, plus ou moins clairement. Ensuite, chaque personnage possède son dessinateur, son scénariste, il y a de quoi se faire plaisir au niveau des styles, le désavantage c’est que parfois on aime, et parfois on aime moins le coup de crayon. Ca arrive.

Concernant les différentes histoires, il y en a certaines que j’ai adoré comme celle de Cyclope, Jean Grey, Iceberg. Par contre pour d’autres ce n’est pas que je n’ai pas aimé, mais je n’ai pas forcément comprit l’histoire (Margaud en mode blonde). Sérieusement, certaines allaient très bien, jusqu’à la fin, ou là je me disais qu’on en avait soit pas assez, soit trop mais que l’histoire se termine pas au bon moment. Notamment pour Emma Frost, ou Gambit, ou les histoires m’ont beaucoup plu, mais on n’a pas clairement d’explications et ça m’a plutôt frustrée.

Je dirais que pour un premier pas dans l’univers des Comics des X-Men je l’ai trouvé très bon. Maintenant certaines histoires auraient pu être plus complètes. Une façon de se faire envie, et de se tourner vers d’autres aventures. 

Lectures du mois - Juillet 2014

Juin n’avait pas été très concluant, et finalement juillet pas vraiment non plus. J’ai par contre eu de plus belles lectures que le mois précédent, et ça, ça change tout ! On note tout de même deux énormes coups de cœur avec Wika et Eleanor & Park et de très beaux moments avec notamment Cœur Vanille, The Last Song et Beignets de tomates vertes. 

Livres chroniqués :

• Wika d'Olivier Ledroit
• La ronde des saisons, tome 4 de Lisa Kleypas
• Eleanor & Park de Rainbow Rowell
• Les filles au chocolat, tome 5 de Cathy Cassidy
• Beignes de tomates vertes de Fannie Flagg
• The Last Song de Nicholas Sparks

 

In my Mailbox - Juillet 2014

Le mois de juillet est pourtant passé normalement, contrairement à mai et juin qui ont filés à une vitesse folle, et du coup juillet est également un mois ou les acquisitions ont débordées,  c’est le cas de le dire. Entre achats de vacances, cadeaux d’anniversaire, et partenariat, mais PAL saigne un peu je vous avouerais. Je vous laisse en image sur cette IMM, et pour les courageux, la version en vidéo (aller vous servir à boire avant). 

La vidéo

The Last Song

Auteur : Nicholas Sparks

Editeur : Sphere

Collection : -

Parution : 8 septembre 2008

Pages : 390

EAN-13 : 9780751543261

À l'âge de 17 ans, la vie de Veronica Miller, alias «Ronnie», est bouleversée par le divorce de ses parents et le départ soudain de son père, qui abandonne New York pour la Caroline du Nord. Elle lui en veut vraiment et refuse de le voir depuis la rupture... Jusqu'au jour où, trois ans plus tard, sa mère décide de l'envoyer passer un été avec lui, espérant une réconciliation.

Le père de Ronnie, ancien pianiste et professeur, mène une vie paisible en bord de mer où il se consacre à la confection d'une oeuvre d'art. Dès son arrivée, Ronnie se rebelle et menace de partir. Mais bientôt, elle fait la connaissance de Will, un jeune homme du village, qui va faire chavirer son coeur. Baissant sa garde, va-t-elle enfin réussir à s'ouvrir au bonheur ?


Mon avis

Il y a quelques années déjà, au tout début du blog (pour vous dire à quel point ça remonte), j’avais eu une mauvaise expérience avec Nicholas Sparks. Son livre A tout jamais était selon moi « too much » des personnages très caricaturés, qui du coup ne me paraissaient pas réalistes. Mais lors d’un tour à Emmaüs je tombe sur cette édition anglaise de La dernière chanson, un peu de lecture anglaise ne me ferrait pas de mal et comme le disait Fairy Neverland, pour bien commencer, ou recommencer à lire en anglais, le contemporain c’est idéal ! Ni une, ni deux, le voici dans ma PAL, et je ne voyais pas de lecture d’été plus parfaite.

Pour commencer, je dois dire que mon avis sur cet auteur change avec ce titre en VO. Peut être que précédemment c’était la traduction ? Qu’importe, le style ici m’a vraiment plu. Et si vous aimeriez vous lancer dans la lecture en anglais, je vous confirme que Nicholas Sparks est assez simple à comprendre. Pour ma part j’ai eu besoin des 100 premières pages pour me mettre dans le bain, et faire en sorte que mon cerveau re-comprenne la VO.

Une fois dans le roman, la plume coule toute seule. J’ai vraiment été happée dans l’histoire et finalement les 400 pages sont passées très vite.

On ne peut pas, ne pas s’attacher à Ronnie, le personnage centrale du livre. D’abord une ado rebelle, qui ne veut surtout pas passer l’été avec son père, on découvre son changement qui se fait petit à petit. Loin de la vie New Yorkaise, Ronnie prend le temps de se ressourcer, de se calmer et se recentrer. C’est une belle évolution que l’on peut voir à travers ce personnage. Elle a néanmoins un sacré caractère, et on peut vite comprendre pourquoi les gens peuvent la trouver exaspérante. N’ayant d’abord aucun amis ici elle traine jusqu’à pas d’heure avec une bande de salle gamins du coin. Ce qui va vite lui attirer des ennuis bien sur.

Mais heureusement il y a la rencontre de Will, qui va changer beaucoup de choses. D’abord complètement à l’opposer, Will n’en démord pas, il trouve Ronnie intéressante et différente des autres filles. Petit à petit, un rapprochement entre eu va se faire, et ce qui ne devait être un amour de vacances se transforme très vite en un amour beau et vrai.

Les deux personnages sont vraiment touchants. On découvre des facettes d’eux qu’on n’attendait pas du tout.

Steve, le père de Ronnie, est vraiment adorable. Il sait que sa fille lui en veut, que les heures et les heures passées à lui donner des leçons de piano, et le fait qu’il ait quitté la mère de ses enfants, l’a dégoute. Si elle avait le choix, elle n’entendrait plus parler lui. Mais Steve est si touchant, on sent qu’il veut tout faire pour que sa fille soit heureuse, il sacrifie beaucoup de choses cet été pour elle, et aimerait passer autant de temps avec elle, qu’il en passe avec Jonah, le petit frère.

Plus on avance dans l’histoire, et plus j’étais attendrit par ce papa qui n’a pas revu ses enfants depuis très longtemps. Son histoire personnelle ne peut que nous émouvoir.

Je me sentais si bien dans ce décor. J’ai d’ailleurs hâte de regarder le film, pour voir les images que j’avais en tête, pour de vrai. La maison de Steve me fait rêver. J’imagine ce genre de maison de plage, toute en bois, avec une décoration appropriée, bref le genre de maison dont je rêve. L’ambiance est là, la plage, l’aquarium, le volleyball, Nicholas Sparks a vraiment mit en avant une atmosphère de vacances que l’on ressent durant notre lecture.

Nous sommes dans un livre de Sparks, vous savez certainement du coup que la fin est toujours assez triste. Je m’y attendais, je savais qu’il allait se passer quelque chose, mais ne voyait clairement pas d’où ça allait venir, ni sur qui ça allait tomber. J’ai été du coup très surprise, et attristée.

Ce n’est pas un coup de cœur, mais l’histoire est magnifique, avec des personnages forts et attachants qu’on a envie de suivre. J’ai rit et pleuré, donc c’est gagné pour moi et ce livre. Une très belle découverte, et maintenant une séance DVD s’impose pour voir son adaptation.  

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