vendredi 11 décembre 2015

En Patagonie



Auteur : Bruce Chatwin
Editeur : Grasset
Collection : Les cahiers rouges 
Parution : 18 avril 2002
Pages : 287
EAN-13 : 9782246398141

À cause d'un fragment de peau de brontosaure exposé dans une vitrine chez sa grand-mère, à cause d'une carte de Patagonie accrochée au mur du salon d'Eileen Gray, le jeune Bruce Chatwin a décidé, un jour, de tout quitter pour explorer ce bout du monde. Et le livre qu'il en a rapporté est, sans doute, l'un des plus curieux et des plus cocasses récits d'écrivain voyageur jamais écrits.


Mon avis

Bruce Chatwin. Quel morceau ! C’est le genre d’auteur dont je voyais le nom de loin, mais dans la plume duquel je n’osais pas me lancer réellement. J’avais essayé la Patagonie avec lui il y a quelques années. Peut-être trop jeune à ce moment-là, j’avais abandonné ma lecture. Aujourd’hui, je suis repartie en voyage.

Quand on me parlait de la Patagonie, je voyais quelque chose de désert, sans vie. De grandes étendues vides, le vent qui souffle, le froid qui entre partout. Mon rêve quoi ! Et bien, ce qui est sûr, c’est que Bruce Chatwin aura changé mon regard sur ces régions. Grâce à des anecdotes personnelles, ou encore historiques, il rend accessibles ces terres lointaines.

Donc, contrairement à ce que je pensais, la Patagonie est plutôt bien habitée. Et si j’ai aimé ces rencontres, j’avoue que le côté solitaire du voyage m’a manqué. Quand je lis de la littérature de voyage, j’aime voir un personnage (souvent l’auteur lui-même) tout quitter et marcher. À la « Into the Wild ». Ok, j’avoue, j’ai dû être un peu influencée par ce dernier, qui est une lecture qui aura marqué ma vie de lectrice à jamais.

Chatwin me prouve que le voyage seul peut être différent du voyage solitaire. Finalement, on fait le plein de rencontres avec lui, des personnalités hautes en couleur ! Mais malgré tout, j’ai trouvé qu’au bout de 300 pages on tournait un peu en rond. On ne rencontre jamais les mêmes personnes, mais l’avancée du voyage est plus axée sur ces rencontres que sur les paysages. Et je reste attachée à mes paysages. C’est ce que j’ai envie de découvrir, de lire quand je prends de la littérature voyage. Je veux m’émerveiller, écarquiller les yeux devant les pages, alors qu’il n’y a pas d’images. Voir le monde à travers des mots.

C’était une lecture très agréable, et dépaysante. Mais il me manquait ces descriptions du pays. Je suis donc un peu déçue de ce côté-là.

1 commentaire:

  1. J'ai vu récemment une vidéo dans laquelle tu disais que tu voulais présenter un peu plus de lecture de voyage. C'est, pour moi même, un genre que j'affectionne tout particulièrement. Ah.. Into the Wild... Ça fait tellement longtemps que je veux le lire, mais l'occasion ne s'est finalement jamais (pas encore) présentée...

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