vendredi 10 juin 2016

Book Haul de mai 2016

Si au mois d’avril j’ai eu l’impression d’être sage, au mois de mai j’ai vraiment été sage ! Réception d’un livre et d’un album, et zéro achat. Ca m’entraine pour le challenge « Zéro achat » de l’été. En effet à partir du mois de juin, et jusqu’à fin août je m’engage à ne m’acheter aucun livre. Ca avait plutôt bien fonctionné l’an dernier.
Du coup pour combler un peu ce book haul, Vincent m’a accompagné pour présenter ses achats. 

MES ACQUISITIONS 



 ACQUISITIONS DE VINCENT 



ET LA VIDEO 
(parce qu'à deux, c'est mieux) 
(ouais, enfin ça rime quoi...)

jeudi 9 juin 2016

Charley Davidson, tome 5 : cinquième tombe au bout du tunnel

Auteur : Darynda Jones
Editeur : Milady
Collection : Bit-Lit
Parution : 22 novembre 2013
Pages : 397
EAN-13 : 9782811210977

Charley s'était juré de garder ses distances avec Reyes, le torride fils de Satan. Mais quand les victimes terrorisées d'un tueur en série commencent à s'entasser dans son appartement, elle est contrainte de lui demander de l'aide. Surtout lorsqu'il devient évident que sa soeur, Gemma, est la prochaine cible. Seulement, Reyes pose une condition pour lui offrir sa protection : que Charley se donne à lui corps et âme. Un prix que la Faucheuse pourrait bien accepter de payer pour sauver sa soeur...


Mon avis

Alerte spoilers, sur les tomes précédents. 

Lu plus ou moins en lecture commune avec Blandine (elle m’a clairement dépassée dans ma lecture), j’ai tout de même pu apercevoir qu’elle avait un peu de peine avec ce cinquième tome, et qu’il n’était pas le meilleur pour elle.

De mon côté, je n’ai pas été déçue. On retrouve ce que l’on connaît de Charley, beaucoup d’humour et d’autodérision, mais aussi un esprit vif et calculateur. Darynda Jones nous a habitués aux enquêtes de Charley durant ses livres, ici l’enquête passe un peu au second plan, et fait plus office d’excuse pour découvrir plus en profondeur les dons et le rôle de notre Faucheuse préférée. Malgré cela, j’ai beaucoup aimé l’enquête de base. Même si elle se résout assez rapidement à la fin, elle possède pas mal de rebondissements et de nouveautés. La seconde enquête ne sert à rien, sur ce point nous sommes bien d’accord. Elle apporte un effet décoratif, et quelques pages en plus, c’est tout.

Maiiiiis, pour ce qui est de Charley et Reyes, nous avons été servis !! Des scènes aussi chaudes que le fils de Satan lui-même. Et en plus, il nous impressionne avec des tours de passe-passe cachés. Mais Reyes est pas mal borné tout de même, difficile de lui demander quoi que ce soit sans qu’il n’ajoute son grain de sel, et parfois ça peut ralentir l’histoire, voir même mettre la vie de Charley et des siens en danger. Car il est très, très mystérieux et ne dévoile pas grand-chose pour nous aider.
Charley est toujours aussi sarcastique et fanatique de café. Je pense que c’est le seul personnage de sa trempe que je saurais gérer et aimer. Elle est spéciale et peut parfois être soûlante pour certains lecteurs, je pense. Mais de mon côté, elle me fait rire, elle me divertit beaucoup. Sûrement parce qu'elle est la seule de ce genre que je lis, et du coup elle ne me lasse pas.  J'aimerais lui ressembler un peu plus de temps en temps, avoir son courage et sa force. Sa bêtise aussi par moment. Ca peut lui attirer des ennuis, le plus souvent, mais du coup elle va au devant des choses, elle n'attend pas que ça se produire ou que ça lui tombe tout cuit dans le bec. Charley est une fonceuse, même quand il fait nuit noir et qu'un tueur psychopathe rôde dans les parages.

Le gros morceau entre Reyes Farrow, fils de Satan, et Charley Davidson, faucheuse, commence gentiment à se démêler. La fin de ce tome nous apporte un très, très gros indice sur l’enfance de Reyes. Je sens que plus on va avancer dans la suite, plus on va en apprendre et j’ai vraiment hâte ! Car pour moi c'est définitivement LE sujet qui est le plus intéressant dans l'histoire. Et là, faut vraiment que j'en sache plus. 

mercredi 8 juin 2016

Le noir est ma couleur, tome 3 : La riposte

Auteur : Olivier Gay
Editeur : Rageot
Collection : -
Parution : 21 janvier 2015
Pages : 291
EAN-13 : 9782700249255

Depuis que Jordan, un jeune Mage, est arrivé au lycée, Manon est en danger. Il menace de révéler son secret et de la dénoncer au Conseil si elle ne s'éloigne pas d'Alexandre.
Mais l'union fait la force. Quand Alexandre découvre les manoeuvres de son rival, il persuade Manon de riposter.
Violemment.
Va-t-elle commettre l'irréparable et faire du Noir sa vraie Couleur ?


Mon avis


Alerte spoilers sur les tomes un et deux de la série.

Voilà ! Enfin une suite qui dépote ! Le problème du second tome du « Noir est ma couleur » est qu’il était un peu lent. À la fin du premier volume, Manon reçoit le Noir. On s’attendait donc à voir cette couleur revenir rapidement dans la suite, et pourtant « La menace » ne décollait pas beaucoup.
Au contraire de « La riposte », qui déboîte. On découvre enfin le Noir de Manon, et comment elle va rapidement devoir s’acclimater à cette couleur, néfaste.

On commence ce troisième tome sur les chapeaux de roues. Alexandre doit faire face au changement de comportement d’une Manon limite bipolaire. Elle souhaite couper les ponts avec lui, sans lui donner plus d’informations. On commence à connaître le personnage, Alexandre n’y croit pas une seconde et veut tirer cette histoire au clair. Mais on décide de lui mettre des bâtons dans les roues, et notamment un bâton, qui se nomme Jordan… Ce dernier possède un élément de pression sur Manon, et espère la garder pour lui grâce à cela. 

Heureusement, Manon et Alexandre décident de ne pas se laisser faire, et sont prêts à utiliser tous les moyens possibles pour subtiliser la vidéo de pression de Jordan. C’est là que le roman devient vraiment intéressant. Ils osent, ils décident de ne plus attendre que les parents et les autres mages fassent le travail (ok, en général c'est ce que je déteste car souvent les ados de ce genre de roman osent et peuvent faire un peu près tout est n'importe quoi, sans qu'un adulte s'alarme, mais là, promit c'est différent).  Ils savent qu’ils doivent agir seuls, et que personne ne pourra les aider. Manon va donc enfin plonger dans le Noir. Après tout, elle possède cette couleur maintenant, autant l’utiliser et essayer de la dompter. Mais on découvre toutes les difficultés qui se cachent dans cette couleur, elle n’est pas simple à manier, et possède sa volonté propre par moment. Et la Manon sage comme une image des débuts comprend rapidement qu’elle ne peut plus agir ainsi. Elle marche petit à petit dans les pas d’Alexandre. Je reviens à ma parenthèse ; Manon et Alexandre aimeraient, certainement, qu'un adulte puisse les aider, mais malheureusement avec sa couleur Noir ET le fait qu'Alexandre n'est pas censé se souvenir que Manon possède des pouvoirs, ça complique tout de même beaucoup les choses. Le Noir est néfaste, et plutôt que de protéger leur fille, les parents de Manon devraient la dénoncer. Et ça, Manon le sait très bien.

Et enfin, dernière chose sur ce troisième tome, c’est quoi ce cliffhanger de fou à la fin ?! On espère jusqu’aux dernières lignes que tout se déroule comme prévu… et non ! On nous laisse sur une non-réponse franchement irritante qui nous incite à foncer sur la suite. Car ça ne peut pas se terminer comme ça. Impossible. Notre imagination continue à écrire la suite d’elle-même, car elle imagine le pire, forcément ! 
Vous l'aurez comprit, ce tome est clairement à la hauteur de la série. On y retrouve des personnages fidèles à eux-mêmes pour certains, et d'autres qui doivent apprendre à changer ou évoluer et vite. 
 

mardi 7 juin 2016

Le récit du Demi-Loup, tome 1 : Véridienne

Auteur : Chloé Chevalier
Editeur : Les moutons électriques
Collection : Bibliothèque voltaïque
Parution : 21 août 2015
Pages : 376
EAN-13 : 9782361832186

Au bord de l'implosion, le royaume du Demi-Loup oscille dangereusement entre l'épidémie foudroyante qui le ravage, la Presse Mort, les prémisses d'une guerre civile, et l'apparente indifférence de son roi. Les princesses Malvane et Calvina, insouciantes des menaces qui pèsent sur le monde qui les entoure, grandissent dans la plus complète indolence auprès de leurs Suivantes. Nées un jour plus tard que les futures souveraines auxquelles une règle stricte les attache pour leur existence entière, les Suivantes auraient dû être deux. Elles sont trois. Et que songer de la réapparition inopinée du prince héritier, Aldemor, qu'une guerre lointaine avait emporté bien des années auparavant ? Avec lui, une effroyable réalité rattrape le château de Véridienne, et le temps arrive, pour les Suivantes et leurs princesses, d'apprendre quels devoirs sont les leurs.


Mon avis


Très intriguée par la couverture de ce roman, je l’ai commencé avec grande impatience.

Chloé Chevalier m’a bluffée ! J’ai beaucoup aimé sa plume, son vocabulaire colle parfaitement à son univers. Ce dernier est d’ailleurs très riche, et même si certains peuvent lui reprocher un tome très long, limite monotone, j’ai personnellement adoré cette lenteur. Cela apporte un rythme qui n’existe pas dans d’autres romans du même genre. Nous vivons à une époque qui va toujours très vite, les messages s’envoient au même moment qu’ils sont reçus, les trajets sont de plus en plus courts entre les grandes villes. Mais ce n’était pas le cas dans ce monde médiéval fantastique. Le temps s’y compte plus facilement en années qu’en semaines, car tout est ralenti par les moyens du moment. Cet effet de «lenteur » est très bien retranscrit ici, et je l’ai apprécié à sa juste valeur.

Son fil rouge est assez classique, vie des nobles dans un château, et les tracas de leur quotidien à cette époque. Ce sont bien sûr ses personnages qui relèvent l’originalité. En effet, chaque prince ou princesse se voit attribuer un Suivant, jusqu’à la fin de sa vie. Le Suivant doit être du même sexe que l’enfant royal, et né le lendemain. Sauf qu’à Véridienne, rien ne s’est déroulé comme prévu. Lors de la naissance de la princesse Malvane, son père ne se met pas en route seul pour trouver sa Suivante, comme le voudrait la tradition, il part avec toute sa cour. Au bout du voyage, il ne trouve pas de Suivante née le lendemain du jour de sa fille, il trichera donc en prenant un bébé du surlendemain. Ce qui ne plaît pas du tout au royaume. Heureusement, une deuxième Suivante sera trouvée, née le bon jour cette fois. Pourtant, le roi refuse d’abandonner la première Suivante. Sa fille en possédera donc deux. 

La grande partie du roman repose sur le quotidien de la princesse et de ses Suivantes. Jusqu’au jour où sa cousine, du même âge, frappe à la porte du palais de Véridienne. Les deux jeunes filles vont devenir inséparables, laissant les trois Suivantes un peu en retrait. J’ai pris plaisir à me balader avec elles dans le château. Les voir grandir, tomber amoureuses ou se chamailler.
Malvane, est selon elle, la seule et unique princesse du château. Même si sa cousine Calvina a autant de sang royal qu'elle. La princesse de Véridienne est un personnage égoïste. Elle aime faire sa loi, arrive à se faire craindre par les autres. Elle m'a rappelé une camarde de classe que j'avais. Tout le monde voulait être son amie, elle était populaire, et pouvait être ta meilleure amie le matin, et te descendre plus bas que terre l'après-midi même. Rien ne nous oblige à être avec ce genre de personne, mais elle possède ce don de fascination, qui nous attire et qui nous donne envie d'être dans ses petits papiers. Malvane est pour moi exactement ce genre de personnage. Odieux, mais surtout terriblement malin. En grandissant elle ne s'intéresse pas à tout ce qui préoccupe ses Suivantes et sa cousine. Elle n'a que faire des garçons, et ne pense qu'à une seule chose : régner. 
Calvina est beaucoup plus douce. On lui découvre un passé heureux mais qui ne dura pas. Elle va donc devoir apprendre à se reconstruire, avec sa Suivante. D'abord folle de joie d'être la meilleure amie de sa cousine, elle va tout faire pour rester agréable à la princesse. Mais avec l'âge elle comprend que sa cousine n'est qu'une manipulatrice, et qu'elle ferait mieux de s'en éloigner. Calvina joue beaucoup plus sur la provocation avec l'âge. Elle sait que Malvane est très prude et souhaite à tout prix la choqué! Alors qu'on les croyait pareille... elles vont finalement devenir très différentes. 

Les Suivantes vont chacune devoir vivre avec les frasques de leurs princesses. Certaines mieux que d'autres. Et je pense qu'elles vont nous surprendre dans la suite. Mais c’est l’arrivée d’un personnage en particulier qui fait tout basculer. On commence à en apprendre de plus en plus sur les mondes qui entourent Véridienne, alors que nous étions restés cloitré entre les murs du royaume, et les dangers qu’ils représentent. Je me suis prise au jeu de cette lenteur et ce voile qui s’étire lentement. 


Classe Story

Auteur : Sarah Berti
Editeur : Mols
Collection : -
Parution : 28 octobre 2004
Pages : 175
EAN-13 : 9782874020650

Kevin Pinson, 12 ans, vient de tuer sa maîtresse d'un coup de revolver. Il détient maintenant ses 13 camarades en otage. Devant lui s'alignent trois boitiers : des bombes, qu'il menace de faire sauter. L'auteure dresse le portrait de chaque élève, de certains parents, du policier négociateur et de Kevin. A travers le cheminement de sa pensée, le lecteur perçoit sa prise de pouvoir dans la classe. 
 
 
Mon avis
 
Un grand merci à cette lectrice qui m’avait offert ce livre il y a une année, lors de notre rencontre à Paris. Je l’ai sorti de ma PAL pour le week-end à 1000, car il était en dessous des 200 pages, et ce fut certainement ma plus belle surprise du week-end.

Sarah Berti nous plonge rapidement dans l’atrocité d’une journée de classe, qui devait en être une parmi tant d’autres. On ne connaît aucun de ses personnages, mais à travers ce cauchemar elle va prendre le temps de les dépeindre. L’auteure ne laisse pas le temps à son lecteur d’entrer dans la classe, quand ce dernier arrive l’horreur est déjà en place…
J’ai aimé sa plume, franche et rapide. Elle aurait pu traiter cette thématique avec des adultes, des adolescents, mais elle a choisi des préados. C’est d’autant plus violent et choquant de voir un enfant avec une arme. De voir du sang couler, d’un enfant. Tout est décuplé quand on touche à eux. Malgré le stress omniprésent qu’elle fait régner durant son roman, Sarah Berti prend le temps de s’attarder sur pratiquement chacun des élèves.

Un matin, Kevin prend l’arme de son beau-père et décide de séquestrer sa classe. On commence par détester ce garçon, bien sûr. Mais avec le recul, on apprend à le connaître, on comprend ses failles et ce qui le blesse chaque jour. L’absence d’un père, l’ignorance d’une mère et la possibilité de briller une fois. Kevin met en place ses propres règles.
J’ai eu peur qu’on ne puisse pas réellement prendre le temps de connaître les personnages que nous allons rencontrer dans cette classe. Mais l’auteure arrive à attribuer à chacun son importance, et son histoire. On découvre des milieux différents, des familles différentes et finalement cette ressemblance ; des rêves qui ne demandent qu’à se réaliser…

Je suis sensible à ce qui arrive dans les écoles, le harcèlement, l’évolution des cours et notamment les tueries qu’on a trop souvent vues aux infos. Ce roman en parle très bien. Souvent, les acteurs de ce genre d’événements sont incompris et manquent d’attention (ça n’excuse rien, je ne cherche pas à leur trouver des excuses).
Et pour terminer, la fin est assez impressionnante ! Je ne m’y attendais pas… bravo à l’auteure et à son retournement de situation. Ça m’a beaucoup plu.
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