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lundi 29 août 2016

L'histoire d'Helen Keller

Auteure : Lorena A. Hickok
Éditeur : Pocket jeunesse
Collection : C'est ça la vie
Parution : 10 octobre 1998
Pages : 200
EAN-13 : 9782266086622


Quel avenir peut avoir une petite fille de six ans, aveugle, sourde et muette ? Les parents d'Helen sont désespérés jusqu'au jour où Ann Sullivan arrive chez eux pour tenter d'aider Helen à sortir de sa prison sans mots, ni couleurs ni sons. Les premiers échanges sont houleux, mais la persévérance d'Ann, l'intelligence et le désir d'apprendre d'Helen parviennent à vaincre l'impossible.


Mon avis



Cette couverture orange (pas la même que le visuel trouvé) ne me disait rien qui vaille. J’étais réticente face à cette histoire. J’avoue, j’avais peur de m’ennuyer, de passer des heures sur un texte qui se lamente sur le sort d’Helen Keller, une petite fille sourde, muette et aveugle. Alors forcément, je ne peux ressortir que surprise, en bien, de ma lecture, vu qu’on n’est pas du tout sur un texte larmoyant. Que du contraire !

On se prend un sacré coup dans le ventre avec cette lecture. Je devais m’arrêter régulièrement pour faire part de mes états d’âme, je ne croyais tout simplement pas ce que je lisais. C’était trop fou ! Helen Keller, victime d’un syndrome à l’âge de 2 ans, est condamnée à vivre dans le noir et le silence complet. Sourde, muette et aveugle, personne ne la comprend, et elle ne peut se faire comprendre de personne. Nous sommes dans les années 1880, et les parents de l’enfant ne savent plus quoi faire. Arrive alors Ann, le messie de cette histoire. Ann va apprendre à Helen comment communiquer, mais également comment « voir » avec ses mains.
Les scènes d’apprentissage d’Helen sont pleines d’espoir, mais quand le déclic arrive, c’est autant libérateur pour elle, que pour nous. Alors que tout le monde la pensait perdue à jamais, là voilà prête à conquérir le monde du bout des doigts !

Le récit est construit pour des jeunes lecteurs (à partir de 10 ans), ce qui rythme bien l’histoire. On avance très rapidement, les années passent vite, et les progrès d’Helen sont flagrants. Je ne suis pas encore sûre de vouloir regarder le film qui s’inspire de l’histoire de cette femme remarquable, mais ce qui est sûr, c’est que ce livre m’aura ouvert les yeux.
Combien de fois ai-je terminé mes journées, ou parfois même pas encore commencé, que je me démotive pour tout ? Alors que j’ai tous mes 5 sens, que la vie n’est pas plus dure envers moi qu’envers d’autres. Et bien croyez-moi, de lire l’histoire d’Helen vous remet tout de suite les pendules à l’heure. On se secoue un peu, et on se dit que rien n’est impossible ! Une très belle leçon de vie. 

mardi 19 juillet 2016

Nos étoiles ont filé



Auteure : Anne-Marie Revol
Éditeur : J'ai Lu
Collection : Récit
Parution : 5 octobre 2011
Pages : 343
EAN-13 : 9782290034415

C'est étrange... Dans le vocabulaire courant, quand on perd son père, sa mère ou ses deux parents, on dit qu'on est "orphelin". Quand on perd sa femme, on dit qu'on est "veuf" Ou "veuve", quand c'est son époux. En revanche, quand on perd ses enfants, on ne dit rien. Il n'y a pas de mot pour désigner cet état. »


Mon avis

Tirage au sort des reliques de la PAL, je me lançais avec appréhension dans cette lecture. Le sujet allait être difficile, j’avais peur de me sentir trop touchée, finalement j’en ressors avec un avis plutôt étrange…

Peut-être que le fait de savoir que c’est une histoire vraie, qu’Anne-Marie Revol a vraiment perdu ses petites filles en 2009, dans un incendie, et qu’elle a dû continuer à avancer avec son mari, a tout changé. Ma perception, et mon avis sur cet événement. Ce n’est donc pas vraiment un avis livresque que je vais tenir ici, car établir une critique sur un ouvrage comme celui-ci me semble… impossible ? Ce sera donc plus un ressenti de ce que m’a provoqué cette lecture. Mes sentiments et mes états d’âme. Si vous êtes là pour une critique, très… critique, à parler style et autre, passez votre chemin.

Les 50 premières pages m’ont terriblement attristée. Je suis très famille, pour moi c’est une notion importante, un véritable pilier dans la vie, et dès qu’on y touche, je suis en larmes. Ça n’a pas manqué, la mort soudaine de Pénélope et Paloma m’a atteinte de plein fouet ! Je suis entrée avec compassion dans le quotidien d’Anne-Marie, et les lettres qu’elle adresse chaque jour à ses filles disparues. Et bizarrement, plus je lisais ces lettres, plus je me sentais mal à l’aise.
J’avais cette sensation d’être en trop. De lire une correspondance qui ne m’était pas destinée, et que je n’avais pas à lire. J’étais entrée dans une intimité, où je me sentais étrangère, voire même un peu voyeuse. L’auteure a pris le choix de publier ses lettres, publiquement. Je ne devais donc pas me sentir mal. Et pourtant, je n’ai pas pu me défaire de cette sensation jusqu’à la fin.
Puis il y a eu ce sentiment de colère. Oui, de colère ! Je suis limite mal de le dire, comment peut-on être en colère contre une femme qui a perdu ses deux petites filles ? C’est inhumain. Je lisais ces lettres, et je ne voyais pas ce couple avancer. Semaine après semaine, je relisais les mêmes choses, les mêmes souffrances. Ces lettres sont un véritable journal intime, alors je ne devrais pas être en colère, car un journal permet de se répéter, quotidiennement si on en a envie. Mais en tant que lectrice et en tant qu’être humain, je voulais que cette femme se relève ! Qu’elle avance. Je voulais la pousser, limite lui arracher le stylo des mains, pour qu’elle arrête de revivre cet instant tragique.
Et enfin, une certaine délivrance. Pour eux, et pour moi. Enfin.

Ce livre aura su me faire passer par toutes sortes d’émotions. Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre. C’est une autre sensation encore. Je l’ai d’ailleurs abandonné dans le train à la fin de ma lecture, en mode livre voyageur. Par esprit vengeur, voulais-je infliger cet état d’esprit à un autre lecteur ? Je ne sais pas.

Comme c’est un avis encore plus personnel que mes avis lecture habituels, je vous demanderais de garder pour vous toutes remarques du genre : « Mais tu n’as pas d’enfant, c’est normal que tu n’aies pas compris tel ou tel aspect. » Merci !

mercredi 7 mai 2014

Dewey : le destin extraordinaire d'un chat abandonné

Auteur : Vicki Myron
Editeur : Pocket
Collection : -
Parution : 20 juin 2013 (nouv. éd.)
Pages : 314
EAN-13 : 9782266192019

Qui aurait pu croire que ce chaton, trouvé dans une boîte aux lettres, allait devenir la mascotte de la bibliothèque et changer la vie de toute une ville ? Et pourtant, tous les habitants de Spencer, dans l'Iowa, ont été conquis par Dewey, ce chat qui a su les comprendre, les faire sourire, leur apporter un peu de chaleur et de réconfort.

Pendant dix-neuf ans, Dewey, facétieux et unique, va attendrir tous les coeurs, même les plus durs, au point de devenir une star mondiale. Une histoire vraie, bouleversante, étonnante.


Mon avis



C’est Marine qui m’a fait envie avec ce livre. Alors sans vraiment me poser de question je l’ai rajouté à ma PAL il n’y a pas longtemps. Je me sentais dans la bonne période pour le lire, et cette histoire est assez formidable et redonne espoir.

Je ressors très heureuse de ma lecture, sereine est assez apaisée. Dewey fait partie de ses livres qui vous réchauffe le cœur avec une histoire simple et touchante, sans rebondissements, ni scènes d’amour à faire pleurer Roméo et Juliette. Juste un chaton, une bibliothèque et les habitants du monde. Rien que ça. Et la magie prend toute seule.

Le petit plus c’est l’auteur. Vicki Myron est la véritable Vicki Myron. La bibliothécaire qui trouva un petit chaton roux au fond de la boîte à livres par un mois de janvier très froid. Son récit sonne bien sur très vrai, et grâce à l’aide de Bret Witte le tout a été romancé. Elle ne nous décrit pas seulement l’histoire de ce chat et de l’impact qu’il y a eu sur la bibliothèque de Spencer. Avec cette trame de fond, elle nous emmène dans tout l’Iowa et nous fait découvrir les grands changements qu’a subit cet état. A travers les évolutions de la ville, il y a sa propre histoire, Vicki nous livre certains de ses secrets les plus profonds, et c'est à ce stade que l'on se rend compte qu'elle n'est pas un personnage de fiction. Un auteur peut inventé toutes les choses qu'il souhaite autour de son personnage, des tragédies mais également des joies. Vicki est une personne qui vit réellement à Spencer, qui a de vrais problèmes et connus de grandes tragédies. 
Elle m'a énormément touchée, car sa vie ressemble à des montagnes russes. C'est une femme très forte mais qui face à Dewey se laisse parfois allé à pleurer. On sent que ce chat aura eu beaucoup d’influence dans sa vie. 

Dewey était né pour vivre dans une bibliothèque je pense. C'est un vrai chat à livre, qui aime les lecteurs, les chariots de livre, les élastiques et les enfants. Vicki traduit parfaitement ses émotions de chat, et comprend la moindre des mimiques qu'il fait. 
Qu’importe ce que vous lisiez, ce que vous aimez, à quoi vous ressemblez, Dewey vous aime. Vient se frotter contre vous, et lira avec vous. Une vraie preuve d'amour et d'espoir. Car comme le dit Vicki, ce chat n'a pas seulement changé la vie à la bibliothèque, mais de toute la ville et de ses habitants. Quand les gens vont mal, une petite caresse à Dewey et ils se sentent mieux.

Ce livre est un hymne à l'espoir. On rit, mais on est également triste, car on sait tous qu'un chat n'est pas éternel. Mais la vie de celui-ci aura été particulièrement longue, et douce je pense. Un petit rayon de soleil roux dans la vie parfois grise de Spencer. Du monde.


Les avis des copinautes : Marine et d'autres sur la fiche BBM

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