Auteur : Marie Caillet
Edition : Michel Lafon
Collection : -
Parution : 1er décembre 2011
Pages : 379
Renversée depuis des années par la terrible dictature d'Edrillon, la dynastie des Darcer n'a qu'une seule héritière, Mydria. Dernier espoir pour ses ancêtres, celle-ci doit accomplir la prophétie : chasser le roi usurpateur.
À la mystérieuse mort du souverain Keagan, la cour d'Edrilion est enfin libre de choisir son nouveau maître. Mais la Reine de la Déléane, convaincue qu'il s'agit d'un meurtre, refuse d'abandonner son empire. Avec l'aide des Chimères, véritables extensions de son esprit, elle met tout en oeuvre pour conserver son trône.
Personne ne se doute que l'héritière des Darcer est encore en vie. Pourtant, dans les faubourgs d'une ville malfamée, Mydria et son compagnon Orest luttent pour subsister. Alors qu'ils se croyaient loin de ces enjeux de pouvoir, le destin va bouleverser leur avenir. Au milieu du chaos qui menace le royaume, une simple jeune fille et un hors-la-loi peuvent-ils encore rétablir la dynastie déchue ?
Mon avis
Un tome deux,
alors que le premier tome se suffit parfaitement à soi-même. Un tome deux, qui
n’est pas à la hauteur du premier. Un tome deux, qui ne fait rien avancer.
Il est
impossible de ne pas comparer L’héritage des Darcer à L’héritage des Darcer
Allégeance. Pourtant les deux sont totalement différent, et c’est la que ce
cache le gros bémol de la série. Car le premier volume nous emporte dans un
univers fantastique, celui d’Edrilion, la découverte du Don et de l’héritage de
My, l’auteur nous surprend avec la fin du roman, qui ne ressemble à aucune fin.
Un roman fantasy unique. Une écriture passionnante et accrocheuse. Mais qui est
l’auteur de cette suite ? Les premières pages nous plongent dans cet
univers avec des personnages qui ne nous disent rien, qui ne nous sont pas
présentés et qui parlent presque sous forme d’énigme. Quand l’on retrouve enfin
nos protagonistes, c’est pour ne pas les reconnaître. Au final les actions et l’intrigue
sont quasiment inexistantes.
Fini les
personnages à la fois gentils et méchants, ici ils sont blancs, ou noirs !
Très peu d’originalité de ce côté d’ailleurs, on retrouve des idées à la
Bottero, car Kebren la Kmett nous fait tout de suite penser à Elana la
Marchombre. Le déroulement des actions n’apporte rien, les héros n’ont qu’un
vague plan de ce qu’ils doivent faire et avance lentement. Cela aurait pu
apporter un certain charme, du fait qu’il est normal qu’ils soient un peu perdus
et peu sur d’eux, seulement il aurait fallu que l’écriture suive, ce qui
contrairement au premier volume n’est pas forcément le cas. Dommage, car le premier volume est réellement bon, et l'on s'attend à être surpris comme la première fois.
Donc une
chronique assez courte, sur une suite qui n’aurait pas franchement été
nécessaire. Mais la voilà présente, la voilà lu, mais malheureusement pas
apprécié à sa juste valeur sans doute.
J'avais adoré le Tome 1, mais je n'ai pas encore eu le temps de lire la suite...
RépondreSupprimerDommage que tu aies été aussi déçue :S