mercredi 11 mai 2016

Beautiful Idols, tome 1 : Rivalité

Auteur : Alyson Noël
Editeur : Mosaïc
Collection : B
Parution : 11 mai 2016
Pages : 406
EAN-13 : 9782280352802

A Los Angeles, Layla, Aster et Tommy rêvent de devenir quelqu'un : journaliste, acteur, rock star. Pour réaliser leurs rêves, ils concourent pour devenir la nouvelle star du clubbing. Mais Madison Brooks, star montante de Hollywood, qui dissimule son passé, disparaît, et les trois rivaux sont soupçonnés.


Mon avis


Envoyé par les éditions Mosaïc, en lien avec Glose, j’ai découvert avec joie la nouvelle saga d’Alyson Noël. Pourtant, on n’est pas super potes toutes les deux, sa saga « Éternels » m’avait déplu. Mais ici, l’auteure part vers un autre univers, donc pourquoi pas.

Ma première surprise aura été de constater que j’ai dévoré ce bouquin en même pas 24 heures. C’est un vrai page-turner, on veut absolument connaître le pourquoi du comment. L’auteure utilise des basiques qui fonctionnent, comme un prologue intrigant puis un premier chapitre qui se déroule 1 mois avant ce fameux prologue. Un mystère doit clairement être résolu. Et mon problème, c’est qu’à partir du moment où on me donne une enquête, je veux connaître le fin mot de l’histoire.
Elle centre son histoire sur quatre personnages, chacun possède son chapitre à tour de rôle, et ces derniers sont courts. Du basique encore, mais qui crée l’effet d’addiction. On tourne les pages sans s’en rendre compte.

Quatre personnages comme je disais, et quatre profils différents. Layla, la blogueuse people trash, qui compte sur les frasques des stars pour avoir des vues, et donc de l’argent. Son rêve serait d’être engagée pour un grand journal. Tommy, le guitariste pauvre, qui rêve de décrocher un contrat dans une maison de disques. Et Aster, l’actrice de publicité, qui rêve du film à succès. Ils n’ont rien en commun, mais ils vont tous participer au même concours pour tenter de percer dans leur domaine par la suite. Et au milieu, on retrouve Madison Brooks, LA célébrité du moment, celle qu’il faut avoir dans ses amis plutôt que ses ennemis.
Pour le concours, chacun des trois participants va tenter de faire venir Madison Brooks dans le club qu’il défend. Mais rien n’est facile dans ce monde de facettes et de masques. Et soudain, la starlette disparaît !

Je n’ai pas réussi à aimer les trois participants. Aucun d’entre eux ne m’a touchée. Pourtant, je ne pensais pas aimer Madison. Ce personnage est très intrigant, on se rend compte au fur et à mesure du roman qu’elle a beaucoup de secrets, et qu’elle en a bavé pour arriver où elle est. Ça fonctionne ! On s’attache, on la suit, on veut apprendre à la connaître.
Pourtant, ce n’est pas mon univers. Le rêve américain et les paillettes du showbiz, ça ne me branche pas. C’est l’intrigue et le personnage de Madison qui ont tout tiré vers le haut.

mardi 10 mai 2016

The Mortal Instruments, tome 4 : La cité des anges déchus



Auteur : Cassandra Clare
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Parution : 6 juillet 2013
Pages : 509
EAN-13 : 9782266244428


La guerre est terminée. Clary rentre à New York pour s'entraîner à devenir Chasseur d'Ombres. Mais les tensions se ravivent avec les Créatures Obscures, des Chasseurs d'Ombres sont assassinés...
Les deux camps se préparent à une nouvelle confrontation et se disputent Simon, un vampire aux nombreux pouvoirs. Ils ne reculeront devant rien. Au risque pour Clary de perdre tous ceux qu'elle aime... y compris Jace.


Mon avis

BookJar série du mois d’avril, la suite de The Mortal Instruments est arrivée avec plaisir dans ma PAL.

Alerte Spoilers pour cet avis, je parle des trois précédents volumes.

Je suis très heureuse de retrouver Clary, Jace, Simon et les autres. Ce sont vraiment des personnages que j’ai commencé à apprécier, et j’aime voir leur évolution. Et dans ce tome, c’est Simon qui remporte la palme du meilleur personnage. Le jeune vampire devient enfin très, très intéressant et important surtout. On ne lui accorde pas toujours l’attention qu’il mérite, mais là, il est au centre du roman. Alors qu’il possède une particularité qui le différencie des autres vampires, après avoir bu le sang de Jace, il peut marcher au soleil, et certaines entités le convoitent fortement.
Jace, qui est un personnage que j’apprécie depuis le début, m’a vraiment énervée dans ce quatrième tome. Même s’il a des raisons bien particulières, et bien spécifiques de pourquoi il agit de la sorte, y’a un moment c’est plus possible. « Je ne suis pas digne de ça, je ne mérite pas ceci » etc. Je n’en pouvais plus de ses lamentations !
Clary est assez transparente je trouve. Mais ce n’est pas grave, elle avait sûrement besoin de cette pause, après les épreuves de tome précédent. Elle a donné beaucoup de sa personne, et du coup de la voir un peu en retrait ne m’a pas dérangé.

Pour ce qui est de l’intrigue, je l’ai vraiment beaucoup aimée ! Elle était super intéressante, jusqu’au bout je tentais de trouver la raison de ces meurtres. On avait pourtant laissé un gros morceau derrière nous, et on sent que ce quatrième tome est comme une sorte de premier volume d’une seconde trilogie. Alors même s’il possède ces petits défauts des débuts, il m’a carrément bluffée sur la fin ! J’ai poussé un gros « WHAT ?! » (même si on m’avait spoilé…). Le fait de le lire, et de le voir de mes propres yeux, je n’en revenais pas. Le tome 5 est clairement nécessaire, maintenant si possible !

Une bonne suite. De bons personnages. Cette saga en a sous la couverture, comme j’aime le dire.

lundi 9 mai 2016

Juste avant le bonheur


Auteur : Agnès Ledig
Editeur : Pocket
Collection : Best
Parution : 2 octobre 2014
Pages : 326
EAN-13 : 9782266250627

Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule sont petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n'a pas l'habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend...


Mon avis

Cadeau de la part de ma Virginie, je sais qu’elle aime beaucoup l’auteure Agnès Ledig, et par hasard je me suis penchée vers cette lecture, un soir.

J’ai rapidement plongé dans l’histoire de Julie, Paul, Jérôme et Ludovic. C’est tendre et plein de bons sentiments. On s’attache rapidement à cette jeune mère de 20 ans et son fils de 3 ans. Le style est fluide et agréable, on glisse facilement dans le récit.

Julie est un personnage attendrissant, qui est devenue maman par accident à 17 ans. À 20 ans,elle peine à joindre les deux bouts et doit se contenter de son petit boulot de caissière pour faire vivoter son fils comme elle peut. Sur un coup de tête, elle décide de partir en vacances en Bretagne avec Paul. Le personnage de Julie m’a à la fois plu et déplu. C’est-à-dire que j’ai aimé sa spontanéité et son courage, et en même temps elle m’a soulée pour les mêmes raisons… Oui, pas du tout contradictoire la chose. Je sais.
Mon petit coup de cœur « personnage » va à Paul, l’homme grâce à qui tout se produit finalement. Il m’a fait rire dans sa manière de ne pas savoir gérer sa vie, alors que sa femme le quitte. Il se retrouve perdu et ne sait même pas qu’il faut peser ses fruits au supermarché. On sent que c’est le bon gars, qui souhaite faire plaisir autour de lui, rendre service, et pourquoi pas, faire revivre une mère et son fils complètement démunis.

Puis arrive L’événement du roman. LE truc qui m’a à la fois émue et énervée (ah je vous le dis, je ne suis que contradiction pour cette lecture). Car d’un côté j’ai trouvé cela triste, et vraiment émouvant. Et en même temps, j’avais l’impression que c’était voulu : « je vais mettre ça là, pour faire pleurer dans les chaumières » je suis sûrement un peu dure dans mes propos, mais ça me faisait penser aux films tire-larmes. Ils sont faits pour nous faire pleurer. Et du coup, on se concentre pratiquement uniquement sur cet élément déclencheur. Autant des fois, c’est vraiment bien amené et je suis convaincue. Autant des fois, ça fait un peu tache. Et pour le cas de « Juste avant le bonheur ». Je suis partagée.

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman, ce sont les vacances en Bretagne. J’entendais le bruit des vagues, la maison qui craque, les feux dans la cheminée. Bref, je m’y sentais vraiment bien. Et ça ne m’aurait pas déplu d’y rester finalement, tout au long du roman.

mardi 3 mai 2016

Tornade

Auteur : Jennifer Brown
Editeur : Albin Michel
Collection : Wiz
Parution : 1er avril 2015
Pages : 280
EAN-13 : 9782226315380

C'est un jour comme un autre pour Jersey. Sa mère et sa fantasque petite soeur Marine partent pour le cours de danse. Encore à elle la corvée de préparer le dîner. Quand sa vie bascule en quelques secondes : une tornade d une violence exceptionnelle dévaste tout sur son passage, les maisons, les arbres, les routes, les gens. C'est une vision de cauchemar, des voisins blessés et traumatisés errent dans la rue jonchée de gravats et de débris. Réfugiée au sous-sol, Jersey a beau appeler et appeler encore sur le portable de sa mère, impossible de la joindre...


Mon avis


Des fois, j’aime piocher dans livres au bol dans ma PAL. Je ne sais trop vers quoi me tourner, et je laisse le hasard choisir. Pour le coup, le hasard a bien joué son coup. Tornade fut une très belle surprise.

Le livre est court et l’auteure n’y va pas par quatre chemins. Elle entre rapidement dans le vif du sujet, fait passer la tornade, pour ensuite se concentrer sur le plus important : la survie, l’après. Le personnage de Jersey sait ce qu’elle doit faire quand une tornade se présente, aller à la cave, se protéger. Certains gestes sont presque machinaux tant elle les a appris durant les exercices. Mais après ? Quand la tornade est passée, que fait-on ? Quand les routes sont bloquées, les maisons détruites, les lignes coupées ?
Je salue la plume, l’intensité que l’auteure a réussi à mettre dans ce livre. Je me connais assez pour dire ce qui me touche, et ce qui ne me fait rien. Ici, Jennifer Brown décide de s’attaquer à la famille de ses personnages, et c’est ce qui m’a perdue. J’ai ressenti la détresse de Jersey de ne pas savoir où sont les siens.

On peut facilement dire de Jersey qu’elle est inconsciente et bornée. Personnellement, je l’ai comprise dès les premières pages. Elle est complètement perdue et angoissée. Elle n’a plus rien, et tout ce sur quoi elle pouvait se reposer lui est enlevé rapidement. Elle se retrouve dans un endroit inconnu, avec des gens qui la considèrent comme un parasite. Il n’y a aucun amour, aucun soutien. Me connaissant, je n’aurais pas tenu autant de temps qu’elle. Elle assure bien plus que certains personnages. La colère et l’incompréhension la rongent, mais qui ne serait pas dans son cas ? Je ne pouvais qu’être touchée par son ressenti, et ses actions parfois stupides.

Ce n’est pas un coup de cœur, car j’ai trop pleuré durant cette lecture, et qu’elle m’a vraiment rendue triste. Je ne m’attendais pas à ça. Elle est poignante et percutante. Une fois terminée, on regarde notre vie, notre toit et on se dit chanceuse d’être où nous sommes. Ça remet les idées en place. 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...