lundi 15 juin 2015

La fois où j'ai écouté ma mère

Auteur : Thierry Guilabert
Editeur : Ecole des loisirs
Collection : Médium
Parution : 16 avril 2014
Pages : 168
EAN-13 : 9782211214353

Les menaces, les cris, les coups, ce soir c’en est trop. Une course à pied dans la nuit, un bus, un train, un car, et puis encore de la marche, une longue marche dans des sentiers de montagne… Et les voilà arrivées au refuge. Mila n’est pas vieille et sa mère n’est pas veuve. Pourtant c’est là, avec Catherine, Mado, Marguerite, Clémence et les autres qu’elles vont trouver leur place. Loin de tout. Loin des hommes. Loin de leur violence. Ici, aux Ouches, des vieilles femmes blessées ont décidé de vivre en communauté, de restaurer les bâtisses, de partager l’essentiel, de se serrer les coudes, de se panser le cœur. La mère de Mila connaît l’une d’entre elles, et l’appelle « nourrice ». La vie s’organise, rude et douce. Mila étudie, fait la lecture, se découvre des forces inconnues et un amour inattendu pour la montagne et sa sauvagerie. Elle se surprend à espérer que cette vie peut durer. Elle se trompe. Là-bas, en ville, dans les brumes de l’alcool, son père rumine une vengeance atroce.  


Mon avis

Il y a ce genre de livre qui sont addictif, à un tel point qu'on les dévore! Et d'autres qui le sont tout autant, mais que l'on préfère savourer, tourner les pages lentement et lire chaque mot comme s'ils étaient l'incantation d'une formule magique. C'est ce que m'a fait La fois où j'ai écouté ma mère. Une pépite inattendue.

Les paysages d'automne et d'hiver ne me laisse pas insensible en général, et ce livre est encore une fois l'exemple parfait d'une couverture qui m'a parlé avant même que je connaisse son histoire. L'auteur commence par un sujet triste, mais réel : la violence conjugale. La mère de Mila sait que si elle et sa fille reste en compagnie de son mari, elles sont perdues. Une nuit, elles partent, dans l'espoir de ne jamais revenir. Commence alors une marche sans fin, les jambes de Mila lui font mal, les deux femmes fatiguent mais savent que si elles s'arrêtent, c'est la fin. La détermination et la survie les pousse en avant, tout donner pour vivre enfin. C'est la fuite de l'espoir. On suit l’ascension dans cette montagne durant bien des pages, ce qui met vraiment l'accent sur la volonté de survivre. Et une fois en haut, c'est une autre vie qui commence. 

Mila est une adolescente comme les autres. Elles a son collège, ses amies et son train train quotidien. Le fait de partir chamboule tout, bien sur, elle s'adapte mal à ce nouvel endroit. Le refuge que les deux femmes ont rejoint est une sorte de hameau, perdu dans les alpes, avec un téléphone pour tout le monde, et des femmes qui s'aident entre elles depuis des années. Souvent âgées, elles refusent de s'enfermer dans des homes où personnes ne vient leur rendre visite. Cette petite communauté fonctionne grâce au partage de leurs rentes, et tout va pour le mieux, jusqu'à l'arrivée de ses deux âmes en peines : Mila et sa mère. 
L'adolescente va petit à petit prendre ses marques. Elle va faire la lecture aux femmes qui ne voient plus assez, réviser ses cours avec une ancienne professeur des écoles et aider dans les potagers pour que tout le monde puisse manger. J'ai aimé ces passages là, et le mot est faible. Le retour à la vie de Mila est magnifique. Elle qui pensait se retrouver coincée quelque part, sans Internet et perdue parmi ces gens qu'elle ne connait pas, trouve finalement la vie plus belle loin de tout. Amoureuse des montagnes et de la campagne, j'ai bien sur immédiatement croché avec ce nouveau mode de vie. C'est beau, tout simplement. 
Pour la mère de Mila c'est plus difficile, elle se sait hors d'atteinte, mais le doute et les peurs règnent encore. Contrairement à sa fille, elle va prendre plus de temps avant de s’acclimater à sa nouvelle vie, et profiter de l'instant présent.

On pourrait croire que l'intrigue s'arrête là, que la vie resta belle éternellement. Mais la société est bien là, et rien n'est simple dans notre monde actuel. Même quand on ne veut plus en faire partie, elle nous rattrape et nous piège. On doit lui rendre des comptes, alors qu'on se sent mieux détaché d'elle... Voilà pourquoi ce livre m'a touché au plus profond. L'auteur met soudain un réel suspens dans ce calme plat des montagnes. Avec la vie "réelle" qui reprend le dessus. 

Grâce aux montagnes et à la vie simple de ces femmes j'ai respiré, j'ai eu ce même ressentie que durant ma lecture de Wild de Cheryle Strayed. Les deux histoires n'ont pratiquement aucun rapport, à part la fuite pour revivre. On referme ce livre en se sentant mieux, mais également en voulant partir. J'ai voulu prendre mon sac et partir me perdre dans les alpes, ne plus rendre de compte à personne, et vivre pour moi. Rien que pour moi. 


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jeudi 11 juin 2015

Les filles au chocolat, tome 5.5 : Coeur Sucré

Auteur : Cathy Cassidy
Editeur : Nathan
Collection : -
Parution : 5 mars 2015
Pages : 144
EAN-13 : 9782092558041

Deux histoires racontées du point de vue de la meilleure amie et du petit ami de Summer, l'héroïne de Coeur mandarine. Dans le premier récit, Tommy décide d'offrir un cadeau spécial à Summer pour la Saint-Valentin, pour lui redonner goût à la danse et à la vie. Dans le second, Jodie culpabilise car elle entre à la Rochelle Academy à la place de Summer.


Mon avis

Depuis maintenant le temps que je suis les aventures des Filles au chocolat, j'ai lu avec beaucoup de plaisir ce petit demie tome, qui fait une bonne pause avant l'arrivé de Coeur Cookie (2 juillet 2015).

Summer n'est pas le personnage que je préfère, son histoire est pourtant celle que j'ai trouvé la plus dure, avec un sujet des plus importants : l'anorexie. Mais découvrir sa vie après ce drame est très intéressant. C'est en tout cas ce que nous propose l'auteure dans la première nouvelle. Tommy le petit copain de Summer veut lui faire un cadeau pour son anniversaire et la Saint Valentin, seulement difficile de trouver LE présent parfait pour une fille tout aussi parfaite... Sur les deux nouvelles c'est celle qui m'aura le plus émue. Tommy est vraiment un adorable garçon qui a très peur de mal faire. De plus Skye, la soeur jumelle de Summer, ne le met pas spécialement en confiance, elle aussi a peur pour sa soeur, et tout semble vouloir rappeler de mauvais souvenir à la danseuse étoile. Pourtant en prenant son courage à deux mains Tommy trouve, selon moi, le cadeau idéal. J'ai trouvé ce moment très touchant, et rempli d'espoir finalement, alors que cela aurait pu tourner au cauchemars.

Pour la seconde nouvelle on retrouve une amie de Summer, qui prend sa place dans l'école de danse que cette dernière voulait intégrer. Malheureusement avec sa maladie ce n'est plus possible. Jodie est un personnage intéressant, car elle culpabilise beaucoup vis à vis de son amie, elle pense sa place moins légitime que celle des autres, et reste donc en retrait. Cette nouvelle met l'accent sur notre place au sein d'un groupe, comment se sent-on face aux autres, comment nous nous percevons nous même, etc. La nouvelle en tant que tel est moins intéressante pour l'histoire des Filles au chocolat, mais j'ai trouvé le sujet important également. Je me suis reconnue dans le personnage de Jodie, à toujours penser qu'on est moins bien que les autres, que notre place n'est pas la bonne, que nous ne sommes que le lot de consolation. Petit à petit la jeune fille reprend confiance en elle, et les gens qui l'entourent la mettent à l'épreuve pour qu'elle se dépasse.

Des histoires plus sympathiques que celle du tome 3.5 Coeur salé. A lire si on est fan de la série depuis ses débuts, on en redemande.

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Terra Divina : Intégrale 1

Auteur : Marie Fontaine
Editeur : La Bourdonnaye
Collection : Pulp
Parution : 1er mars 2014
Pages : 136
EAN-13 : 9782824205052

Lisandru et Catarina Caitucoli, époux nonagénaires à tendance increvables, règnent sur leur clan ainsi que sur leur domaine, la Terra Divina, une magnifique cerisaie. Pourtant, leur business ne leur rapporte pas que des queues de cerises. Et personne ne s'aviserait de venir fourrer son nez dans les affaires blanc comme coke de ces vieux mafieux. Jusqu'au jour où un gars de la famille Abbruzzi entraîne avec lui dans une mort " explosive " le lieutenant de Lisandru. Flanqués d'une petite-fille vierge comme l'huile d'olive mais chaude comme la braise, d'un fils marié à une insupportable Irlandaise, d'ennemis cachés qui ressurgissent du passé et de fantômes a priori bienveillants, les Caitucoli auront fort à faire pour démêler le vrai du faux et comprendre pourquoi Orsu Abbruzzi leur a déclaré la guerre. Au cours du combat, certains de leurs propres secrets éclateront au grand jour. Catarina découvrira à ses dépens qu'on peut passer une vie entière aux côtés du même homme sans vraiment le connaître. Au menu de cette tragédie jubilatoire dans laquelle les macchabées tombent comme des bigarreaux : clafoutis et vendetta. Euh... non, pas clafoutis. 


Mon avis

Amateur de Tarantino approchez. La collection Pulp des éditions la Bourdonnaye parle d'elle même, c'est sanglant, tiré par les cheveux et salement méchant pour rien.

La famille Caitucoli (petit soucis de prononciation durant ma lecture, je vous laisse imaginer) est très soudée mais surtout mafieuse, et donc pleine d'ennemis. Tout va pour le mieux, enfin presque, jusqu'au jour où le bras droit du chef de famille se fait littéralement explosé la gueule, oui comme ça, dans un grand BOUM! Forcément ça remue sévère, et la famille n'est pas contente, mais alors pas du tout! C'est là que tout se complique, bien sur.

Grâce à un humour mordant l'auteur trouve les mots justes et drôles pour donner ce côté pulp à son histoire. Mais il n'y a pas que ça. Car on découvre une véritable intrigue, qui donne envie de connaitre la suite à tout prix dans l'intégrale deux. J'ai rit plus d'une fois grâce à ce livre, car certaines scènes sont tellement énormes et too much qu'on y croit à peine. Et pourtant si, on se dit : elle a osé. Et elle a bien fait je pense. Ce livre ce démarque justement grâce à son ton un peu grinçant, à ses pages poisseuses tellement le sang coule à flot (oui c'est la phobique du sang qui vous parle... tout est normal).

Mais toute fois je note quelques petites choses qui m'ont déplut. J'ai trouvé les personnages marrants, mais pas assez travaillé pour que je m'y attache. Le livre est court, et peut être que sur le long terme on s'y retrouve plus, mais là il me manquait un petit quelque chose pour vraiment me les approprié. Ensuite je pense clairement ne pas être le meilleur public pour ce genre là. J'aime bien Tarantino, mais sans plus (oh sacrilège, ne me frappez pas) du coup je pense ne pas avoir été la plus réceptive possible au style. Néanmoins je note toute fois une intrigue vraiment sympa comme tout, qui me donne envie de savoir ce qui va se passer dans la suite. Et j'avoue, petit coup de coeur sur le personnage de la grand mère Catarina.

Belle découverte, mais quelques rapidité sur certains points que j'aurais aimé plus approfondie.

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mardi 9 juin 2015

Victoria rêve

Auteur : Timothée de Fombelle
Editeur : Gallimard
Collection : Folio Junior
Parution : 8 novembre 2013
Pages : 102
EAN-13 :  9782070655137


Victoria voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle : Victoria rêve. Mais depuis quelque temps, un monde imaginaire débarquait dans son existence. Elle avait l'impression d'une foule de personnages qui descendaient de sa bibliothèque en rappel pour venir semer leur pagaille. Victoria voulait savoir ce qui lui arrivait. Y avait-il un lien avec les livres qui disparaissaient de sa chambre ?



Mon avis

Après Le livre de perle et son coup de coeur, après le bon souvenir de Vango, et encore après la déception de Tobie Lolness, Timothée de Fombelle m'aura fait passé par tous les stades de lectures. Victoria rêve est encore une fois un autre genre, un inclassable...

Petite fille avec la tête dans les nuages, Victoria rêve d'aventure. Tout ce qu'elle entend autour d'elle, prend un autre sens dans sa tête. Forcément elle y croit, de plus des livres disparaissent de ses étagères, impossible que tout cela ne soit pas magique. L'auteur nous embarque dans quelque chose de très particulier encore une fois. A la limite du rêve... comme ceux de Victoria. D'une plume délicate il trace en quelques pages le portrait de cette fillette à l'imagination tellement débordante, que sa tête n'est pas assez grande pour la contenir.

Ce livre est un très bon texte sur le fait de grandir, de passé du palier d'enfant à celui de la pré adolescence. On aime encore ses jeux, ses histoires qu'on se crée dans nos têtes, et pourtant le monde autour de nous grandi, parfois sans nous. Victoria est un peu laissée en retrait dans cette croissance. Et tout ce qui se passe autour d'elle n'a pas la même dimension à ses yeux.

Le dernier chapitre est bien sur révélateur de beaucoup de choses. Dommage que le rêve se brise si vite finalement. J'aurais adoré suivre encore quelques aventures de Victoria. Un très beau livre.

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lundi 8 juin 2015

La lettre à Helga

Auteur : Bersgveinn Birgisson
Editeur : Points
Collection : Points
Parution : 12 février 2015
Pages : 124
EAN-13 : 9782757840795

De retour pour un été dans la maison où il passa toute sa vie, Bjarni Gislason décide d'écrire à la seule femme qu'il ait jamais aimée : Helga. Depuis le temps, la plupart des témoins ont disparu mais l'ancien éleveur de brebis se souvient de tout : la violence de son désir, l'âpreté de son existence, la beauté de la nature... Sa lettre, qui tient autant de la déclaration d'amour passionnée que de l'hymne à la terre et au mode de vie rural, est pour lui l'occasion de faire une dernière fois le tour de ce que fût son existence, et de s'interroger sur les raisons qui poussent un homme à faire "la sourde oreille" au "doux appel de l'amour". 


Mon avis

Reçu de la part des éditions Points, "La lettre à Helga" possède ce mystère dès le résumé, qui me captive et m'intrigue.

L'auteur utilise la lettre pour que son personnage s'exprime, Bjarni est un homme plein de regrets et de souvenirs. Amoureux d'Helga, il lui raconte enfin tout, dans sa longue lettre. J'ai aimé ce livre, aussi petit soit-il, car il renferme quelque chose de très fort. On découvre dans un premier temps la beauté de l'Islande. Ces prairies et champs à perte de vue, la douceur de la tranquillité. Notre narrateur est un paysan, il aime travailler la terre, se retrouver seul avec lui même. On le découvre même allergique à la ville, ces citadins tous plus sombres les uns que les autres, avec cette mine triste qu'ils trainent comme un boulet derrière eux. J'ai comprit ce personnage pour beaucoup de raisons. On découvre ensuite cette tension sexuel qui traine dans les sentiers de montagne et proche des lacs. Il a aimé Helga. Cette femme si belle, si forte, elle est tout ce qu'il désire, alors que lui même est marié. Dans cette lettre il lui dit enfin tout. Ses regrets et ses craintes. Son amour également. 

C'est un texte violent, qui résonne à nos oreilles longtemps après avoir été refermé. On ressent tout ce que le personnage exprime. C'est une lettre de fiction probablement, mais l'auteur met en avant tellement de détails, en si peu de pages, qu'ils nous donnent l'impression de retranscrire quelque chose du passé. Comme une lettre retrouvé. 

Un petit livre, qui fait beaucoup de bruit dans notre coeur. 

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jeudi 4 juin 2015

Charley Davidson, tome 4 : Quatrième tombe au fond

Auteur : Darynda Jones
Editeur : Milady
Collection : Bit-Lit
Parution : 12 juillet 2013
Pages : 425
EAN-13 : 9782811209131

Être Faucheuse, c'est glauque. Et détective privée, dangereux. On peut dire que je cumule. C'est pour ça que j'ai décidé de prendre un peu de temps pour moi. Rien de tel que passer quelques commandes au télé-achat pour reprendre du poil de la bête. Je ne comprends pas pourquoi Cookie en fait tout un plat ! Ce n'est pas comme si on manquait d'argent : Reyes Farrow, le très chaud fils de Satan, m'en doit plein. Cela dit, pour lui demander de régler sa dette, il faudrait que je sorte de chez moi... Mais avec un pyromane qui met le feu, littéralement, à Albuquerque, et cette femme qui a besoin de mes services parce qu'on cherche à l'assassiner, je préférerais rester en pyjama.


Mon avis

Alors que je pensais que l'histoire de Charley s’essoufflait un peu, avec une intrigue qui n'avançait pas des masses, ce quatrième tome me prouve le contraire, et la Faucheuse m'en met encore une fois pleins la vue!

Darynda Jones sait nous redonner quelques informations concernant les tomes précédents, sans être redondante. Elle ne nous perd pas, sait que son lecteur a certainement lu autre chose entre deux volumes, et nous redonne pile la bonne matière pour continuer l'histoire sans être largué. Charley se remet très mal de sa torture et pratiquement mise à mort par un revenant (pas les fantômes qui lui traversent le corps pour le coup, un véritable être humain disparu depuis des années et laissé pour mort). Du coup elle crame ses cartes de crédit en téléachat. Je ne sais pas vous, mais des fois le dimanche matin quand il n'y a rien du tout à la télévision je reste scotchée devant le téléachat. Les doublages sont horribles, les expressions des nanas botoxées à la limite du filme d'horreur, mais je me mets à rêver devant ces ustensiles qui me donne l'illusion de venir révolutionner ma cuisine ou mon ménage. Donc oui, pour le coup j'ai comprit Charley.

Pour se remettre sur pied elle accepte une petite enquête. Mais en parallèle elle essaye bien sur de remettre la main sur le chaud comme la braise : Reyes. Soit le fils de Satan, oui rien qu'ça. Car le charmant Dieu des enfers lui doit un peu d'argent, et il faut dire que Charley en aurait grandement besoin. Ce tome 4 est parfait pour plusieurs raisons : premièrement, on en apprend enfin beaucoup plus sur son rôle de faucheuse. Et ça c'est vraiment cool. Reyes lui donne enfin quelques infos, et à nous aussi par la même occasion. Deuxièmement, l'enquête que prend Charley est certes présente, mais pas trop. Souvent ses missions bouffaient un peu la place à son rôle de faucheuse, et là il y a la juste dose de tout.

Les personnages secondaires sont un peu moins présent, moins de Cookie, et moins de pseudo collègue de son oncle (qui est flic), on se concentre vraiment plus sur Reyes et Charley. Dommage pour Cookie car je l'aime vraiment beaucoup, et ses quelques sorties dans ce volume valent le coup d'oeil. De plus sa petite fille, Ambre, commence à devenir vraiment intéressante, je me réjouis de revoir ce petit bout de chou prochainement. Elle est plus éveillée que ce que les grands pensent. 

Du coup vous pensez bien j'en attend encore plus de la suite, car là je veux que ça explose de partout! 

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