Auteur : Karen Mahoney
Editeur : Flux Publisher
Collection : -
Parution : février 2008
Pages : 299
EAN-13 : 9780738725826
Freak. That's what her classmates call seventeen-year-old Donna Underwood. When she was seven, a horrific fey attack killed her father and drove her mother mad. Donna's own nearly fatal injuries from the assault were fixed by magic—the iron tattoos branding her hands and arms. The child of alchemists, Donna feels cursed by the magical heritage that destroyed her parents and any chance she had for a normal life. The only thing that keeps her sane and grounded is her relationship with her best friend, Navin Sharma.
When the darkest outcasts of Faerie—the vicious wood elves—abduct Navin, Donna finally has to accept her role in the centuries old war between the humans and the fey. Assisted by Xan, a gorgeous half-fey dropout with secrets of his own, Donna races to save her friend—even if it means betraying everything her parents and the alchemist community fought to the death to protect.
Mon avis
Margaud se met à la romance, puis à la lecture VO, je vous le dit, va y avoir de la neige en été. J’ai un gros point faible, j’adore avoir les livres avec des belles couvertures. Pour certains ça m’est complètement égal, mais en général dans la Young Adult les éditeurs VO savent y faire et choisissent toujours des couvertures sublimes. Forcément je craque.
The Iron Witch avait été mon seul achat livresque de mon séjour à Dublin. En solde et en très bon état, j’avais craqué pour sa belle couverture.
Donna le monstre de l’école n’est pas une jeune fille comme les autres. Ses tatouages étranges sur les bras proviennent d’un jour sombre, ou elle a perdu beaucoup. Mais quand son seul ami Navin est en danger et que le beau Xan lui fait les yeux doux, celle qui se croyait si seule comprend qu’elle doit faire un choix.
Karen Mahoney exploite un filon qui me plait, entre Faerie et Elfs des bois, on découvre un univers obscur et fantastique ou une guerre sans merci oppose les alchimistes humains contre les créatures. L’auteur possède une bonne trame, et un bon style, facile à comprendre pour quelqu’un qui ne parle et ne lit pas couramment anglais. J’ai pu le lire avec beaucoup d’aisance sans même avoir besoin d’un dictionnaire.
Donna est au départ très distante, même avec le lecteur. Je me retrouvais touchée par son histoire et le fait qu’elle ne soit pas acceptée par les autres à cause de sa différence, mais il n’y avait pas ce point de proximité que j’aurais voulu ressentir. Au fil des pages on la découvre et on commence vraiment à l’apprécier quand elle va oser aller à un rendez-vous avec Xan. J’ai trouvé parfois dommage que Donna ne soit pas plus sur d’elle. Elle a vécu des choses atroces, et je suis tout à fait d’accord qu’après des événements de cette taille elle préfère se cacher. Mais il me manquait un peu de cette rage que l’on peut attribuer à des personnages blessés et fragiles. Elle aurait mérité d’être plus combative, garder un secret espoir de se révolter face au monde qui la rejette, au lieu de lui tendre la main. Ce déclic arrive un peu trop tard.
Xan c’est le beau gosse ténébreux et mystérieux par excellence. Dès son apparition je le soupçonnais de quelque chose, mais je ne visais pas juste. Et j’ai beaucoup aimé les révélations à son sujet, il ajoute du piment à la petite vie tranquille de Donna. Il a une belle histoire, et j’ai très envie de lire la nouvelle qui lui ai consacré The Lost Boy.
Je m’attendais à voir plus Navin, le meilleur et seul ami de Donna. Il n’est pas beaucoup présent, c’est bien dommage. Mais j’espère qu’à travers les autres tomes, on le verra un peu plus. C’est un personnage important selon moi, et j’étais déçue de ne pas le voir plus. Il est typiquement le genre de personne auquel je m’attache facilement, le type sympa, ami avec tout le monde, que toute l’école aime bien sans forcément vraiment le connaître.
L’histoire en soit ne sort pas de l’ordinaire. On apprend beaucoup de choses en même temps que notre protagoniste, qui est obligée de faire un choix crucial. Du jour au lendemain elle a le poids du monde sur les épaules, ce que j’ai trouvé drôle c’est qu’elle le dit elle-même. En une semaine sa vie bascule complètement, alors qu’elle menait une vie de « freak » toute tranquille.
On peut certainement reprocher à l’auteur de ne pas aller assez profondément dans son univers féerique, celui de l’autre côté du portail. Il n’est que très brièvement abordé, et j’aurais aimé que Donna et Xan y passe plus de temps, que l’action se déroule en grande partie la bas. Il manque peut être aussi des détails qui aurait pu étoffer un peu le récit sans le rendre longuet. Mais c’est une bonne mise en bouche, un premier tome qui présente les personnages et permet aux lecteurs de se familiariser avec eux. Du coup j’en attends beaucoup du tome deux.
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