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jeudi 20 décembre 2018

Cette période de l'année...


Quand Samhain tire sa révérence, je suis déjà dans une préambiance de Noël. Je regarde les calendriers de l'Avent. Je prépare la vidéo du Cold Winter challenge, mon esprit glisse gentiment d'une saison à une autre. Et je crois que c'est ma période préférée. Celle qui précède de quelques jours le 31 octobre, jusqu'au 31 décembre. Je suis dans une bulle de confort et de douceur. J'ai envie de faire beaucoup de pâtisseries, de regarder plein de films et de séries nostalgiques, et j'ai déjà envie de lire des livres de Noël. Je pense aux cadeaux que je vais faire à ceux que j'aime. Je vis ce moment de l'année comme un moment entre parenthèses.

Alors quand au niveau de mes lectures c'était un peu le point mort, et que je voulais tout de même rester dans cet esprit d'automne, lire la suite de Sorcière de Cate Tiernan me semblait parfait. Et en effet, c'était ce qu'il me fallait. En le terminant, je me faisais encore la réflexion que ce n'était pas une série phénoménale, que je lui trouvais même pas mal de défauts, mais je crois que c'est ma série YA, celle sur laquelle je ferme un peu les yeux, et où je plonge avec délice dans l'histoire de Morgan, sorcière de sang, qui découvre la magye et la Wicca aux côtés de son petit ami Cal.
Les scènes sont parfois tirées par les cheveux, et l'esprit de la Wicca se transforme gentiment en magie fantastique. Les tracas de Morgan me font parfois lever les yeux au ciel, et sa naïveté nous fait sourire. Mais c'est un petit plaisir coupable, comme regarder un film un peu niais en adoptant tout l'attirail cliché de la lectrice : chats, plaid, grosses chaussettes en pilou et tasse de thé sont au rendez-vous !

Pour transformer petit à petit la maison, je change les coussins du canapé, pour des couleurs plus Noël, je change mon plaid aussi. Les photophores citrouilles vont gentiment être remplacés par les lumignons Noël. Et le sapin se dressera fièrement dans le salon d'ici le dimanche 2 décembre. Les CD de chants et musiques de Noël tournent déjà régulièrement dans la stéréo. Et les pâtisseries vont se parer des couleurs festives et de paillettes. Cet esprit de préparatifs me fait tellement plaisir. J'y trouve beaucoup de réconfort.



J'associe aussi beaucoup de souvenirs à cette période. Des souvenirs que je garde précieusement ou quand j'en ai un précis, j'essaie de le retranscrire le plus justement possible dans mes journaux, car j'ai envie de les garder, de pouvoir les relire et les revivre. L'un d'eux concerne l'un de mes premiers rendez-vous avec l'homme qui partage ma vie. On ne sortait d'ailleurs pas encore ensemble. Mais il m'avait invitée au marché de Noël de Montreux, petite tradition qui est restée d'ailleurs. On avait fait les choses bien, gros pulls et thé de Noël. Le soir, en revenant sur Fribourg, il m'a emmenée voir l'adaptation d'Anna Karenine, et en sortant du cinéma, il y avait une véritable tempête de neige ! On avait l'impression d'être coincés dans une boule à neige, c'était magique. Je garderai cette image en tête, j'espère, toute ma vie...

mercredi 19 décembre 2018

Quand l'abandon me pèse...


Je crois qu'il est temps que le blog change de façon de faire. L'aspect trop scolaire des chroniques littéraires ne me convient plus du tout. Quand je vois la pile de livres s'accumuler et ne pas être chroniquée, ça me démotive. Mais comme j'aime tout de même avoir un certain suivi, et écrire ici, il faut que je m'adapte. Alors c'est ce que je vais tenter ces prochains temps. Des articles différents, pas forcément construits comme les précédents, et qui mélangeront peut-être des fois plusieurs livres, quelques moments de mon quotidien, etc.

Vous savez, pour la plupart, que je suis toujours dans mes lectures pour le Pumpkin Autumn Challenge, jusqu'à ce que le Cold Winter commence. C'est là que tu vois que mes articles tardent et dorment dans mon ordi... Ces derniers temps, mes lectures me sont tombées de mains (abandon successif de : Balades irlandaises, Shadows de Robyn McKinley et Les sorcières de Mayfair d'Anne Rice).
Pourtant, avant ça, je m'étais plongée dans Par un matin d'automne de Goddard, qui avait été une bonne surprise. Peut-être un peu long parfois, avec une fin plutôt énigmatique et pas vraiment révélatrice. J'ai même un mal fou à me souvenir des noms des personnages... Leonora Galloway, voilà ! Cette femme va revenir avec nous sur le mystère de sa naissance. La guerre de 14-18 fait rage, et des enfants sans père, il y en a des centaines. Mais Leonora serait l'enfant d'un grand nom de l'aristocratie anglaise, à moins que ce ne soit qu'un mensonge, son père étant décédé avant sa conception. Entourée d'une grand-mère détestable, d'un grand-père passif et d'un arrière-grand-père qui a dû fuir le manoir, Leonora ne sait plus qui croire. Et si tout reposait sur le récit d'un homme qui a connu tout ce monde avant sa naissance ?

Le roman est bien construit et j'ai passé un bon moment. Mais même avec ça, il me manquait cette dose de mystère, celle qui nous ronge jusqu'à la fin ! La plume est parfois lente, et prend beaucoup de temps pour arriver là où elle veut aller, mais malgré tout elle est belle. Pose un décor somptueux autour de cette grande bâtisse, et de ses habitants. Je retiens surtout les descriptions de lieux, qui sont magiques ! Quand on aime les secrets de famille, comme moi, on devient peut-être difficile avec le temps, Goddard se hisse difficilement à la hauteur de certaines autrices que j'apprécie dans le genre, mais apporte un très beau roman.

Entre temps, j'ai feuilleté le prix Renaudot (Le Sillon de Valérie Manteau) et le Goncourt (Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu) qui ne m'ont pas autrement convaincue, mais au moins je sais de quoi ça parle, et je connais les styles de ces deux romans promus. Je préfère nettement me replonger dans une lecture « à moi », une lecture qui me sorte de cet arrière-goût bizarre qu'ont laissé les trois abandons successifs. Sans vraiment prendre le temps de choisir, j'ai foncé vers le troisième tome de Sorcière de Cate Tiernan. Les suites de séries qu'on aime, sont pour moi des valeurs sûres, des livres qu'on aime retrouver, et c'est exactement ce que Sorcière est en train de faire. Il accompagne également parfaitement la fin du Pumpkin Autumn Challenge. Il faut dire que je suis assez impatiente de piocher dans ma pile du Cold Winter, je pense même commencer déjà une fois Sorcière terminé.

lundi 8 octobre 2018

Ecouter mon cycle


La magie des livres, c’est de pouvoir trouver son bonheur sur n’importe quel sujet. J’ai toujours aimé l’occulte, la nature, la sorcellerie. La pratique Wicca m’intéresse beaucoup, mais c’est un sujet très vaste, et étant totalement autodidacte sans tout suivre, difficile de vous en parler clairement. Pour essayer de faire simple, je crois à la magie verte, en la nature, aux cristaux, aux herbes et à la magie intérieure. (L’ouvrage « Wicca » de Scott Cunningham est plutôt intéressant, et assez libre, si le sujet vous intrigue un peu.)

Vous parler des menstruations ici me semblait un bon commencement, car c’est à travers elles que j’ai vraiment pu me détacher et aller vers ce que je voulais depuis de nombreuses années. Avant ce que je vais vous décrire plus bas, je peinais à me trouver. Je ne me sentais pas en accord avec différentes choses, à commencer par ce en quoi je croyais. Étrangement, je ne me sentais pas légitime, alors que c’était un raisonnement bidon.

Dans cet article, je vous parlais de la cup (et du stérilet) et j’ai souligné quelque chose qui aujourd’hui a changé. Au moment de cet article, et il n’y a encore pas si longtemps que ça, je clamais ouvertement que mes menstruations je m’en passerais bien, mais pas pour une question de douleur, juste parce que ça m’embête. Je rembobine un peu pour vous en dire plus.

Jusqu’à mes 24 ans, mes menstruations étaient un cycle plutôt passif de ma vie. J’ai la chance de ne pas éprouver de douleur durant cette période, mais c’était surtout que je trouvais ça gênant, dans le sens pratique. Qu’importe le moyen de protection hygiénique, je trouvais ça chiant. Puis c’est à cet âge-là que le désir d’avoir des enfants s’est confirmé. Après l’arrêt de ma pilule, chaque mois quand quelques gouttes de sang apparaissaient dans ma culotte, c’était la déprime. J’ai donc commencé à détester mes menstruations. Quand je suis tombée enceinte, je les ai vite oubliées. Le retour de couche aura été un peu long, un mois et demi très bancal et complètement déréglé. La pose du stérilet au cuivre a suivi, et le rythme est revenu. Mais je gardais toujours cette haine envers mes menstruations. Je ne les voulais plus. N’étant pas fan des hormones, je ne voulais pas les stopper de façon non naturelle. J’ai donc pris mon mal en patience.


Et puis j’ai recommencé à m’intéresser à la Wicca, pratiques et croyances que je gardais au fond de moi, mais que j’avais un peu reléguées dans la base arrière de mon cerveau.
À travers mes différentes lectures (et j’en présenterai d’autres avec le temps), je me suis arrêtée sur le féminin sacré. Après la lecture de La puissance du féminin de Camille Sfez, mes menstruations sont devenues importantes. J’ai appris à les respecter, à les accepter et à les connaître. J’ai commencé mes diagrammes lunaires, et depuis, je me comprends mieux. Le diagramme lunaire est une sorte de tracker (pour faire simple) que l’on sépare en quatre saisons : hiver (menstruations), printemps (pré-ovulatoires), été (ovulations) et automne (prémenstruel). Chaque jour, on note dans quel quart on se trouve. C’est ainsi que j’ai pu découvrir que pour l'instant j’ovulais durant la nouvelle Lune et que j’avais mes menstruations durant la pleine Lune, ce qui ferait de moi une femme Lune Rouge, quelqu’un de tourné vers son développement intérieur. Suivre mon cycle, mettre des mots sur mes différents ressentis selon les saisons de mes lunaisons me permet de mieux comprendre mes humeurs ou mes émotions. Aujourd’hui, j’ai appris à vivre avec, et à m’écouter.
Entrer dans cette étape de redécouverte de mon cycle m’a ouvert les yeux sur ce que je voulais vraiment. C’est grâce à ça que j’ai pu enfin me rediriger vers ce en quoi je crois depuis des années. J’ai réussi à mettre la légitimité à la poubelle, dans ce domaine, mais pas que. Et le syndrome de l’imposteur m’a quittée.

Le blog n’est pas uniquement littéraire, vous l’avez compris depuis un moment. De nouvelles tranches de vie vont apparaître, ici et sur Instagram. Ce sont les deux plateformes les plus bienveillantes et ouvertes d’esprit que j’utilise, et c’est sur celles-ci que je compte vous parler gentiment de Wicca et toutes les choses que je fais graviter autour de cette pratique.


samedi 30 septembre 2017

Sorcière, tome 2 : Le cercle

Je ne suis pas celle que je pensais être. Je ne suis pas une fille comme les autres. Je suis la sorcière d'un des Sept Clans. Ma sœur et moi n'avons pas le même sang... Au sein de notre Cercle, je suis trop puissante, maintenant, trop différente pour me sentir à ma place. J'ai l'impression d'être seule au monde. Heureusement, j'ai Nicolas. Il me dit qu'il m'aime et j'ai besoin d'y croire...


Mon avis

Après le Marion Zimmer Bradley, je voulais une lecture rapide. Dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, j’ai choisi de continuer la série Sorcière de Cate Tiernan. Le premier tome m’avait fait bonne impression, avec un traitement des sorcières très différent de ce qu’on a l’habitude de lire. Ici, on ne parle pas vraiment de pouvoir magique, mais plus de sensations, avec l’art de la Wicca.

Le découpage est très court dans cette édition. Alors que la version française tenait en 5 volumes, la version québécoise s’étale sur 15 tomes ! Ce qui est carrément frustrant pour le porte-monnaie. Mais beaucoup plus agréable à l’œil, car les couvertures québécoises sont vraiment canon, contrairement aux françaises.

Ce tome 2 apporte pas mal de réponses sur les origines de Morgan. À la fin du premier tome, on apprenait qu’elle était une sorcière de sang, il faut donc que ses deux parents soient des sorciers. Avec cette recherche arrive également la première vraie relation de notre héroïne. Qui, bien sûr, n’est pas très jolie, et qui n’a jamais rien connu de sérieux. On y parle également beaucoup et surtout d’amitié, de celles qui se déchirent pour des broutilles et qui font partie de la vie.

Ce roman est son écriture restent très jeunesse. Ça se lit vite et bien. Le thème est sympa et bien traité. Mais clairement, pour la profondeur des personnages, on repassera.
La fin laisse Morgan dans une sale situation, mais bizarrement, j’ai peur de déjà connaître la suite et les intentions de certains personnages. J’espère que l’autrice me fera quelques surprises, histoire que je ne devine pas tout.


Autrice : Cate Tiernan
Éditeur : ADA
Collection : -
Parution : 2010
Pages : 342

EAN-13 : 9782896671380

jeudi 10 novembre 2016

Sorcière, tome 1 : Le livre des ombres

Auteure : Cate Tiernan
Éditeur : ADA
Collection : -
Parution : 1er octobre 2010
Pages : 322
EAN-13 : 9782896674442

Il se passe quelque chose en moi que je ne comprends pas. * Je vois, je sens les choses différemment. J’accomplis des choses dont les gens normaux sont incapables. Des choses puissantes, des choses magiques. Ça me fait peur. * Je n’ai jamais choisi d’étudier la sorcellerie. Par contre, je commence à me demander si la sorcellerie ne m’aurait pas choisie.  

Mon avis


Trouvé lors de mon voyage à Québec, le premier tome de cette saga me tendait les bras (surtout pour 3 dollars !). Je savais qu’elle existait en France, publiée par les éditions Hachette, mais pour une question de look… je préférais les couvertures de chez ADA. Vu le prix, j’ai craqué. Et ma semaine de vacances, pile avant Halloween était le moment idéal pour le lire. Alors est-ce que la sorcière de Cate Tiernan m’a convaincue ?

Pour le coup, je suis repartie en vacances ! Les éditions ADA sont québécoises, et la traduction également. J’ai souri à de nombreuses reprises, les expressions employées m’ont rappelé pleins de bons souvenirs.
Cate Tiernan avance vite dans son récit. On découvre rapidement ses personnages, l’univers dans lequel ils gravitent et dans quoi se dirige l’intrigue. J’ai immédiatement accroché avec son histoire, elle n’utilise pas le cliché de la sorcière comme de nombreux autres romans avant le sien. La dimension qu’elle apporte à la sorcellerie est crédible et réaliste. Je ne sais pas si vous connaissez la wicca, personnellement c’est quelque chose qui m’intéresse depuis longtemps, et voir ces croyances abordées dans un romans pour ado, et d’une belle manière, ça m’a vraiment plu.
Chaque début de chapitre est accompagné d’une petite note issue d’un livre parlant de la wicca. Ça apporte tout de suite beaucoup de sens au récit. On y croit d’autant plus, vu que des « livres de références » sont cités.

Le personnage centrale est Morgan. Adolescente plutôt banale, qui va rencontrer le mystérieux et nouveau Cal. Dit comme ça, on se croirait dans une réécriture de Twilight, et j’ai eu un peu peur de re-re-re-tomber sur un gros cliché de la littérature fantastique pour ado. Heureusement j’ai pu pousser un énorme « houf ! » concernant ces personnages, car on s’éloigne très vite du schéma habituel. Enfin… plus ou moins. Morgan va forcément être intéressée par le beau Cal, quand ce dernier lui propose de participer à un cercle, la jeune fille ne sait pas trop dans quoi elle s’embarque, mais veut participer. Comme souvent avec ce genre de personnage, j’ai trouvé Morgan touchante. Elle ne fait pas partie des populaires, ni des losers, c’est une ado classique, voir transparente. Mais malgré ça, elle ne se laisse pas faire pour autant. J’avais peur de retrouver en elle la jouvencelle en détresse, que le héros doit constamment sauver. Heureusement que non. Ce premier tome introduit Morgan d’une façon cohérente. Son intérêt pour la wicca est grandissant, et on se doute bien que ça ne va pas s’arrêter là.
Cal est mystérieux, et pour l’instant c’est un peu tout ce qu’il est. Si certains chapitres nous mettent sur la voie de ce qu’il peut être, ou serra, on en apprend finalement très peu sur lui. C’est un peu dommage, j’aurais aimé le découvrir un peu plus. Il ne fait finalement office que d’élément déclencheur dans ce premier tome. La carotte qui fait avancer l’âne.
Les autres personnages sont de bons figurants. On retrouve, encore une fois, les clichés habituels : la rebelle, le meilleur ami boutonneux, la starlette, etc. Mais ça accompagne logiquement l’histoire. Les parents de Morgan sont plutôtintéressants, et je sens que je vais aimer continuer à les découvrir dans la suite. Vu la tournure des événements, ils cachent certainement beaucoup plus de choses qu’on ne le croit.

Je vais revenir sur la manière dont est abordé la sorcellerie. Ici l’auteure prend le parti de plutôt parler de la wicca ce que j’ai trouvé génial ! Souvent la thématique de la sorcière est traité de manière vu et revu : une jeune fille découvre un beau jour qu’elle est capable de choses surnaturelles, on lui apprend qu’elle est en fait une sorcière, et hop ! l’histoire commence.
Ici le fait qu’on y parle de la wicca rend le personnage de la sorcière d’aujourd’hui beaucoup plus crédible. On est sur une magie blanche, très ancienne, qui ne nous tombe pas dessus par hasard. Même si visiblement les sorcières de sang, comme elles sont appelées dans ce roman, sont forcément plus fortes, elle doivent apprendre et déclencher leur savoir petit à petit. Les éléments de la nature et des cercles de sorcières sont aussi abordés de manière intelligente. Ca m’a surprise, en bien. J’ai du coup été très réceptive.  Malheureusement l’histoire « se doit » de tourner autour d’une histoire d’amour, et surtout d’une jalousie qui va naitre entre plusieurs personnages, intéressés par la même personne. Là on retombe dans le cliché, mais la wicca sauve ce faux pas.

Personnellement l’auteure m’aura attiré dans sa toile. Je me suis sentie bien en compagnie de Morgan et ses amis, et j’ai hâte de les retrouver dans la suite de la série. Un premier tome qui met l’eau à la bouche !
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