Auteur : William Shakespeare
Editions : Librio
Collection : Théâtre
Parution : 15 mai 2008
Pages : 126
Honte et malédiction sur le royaume de Grande-Bretagne ! Folie, trahison, mensonge, cupidité, orgueil démesuré ! Tous les vices y grouillent comme autant de rats affamés. Tous les crimes s'y préparent...
Lear a voulu savoir ! Ô ! Roi, ta sagesse n'a pas grandi au fil des années... Hélas ! Vanité stupide, insolence coupable, curiosité funeste : tu as voulu savoir et provoquer les dieux.
La fille féroce enfonce ses crocs ; l'autre se prépare à la curée ; le fils, contre son frère, trame la ruine du père, la soeur contre la soeur, l'épouse contre l'époux. La bouche déchire la main qui l'a nourrie, dépèce le flanc qui l'a portée, vomit l'amour qui l'a élevée. Ô, Lear, seigneur infortuné, tu sauras donc de tes filles laquelle t'aimait le mieux...
Mon avis
Il existe deux types de lecteur chez Shakespeare ; ceux qui le prennent pour un réel écrivain, ayant vécu durant le XIVème siècle, et ceux qui le prennent pour une légende, un nom pour des centaines d'écrivains anonymes. Le but n'est pas de savoir de quel type l'on fait partie, qu'importe, les pièces sont encore là de nos jours, et ne cesse de se lire et de se faire relire. L'homme, ou les hommes, qui a écrit autant de pièces, toutes plus connues les unes que les autres, pique à chaque fois avec brio là ou ça fait mal. Des personnages dérangeants, énervants, charmants, une palette qui nous fait perdre la tête.
Oui Shakespeare a un style, celui que l'on reconnait dans chacune de ses grandes pièces, et rien que pour cela, il ne se fera jamais oublier.
Dans cette pièce, le grand roi Lear choisi de faire passer un petit test à ses trois filles pour savoir la quelles l'aiment vraiment pour ensuite leurs léguer son royaume. Mais rien ne se déroulera comme prévu par le bon roi. Ses deux plus grandes filles jouent les malignes et ne font qu'admirer leur père devant lui (le faisant plus ressembler à un paon qu'à leurs paternel), le complimenter et lui dire à quel point elles l'aiment. Tandis que sa plus jeune, décide d'être sincère et n'arrive pas à exprimer l'amour quelle ressent pour son père avec des mots. Aveugle, Lear décide de rayer sa plus jeune fille de l'héritage. Comme toujours avec Shakespeare il va y avoir des combats, du sang, de la haine et de la passion. Personnes n'est épargnés durant cette pièce et les vrais visages se découvrent.
Pour avoir lu plusieurs pièces de Shakespeare, et étant vraiment une grande admiratrice de ses oeuvres, je peux le dire, ici, sans détoure, ce n'est pas une pièce que je garderais en mémoire, pas comme Hamlet, Macbeth et Roméo et Juliette qui sont des pièces marquantes. Mais Shakespeare nous régale simplement ici de sa plume, encore une fois, et c'est toujours un plaisir de plonger dans ses univers.
Ah tiens ! je ne suis pas trop fan des pièces de théâtre, sauf pour Shakespeare ^^ mais j'avoue que celui-là je n'ai jamais eu l'occasion de le lire... un jour prochain, peut-être ^^ surtout qu'il a l'air sympa =)
RépondreSupprimerJuste une question, tu fais comment pour faire les libellés (tag). Oui je me suis décidée, j'ai choisis Blogspot :)
RépondreSupprimerMarine ou Chapitre-Livresque
(anciennement Several-Books)
Bonjour, merci beaucoup pour l'explication, j'ai réussi :) J'aime bien bloger, c'est sympathique faut juste que je comprennes toutes les fonctionnalités :) Bises et à bientôt !
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