C'est lundi que lisez-vous ? 4

In my mailbox 14

In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Swap Disney

Un merveilleux swap a été organisé par Primousse sur Livraddict. Ni une, ni deux, j'ai sauté sur l'occasion étant une grande fan des Disney. Voici ce que devait contenir le colis :


- 2 livres (je pense aux romans originaux qui ont servi aux films d'animations de Disney : Peter Pan, La belle et la bête, Alice aux pays des merveilles, ...)
- 1 livre surprise (qui se rattache au thème ou qui se trouve dans la Wish-liste de votre binôme)
- 2 marques-pages ou plus
- 1 surprise (en rapport avec le thème)
- 1 ou 2 gourmandises
- 1 boisson (thé - chocolat - café ou autres)
- 1 carte ou une lettre 


Me voilà embarquée dans l'histoire avec Kkrolyn. Et quand le colis est arrivé... 

On y retrouve un CD avec ses chansons Disney favorites, des marques pages, les premiers épisodes de la série "One upon a time" que je voulais justement découvrir. Du thé, un bol princesse avec des oeufs en chocolat, un bracelet Alice au pays des merveilles, des baumes à lèvres Minnie, une sucette Winnie l'ourson, un numéro du Journal de Mickey, et bien sur trois livres!


Bref, un colis qui va au delà de tout ce que je pouvais imaginer. Un grand merci à Kkrolyn, j'ai l'impression que mon colis n'est pas à la hauteur maintenant. Mais j'espère qu'elle l'aimera tout de même. 

Film review : Hunger Games

Hier était le premier jour en salle du tant attendu "Hunger Games" l'adaptation de la trilogie dystopique de Suzanne Collins. 

Avouons qu'il était difficile de faire mieux que les livres. C'est toujours plus dur. Et en général les lecteurs sont déçus des adaptations. Mais il arrive que des fois, certains producteurs arrivent à cerner l'ambiance d'un livre, comme il se doit. 

Le film est tourné d'une manière très intimiste par moment, ce qui est assez rare dans une grosse production pour adolescent et jeunes adultes. On se retrouve plongé dans le district 12 dès les premières scènes, effet camps de déportations assuré. Mais comment allaient-ils apporter les informations nécessaires, pour que les personnes n'ayant pas lu les livres comprennent tout? Pari tenu. Le simple spectateur ne sera pas perdu.

L'histoire est amené avec précision, et la tension monte petit à petit, comme dans le livre. Dommage que les premières scènes de l'arène ne soient pas assez sanglantes, comparé aux livres, c'est assez soft. Normal pour un film pour ado. Forcément quand la caméra repasse sur un livre... Dans nos têtes de lecteurs les effets et les situations sont beaucoup plus spectaculaires.
Mais l'important n'est pas la violence, ce qu'il fallait faire était d'apporter le malaise que l'on ressent quand tous ces gens applaudissent lors de la mort des Tributs. Immoral. 

Les acteurs sont bons. Jennifer Lawrence campe une Katniss plutôt pas mal, un peu trop ronde de visage à mon avis, vu dans quel district elle a grandi. Les autres Tributs sont vraiment intéressants et très bien joué! Les carrières sont exactement comme je pouvais les imaginer, arrogants et surentraînés. La Renarde aussi discrète que dangereuse, une Rue adorable et Peeta, gentille mais qui comme dans le livre ne sert au final pas à grand chose, mais qui dans sa tactique arrive à attirer les faveurs des sponsors sur Katniss et lui. 

Un bon film. Très agréable à suivre. Avec une bonne BO. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé la petite mélodie du gaie moqueur, mais une petite déception pour la berceuse de Katniss que j'imaginais plus belle. 

C'est lundi que lisez-vous? 3

Nina par hasard

Auteur : Michèle Lesbre

Edition : Gallimard

Collection : Folio

Parution : 29 septembre 2011

Pages : 182

Nina est apprentie coiffeuse à Roubaix. Sa mère, Suzy, travaille dans une des dernières petites usines textiles du nord de la France. Dans l'univers clos de ces deux femmes, les hommes ne sont que des passions ravageuses pour la mère, des pères impossibles pour la fille. 

Avec son premier salaire, Nina a décidé de souhaiter son anniversaire à Suzy en l'emmenant au bord de la mer. C'était sans compter avec Delplat, le patron cynique qui tous les vendredis vient « se faire rafraîchir » au salon de coiffure, sans compter avec Legendre, le contremaître aux comportements sadiques, ni avec le naufrage des idéaux et des illusions dans le rude monde des adultes. Pourtant les bonheurs fugaces, les bals du dimanche, la belle solidarité des femmes et aussi Arnold, l'ami de Nina, laissent ouvertes les portes d'un ailleurs possible...

Mon avis

Un hasard. Comme quoi ce livre porte bien son titre, car il n’a pas fait beaucoup de bruit lors de sa sortie en grand format, pas plus en poche. Et pourtant il fait partie de ces petits bouquins qui ne payent pas de mine, mais qui cache un univers fabuleux, simple mais envoutant.

Nina accueil le lecteur en route, comme s’il débarquait par hasard dans sa vie, et elle ne lui claque pas la porte au nez, elle le fait entrer, mais ne lui explique que très peu de choses. Continue à vivre sa vie, comme d’habitude et laisse cet étranger la suivre. A travers les méandres de sa vie, les hauts et les bas, surtout les bas.  

Une vie banale, que regardent des yeux peu banals, des yeux curieux et remplient de nouveaux horizons, les yeux de Nina. Qui cherche d’où vient son prénom, dans quelle direction vont sa mère et les hommes qui occupent leurs vies. On sent à travers les mots que choisit l’auteur toute l’importance de ces derniers, toute l’influence qu’ils ont auprès de Suzy. Le dynamisme est lent, mais puissant. Narré avec exaltation. Les pensées de Nina vagabondent d’une page à l’autre, mais chaque fin de chapitre est accompagné d’un paragraphe ou elle parle du présent, où le lecteur se voit re-propulsé avec force et dureté.

La mort est omniprésente, mais survolée, comme si elle n’avait que très peu d’importance. Un passage obligé pour tout le monde. Une réalité qui frappe le lecteur, qui lui assène un coup dans l’estomac en lui rappelant à quel point tout le monde est réduit à la même enseigne. Bons comme mauvais. Forts comme faibles. Hommes comme femmes.

On parle de mort, mais on parle de bonheur également. D’anniversaire. Notre protagoniste peine à trouver un cadeau pour sa mère. Les cadeaux n’ont jamais été une priorité dans leur duo, et pourtant cette fois Nina veut faire quelque chose. Un voyage ? Mais tout s’emballe, tout se précipite, car dans leurs petites vies tranquilles tout s’affolent soudainement. Tout parait simple, mais rien ne l’est. Les différents personnages sont forts, mais très faibles également. Simplement humain. Des humains que l’on ne croise plus beaucoup à travers la littérature actuelle. Nina est étourdie, curieuse, instable, égoïste et généreuse. Elle est tout à la fois.

On sent le vent du nord de cette petite ville qui nous souffle sur le visage. Les flocons qui nous chatouillent. La musique du tourne-disque de Nina qui nous vrille les oreilles. De l’eau salle sur ses mains. Du sang sur ses mains. 

Time to read

Ce week end, Lespagesdubonheur a organisé un Time to read. Pour celles et ceux qui ne savent pas encore en quoi cela consiste, voici une petite explications :

Le principe du Time to read et de prendre le temps de lire durant un après-midi et une soire entière, en week end en général, et pour moi un dimanche. On décide d'une plage horaire qui nous convient, et on lit. Il faut bien sur que cela soit du plaisir, et non une contrainte. 

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé y participé. J'ai commencé vers 13h, en me mettant de la bonne musique, avec "Le trône de fer - L'ombre maléfique" par Martin. J'étais à 20 pages environ. En deux heures j'ai lu 80 pages (et oui c'est dense comme univers). Ensuite les lignes ont commencé à se croiser un peu... J'ai fait une sieste d'une heure. Et je m'y suis remise. Entre 16h et 18h j'ai avancé de 70 pages. Puis j'ai commencé à avoir faim, donc pause repas d'une heure. Et entre 19h et 20h j'ai lu le premier volume "d'Adèle, tome 1 : tout ça finira mal". 

Un bon bilan je pense pour ce premier Time to read. J'ai avancé de 150 pages dans "Le trône de fer", il m'en reste 135 avant la fin du roman, et 60 petites pages pour "Adèle". 

J'ai prit un grand plaisir à ce premier Time to read, et je retenterais surement l’expérience une prochaine fois. C'est assez motivant en fait, car en général le dimanche je ne fais rien, et la télé est souvent allumée.

In my Mailbox 13

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Traqueur

Auteur : William Hussey

Edition : Castelmore

Collection : -

Parution : 13 janvier 2012

Pages : 381

Jake Harker est fan de BD d'épouvante, a une faible pour une fille de sa classe à qui il n'osera jamais parler et fait de son mieux pour éviter les ennuis. Une vie plutôt ordinaire... Jusqu'au soit où il croise le chemin de l'Homme blême et de M. Pinch.

C'est à cet instant précis que Jake apprend ce que le mot « terreur » veut vraiment dire. Pourtant, ces deux créatures sont des enfants de choeur comparées aux entités maléfiques qui n'attendent qu'un signe pour ravager la Terre... Seul un sacrifice - la vie de Jake - permettra d'empêcher la catastrophe.

Mon avis

« J’ai adoré ce monde terrifiant : j’aimerais avoir écrit Traqueur moi-même » Joseph Delaney auteur de la saga L’Epouvanteur.

Delaney n’a plus besoin de le prouver, il est un maître dans la fantasy jeunesse actuelle. Avec sa saga L’Epouvanteur, il montre que le genre peut être réinventé à chaque fois. Une trace qu’aimerait suivre William Hussey, avec Traqueur. Les deux textes sont incomparables, et pourtant ils baignent dans le même univers, empli de monstres et d’un mal à combattre. Mais Delaney entraîne son lecteur grâce à une plume fluide et passionnante, tandis qu’Hussey est encore timide, hasardeux et un peu gauche.

L’histoire est dynamique, on avance à une cadence folle dès les premières pages. Toute l’action arrive très rapidement, peut être trop tôt? En effet, l’auteur n’a pas le temps de placer correctement son univers, ses personnages et la situation que tout se précipite, pour ne plus s’arrêter avant la fin. Très vite les noms se mélangent. Les actions sont mal décrites, la visualisation des lieux n’est pas évidente, ce qui perturbe la lecture. Dommage, car on sent que tout est important, chaque détails loupés ou mal intégrés va rendre la lecture plus difficile.

Pourtant les personnages sont attachants, un héros un peu trop courageux pour être réaliste mais attendrissant, la trame est intéressante, pas franchement originale, mais bien amenée. L’auteur apporte une touche de mystère et d’horreur qui plaira aux débutants dans le genre fantastique. Il y a en effet un grand manque descriptions et de cohérence entre les paroles et les actes des personnages, mais ça se laisse suivre, sans trop de peine, si l’on fait attention à tout.  

Une saga qui débute timidement dans la grande et nouvelle maison d’édition de Castelmore, mais qui se fera certainement rapidement une place de choix dans leur catalogue. 

Concours, trois ans du blog

Le 14 mars 2009, je me décidais timidement à donner mon avis sur les livres que je lisais. Et en trois ans il s'en est passé des choses. Tout a commencé avec Liseuse-en-Book sur Skyrock, puis est arrivé la nomination de chroniqueuse sur Histoire de roman, des petits articles par-ci par-là pour Inourgeneration. Le changement de plateforme a été un choix crucial, mais nécessaire. Le blog a donc quelques mois sur Blogger, mais bel et bien trois ans dans sa totalité!

Pour l'occasion, et dire que c'est la première fois, j'organise un concours! 

Donc rien de compliqué (oui parce que je suis sympa comme fille, j'aime les gagnants), il faudra faire attention aux règles suivantes:

• Dans l'objet du mail on précise "Concours anniversaire histoires de Margaud"
• Un petit mot dans le mail, c'est sympa.
• La réponse à la question
• Votre adresse complète (nom, prénom, adresse, pays).
• Je précise que je décline toute responsabilité si le colis avec le lot se perd, avec la Poste malheureusement on ne sait jamais (mais normalement, il ne devrait pas y avoir de problème, tout est toujours arrivé comme il faut)
• On ne participe au concours que durant ce temps : du 14 mars 2012 au 31 mars 2012 minuit. 
• Et l'adresse à laquelle on envoie tout ça : margo.23@hotmail.com

Et voilà la question (trop dure!) : Quel est le logo du blog ? 

Bon super, mais on gagne quoi ? Alors sur les bonnes réponses il y aura trois gagnants, par tirage au sort. Les gagnants seront contacter pour choisir un livre parmi ceux que je vous propose :

Oui donc pour mon premier concours, on reste indulgent, mais j'espère que ça plaira. Un peu. Je vous remercie déjà pour votre participation!

Swap Wish-List

Un Swap un peu particulier, car il n'était organisé nul part. L'idée vient de Jed's, avec qui on discute bien, et du coup elle a eu envie de faire un swap avec moi. J'étais toute honorée, et tadam! c'est enfin arrivé! Donc c'est mon premier déballage de swap en direct. 

Je vous laisse découvrir tout ça!

Cycle d'Avalon, Volume 1 : Les Dames du Lac

Auteur : Marion Zimmer Bradley

Edition : Le livre de poche

Collection : Fantasy

Parution : 1986

Pages : 407

La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son épée fabuleuse, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents, mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, Guenièvre, son épouse, Morgane la fée, soeur et amante du grand roi...

Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables : celui des druides et des anciennes croyances et celui de la nouvelle religion chrétienne qui supplante peu à peu les rites ancestraux de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

Voici le début du Cycle d'Avalon, le chef-d'oeuvre de Marion Zimmer Bradley qui a enchanté des millions de lecteurs dans le monde.

Mon avis

Le roi Arthur et ses chevaliers de la table de ronde. Autant de légende autour de personnages ayant peut être existés. Des plus connus comme Morgane, Viviane, Lancelot ou Guenièvre, au moins connus, comme Morgause, Balan, Balin ou Kevin le barde.

Marion Zimmer Bradley, une professionnelle du genre, plonge ses lecteurs avec délice dans les aléas du royaume de Camelot et de l’île d’Avalon. Elle fait grandir les légendes à travers les yeux des femmes, point de vue originale et plaisant. A travers une première lecture il y a huit ans, j’avais plongé avec fascination dans ce monde qui me plaisait depuis longtemps, puis une deuxième relecture s’était imposée et puis juste pour le plaisir une troisième, que j’ai achevé ce matin.

L’auteur nous faisait découvrir Avalon grâce à La colline du dernier adieu, qui nous situe dans le temps au tout début de Merlin et de la découverte de l’île de la Déesse. Ici nous commençons avec l’enfance de Morgane, puis la naissance d’Arthur, son demi-frère. Leur séparation. Leur retrouvaille. Le mariage d’Arthur avec la jeune et frêle Guenièvre, qui se révélera être un personnage détestable et fermé sur ses propres idéaux. Tandis que Morgane incarne la sagesse et l’ouverture d’esprit. Les deux femmes sont nos principales narratrice de ce premier volume, elles vont devoir apprendre à vivre ensemble alors qu’elles ne s’apprécient pas, elles se tolèrent pour le bonheur des deux hommes de leurs vies ; Arthur et Lancelot.

Une réécriture de la légende Arthurienne fantastique. Des personnages travaillés à la perfection. Une immersion totale dans la Grande Bretagne de l’époque. 

Film review : Sur la route de Madison

On connait Clint Eastwood en gros dur, déchiré par la vie, dans « Million Dollar Baby » ou dans « Gran Torino », et qui casse cette image dans les dernières minutes. Des films qui font vibrer.

Et puis on le découvre dans « Sur la route de Madison ». Un film qui fait vibrer lui aussi, mais qui nous montre un Clint plus doux, voyageur et sans attache. Mais ça, c’était avant de tomber sur Francesca, ou Meryl Streep. Durant quatre jours, quatre petits jours, ils vont nous donner envie de partir. De nous aussi nous laisser aller à quelque chose de simple comme un coup de foudre. De tout lâcher, tout ce qui avait été construit jusque là, simplement prendre ses clic et ses clacs et foutre le camp ! Partir à bord d’une vieille camionnette et ne plus regarder en arrière.

Une Meryl Streep incroyable ! On la connait dans toutes sortes de rôles, tous différents les uns des autres, en grande méchante dans « Le diable s’habille en Prada », chanteuse avec « Mamma Mia » et bientôt en fer dans la peau de Margareth Thatcher dans « La Dame de Fer ». Ici elle enfile le costume d’une femme au foyer, déçue par ses rêves qui ne se sont pas réalisés, à la perfection. Elle va nous emmener dans une tourmente de choix.

Splendide ! Un vrai coup de cœur.

Ma petite note personnelle : J’en ai eu les larmes aux yeux durant le générique, sans m’y attendre. Bien que je sois une grande sensible, sentimentale et romantique, il faut que j’aie de quoi pleurer. Ce fut le cas. Merci.  

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Je suis partie en vacances toute seule

La semaine passée j’étais en vacances, et du coup je me suis dit que je devais partir un peu. Seule. Ok je rêvais un peu de Road Trip sur les routes américaines, dans une vieille voiture, cheveux au vent, short en jean, converse et ray ban (je regarde trop de films ?). Mais on va commencer plus petit peut être. Me voici donc partie, toute seule, en Auvergne ! Je suis friande de grands espaces, de verdure et de nature, alors merci à ce coin de paradis de me l’avoir offert. Depuis un petit moment déjà je me passionne pour le Nature Writting, les romans à la « Into the Wild », Thoreau et London en première ligne.

C’est donc ma valise en main (oui le sac à dos aurait fait plus Wild, mais moins pratique et plus lourd !) que je suis partie. Comme une grande je monte dans les différents trains et tout d’un coup, contrôle des billets ! Normal. Vu qu’on venait de passer la frontière Suisse-France, je me dis que je devrai peut être montré ma carte d’identité. Malheur ! La carte est in-trou-vable ! Pour cause, la seule fois dans l’année où je la sors de mon porte-monnaie c’est pour la mettre dans mon costume de carnaval (voir plage de vie plus bas), qui se déroulait deux jours avant mon départ. Bonjour Miss tête en l’air ! Heureusement pour moi, aucun contrôle, à l’allée comme au retour.

Une fois arrivé sur place, je suis un peu perdue, je dois bien avouer. D’autant plus que j’avais réservé une chambre d’hôte, dans un coin perdu ! Dans le genre « je veux absolument un endroit tranquille » et bien bravo, c’était gagné ! Heureusement je suis tombée sur des personnes supers accueillantes et qui m’ont fait visiter des endroits fantastiques. Du coup, je note comme quoi il faut que j’y retourne. Alors c’est sur en trois jours on voit quasiment rien. Mais c’était un bon départ pour un voyage en solitaire, et je me suis rendue compte que j’aimais ça ! C’est vrai, on se lève quand on veut, on va ou on veut comme on veut. Pas besoin de devoir penser pour deux. Après c’est sur, y’a des avantages au voyage à deux, c’est que tu peux faire des commentaires, au lieu de ça, là j’avais tendance à parler toute seule des fois. Mais, je le vis bien.

Ensuite, j’aurais toujours le même petit problème en partant en France, c’est qu’il y a des chiffres qu’on ne prononce par pareille qu’en Suisse, c’est quoi ce délire de soixante-dix ? Genre on va faire des calculs pour aller à la prochaine dizaine « attends je vais faire 60+10, comme ça, ça me ferais soixante-dix. Ouais c’est bien ça ! ». Non. Mais non ! On dit Septante ! En même temps c’est « faisons compliqué, au lieu de faire simple ». Donc oui, ça c’était mon principal problème ! « Vous n’avez pas un euro quatre-vingt ? » Un euro quoi ? Ah oui… Huitante !

Et puis bon, j’arrive toujours à sortir des expressions de ma Suisse profonde, et c’est une fois sortie que je me rends compte que pour eux, je parle chinois. Le coup du « Vous auriez un linge ? », on m’a regardé de travers. Mais bon, ça c’est des soucis qui me font rire. Comme quoi on a beau habité le pays d’à côté, on arrive à pas se comprendre par moment. Fun !

Bref, je suis partie en vacance toute seule, et je retenterais l’expérience !

Les livres lumières

Concept un peu étrange, nom trop "biblique", mais je ne savais pas trop comment les appeler autrement. Les livres lumières, ne sont pas des livres qui peuvent remplacer vos ampoules, non, mais ils vous éclairent sur pas mal de choses. Que ce soit en amour en amitié ou tout simplement en terme de savoir vivre, c'est un peu la bouffée d’oxygène parmi tous les autres. On ne tombe pas toujours sur de bons livres, on peut même carrément viser à côté. Ou alors c'est un coup de coeur, mais juste un coup de coeur! 

Ceux-ci, vont au delà.

La petite Chartreuse de Pierre Péju

Neige de Maxence Fermine

Passe un ange noir d'Anne Bragance

Soie d'Alessandro Barico

Les aimants de Jean-Mars Parisis

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan

Le chant du Troll de Pierre Bottero