lundi 8 avril 2013

C'est lundi que lisez-vous ? 43



Lectures passée
La relecture du Trône de fer intégrale 2 de Martin, visionnage de la saison 3 oblige, ça fait un bien fou de se remettre dans le bain. Minuscules de Roald Dahl un titre de Dahl qui m'était inconnu (c'est possible) mais qui du coup était fort sympathique. Et puis Le renard de Morlange d'Alain Surjet, très sympa, pour 10 ans et plus, mais il faut s'accrocher sur les termes moyenâgeux expliqués en chaque bas de page.

Lecture actuell
Le portrait de Dorian Gray, de Wilde, que j'aime beaucoup pour l'instant, malgré les monologues un peu longuets par moment.

Et pour la suite ?
Je note Les orphelines d'Abbey Road d'Audren, sauf que j'ai deux grosses sorties prochainement qui me tente tellement que je sais que je vais sauter dessus dès leur sortie et qu'il ne vont pas prendre la poussière dans a PAL. L'Elite de Kiera Cass ainsi que Conquise d'Ally Condie. J'ai tellement hâte de les avoir.


Le trône de fer, intégrale 2

Auteur : G. R. R. Martin
Editions : J'ai Lu
Collection : -
Parution : 20 janvier 2010
Pages : 954
EAN-13 : 9782290019443

Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord. Une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...


Mon avis

Quoi de mieux qu'une relecture pendant la diffusion de la série, vous me direz que je devrais en être à l'intégrale 3 dans ce cas, certes, sauf que j'ai été un peu molle de la guibolle et que j'ai lâché l'affaire alors que j'étais en pleins dans la saison 2 de la série TV, du coup je suis en retard par rapport à la saison 3, mais comme c'est une relecture je gère plutôt bien la chose. 

C'est l'histoire d'un trône, un trône de fer super inconfortable mais sur lequel tout le monde voulait poser son postérieur. Pour les intéressés qui n'ont encore ni lu ni visionné la première intégrale ou saison 1, je vous conseil de vous arrêter là. Je vais malheureusement devoir agir comme je le fais peut souvent, je vais écrire ma chronique à grand coup de spoiler et de révélations croustillantes concernant les habitants de Westeros.  Vu que les liens entre les personnages ne sont pas des plus simple à expliquer et que c'est tortueux, je vais expliquer la chose comme je peux. 
Donc je reprends, à force que tout le monde veuille posséder ce magnifique trône, des guerres se déclenchent un peu partout dans le pays. On le sait maintenant, le roi Robert Barathéon est mort (un peu comme une merde je vous l'avoue), tué lors d'une chasse au sanglier, par un sanglier. Dès lors c'est la course à l'héritage. Fils de Robert, enfin presque, Joffrey Barathéon monte sur le trône, véritable tête à claque blonde, le pauvre gamin n'y connait malheureusement rien en régence. On a donc droit à un lot phénoménale de connerie entre la condamnation de Ned Stark ("winter is coming") papa loup-garous venant du nord, et meilleur ami du défunt roi Robert, dommage vu que son fils ainé (actuel roi du nord du coup après la mort de son paternel) a fait prisonniers l'oncle de Joffrey, Jaime (mais également son père, vu qu'il aime bien se faire sa soeur jumelle Cersei). Compliqué n'est-ce pas? Dans tout ça on a réussit à égarer quasiment tous les enfants Stark, Arya qui entre incognito au service de son ennemi juré Tywin Lannister (père de Cersei, Jaime et Tyrion Lannister), Sansa un peu embêtée de sa situation avec Joffrey, Robb en pleine guerre, Jon Snow de l'autre côté du mur, Bran et Rickon les deux petits derniers qui doivent gouverner Winterfell, la maison de famille pendant que tout ce beau monde est éparpillé aux quatre coins du pays. 
Ceux qu'on ne pensait pas devoir connaître débarque également, si dans le premier tome les personnages sont nombreux, il y a en a encore plus dans celui-ci. Entre les frères de Robert qui se tirent dans les pattes mutuellement pour posséder le trône de fer, persuadés que leur frère n'était en rien le père de Joffrey. Theon Greyjoy qui se rebelle et la petite Daenerys un peu paumée dans son désert avec plus que la moitié de son peuple et trois bébés dragons et qui elle aussi réclame le trône. En gros tout le monde veut pratiquement la même chose sans que personne ne soit d'accord. 

Forcément ce qui me parle le plus dans cette série, au fil des tomes, ce sont les magouilles et les stratégies de chaque personnages pour faire le plus de dégâts aux autres et surtout s'en sortir indemne. Alors que je croyais que plus rien n'aurais de sens après la mort de Ned Stark et de Robert Barathéon, je me trompais complètement. Tout l'intérêt est là, car depuis que papa est mort, ça fout la merde un peu partout et c'est ce que l'on attend d'une série comme celle-ci. 
Je m'attendais à plus de bataille dans ce deuxième tome, à part une au début et une à la fin, c'est vrai que j'en voyais une énorme éclater, mais cela ne saurait tarder, ils n'ont pas trop le choix de tout faire péter au bout d'un moment.

Niveau atmosphère on navigue entre deux saisons, le Winter is coming avec lequel on nous sermonne depuis le début est bel et bien en train d'arriver. Et dans le sud, la vie semble riche, belle et paisible, enfin presque. Mais Martin arrive à nous faire frissonner ou suer d'un chapitre à l'autre selon l'endroit ou l'on se trouve. C'est à ça que je reconnais un véritable auteur, tandis qu'à Harrenhall les ruines nous semblent froides, humides et peu accueillantes, à Port Réal on se sentirait presque bien, le temps y est beau et chaud, tout pourrait y être parfait, sauf quand on voit la tête du roi. 

Le gros bémol de la saga c'est le nombre de personnages. On nous en rajoute à toutes les pages, ils possèdent des surnoms, des titres, ce qui me fait faire un sacré mélange. Le bon point c'est qu'avec la série TV je trouve cela plus simple de situer chaque personnage. Déjà un visage, même si en général je donne mes visages imaginés aux personnages, au bout d'un moment, s'il y a en trop, j'abandonne. 

En bonus, à ce stade du tome 2, mes personnages coup de coeur de la saga : Arya, Jon Snow, Daenerys et Tyrion.

mardi 2 avril 2013

C'est lundi que lisez-vous ? 42


Lectures passées
Je crois bien avoir oublié de publier sur le blog le dernier C'est lundi (le 41), mais bon c'est pas grave. Donc dans mes dernières lectures on retrouve Le jeu des ombres de Louise Erdrich, qui était bien mais sans plus, comparé à ce que j'aurais aimé livre. Les tomes 4 et 5 de Freaks Squeele qui clôture la série. Petite lecture détente avec Les mondes de Yaxin le jour de la Licorne, juste sublime! Et pour finir une belle découvert BD avec Les Chroniques d'Arcea de Vyhrelle, auteur rencontrée au Polymanga de Montreux.

Lecture actuelle
TRÔNE DE FER 2 !!! Je n'en dirais pas plus. Intégrale 2, en relecture, tout en regardant la série ça fait du bien.

Et pour la suite ?
Oscar Wilde et son Portrait de Dorian Gray qui me tente depuis pas mal de temps et que je me réjouis de lire.


Les chroniques d'Arcea, tome 1 : L'athamé

Auteur :Vyrhelle
Edition : Leonard
Collection : -
Parution :  2012
Pages : 72
EAN-13 : 9791090877009

... Je dirais déjà que ce récit ne peut se résumer uniquement à l'histoire de cette femme. Pour être la plus précise possible, je dois conter l'histoire des "pèlerins" dans leur ensemble... Et ce à partir de l'arrivée des premiers d'entre eux à la cité des mages d'Ausros...

Mon avis

Découverte au Polymanga en cette année 2013, Vyrhelle m'a attiré par son coup de crayon très lisse et parfait. Une note de manga sur certaines de ses illustrations, on découvre des personnages au regard perçants qui nous oblige à nous intéresser à eux.

L'histoire commence par un rituel et un sacrifice qu'ordonne et exécute celle que l'on nomme; la Démone aux cheveux blancs. Mais pour mieux comprendre l'intrigue, l'auteur plonge son histoire dans une autre histoire. J'aime énormément ce principe de récit dans un récit, j'ai l'impression de naviguer dans un labyrinthe et que les mots, et en l’occurrence également les dessins, de l'auteur me permettront de retrouver mon chemin. Nous remontons le temps à la rencontre d'Elwen, jeune femme aux pouvoirs étranges, évoluant avec cette peur de perdre le contrôle de ses dons, elle décide de se rendre à la cité des mages et demander d'être l'apprenti de l'Archimage. A part Elwen nous rencontrons également un jeune Elfe rodeur, Jöllwin, qui ne restera pas insensible au charme de la magicienne, mais très vite ils vont se retrouver séparer et les deux protagonistes seront bien assez occupé par leurs malheurs. 



Ce premier tome est beaucoup trop court ! Il met en place beaucoup de choses, toutes les intrigues prennent vie ici, et le cliffhanger nous promet une suite à la hauteur de ce tome 1. Vyrhelle pose ses bases, et elle le fait avec talent. Même si l'on peut noter quelques petits coquilles au niveau du scénario, ce n'est pas des plus dérangeant. 

J'attends la suite, et c'est sur que Vyrhelle restera une auteur à suivre! 

Pour commander la BD : c'est par LA
Et le site de l'auteur : ICI

lundi 1 avril 2013

Les mondes de Yaxin, tome 1 : Le jour de la Licorne

Auteur : Manuel Arenas
Edition : Soleil
Collection : Métamorphose
Parution : 13 mars 2013
Pages : 40
EAN-13 : 978232020016

Gabriel, un petit faune, vibre d'intérêt et de curiosité pour les licornes : il se demande quel mystère entoure leur naissance et quelle fonction ces animaux mythiques occupent dans le monde imaginaire. Une bande dessinée aux dessins à l'aquarelle et dont chaque page s'apparente à un haïku graphique et reflète un sentiment ou une idée.


Mon avis

Depuis quelque temps déjà je suis dingue de Licorne. Un animal légendaire qui me fascine, car avant d'être utiliser comme icône du kitsch la Licorne reste avant tout un animal fantastique auquel l'on croyait depuis la nuit des temps. Malgré son image légèrement détériorer, elle reste pour moi un animal fabuleux, magique et beau. 

Affichant un peu partout mon fanatisme pour la Licorne, mon amie Rêve de Livre m'envoie le lien de ce livre qui devait bientôt sortir. Bingo, le dessin me plait, il atterrit dans ma Wish pour arriver dans ma PAL le jour de sa sortie.   




Avant tout, je souligne à chaque fois que cette collection de chez Soleil produit de véritables petites perles. Métamorphose propose un catalogue riche et somptueux. Des livres qui sortent des sentiers battus. Et ce livre ci, cet art-book plutôt, est digne de la collection. Le texte se rapporte plus à un poème, un long poème, parlant du jour magique ou une Licorne vient au monde. Les mots sont frais et léger, même en ne faisant qu'écouter les mots on serait transporté dans cet univers naturel et magique. 

Alors forcément, les dessins jouent un énorme rôle quand ils se doivent d'accompagner un texte comme celui-ci. Mais Manuel Arenas touche le gros lot sur tous les front. Les dessins sont enchanteurs. On trouve cet esprit très pure, image que transmet la Licorne. 


Un livre sublime. Le genre que l'on relit pour se réchauffer le coeur. 


Pour aller plus loin, le blog de l'artiste. 


Le jeu des ombres

Auteur : Louise Erdrich
Editions : Albin Michel
Collection : Terre d'Amérique
Parution : 29 août 2012
Pages : 252
EAN-13 : 9782226243072

Rythmé à la manière d'un thriller sombre et tragique, le Jeu des ombres est une huis-clos hypnotique, sans doute le livre le plus personnel de Louise Erdrich. Portrait d'un mariage et d'une famille sur le point de voler en éclats, d'un homme et d'une femme en proie à la violence d'un face-à-face, c'est aussi une réflexion sur les cicatrices qu'une histoire collective douloureuse peut laisser sur les individus.

Gil est un peintre reconnu qui doit son succès à Irene, sa femme, un écrivain qui a longtemps été son modèle. Quand elle découvre que son mari lit son journal intime, Irene décide d'en rédiger un autre, qu'elle met cette fois-ci en lieu sûr. Elle y livrera sa vérité, se servant du premier comme d'une arme pour manipuler son unique lecteur. Une guerre psychologique commence, qui va révéler le côté obscur de chacun des personnages. En faisant alterner les journaux d'Irene et un récit à la troisième personne, Louise Erdrich témoigne, une fois de plus, d'une prodigieuse maîtrise narrative.


Mon avis

Cette couverture m'a tout de suite attirée l'oeil, simplement parce que c'est exactement la même que la version poche Folio de la Petite Chartreuse de Pierre Péju. Croyant d'abord simplement à une réédition grand format je ne m'y suis pas plus intéressée. Sauf que le titre et le nom de l'auteur n'a strictement rien avoir avec le roman français.

Une guerre psychologique commence.

La quatrième vend son roman à la perfection. On fantasme sur le fait que cette femme mettra tout en oeuvre pour détruire intérieurement son mari qu'elle aimerait pouvoir quitter. Elle se sait trop fragile pour obtenir la garde de leurs trois enfants, alors elle tentera le tout pour le tout pour le faire craquer, qu'il la supplie de les prendre. Le jeu commence, malheureusement il se déroule trop lentement pour moi. J'attendais des passages de journal beaucoup plus long et intense, car le style de l'auteur aurait mérité qu'on s'attarde plus sur le sujet. Presque chaque début de chapitre nous permet de nous mettre à la place d'Irène qui écrit son faux journal, qui invente mensonges sur mensonges pour faire du mal à Gil.

On découvre un quotidien malsain, ou tout le monde ressent la tension qui pèse sur la famille, mais personne ne fait rien. Irène et Gil se toise à longueur de temps, se cherche, se pousse mutuellement jusqu'au moment ou l'un d'eux craque. Vivre ensemble quitte à être malheureux, plutôt que de vivre loin l'un de l'autre. Leur vie de tous les jours les a bouffé. Consommé. Consumé. Ils ne font même plus la différence entre le bien et le mal. Et leurs enfants sont les trois perdus dans ce tourbillon de peinture et de vin. Leurs parents ne s'en soucient d'eux qu'une fois sur cinq, mais seulement pour exploiter leurs atouts.

J'attendais malheureusement de l'auteur qu'elle parle plus du journal, que ce roman soit plus épistolaire. Donc forcément j'ai été déçue de me faire prendre dans cette routine malsaine. Je m'attendais à quelque chose de malsain, mais je ne le visualisait pas comme ça. Je voulais plus de coup de poignard dans le dos, plus de mensonges, plus de mauvais. Alors que la seule chose mauvaise que je constatait était les petites piques que s’envoient le couple.

De plus on visualise très mal les endroits ou ils vivent. J'ai imaginé une grande maison, avec rien aux alentours, des kilomètres de neige et d'arbres blancs, une grande allée une maison blanche avec une double porte énorme! Des chambres, des millions de chambres, sans jamais savoir ce qu'elles renferment, ou les secrets restent enfermés à jamais. Des enfants perdus dans toute cette grandeur. Et des parents trop aveuglés par leur égoïsme et par le malheur de l'autre pour y changer quoique ce soit.

Des personnages vagues, pour des vies vagues.



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